mercredi 23 février 2022

De l’Ukraine, de la Russie et du tracé des frontières

 

Je ne suis évidemment pas un spécialiste de l’Ukraine, et encore moins de son histoire. Néanmoins dans la mesure où la crise ukrainienne laisse entrevoir un conflit qui implique l’Europe et la France, il est tout de même important d’essayer de réfléchir à ce qui s’y passe. Le point de départ est la reconnaissance par Poutine de deux territoires sécessionnistes, Donetsk et Lougansk. Cette séparation va amputer l’Ukraine d’une partie de son territoire et compléter la perte de la Crimée. Cette réalité pas tout à fait achever s’explique par le fait que quand l’URSS a été démantelée avec l’aide coupable de certains dirigeants russes comme Eltsine, il n’y a eu aucune réflexion sérieuse sur le modèle économique et social qui devrait émerger, et donc également sur le tracé des frontières. Sans doute cela était-il le prolongement de l’idée généralement partagée à l’époque par les politiciens de l’avènement d’une mondialisation heureuse qui progressivement effacerait les frontières et univers le marché mondial. Et donc la première chose certaine que nous pouvons affirmée, c’est que le conflit armé plus ou moins violent qui s’y développe est le résultat des errements de la mondialisation. Analyser le conflit en le regardant comme un affrontement entre un agresseur et un agressé n’est pas très pertinent. Il faut partir de l’idée selon laquelle une nation, quelle qu’elle soit, ne trouve sa forme que dans un conflit militaire plus ou moins violent, ce fut le cas lors du démantèlement de la Yougoslavie. Quand ce pays fut démantelé au bout d’une guerre qui dura dix ans, très peu, en dehors des Russes et de Mitterrand, se souciaient de l’intégrité territoriale de ce pays. Bernard Henry-Lévy qui aujourd’hui réclame qu’on fasse la guerre à la Russie pour préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine, était pour le disloquement de la Yougoslavie au motif que ce pays avait été créé artificiellement, ce qu’on pourrait dire de l’Ukraine d’aujourd’hui. Si on doit citer Bernard Henry-Lévy ce n’est pas pour la finesse de ses analyses, mais parce que cette hypocrisie remarquable est derrière les discours qui se tiennent aujourd’hui en Occident sur le conflit entre l’OTAN et la Russie.  Je dis entre l’OTAN et la Russie parce que c’est ainsi que Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN présente le conflit. Il parle des frontières de l’OTAN et non de celles de l’Ukraine pour justifier un possible conflit armé. Mais évidemment ce discours tourne à vide parce que l’OTAN quoi qu’on en pense n’est pas un pays et n'a pas de frontières. Jens Stoltenberg qui jusque-là avait du mal à justifier l’existence de l’OTAN comme organisation bureaucratique et budgétivore, a passé son temps à alarmer un peu tout le monde, sans même se poser la question de la réalité de la nation ukrainienne et de ses divisions[1]. Il a présenté l’affaire comme s’il s’agissait d’une simple volonté d’annexion de la Russie qui viserait à terme de reconduire les frontières de l’Empire en intégrant l’Ukraine, la Roumanie, la Moldavie, puis la Hongrie et la Pologne. Pour lui les sécessionnistes ne sont que des pions manœuvrés par Poutine sur l’échiquier géopolitique au service d’une vision délirante et mégalomane. 

 

