samedi 31 juillet 2021

La résistance contre le pass sanitaire

 

Aix-en-Provence, le 31 juillet 2021 

La résistance contre le pass sanitaire et toutes les mesures répressives qui vont avec ne faiblit pas, au contraire même selon le ministère du mensonge l'affluence a augmenté. C'est donc un succès. Ce qui est d’abord reproché au gouvernement c’est qu’il veut non seulement forcer la vaccination de ceux qui n’en veulent pas, mais aussi de donner un pouvoir quasi illimité aux chefs d’entreprises de licencier les récalcitrants. Cette mise en place d’une société du contrôle est inédite en France, elle n’a d’équivalent qu’au temps de l’Occupation. Mais pourquoi me direz-vous les Français – du moins une bonne partie d’entre eux – s’opposeraient ils à une mesure décidée par un chef omniscient qui ne travaille que pour notre bien ? La première raison est queles Français n’ont absolument pas confiance dans Macron et son gouvernement, ils nous ont trop déversé des mensonges de toute sorte pour qu’on croit en ce qu’ils disent. Un chef de l’Etat moins stupide et un gouvernement moins arrogant auraient eu peut-être plus de chance de nous convaincre. Ils représentent d’abord l’imbécilité dans la recherche d’un pouvoir sans frein. C’est comme ça depuis le début de l’élection malencontreuse d’Emmanuel Macron. Il a menti à tout le monde, aux soignants, aux cheminots, aux Gilets jaunes, aux citoyens sur la question de la Convention sur le climat. Et j’en passe. Ses changements de pied en toute circonstance – le fameux en même temps – lui donne une crédibilité qui est proche de zéro. Qu’il soit stupide et peu instruit n’est pas la raison principale de son rejet, mais le pire est qu’il soit un fanfaron toujours à donner une direction à contretemps. 

Pau, le 31 juillet 2021 

Mais il y a autre chose. Ce que les politiciens payent à travers leurs errements, c’est la privatisation de la santé publique. En effet, on voit celle-ci souvent à travers le financement par la Sécurité sociale des cliniques privées, ou par le biais du développement des mutuelles. Mais il y a le fait que les grands laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca, ont infiltré les comités scientifiques des Etats ou de l’OMS. Ces experts financés par le secteur privé définissent en tant qu’experts la politique que suivra le gouvernement, qu’il soit français ou autre. Quand on s’est lancé, dans le monde entier, dans l’idée que la pandémie ne pouvait être combattue que par un « vaccin » on n’a pas pris de précaution. D’abord on a laissé les laboratoires fixer eux-mêmes les prix de leurs produits en toute opacité, et ensuite on n’a pas vraiment compris que la protection de ces « vaccins » n’offrait qu’une protection de très courte durée. Même Le monde commence à le comprendre, le vaccin Pfizer par exemple n’offre une protection que de huit mois, c’est-à-dire le temps que le COVID s’adapte et produise de nouveaux variants, les variants semblent être la conséquence de la vaccination. C’est pourquoi le gouvernement envisage une troisième dose pour cet automne ! Également il commence à se savoir que les vaccinés non seulement transmettent le COVID, mais sont plus fragiles que les autres face au variant delta, comme si le vaccin avait diminué leurs défenses immunitaires. Les médias dominants ont beau sortir des chiffres incontrôlables sur l’efficacité du vaccin, le doute s’est installé. Dans mon dernier billet j’avançais que le problème était la conception dominante de la médecine-marchandise qui associe nécessairement une maladie ou un virus à un médicament ou un vaccin. La contestation de la médecine-marchandise ne vient pas comme on voudrait le faire croire des complotistes d’extrême-droite, mais au contraire, elle est apparue après Mai 68 quand on a commencé à chercher des solutions en dehors de la chimie qui crée toujours des effets secondaires indésirables. et en effet on ne peut pas se dire contre les multinationales et en même temps leur faire confiance en leur confiant notre santé. 

Montpellier, 31 juillet 2021 

On voit donc que la contestation d’aujourd’hui s’appuie sur une longue défiance vis-à-vis de la médecine officielle, celle qu’on apprend à l’université et qui produit aujourd’hui non seulement des médecins en quantité insuffisante, mais aussi des médecins très mal formés qui ne savent rien des anciennes techniques de santé publique et qui récite le bréviaire de la médecine marchande. C’est sans doute cela qui est le plus difficile à faire comprendre, on croit communément que le progrès suit un cheminement rectiligne, et donc que la médecine d’aujourd’hui serait meilleure que celle d’hier. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Souvent les avancées de la médecine se paie par un abandon de techniques plus anciennes qui sont tout autant performantes. Pour mieux illustrer notre propos, on peut revenir sur le cas du vaccin qui, c’est vrai, dans un premier temps semble efficace pour les cas difficiles, mais qui dans un second temps produit des effets inattendus, c’est-à-dire l’émergence de variants qui invalident partiellement ou totalement les premiers résultats obtenus. La supercherie vaccinale – beaucoup pensent qu’il ne s’agit pas d’un vrai vaccin – risque d’être dévoilée si en septembre-octobre la pandémie repart fortement. A ce moment là le doute ne sera plus permis, la vaccination n’est qu’une illusion pour combattre le COVID. 

Brest, le 31 juillet 2021 

Les manifestations ont été encore soutenues. Notamment à Marseille où il y avait plus de monde que samedi dernier. Les manifestants ne se définissaient pas comme des antivax. On évite ce mot qui est maintenant frappé d’infamie, mais oui, il y avait des antivaccins, comme la semaine dernière, mais aussi des vaccinés et des soignants. Les principaux slogans avaient pour sujet la liberté et on demandait la démission de l’hurluberlu de l’Elysée qui en tant que graine de fasciste ne connait que la matraque. Ce que les manifestants refusaient en bloc c’est une société du contrôle, un contrôle illimité dans le temps puisqu’on ne sait pas jusqu’à quand cette fantaisie vaccinale va durer. Le gouvernement en déshérence s’est fixé comme objectif de vacciner 90% de la population pour soi-disant atteindre une immunité collective. Avec bien sûr à la clé à l’automne l’injection d’une troisième dose. On considère que la population irréductiblement opposée au vaccin représenterait entre 15 et 20%. Pour cette raison Macron prépare un confinement de ces irréductibles, ce qui veut dire que la surveillance se renforcera encore un peu plus, sans parler du fait que le gouvernement veut faire maintenant vacciner tout le monde, y compris les enfants. Dans les cortèges on entendait d’ailleurs des slogans du type ne touchez pas à nos enfants. Cette politique est vouée à l’échec – sauf pour Pfizer bien entendu – parce que malgré l’augmentation du nombre de vaccinés, le COVID reste toujours menaçant et semble repartir à la hausse. Si plus on est vacciné, plus on est infecté, il faudra bien que les politiciens et les laboratoires rendent des comptes. Sans compter que beaucoup des vaccinés se sont laissés convaincre non pas parce qu’ils croient à l’efficacité du vaccin mais parce qu’ils veulent qu’on leur foute la paix, ils veulent aussi pouvoir voyager. Les manifestants sont minoritaires dans le pays, c’est vrai. Mais les rassemblements sont impressionnants surtout si on pense que nous sommes dans une période de transhumance entre les juillettistes qui rentrent et les aoutiens qui prennent leurs congés. 

