Voilà une vieille dinde au parcours édifiant, mariée à un
militant de SOS Racisme et de l’UNEF, elle-même membre du Parti socialiste,
elle a copiné assez longtemps avec le sinistre Edouard Philippe qui lui a la particularité
de n’avoir jamais travaillé de son existence. Avant de devenir conseillère de l’insupportable
Macron, puis ministre du travail, elle a fait sa carrière dans la finance
internationale. Cette grande fainéante, habituée des couloirs des palais de la
République, qui vient de la gauche dite strauss-kahnienne, donc de la droite cosmopolite
et affairiste avec un faux nez, s’appelle Astrid Panosyan. Personne ne connait
évidemment ce personnage sans dimension. Et donc elle a décidé de se faire
remarquer. Trouvant que Bayrou n’en fait pas assez dans le genre travailler
plus – lui qui vient de passer 10 ans au Commissariat au Plan sans rien faire –
elle a décidé d’en rajouter une couche pour faire hurler le peuple. Il y a
quelques jours je disais, preuve à l’appui, que la canaille qui se voudrait l’élite
de la nation voulait nous faire travailler plus[1]. À
quoi ? Personne ne le précise bien entendu, car dans un monde où le
pouvoir d’achat est en berne, les investisseurs se dérobent le chômage
augmente. Voilà donc cette ignoble bonne femme qui propose de supprimer une
cinquième semaine de congés payés, ce qui fut une grande avancée sociale pour
la gauche dans le temps, comme la retraite à 60 ans et la Sécurité sociale.
Bien entendu elle cache cette idée débile derrière le fait
que cette suppression d’une semaine serait rémunérée. Si on comprend bien ce
serait une manière pour les plus pauvres de récupérer un peu du pouvoir d’achat.
Deux éléments montrent que ce raconte cette femme menteuse viennent contrarier
sa haine des salariés. Le premier serait que les Français ne travaillent pas
assez. Certes les politiciens sont dans ce cas, ils ne connaissent même pas
leurs dossiers. Or voici ce que dit Rexecode, boutique de réflexion qui
travaille pour le MEDEF entre autres et qui ne peut pas être suspectée de
gauchisme.
La durée effective du travail des travailleurs non-salariés (y compris indépendants) est en France parmi les plus élevées de l'UE avec 2228 heures par an contre 2157 en moyenne européenne. La France, qui gagne 1 place entre 2022 et 2023, se classe 5ème. Sur l’ensemble des personnes en emploi (salariés et non-salariés), la durée du travail en France est 1607 heures par an, ce qui est sous la moyenne européenne (1674), mais au-dessus des pays les plus riches, dont notamment l’Allemagne (1548 heures) et les Pays-Bas (1364 heures)[2]. On peut rajouter à cela que c’est, après la Grèce, autre pays ruiné, qu’en France on trouve le pourcentage le plus élevé de gros travailleurs, c’est ce que montre le graphique ci-dessus qui vient d’Eurostat. Il vient donc que le problème de la France ne vient pas d’une insuffisance de travail.
Ce discours qui vise à culpabiliser les Français qui dépensent trop, qui s’amusent trop, est complètement en dehors du coup. En effet le secteur des loisirs – sports, culture, tourisme – est un des moteurs de la consommation et donc de l’économie française. Pendant les cinq décennies antérieures, les hommes politiques français en adhérant à l’Union européenne ont transformé la France en une sorte de grand parc de tourisme de masse pour les frivoles vieux européens. C’est dans ce secteur que la croissance de l’emploi s’est effectué au fur et à mesure qu’au nom de l’Union européenne on bradait notre industrie. Or le dindon qui est à la tête du ministère du travail oublie ce phénomène, par exemple le tourisme de masse dont on se plaint continument à juste titre, est à 70% généré par les Français. Si on les prive de leur cinquième semaine de congé, cela abaissera cette consommation. Si on augmente le temps de travail, on diminue le temps de loisir. Et donc il vient que cette femme pour lequel j’ai un très grand mépris veut faire baisser le temps libre, le temps disponible. C’est son but.