Passons sur les pitreries électorales de Macron qui a tenté de se faire passer pour un diplomate efficace capable d’éviter un conflit militaire. Il a fait imprimer des affiches et diffuser sur les réseaux sociaux une réclame qui s’est retourné contre lui et qui a confirmé qu’il n’existait pas, et donc rapidement après que Poutine ait reconnu l’indépendance des deux régions considérées, Macron s’est aligné sur la position de l’OTAN. Rappelons qu’en 2019, le cancre de l’Elysée claironnait dans un entretien à The economist que l’OTAN était dans une situation de mort cérébrale[2]. Se rallier à un zombie est bien dans sa manière. La médiocrité de la politique étrangère macronienne si elle saute aux yeux dans d’autres domaines, de l’affaire des sous-marins australiens à la façon dont la France s’est faite éjectée du Mali, est devenue franchement risible sur la question ukrainienne, alors même que la France se trouve à la tête de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour la durée de sa campagne pour sa réélection. Cependant il ne faudrait pas exagéré, Macron est tout à fait sur la ligne indécise et flottante de l’Union européenne et donc de l’Allemagne qui se retrouve coincée entre le besoin de gaz russe pour son économie qui patine, et sa volonté d’unir derrière elle l’Union européenne. Car c’est une opportunité pour l’Union européenne de faire avancer l’idée d’une union fédérale avec comme capitale Berlin. L’OTAN est l’Organisation du Traité Atlantique Nord, on peut bien en premier lieu se demander ce qu’elle fait aux frontières de la Russie. Depuis sa création elle n’a cessé de s’élargir. Der Spiegel qui n’est pas vraiment un journal pro-russe, mais au contraire un journal européiste et pro-business, comme Le monde par exemple, a retrouvé un document qui date de 1991 et qui était une promesse de ne pas s’étendre à l’Est[3]. Comme le montre la carte ci-dessous, cette promesse n’a pas été tenue et un des enjeux de la crise actuelle sera certainement d’intégrer à terme l’Ukraine à l’OTAN. Jens Stoltenberg qui est un menteur de première classe, un politicien, a avancé qu’une telle promesse n’avait jamais été faite. 

Elargissements successifs de l’OTAN entre 1949 et 2020 

Au-delà de considérer comme on le fait habituellement cette forme bureaucratique comme un simple outil au service de l’impérialisme américain, il faut se poser deux questions sur les buts de l’OTAN :

– la première est que quels que soient ses buts, cette structure bureaucratique qui travaille d’abord à justifier son propre budget, s’est révélée particulièrement inefficace en 2014 quand la Crimée a basculé vers la Russie ;

– ensuite, en voulant intégrer l’Ukraine dont les frontières sont pour le moins flottantes, dans l’OTAN, on ne sait pas jusqu’où cette bureaucratie veut s’étendre et s’affirmer comme un pouvoir militaire au-dessus des nations, mais également au-dessus de l’ONU. Veut-elle intégrer aussi la Russie à terme ? Cette démarche sinueuse rappelle celle d’un bureaucrate polonais qui défendait aussi bien la destruction du droit du travail que l’extension de l’Union européenne jusqu’à y intégrer le Japon !

Bernard Henry-Lévy qui ne sait rien sur rien et encore moins sur le reste, pris de bouffées de chaleur, a analysé le conflit dans le Donbass, comme le résultat d’une mentalité paranoïaque qui serait le seul et unique guide Poutine. Cette position est particulièrement stupide, même si on condamne les volontés expansionnistes de la Russie, il est impossible d’analyser un conflit qui est vieux de huit ans maintenant du seul point de vue de la dégénérescence supposée d’un seul homme, fut-il russe. Poutine n’est pas Raspoutine ! Quelles que soient les intentions malignes de Poutine, la sécession de Donetsk et Louhans, ressort d’un plus vaste mouvement qui travaille à l’échelle planétaire : s’émanciper des pouvoirs centraux et retrouver une dynamique propre et autonome. On a vu cela avec l’Ecosse, la Catalogne où le mouvement indépendantiste a été violemment réprimé en Espagne avec la complicité des instances européennes. Antérieurement, outre qu’on a vu à la fin du vingtième siècle des pays nouveaux émerger dans l’effondrement de l’URSS, ce fut aussi la disparition de la Yougoslavie et l’émergence du Kosovo que Bernard Henry-Lévy, toujours aussi incohérent, soutenait. D’autres ruptures de ce type ont eu lieu, par exemple avec le divorce à l’amiable qui a mis fin à l’existence de la Tchécoslovaquie en1992. Ne pas comprendre ces mouvements qui au fond sont une récusation de l’idée de mondialisation, relève soit de la bêtise soit de l’escroquerie intellectuelle, ou, dans le cas de Bernard Henry-Lévy, sans doute des deux en même temps. Macron est sur la même longueur d’onde. Après la déconvenue humiliante de sa rencontre avec Poutine, il aurait dit à ses conseillers, selon Le canard enchaîné du 23 février 2022 : « Il faut décidément avoir un dialogue ferme et extrêmement prudent avec Poutine, car c’est quelqu’un qui vous dit une chose le soir, change d’avis en une nuit et le lendemain fait l’inverse. Sa prestation télévisuelle est extrêmement préoccupante. Je ne peux préjuger de rien, parce que personne n’est dans sa tête. Jusqu’où veut-il aller ? Jusqu’à Kiev ? Son jeu est extrêmement difficile à lire, et personne ne sait le lire. » Il laisse entendre que Poutine serait un demi-fou, et que lui-même finalement ne comprend rien. Pourtant qu’on approuve ou qu’on désapprouve, il y a bien une logique dans la démarche poutinienne. Nous qui savons mieux lire que Macron, ce qui n’est pas vraiment un exploit, nous allons nous efforcer de lui expliquer la situation. 