Marseille, le 31 juillet 2021 

Il y avait beaucoup de monde dans toute la France, alors que la plupart des partis et des syndicats faisaient profil bas, refusant de prendre parti, donc objectivement devenant macroniens. Florian Philippot a réussi son pari d’émerger enfin comme une personnalité politique importante ce qu’il n’avait pas su faire depuis qu’on l’avait évincé du Front National. A Paris où on ne fait rien comme les autres, il y avait quatre manifestations distinctes. Si dans l’ensemble cela s’est passé dans le calme, des heurts importants ont eu lieu à Paris et à Marseille, ce qui en dit long sur la détermination des manifestants d’en découdre avec le pouvoir, quelques membres des forces de l’ordre ont été blessés. Il est difficile de donner un chiffre, le ministère du mensonge l’a déjà donné le matin même avant le début des manifestations, il y aurait 150 000 personnes dans toute la France, ce chiffre a dû au moins être atteint à Paris. Mais les services de désinformation de Darmanin avançaient plus de 200 000 personnes contre 160 000 la semaine précédente. Il est à peu près certain que les manifestants étaient au moins un million. D’une semaine l’autre, les manifestants étaient plus nombreux à Marseille. Ce public qui est un peu différent des Gilets jaunes, est généralement peu affilié à des partis et probablement il ne se reconnaitrait pas dans un clivage gauche-droite. Il est aussi très divers du point de vue de l’âge il y avait pas mal de jeunes. Il est possible que le mois d’août voit la mobilisation s’effriter, c’est difficile de tenir en été. Mais en tous les cas cela laisse entrevoir que la rentrée ne sera pas paisible pour la canaille gouvernementale quand il va être question de vacciner les écoliers et de confiner les réfractaires. Quatre ans de manifestations anti-Macron, ça forme le caractère ! 

Paris, le 31 juillet 2021, le cortège de Villiers jusqu’à la Bastille 

Paris la manifestation de Montparnasse, le 31 juillet 2021 

Scènes de guérilla urbaine dans Paris le 31 juillet 2021


A Nice les pompiers étaient en tête du cortège




samedi 24 juillet 2021

Succès de la manifestation anti-Macron et anti-pass sanitaire dans toute la France

 

Aix-en-Provence 

La manifestation du 24 juillet 2021 est un très grand succès. La mobilisation a dépassé toutes les espérances malgré la publicité négative des uns et des autres qui nous disaient qu’il ne fallait pas y allaot parce que c’était organisé par les fachos. Le 17 juillet on avait déjà vu les prémisses d’une vague de fond, alors que rien n’avait encore été voté. Mais la crapule gouvernementale qui confond entêtement imbécile et volonté politique en a rajouté. Par exemple en faisant en sorte que les hôpitaux puissent refuser de soigner les patients non vaccinés, ce qui est contraire à toute l’éthique médicale. Ou encore en faisant voter la possibilité pour une entreprise de pouvoir licencier les salariés non vaccinés, également cette volonté de vacciner les enfants jusqu’aux nouveaux nés à choquer bon nombre de personnes. Cette thérapie de choc fondée sur une efficacité très incertaine des vaccins n’a que l’exemple de la Chine comme équivalent, et la Chine n’est pas présentée comme un modèle de démocratie, même par les macroniens. Je ne vais pas en rajouter dans l’incohérence de cette loi débile votée par des imbéciles, mais il est vrai que de réclamer un pass-sanitaire dans les TGV et pas dans le RER et le métro est difficilement compréhensible. Obliger les pompiers à être vaccinés, mais pas les policiers, relève uniquement de la volonté de diviser le peuple. L’imbécilité de ce pass sanitaire qui vise à l’obligation totale de la population avance que l’on doit se vacciner pour ne pas contaminer les autres, mais si on est vacciné, on ne devrait pas craindre d’être contaminé, ou alors le vaccin ne sert à rien. Cette inefficacité vient de pousser Olivier Véran à envisager une troisième dose, sans doute à l’automne et peut-être un rappel au printemps prochain. Tous ceux qui croient s’en tirer avec leurs deux doses risquent d’être déçus. Mais en tous les cas tout cela ne rassure pas les Français et ne raffermit pas leur confiance dans cette équipe de bras cassés. 

Vichy 

Quand ce matin je me suis dirigé vers le lieu de la manifestation, je me disais ce sera sans doute un succès. La semaine dernière nous étions environ 400, et donc je pensais benoîtement que nous serions un millier, ce qui est bien pour Aix, une ville très à droite, très macronienne malgré tout. Mais le succès a été plus grand qu’espéré. Nous étions entre 4 et 5000 à défiler, l’avenue des Belges était noire de monde jusqu’à la Rotonde. Qui était ces gens ? Pas des politiques en tous les cas, ni des fachos, ni des gauchos, encore moins des syndicats. Il y avait pas mal de soignants, et l’allure de la foule ressemblait à celle des premiers Gilets jaunes. Une France profonde si on veut. Impossible de définir un âge, il y avait des jeunes et des vieux, des très jeunes même, des hommes et des femmes, et puis des très jeunes, des adolescents. Les slogans les plus répétés étaient « liberté », « démocratie » et bien sûr des hostilités criées au président fou dont on réclamait la démission. La liberté revendiquait était de conserver le choix de se faire vacciner ou non. Donc de laisser au gouvernement le choix de nous convaincre des bienfaits des vaccins.

Marseille

A Paris où on ne fait rien comme ailleurs, il y avait trois manifestations distinctes, on peut le regretter. L’une qui rassemblait des milliers de personnes en direction de la porte Champerret, cette première manifestation « tait plutôt du style « soignants et Gilets jaunes ». La seconde était un rassemblement statique organisé au Trocadéro où s’étaient réunis peut-être 100 000 personnes. Et puis il y avait une troisième manifestation organisée par Asselineau et le courant souverainiste qui a suivi un parcours menant du Conseil Constitutionnel au Conseil d’Etat. Ces deux dernières manifestations étaient plutôt de tendance souverainiste. Les manifestants, du moins une partie d’entre eux qui se trouvaient dans la première manifestation, ont tenté de revenir sur les Champs Elysées comme au bon vieux temps des Gilets jaunes, et cela a déclenché des bagarres avec la police… comme au bon vieux temps. Le ministère du mensonge – je veux dire le ministère de l’intérieur – prétendait que seulement 2000 personnes défilaient dans la capitale. Les photos démentent ce mensonge grossier. Dans l’ensemble sur Paris il devait y avoir entre 150 000 et 200 000 manifestants. C’est énorme. Pendant que les manifestants faisaient la démonstration de leur nombre, les sénateurs débattaient et rabotaient les prétentions des macroniens, ralentissant et compliquant un vote rapide de la loi. Soyons juste s’il y a une chose que Macron fait très bien, c’est de faire descendre les Français dans rue. C’est comme si le mouvement contre l’obligation vaccinale prenait le relais du mouvement des Gilets jaunes dans la contestation d’un pouvoir démesuré qu’on a laissé entre les mains d’un imbécile.