Ce modèle pleinement régressif que le patronat et les politicards
affiliés veulent nous imposer tombe au mauvais moment. Certes ces gens-là
peuvent tenter de profiter de la baisse relative des salaires pour augmenter le
temps de travail, mais ils présentent cette fantaisie alors même que les
conditions de travail se sont énormément dégradées dans les entreprises depuis l’arrivée
de Macron en 2014 au ministère de l’économie, Macron l’idiot dont Panosyan
était la conseillère ! Entre idiots on se comprend. Mais ce qu’ils ne
comprennent pas, c’est qu’en allongeant le temps de travail, cela a deux conséquences :
cela peut provoquer une flambée du chômage justement dans la période de récession
dans laquelle nous entrons. Mais ensuite cela produira un changement de modèle
qui signifierait qu’on se tournerait vers la production industrielle et
manufacturière pour gratter des parts de marché hypothétiques à l’étranger sur
nos concurrents.
Le discours de cette personne très mal intentionnée s’inscrit
dans le cadre de l’offensive du patronat et de ses domestiques pour consolider
leurs profits. Depuis plusieurs années la canaille macroniste s’attaque au
temps libre, le temps de travail étant par définition un temps contraint, une
sorte de prison. Si on résume, il y a le passage de la retraite à 62 ans puis à
64 ans, ensuite il y les jours de travail imposés gratuitement, Bayrou qui veut
supprimer des jours fériés, et maintenant cette annonce ubuesque qui vise à
supprimer une semaine de congés payés. Peu importe que cela soit « monétisé ».
Il y a eu aussi au même moment la réclamation de la fin des 35 heures de la
part d’un autre idiot Mathieu Lefebvre pour na pas le nommer[3]. Celui-là
non plus n’a jamais travaillé, après avoir comme l’idiote Panosyan fait
Sciences Po, il n’a plus fait que de la politique, un autre fainéant. Ce misérable
individu s’était offusqué qu’on siffle le président de la République, car pour
lui siffler l’ignoble Macron c’était en quelque sorte siffler la France. Il s’est
fait aussi remarquer comme un imbécile anti-français en réclamant au moyen d’une
loi que le drapeau européen, ce torchon, pavoise le fronton des mairies, bref c’est
une autre canaille.
Dans le temps on vantait les mérites du capitalisme dans le
fait que le temps de travail baissait comme une récompense dans le partage des
gains de productivité entre salaires et profit. Or les salaires baissent
relativement depuis vingt ans, et depuis vingt-cinq, le temps de travail annuel
est stable. Je pense que dans les années à venir les offensives vont continuer
et pour accroître les temps de travail – la retraite à 70 ans par exemple – ou pour
faire encore baisser les salaires avec la fin du SMIC, le patronat en rêve depuis
trente ans avec les tentatives de Balladur, puis de cet imbécile de Villepin. Voter
ne suffira pas, les syndicats sont trop mous, les partis politiques trop
occuper à gérer leurs sièges et leur petit marché de niche, il faut se préparer
à descendre dans la rue, c’est la guerre sociale qui le veut !
[1] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2025/07/travailler-gratuitement-est-notre.html
[2] https://www.rexecode.fr/competitivite-croissance/documents-de-travail/duree-effective-et-quantite-de-travail-en-france-et-en-europe-en-2023#:~:text=La%20dur%C3%A9e%20effective%20du%20travail%20des%20travailleurs%20non%2Dsalari%C3%A9s%20(y,contre%202157%20en%20moyenne%20europ%C3%A9enne.
[3] https://www.tf1info.fr/politique/budget-2026-il-faudra-mettre-fin-aux-35-heures-estime-sur-tf1-le-depute-mathieu-lefevre-2383402.html
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