Paris, vers la porte Champerret 

La soupe aigre que tente de nous vendre le parti macronien est de dire que le vaccin est la seule solution. Mais si cette solution est mauvaise parce que l’efficacité des vaccins n’est pas durable, alors qu’elle coûte très cher, ce n’est pas une solution véritable. BFMTV nous présentait la situation en disant que le COVID explosait dans les zones touristiques, or on peut tout à fait restreindre le tourisme qui est une activité des plus néfaste, et on doit se rappeler que les touristes ne seront pas concernés par l’obligation vaccinale… pour ne pas pénaliser l’économie du secteur ! Également on peut travailler sur les traitements médicamenteux. Je l’ai déjà signalé dans un billet précédent. Mais le parti macronien financé directement par Big Pharma via son Comité scientifique, ne s’intéresse pas aux alternatives et au lieu de tenter de convaincre les récalcitrants, ils sortent l’arme lourde et les menacent d’une exclusion quasi-totale de la vie sociale, prétendant que les non-vaccinés feraient courir des risques à la population. Mais cet argument est un aveu qui signifie que les dirigeants n’ont guère confiance dans le produit qu’ils cherchent à nous vendre. Ce sont des mauvais commerciaux, car si le vaccin est efficace, nul besoin de traquer les non vaccinés, ils y viendront d’eux-mêmes. Un argument entendu dans la bouche d’un obscur sénateur macronien est que de toute façon 62% des Français sont pour le vaccin – donc pourquoi obliger les autres puisqu’on avançait il y a peu que 60% des vaccinés assuraient une immunité collective. Le second argument était de dire que c’était une minorité qui défilait, sous-entendant que les Français qui non seulement ne votent plus, mais qui votent encore moins pour le parti présidentiel seraient devenus subitement macroniens après le discours de Macron ! Evidemment si la moitié du pays était dans la rue, Macron se devrait de demander l’asile politique à la Bochie par exemple. L’argument de la majorité silencieuse est un argument typique de la droite depuis Mai 68, c’est une façon de laisser croire qu’on maitrise encore quelque chose et de se masquer à soi-même sa propre insignifiance. 

Rassemblement au Trocadéro

Tandis que le ministère du mensonge tentait de minimiser le nombre des manifestants – 160 000 sur toute la France, alors que les images nous disent l’impossibilité d’un tel dénombrement – comme au bon vieux temps, à Paris les contestataires ont déboulé sur les Champs Elysées. La milice a sorti comme à l’ordinaire l’arme lourde et les canons à eau, cognant sur tout ce qui bougeait, femmes, vieux, jeunes. Ce retour sur les Champs Elysées, même s’il fut de brève durée, est une victoire morale et démontre justement que les chiffres avancés par le ministère du mensonge ne tiennent pas debout. En effet s’il n’y avait comme le prétend la canaille gouvernementale que quelques milliers de personnes dans le défilé parisien, on ne voit pas comme cette maigre foule aurait pu prendre pied sur les Champs Elysées en face d’une milice casquées, bottée et prête à en découdre. Macron avec sa folie furieuse se retrouve finalement au même point qu’en 2018, avec un nouveau conflit sur les bras et une économie totalement dégradée. Il peut trafiquer les chiffres tant qu’il veut mais ce sont sans doute au moins 2 millions de personnes qui ont manifesté pour les libertés par-delà les clivages partisans. Macron et sa bande avaient prévu de faire leur sale coup au milieu de l’été pour être tranquille, mais c’est manqué. Cependant, maintenant Macron est coincé. Il aura beau dire que les Français sont pour la vaccination, il aura du mal à masquer la dégradation des libertés individuelles qu’il propose. Mais s’il renonce, il apparaitra comme un imbécile irrésolu, et s’il continue comme quelqu’un qui confond entêtement imbécile et volonté politique. Son image va être fortement dégradée dans tous les cas. N’importe quel candidat face à lui apparaitra facilement comme beaucoup moins fasciste.    

Plusieurs milliers de manifestants ont rejoint les Champs Elysées et se sont heurtés à la police

 

Quimper

Toulon

 Nice



lundi 19 juillet 2021

Macron, l’obligation vaccinale et la politique de la brute


Paris le 17 juillet 2021 

Je n’aime pas vraiment m’exprimer sur ce sujet, mais je vais pourtant être un peu long, tout en admettant que je n’ai pas de certitude définitive en la matière. Je voudrais commencer cette réflexion en affirmant ici qu’il ne s’agit pas de discuter de savoir si on est pour ou contre le vaccin, ni non plus de nier les difficultés à lutter contre les ravages de la pandémie. Ce n’est pas vraiment le sujet, et d’ailleurs je n’ai pas de compétences médicales pour en juger. Le sujet est la fin des libertés individuelles et la traque de tous ceux qui ne pensent pas comme le locataire de l’Elysée, derrière la volonté de communiquer, il y a une politique brutale qui viole à peu près toutes les garanties constitutionnelles en matière de liberté individuelle et d’Etat de droit. En effet au moment même où Macron a déclaré la guerre aux réfractaires, nous avions plusieurs informations difficiles à avaler. La première est que les statistiques britanniques et israéliennes montrent que ceux qui ont été vaccinés ont finalement plus de risques de décéder que ceux qui n’ont pas été vaccinés ! En outre il devient clair que les personnes très âgées qui se font vaccinés sont ceux qui risquent le plus de choper le COVID dans des formes graves. Je ne suis pas spécialiste des vaccins, ni du COVID, mais Pfizer vient de nous dire :

- qu’il faudrait une troisième dose pour parachever le travail[1] ;

- qu’il serait bon de faire un rappel à l’automne pour prévenir la quatrième vague qui s’annonce.

Le problème semble venir du fait que l’immunité acquise grâce au vaccin ne dure que très peu de temps et risque de provoquer des effets indésirables, sans même parler de la question de la mutation du virus. Pour les laboratoires il semble que ce serait encore mieux si on devait se faire vacciner tous les mois ! L’enjeu porte sur des milliards de dollars. Le patron de Moderna est devenu milliardaire et a engrangé 3,5 milliards de bénéfice. Pfizer a gagné 26 milliards de dollars en 2021, Moderna, 18 milliards[2]. Evidemment sans un système étatique qui paye sans compter pour se débarrasser de la question, ils ne pourraient pas obtenir de tels bénéfices. Les pays en développement n’étant pas solvable de ce point de vue n’obtiendront pas les vaccins. Le COVID est donc avant tout une très bonne affaire et on prévoit que cela va durer encore un moment. La manière dont le prix de vente a été fixée est très obscure et si Moderna vend son vaccin plus cher que Pfizer, ce n’est pas tant qu’il soit plus efficace, mais c’est qu’il a de meilleures relations avec les autorités sanitaires des Etats-Unis. Même AstraZeneca dont le vaccin foireux a été dénoncé plusieurs fois, a pu faire des bénéfices colossaux. 

En haut ce sont les statistiques israéliennes et en bas les statistiques britanniques. En outre il devient clair que les vieux qui se font vaccinés sont ceux qui craignent le plus de choper le COVID dans des formes graves. 

D’autres statistiques dans le cas du Royaume-Uni montrent que si dans un premier temps le vaccin semble protéger du virus, les vaccinés sont moins contaminés que les non-vaccinés, cette protection ne dure pas. Nous voyons que dès le mois de juillet le nombre de cas de vaccinés ayant attraper le COVID rattrape et maintenant dépasse celui des non-vaccinés. Le cas Boris Johnson est très intéressant parce qu’il a été vacciné il y a un bon moment déjà, il avait également déjà eu le COVID. Et voilà qu’il se retrouve à l’isolement parce qu’il attrapé à nouveau le COVID[3]. Il prouve ainsi que la durée d’immunité des vaccins pose un sérieux problème. 

 

Le nombre de vaccinés en France était estimé avant l’intervention de Macron à la télévision à 53 %. Et jusqu’à une période récente on supposait qu’une vaccination à 60% de la population devrait suffire pour assurer une immunité collective. 53% ce n’est pas très loin de 60%. Mais la brutalité de la position macronienne montre qu’en réalité il n’a guère confiance dans l’efficacité de sa politique sanitaire. Cette posture dictatoriale a été dénoncée par la presse internationale, Le temps, journal suisse, parlait de traque aux non-vaccinés[4], Merkel s’est tout de suite démarquée de cette brutalité, critiquant indirectement la posture fascisante de Macron[5]. Et dans le même temps Boris Johnson accélérait la levée des restrictions liées à la pandémie[6].

A Lourdes, Macron prie pour que les Français ne le pendent pas 

On pourrait dire que Macron utilise une politique brutale pour diviser un peu plus les Français. Mais il ne doit pas avoir très confiance dans son sxervice de communication. Il s’est montré à Lourdes en faisant mine de prier, tout en se retenant de rire. Ce cinéma a été contrarié par un catholique expliquant que tout cela était du cirque. Tout de suite une dizaine de gardes du corps sont tombés sur ce malheureux totalement isolé qui sera poursuivi ensuite pour violence à agent ! Cet épisode illustre mieux que n’importe quoi d’autre l’hypocrisie, la bassesse et la brutalité de Macron. Il ne peut pas circuler en France sans que les réflexes épidermiques à sa figure se fassent jour. Jouant les faux catholiques pénétrés de la Révélation, il est le premier président de la Vème République à aller en pèlerinage à Lourdes. Il déplait profondément, comme disait Tapie qui avait compris au moins cela, les gens ne le haïssent pas, mais ils veulent le tuer ! Macron a une grande capacité à diviser la population et surtout à susciter des manifestations hostiles. On n’a jamais autant manifesté que durant son quinquennat. L’annonce du viol de la Constitution par un projet de loi aussi confus que liberticide, a réveillé les Gilets jaunes qui étaient en sommeil. En deux semaines les manifestations ont pris de l’ampleur et la manifestation du 17 juillet s’appuyait sur les soignants qui étaient venus en masse et les Gilets jaunes qui ont été les premiers à dénoncer cette dictature rampante et mal assurée qu’on appelle le macronisme. D’une manière remarquable on s’est aperçu que de nombreux vaccinés étaient aussi bien là pour dénoncer ce viol des libertés. Car c’est bien de ça dont il s’agit, dans une situation très incertaine, on refuse au peuple de penser par lui-même. Probablement la traque engagée par Macron va certainement confirmer les antivaccins à ne pas se faire vacciner, à être plus méfiants encore. Pour faire passer la pilule on a trouvé des éléments de langage pour tenter de comparer ce qui n’est pas comparable en disant qu’on avait fait vacciner de force contre la rage et contre la tuberculose. Certes ces deux fléaux ont presque disparu, mais on ne sait pas trop si c’est grâce aux vaccins ou grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène. Et dans les deux cas souvent avancés, il ne s’agissait pas d’un virus mutant et du reste la technique de production du vaccin était totalement différente. Comparer les deux est une forme de mensonge par omission. 

Un homme isolé interpelle Macron 

On rappelle que ce jeune cuistre avait dit et assuré que la vaccination ne serait pas obligatoire et qu’il faisait confiance à la rationalité des Français. Mais justement les Français ne font pas confiance à l’irrationalité de Macron. Certes officiellement elle ne sera pas obligatoire, mais la plupart des actes de la vie quotidienne seront interdits pour les non-vaccinés et on devra se soumettre à la contrainte d’être traqué, suivi et espionné avec le pass-sanitaire. Non seulement ce menteur impénitent change d’avis comme de chemise, mais en plus il ment comme il respire, même L’obs s’en est aperçu[7]. La logique officielle de Macron – qui ne semble pas avoir autour de lui de conseillers sérieux pour lui signaler qu’il va dans le mur – est qu’en privant les Français de toujours plus de liberté, il leur en donnait plus ! Ainsi l’obligation vaccinale serait compensée par le bonheur factice de pouvoir voyager. Remarquez que la vaccination obligatoire et le tourisme ça fait marcher le commerce et que c’est bon pour les profits. On pourrait dire que se faire vacciner et pouvoir voyager c’est la double peine en quelque sorte pour la plus grande gloire de la marchandise. 

 

Macron aime particulièrement être haï, son inconscient doit sans doute lui demander d’expier une faute ancienne[8]. A sa situation politique et psychologique fragile il a ajouté de nouvelles difficultés. Il ne fait aucun doute que de vouloir obliger les Français à se faire vacciner est une manœuvre communicationnelle pour tenter de s’affirmer comme le sauveur de la France, car comme on l’a dit il y avait d’autres moyens pour accroître le nombre de vaccinés. Mais pour faire croire qu’il maitrise quelque chose, il joue les dictateurs, sans même avoir conscience, ses décisions ayant été prises manifestement dans la précipitation, que les mesures contraignantes envisagées vont se heurter à de très nombreuses difficultés. D’abord la loi doit être validée par l’Assemblée, puis par le Sénat. Si les Playmobils de l’Assemblée voteront très facilement pour sans se poser de question, il semble que le Sénat rabotera un peu des prétentions de Macron, encore que Larcher est à la manœuvre pour appuyer cette ignominie. Ensuite il va y avoir le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel. Ce qui présage déjà que la loi sera fortement réduite dans ses prétentions, comme d’ailleurs toutes les lois que présente Macron. Le plus important n’est peut-être cependant pas là, mais sans doute dans les moyens de faire appliquer cette loi fumeuse. Il y faudrait une armée complète pour contrôler les entrées des hypermarchés, des restaurants, des cinémas, rallongeant les fils d’attente. Les restaurateurs ont déjà annoncé que leur travail ne consistait pas à traquer et à dénoncer les récalcitrants. Ces contrôles ont un coût, d’abord parce que la perte de la clientèle est assurée dans tous ces lieux, ensuite parce que cela emploie du monde en quantité, ralentissant le rythme du commerce. Après le succès de la manifestation de samedi 17 juillet, le gouvernement à commencer à reculer sans le dire et l’ineffable Bruno Le Maire a dit que le pass-sanitaire ne serait finalement exigé que dans les grandes surfaces de plus de 20 000 m2. Autant dire que cela ne concernera pratiquement personne[9]. En France il n’y a que trois hypermarchés concernés : le Carrefour de Villiers-en-Bière en Seine et Marne qui fait 25 000 m2, le Auchan de Noyelle-Godaut à 21 850 m2, et le Carrefour de Vitrolles qui dépasse à peine les 20 000 m2. A cette peur de réenclencher un mouvement de type Gilets jaunes, avec des soignants très remontés contre Macron, s’ajoute la complexité de l’application réelle des mesures coercitives définies. 

Marseille le 17 juillet 2021 

On a vu des médecins, baignant dans un état d’hébétude avancé dire que l’hôpital devrait refuser les patients qui ne seraient pas vaccinés ! Cette imbécillité voudrait dire qu’un médecin urgentiste, avant de s’occuper de soigner un blessé par exemple perdrait son temps à vérifier son pass-sanitaire ! Outre que cela violerait le serment d’Hippocrate, c’est un non-sens du point de vue de la médecine et même une impossibilité pratique.  Mais derrière cette politique ignoble, on trouve deux traits récurrents de la vie moderne :

- d’abord l’impossibilité pour les politiciens qui n’ont que très peu d’instruction, de faire confiance au peuple et à sa rationalité. Pour masquer leur ignorance, ils dénient à ce même peuple le droit de penser et d’agir pour sa souveraineté supposant qu’il serait plus bête qu’eux. En vérité c’est bien l’inverse, s’il y a un divorce acté entre le peuple et ses soi-disant représentants, c’est parce que cette classe corrompue a dévoilé dans les faits sa stupidité et son incapacité C’est d’ailleurs cette contradiction qui est à l’œuvre dans le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes ou encore dans l’abstention croissante ;

- ensuite il y a la conception de la médecine. Celle-ci est devenue une marchandise et son efficacité se résume à la causalité suivante, pour tout problème médical correspond un médicament ou un vaccin. Donc tous les politiciens ont avancé sur cette ligne de crête, on se débarrassera de la pandémie avec le vaccin. Cela satisfait évidemment les laboratoires, mais aussi la fainéantise des politiciens qui n’ont pas les capacités intellectuelles pour aller au-delà de ce raisonnement. Or il y a une autre forme de médecine, disons plus globale, qui prend en compte tout un ensemble de paramètres. Par exemple quand on a vu se développer le virus en Chine, il aurait été opportun de prendre tout de suite des mesures sérieuses, fermeture des frontières, isolement des malades, etc. Mais on sait aussi que le virus qui mute sans arrêt mais qui semble être de moins en moins mortel, peut se combattre en amont en renforçant les défenses immunitaires. Sans parler des traitements comme l’ivermectine qui serait efficace à condition d’être pris dès le début des symptômes[10]. En Inde on a utilisé ce médicament contre l’avis des autorités médicales internationales et avec succès, mais ce médicament peu coûteux ne leur plait pas. Rappelons que les comités scientifiques des organisations internationales, comme celui de notre gouvernement, sont en liaison étroite pour ne pas dire plus avec les grands laboratoires qui les arrosent de différentes manières, soit en les rémunérant comme consultants, soit en leur finançant des études. C’est un secret de Polichinelle, de même que les laboratoires ont été par le passé condamnés de multiples fois pour leurs mensonges et la mise en danger d’autrui[11]. C’est la conséquence de la mondialisation qui a laissé les Etats désarmés pour contrôler la sécurité sanitaire des produits distribués sur le marché. C’est en quelque sorte le complément de la privatisation généralisé de la Sécurité sociale. Une des thèses qui circulent sur les réseaux sociaux est celle qui est attribuée au professeur Montagnier est que le vaccin est à l’origine de la mutation du virus. Mais je n’ai pas trop d’éléments pour adhérer ou non à cette idée. 

Aix-en-Provence le 17 juillet 

Après la sidération des mesures fascisantes annoncées par Macron, la résistance s’organise. Les manifestations étaient très nombreuses et fournies dans toute la France, même à Aix-en-Provence où on ne manifeste quasiment jamais il y avait du monde le samedi 17 juillet. Mais cette mobilisation est freinée par la soi-disant opposition. Certes à gauche François Ruffin a appelé sans ambigüité à manifester contre ce projet[12]. Dans un premier temps Mélenchon l’a rejoint, avant de faire la fine bouche, lui qui n’hésite pas à faire le guignol derrière les Frères musulmans, trouve que c’est pas joli de défiler avec Dupont-Aignan et Marine Le Pen, comme si la manifestation se réduisait à leur présence, c’est leur faire bien trop d’honneur. Les communistes, du moins ce qu’il en reste, par l’intermédiaire de leur candidat ont approuvé Macron : Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, candidat à l'Elysée : « Le taux de mortalité en France et l'état de notre système de santé n'autorisent aucun satisfecit ! Faisons de la vaccination une grande cause nationale et mondiale ». Curieux raisonnement qui semble vouloir dire que puisque le système hospitalier a été fortement dégradé par les derniers gouvernements, on se doit de se vacciner. Et d’un côté c’est exact, les autorités publiques compensent la fermeture des lits de réanimation qui a continué en pleine pandémie, par la gabegie du vaccin[13]. Et comme Marine Le Pen, Florian Philippot ou encore Dupont-Aignan ont soutenu les manifestations, les pro-vaccins obligatoire ont parlé de « fachosphère », utilisant ce mot valise pour masquer leur incapacité à penser, ou alors tentant de discréditer le mouvement en parlant d’une alliance rouge-brun, ce qui nous amène à qualifier ces gens de complotistes. En vérité la position du Parti communiste n’est pas étonnante, ils ont toujours eu une foi inconsidérée dans le progrès par la science, mais également ils se sont toujours considérés comme l’avant-garde instruite du mouvement révolutionnaire. Ces deux variables expliquent d’ailleurs que ce parti se vide toujours un peu plus. Quant au Parti socialiste, il est aux abonnés absents. On a vu aussi ce crétin de Brice Couturier, bon à rien, mauvais à tout, nous expliquer que des puissances étrangères étaient derrière tout ce bordel. Quand on ne sait plus quoi dire on sort toujours cet argument, à Cuba ceux qui manifestent contre le régime sont désignés comme stipendiés par les Etats-Unis. Bêtement le malheureux Couturier se pose la question de savoir pourquoi des puissances étrangères procéderaient à de telles manœuvres. Il n’est évidemment pas près de répondre.  -

Le mouvement anti-macron se passera d’eux, comme quand le mouvement des Gilets jaunes s’est lancé, il a laissé les partis à leurs atermoiements. Macron s’est fait menaçant, c’est bien la seule chose qu’il sait faire, il a avancé que les non-vaccinés désignés comme les fauteurs de tous les troubles seraient interdits de travail ici et là. Les crétins comme Macron désigne très souvent la Chine comme une dictature, ce qui est vrai, mais ils ne se rendent pas compte que Macron fait exactement la même chose. Employant les mêmes méthodes, Macron se désigne lui-même comme un dictateur à l’opinion, sauf que la France n’est pas la Chine et que c’est le pays des révolutions et des réfractaires aux formes autoritaires de pouvoir. C’est notre patrimoine génétique, même si ici et là on a toujours une frange de la population, les émigrés, les Versaillais, les Pétainistes ou les macroniens qui aiment se vautrer dans ce jeu morbide de la soumission et de la collaboration. Regimber, se soustraire aux dictats et aux menaces de la trique pour tous, c’est cela qui fait partie de notre souveraineté[14]. Cette conjuration des imbéciles passe une alliance contre nature au nom du progrès et du progressisme, dernier résidu de la religiosité, entre les macroniens, les Républicains, les communistes et les socialistes. Il faut bien se raccrocher à quelque chose, comme on attend que « la science » règle tout et n’importe quoi, de la question de la mobilité à celle de la pandémie, en passant par la question environnementale en lieu et place des citoyens eux-mêmes.

L’avocat Fabrice Di Vizio a décidé que son cabinet défendrait gratuitement tous les salariés qu’on chercherait à intimider pour les forcer à se faire vacciner[15]. Voici les coordonnées si besoin est de son cabinat : email : cabinetdivizio@gmail.com , Tél : 01 78 82 00 15. Certes pour l’instant Macron a réussi son coup, il a divisé les Français, les pro-vaccin obligatoire sont totalement enragés sur les réseaux sociaux, alors que le simple bon sens devrait pourtant que si les informations du gouvernement sont exactes, s’ils sont vaccinés ils ne craignent rien des non-vaccinés. Et jouant sur la peur d’être bannis des actes simples de la vie ordinaire, les non-vaccinés ont pris rendez-vous en masse pour aider les laboratoires à écouler les stocks de vaccin non utilisés et chèrement payés avec l’argent des contribuables. 

Annexe 

Les nombreuses lois que le projet Macron s’apprête à violer

Pétition à signer
https://petition-passeport-sanitaire.com/?fbclid=IwAR0dl2ALXgW5sWIv56czqXBgw6GtbVZcchOHBcBXj4zANxpXtfe6uSR8sLM


[1] https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/13/macron-promet-un-rappel-a-la-rentree-aux-vaccines-du-debut-de-l-annee_6088130_823448.html

[2] https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/05/covid-19-vers-des-profits-records-pour-pfizer-et-moderna_6079190_3234.html

[3] https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-cas-contact-boris-johnson-contraint-de-s-isoler-quand-il-ne-travaille-pas_AD-202107180037.html

[4] https://www.letemps.ch/monde/france-macron-lance-traque-aux-nonvaccines

[5] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-allemagne-n-a-pas-l-intention-de-rendre-la-vaccination-obligatoire-selon-angela-merkel-20210713

[6] https://www.france24.com/fr/europe/20210712-covid-19-l-angleterre-confirme-la-lev%C3%A9e-totale-des-restrictions-le-19-juillet

[7] https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210713.OBS46483/comment-macron-a-change-d-avis-sur-la-vaccination-obligatoire-et-le-passe-sanitaire.html

[8] https://www.spp.asso.fr/textes/textes-et-conferences/conferences-de-sainte-anne/la-culpabilite-dexister-culpabilite-primaire/

[9] https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/18/covid-19-en-france-le-passe-sanitaire-ne-concernera-que-les-grands-centres-commerciaux_6088613_3244.html

[10] https://www.nature.com/articles/s41429-021-00430-5

[11] https://www.france24.com/fr/20090903-le-laboratoire-pfizer-ecope-dune-amende-23%C2%A0milliards-dollars-

[12] https://www.lefigaro.fr/politique/ruffin-philippot-dupont-aignan-et-asselineau-appellent-a-manifester-contre-le-passe-sanitaire-20210716

[13] Notez que personne ne voulant plus se faire vacciner avec AstraZeneca, et que l’ineffable Ursula von der Leyen ayant fait commander des millions de doses pour toute l’Union européenne, il va bien falloir les détruire, et cela aura un coût.

[14] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/06/macron-se-mange-une-beigne-et-decouvre.html

[15] https://www.liberation.fr/societe/sante/fabrice-di-vizio-lavocat-specialise-en-sante-publique-porte-etendard-des-antivax-20210716_VXTB4AWVD5ERTKPONZIWCLZQN4/

samedi 17 juillet 2021

Emmanuel Guy, Le jeu de la guerre de Guy Debord, B42, 2020

  

L’ambition de cet ouvrage est de démontrer que si Debord a changé de position sur de nombreux points, il a toujours gardé comme conduite de faire la guerre à la société de son temps. Et donc à partir de là, la question de la stratégie doit être prise en compte, Debord se définissant lui-même comme stratège, c’est la seule fonction qu’il acceptait de se reconnaître dans la société moderne. Et donc on peut relier les différents engagements de Debord sur le plan artistique et politique, de ce point de vue. Evidemment, même si on ne doute en rien de sa sincérité, il va être difficile de discuter de l’efficacité politique de cet engagement contre la société de son temps. Debord est resté enfermé dans les petits groupes d’avant-garde, et il est resté un commentateur assez passif. En Mai 68, lui et ses amis, enragés et situationnistes, n’ont pas été sur le devant de la scène malgré leur bonne volonté[1]. Ils n’ont commencé à être reconnus post festum, plutôt comme de bons commentateurs et analystes que pour le brillant de leurs actions. Debord a très souvent parlé de la guerre et de la stratégie militaire[2], sans pour autant que cela s’en ressente sur le plan politique. De ce point de vue on peut parler d’échec, et cela expliquerait qu’après 1978, après avoir tiré les leçons pour lui dans le film In girum imus et consumimur igni, il se soit détaché du combat révolutionnaire sur le plan pratique, pour se faire le simple commentateur de l’effondrement. 

Ed van der Elsken : jeunes gens jouant aux échecs dans un café de la Rive gauche, dans les années cinquante 

Avant de comprendre pourquoi Guy Debord crée son jeu de la guerre, il faut revenir un peu en arrière. Il développe cette idée dans les années cinquante, au moment où se développe l’idée de l’importance à venir des loisirs et du temps libre. Non seulement c’est au début des années cinquante qu’on découvre en France l’ouvrage de Johan Huizinga, Homo ludens[3], mais que se développe aussi tout un courant dit de la sociologie des loisirs, avec en tête Joffre Dumazedier qui constate que consécutivement aux gains de productivité du travail, les durées travaillées vont fortement diminuer, et donc le loisir va devenir la condition centrale de la civilisation[4]. Mais lui, comme Georges Friedman[5], va se poser la question des rapports entre l’usage du temps libre et la marchandisation des loisirs. Sujet qui va préoccuper bien entendu Guy Debord et les situationnistes. « Il n’y a pas de liberté dans l’emploi du temps sans la possession des instruments modernes de construction de la vie quotidienne. L’usage de tels instruments marquera le saut d’un art révolutionnaire utopique à un art révolutionnaire expérimental. »[6]. La querelle va porter sur l’idée de savoir si dans la société moderne on peut s’émanciper par l’usage de ses loisirs. C’est un débat aussi récurrent que confus qui revient à dire que sans révolution visant à renverser le capitalisme ni l’art, ni les loisirs ne sont possibles. L’idée est qu’entre le capitalisme et le socialisme, le second ne saurait procéder du premier. Cette position maximaliste suppose que pour commencer à vivre il va falloir attendre la fin de la marchandise. Donc tout ce qui est permis dans la société capitaliste est forcément mauvais. C’est en vérité un peu contradictoire avec l’idée même de construire des situations qui évoqueraient et encourageraient à la subversion. C’est très typique de l’avant-garde en général, on trouve de type d’idée erroné chez André Breton qui pensait que le prolétaire ne pouvait que créer une littérature dans les formes bourgeoises[7]. Je vois dans cette prétention le reflet du point de vue bourgeois qui avance que seule une avant-garde éclairée peut mener la lutte, militaire, ou intellectuelle. Emmanuel Guy fait d’ailleurs remarquer que cette idée d’avant-garde, quelle que soit la manière dont on la tourne, emprunte au vocabulaire militaire. Nombreux ont cependant été ceux qui ont recherché dans l’usage du temps libre autre chose qu’une consommation de marchandises. Parmi ceux-là, le jeu d’échecs avaient une aura particulière. Bien que Breton détestât ce jeu auquel il ne comprenait rien, beaucoup de surréalistes et de dadaïstes le pratiquaient. Tristan Tzara qui avait semble-t-il un bon niveau, Man Ray, et bien sûr Marcel Duchamp. Avant eux Raymond Roussel, tant aimé par Breton, était devenu un très bon joueur d’échecs, il présenta d’une manière assez simple d’ailleurs le mat assez compliqué entre d’un côté un roi nu, et de l’autre, un roi, un fou et un cavalier. Il exposa cela dans Comment j’ai écrit certains de mes livres[8]. Comme on le voit, à la suite de cet étalage de noms plus ou moins connus, ces jeux sont très sérieux, et pour autant ils échappent à la rationalité économique. Il n’y a rien à gagner. Le jeu d’échecs était très prisé dans les milieux révolutionnaires. C’est un loisir qui ne coûte pas cher et qui échappe à la valorisation du corps par le sport par exemple. S’il est à l’image de la guerre – stratégie et tactique oblige – il n’est pas la guerre, à peine une parodie, encore que la monomanie qu’il suppose peut engendrer des dégâts considérables comme le montre par exemple Vladimir Nabokov dans La défense Loujine[9]. Mais qu’y a-t-il de fascinant dans les échecs ? D’abord la poursuite d’une action sans but, gratuite si on veut. Ensuite l’idée que tout joueur d’échec est un artiste, comme disait Marcel Duchamp, alors que « si tous les artistes ne sont pas des joueurs d'échecs, tous les joueurs d'échecs sont des artistes. »[10] Les échecs ont en eux-mêmes une valeur esthétique reconnue, mais celle-ci ne peut l’être que par ceux qui connaissent le jeu d’échecs, non seulement ses règles, mais aussi la stratégie et la tactique. Ce qui n’est pas à la portée du premier venu, il faut se donner du mal[11]. Duchamp racontait d’ailleurs comment ce jeu lui avait bouffer la vie, l’empêchant de dormir, et délaissant la peinture qui en regard lui apparaissait comme une activité dérisoire. 

Marcel Duchamp et Alexandre Alekhine 

Emmanuel Guy va tenter de comprendre la position de Guy Debord par rapport à celle de Marcel Duchamp, un autre artiste qui a démissionné de sa position d’artiste, signifiant donc la fin de l’art, non seulement en exposant des ready made, mais en dédiant le reste de son existence un peu mondaine tout de même à jouer aux échecs. Cette passion pour les échecs pourrait renvoyer à celle de Guy Debord pour le jeu qu’i a inventé dans les années cinquante, le jeu de la guerre. Mais l’analyse de la position de Duchamp que fait Emmanuel Guy n’est pas bonne. D’abord parce que Duchamp est devenu un joueur d’échec de haut niveau, il sera la secondant d’Alexandre Alekhine le champion du monde, ce qui n’est pas rien. Ensuite parce que manifestement Emmanuel Guy ne connaît rien à ce jeu. Passons sur le fait qu’il appelle la Dame, la Reine. Mais Marcel Duchamp a écrit, avec Vitaly Halberstadt un ouvrage important qui s’appelle L’opposition et les cases conjuguées sont réconciliés[12]. Or Emmanuel Guy considère que cet ouvrage n’a pas d’utilité pratique, ne traitant que de cas absolument rares, il parle donc d’utopie. Mais c’est une erreur complète parce que la question des cases conjuguées et de l’opposition sont le b-a, ba des finales de pions[13]. Certes depuis quelques temps la durée des parties d’échecs étant diminuée, les finales de pions sont un peu moins importantes, mais elles sont souvent décisives. Et donc il vient que le livre de Duchamp et Halberstadt n’est pas simplement un exercice de style, c’est un véritable traité pratique, stratégique, sur les finales de pions. Cet ouvrage avait eu d’ailleurs un certain succès en Russie où Duchamp était plus connu en tant que joueur d’échecs et théoricien de ce jeu qu’en tant qu’artiste plasticien.  

 

Mais tout ça ne nous dit pas pourquoi Guy Debord a voulu créer un jeu de la guerre alors que le jeu d’échecs existait. Michèle Bernstein qui aimait bien jouer aux échecs évoquait dans son roman Tous les chevaux du roi[14], que Guy Debord, alias Gilles, était un bon joueur d’échecs. On n’a guère de témoignages sur Guy Debord et les échecs, ni de traces selon lesquelles il aurait étudié ce jeu, et non plus de photos. Personnellement je doute qu’il ait été un bon joueur d’échecs. D’abord parce qu’il faut étudier, et que cela prend beaucoup de temps, ensuite parce que pour s’aguérir il faut se livrer à de vraies compétitions, ce qu’avaient fait en leur temps Raymond Roussel et Marcel Duchamp. Ensuite parce que s’il avait été bon à ce jeu, il n’aurait pas pris la peine d’en créer un autre, avec des règles biscornues et plus compliquées encore. Il faudrait ensuite évoquer le fait que le jeu d’échecs est un des plus anciens jeu de plateau. Venant peut-être de l’Inde, ayant transité par Juifs de Palestine[15] ;  il finit par attérir en Europe au Vème siècle et sera codifié aux alentours du Xème siècle sous sa forme actuelle avec notamment la possibilité de roquer[16].  C’est donc un jeu pré-capitaliste, et s’y adonner est une forme de négation de l’esprit moderne.

Emmanuel Guy avance plusieurs pistes pour expliquer pourquoi Debord essaie de créer un jeu. La première ressortirait du fait que nous avons besoin de la nouveauté pour inventer de nouveaux loisirs. Mais l’histoire des échecs montre, au moins jusqu’à son envahissement par le numérique, que ce jeu c’est toujours renouvelé, le dernier novateur en la matière semblant être Gary Kasparov. Pour moi ce n’est pas une hypothèse suffisante. En effet, à l’époque où Guy Debord pense son jeu de la guerre, il n’y a pas d’effacement de la créativité en la matière. Et pour parler du numérique, le jeu de Guy Debord fut dans un second temps transformé en jeu électronique par la société RSG en produisant en 2008 un logiciel dédié. Si dans un premier temps ce jeu électronique eu quelques succès, aux Etats-Unis, en Russie et en Angleterre, il a disparu de la circulation et le nom de domaine de RSG est aujourd’hui en vente. La seconde hypothèse est que le jeu de la guerre inventé par Debord combinerait selon lui la rigueur des échecs et celle du poker parce qu’il y a une part de hasard, et il est vrai comme le rappelle Emmanuel Guy que les théoriciens de la guerre, notamment Clausewitz, considère que le hasard est partie prenante de l’issue d’un conflit. Les exemple de cette assertion ne manquent que ce soit en ce qui concerne les guerres napoléoniennes ou la Seconde Guerre mondiale. Et donc Debord aurait rejeté le jeu d’échecs justement à cause de son absence de hasard. Mais justement quand le hasard n’est plus présent comme excuse ou pour aider à la victoire, l’individu est seul face à lui-même. Et c’est sans doute là qu’il faut chercher les raisons qui ont amené Debord à refuser d’aller plus avant dans l’exploration du jeu d’échecs : n’étant pas capable de dominer avec les règles connues de tous, il en a inventé d’autres. 

Michèle Bernstein jouant aux échecs à Londres en 2013 

Emmanuel Guy emprunte une autre voie, il cherche à démontrer que le jeu de guerre de Debord a une autre ambition, celle de faire en quelque sorte le lien entre sa propre pratique visant à la révolution et les écrits stratégiques du passé, notamment Jomini et Clausewitz. Pour arriver à soutenir sa thèse, il emprunte des voies obscures, notamment en passant par une réflexion sur les rapports qu’il peut bien y avoir entre les réflexions stratégiques de l’IS avec le design ! Fort justement cependant, il fait remarquer que ce jeu de la guerre repose sur une lecture de la guerre à l’âge classique, comme si après Napoléon plus rien de neuf ne s’était passé. Si on peut comprendre qu’en s’alignant du côté de ceux qui n’ont pas de pouvoir, il récuse une analyse de la montée en puissance des technologie dans la stratégie militaire, il est moins compréhensible d’oublier la guerre de guérilla. Les soutiens de Fidel Castro et les maoïstes avaient pourtant compris cela, même s’ils en tiraient des leçons incompatibles avec autre chose que la mise en place d’une dictature coercitive[17]. Emmanuel Guy souligne que l’une des originalité du jeu inventé par Debord se trouve dans l’importance qu’il donne à la communication entre les troupes d’un même camp. 

Guy Debord et Alice Becker-Ho jouant au jeu de la guerre 

Pour Emmanuel Guy, les ambitions de succès dans la création de ce jeu de la guerre ont été battues en brèche. Pour lui ce jeu est un échec complet. Et en effet, si certaines lettres de la correspondance de Debord entretiennent l’idée qu’il pensait avoir du succès avec un jeu sur le lequel il travailla pendant vingt ans à son développement, force est de reconnaître que ce fut un fiasco – c’est le mot qu’emploie Emmanuel Guy. Ce fiasco veut dire que non seulement ce jeu ne s’est pas vendu, mais qu’en outre il a manqué sa cible qui se voulait être une sorte d’apprentissage de la technique révolutionnaire sur le plan concret. Il est à peine resté dans le domaine ludique. 

 

Une des raisons avancée de cet échec par Emmanuel Guy est que nous sommes à l’ère des jeux électroniques, et donc que la logique même du jeu créé par Debord ne cadrait pas avec cela. Ce raisonnement me semble faux pour au moins deux raisons :

– d’abord parce qu’il y a eu en 2008 une version sous forme de logiciel construite par des programmateurs newyorkais qui permet de jouer avec d’autres joueurs dans le monde[18]. Il y eut même des amorces de championnat. En mai 2020 la société RSG annonçait un nouveau développement de son logiciel. Ce travail a été mené par le professeur Galloway, et a été immédiatement contesté sur le  plan juridique par Alice Becker-Ho[19]. Si on peut discuter à l’infini de la question des droits, le travail de Galloway montre que ce jeu est compatible avec une forme moderne de diffusion et d’usage[20]. 

Joueurs s’exerçant au jeu de la guerre avec le logiciel RSG 

– ensuite parce que le récent succès de la série télévisée britannique The Queen’s gambit a engendré une recrudescence du nombre de joueurs d’échecs, bien que ce jeu puisse se pratiquer par Internet, beaucoup veulent en faire l’expérience sur le plateau. Ce qui veut dire que la pérennité de ce jeu millénaire dépasse sa fausse modernisation via l’univers numérique.


[1] René Viénet, Enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations, Gallimard, 1968.

[2] Guy Debord, Stratégie, L’échappée, 2018. Cet ouvrage contient une postface d’Emmanuel Guy.

[3] L’ouvrage a été oublié en néerlandais en 1938 et seulement tyraduit en français en 1951. Mais très vite il devint une référence mondiale.

[4] Après de nombreux articles sur les nouvelles formes de loisir, il publiera Vers une société des loisirs ? au Seuil en 1962.

[5] Le Travail en miettes : Spécialisation et loisirs, Gallimard, 1956.

[6] Guy Debord, « Thèses sur la révolution culturelle », Internationale situationniste, n° 1, 1958.

[7] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/03/hesther-albach-heroine-du-surrealisme.html

[8] Alphonse Lemerre, 1935.

[9] Publié en russe sous le titre Защита Лужина, 1930, traduit en français en 1934 aux éditions Fayard.

[10] Marcel Duchamp, Discours au Congrès de l'Association d'Echecs de l'Etat de New York, 1952

[11] François Le Lionnais, Les prix de beauté aux échecs, Payot, 1939.

[12] Editions de l’Echiquier, 1932.

[13] Karsten Müller & Frank Lamprecht, Secrets of pawns endings, Gambit, 2008

[14] Buchet-Chastel, 1960. Réédition, Allia, 2004.

[15] Victor Keats, Chess, Jews and history, two volumes, Oxford, 1995

[16] Harold Murray, A history of chess, Oxford at the Clarendon press, 1913

[17] Gérard ChaliandVoyage dans 40 ans de guérillas, Lignes de Repères, 2006.

[18] http://r-s-g.org/kriegspiel/

[19] PROT, Frédéric. Chapitre 7. Le jeu de la guerre de Guy Debord et son adaptation en wargame informatique : une restauration situationniste ? Réseaux théoriques, communicationnels, relationnels et la réception en Espagne In : Guerre et jeu [en ligne]. Presses universitaires François-Rabelais, 2014.

[20] Certains ont avancé que le conflit avec Alice Becker-Ho viendrait plutôt du fait que Galloway serait proche politiquement des idées moisies de Toni Négri.

Henri Barbusse, Le feu, journal d’une escouade, Flammarion, 1916

  C’est non seulement l’ouvrage de Barbusse le plus célèbre, mais c’est aussi l’ouvrage le plus célèbre sur la guerre – ou le carnage – de...