 

Il y a au moins quatre raisons qui expliquent l’appui de Poutine aux régions indépendantistes.

– la première raison est géographique si je puis dire. En effet l’Est de l’Ukraine – du moins de ce qui est encore l’Ukraine sur le papier – est la région industrielle du pays, avec de l’industrie lourde et des mines. Ces régions travaillent principalement avec la Russie. Les liens économiques sont forts. Remarquons l’imprévoyance du gouvernement ukrainien qui en 2013 avait privatisé les mines de charbon du Donbass[4].

– la deuxième raison est géographique et fait que Louhansk est le nœud de la distribution du gaz russe en Europe et au-delà, en attendant Nord stream II.

– la troisième raison est géographique, la population russophone est très importante dans ces deux régions. On le voit sur la carte ci-dessous. Les Ukrainiens sont minoritaires dans toute la région qui borde la Mer d’Azov et dans la région d’Odessa. 

 

Cela nous explique deux choses, d’abord pourquoi les populations de Donetsk et de Louhansk sont très favorables à un rapprochement avec la Russie et ensuite pourquoi pour Poutine il est important de contrôler la Mer d’Azov au moment où l’OTAN menace d’intégrer l’Ukraine dans son orbite. La Crimée présentait aussi les mêmes enjeux, et pour les Russes c’était cette fois la question de l’accès à la Mer Noire qui était en jeu. Comme on le voit encore plus précisément dans la carte ci-dessous, la Russie a entrepris de desserrer l’étreinte d’abord autour de la Mer d’Azov, mais ensuite autour de la Mer Noire qui est contrôlée par l’OTAN via la Turquie, pays très peu fiable à la fois pour la Russie et pour l’Occident, la Grèce, pays tout de même assez hostile aux Américains et aux Allemands, puis la Bulgarie et la Roumanie. L’enjeu est le détroit du Bosphore, verrou qui empêche la Russie de venir en Méditerranée. On comprend que Poutine poursuit en réalité une politique de non-alignement, et donc qu’il entend préserver pour la Russie une marge de manœuvre face à l’encerclement organisé par l’OTAN depuis 1990. Il est assez facile de comprendre que les incessantes provocations de l’OTAN ont poussé la Russie à réagir ainsi, et sur ce point l’opinion russe, malgré les marionnettes comme Navalny, suit Poutine. 

La question est maintenant celle-ci : les occidentaux vont-ils se contenter de mettre en place des sanctions, ou vont-ils s’engager dans la guerre pour récupérer les régions perdues en avançant qu’ils défendent l’intégrité territoriale de l’Ukraine ? Les deux options sont très mauvaises. La première pénaliserait l’économie mondiale et probablement en premier lieu l’économie allemande. On a remarqué que le chancelier Olaf Scholz avait suspendu Nord stream II, pipeline qui pour l’instant ne débite rien du tout, mais qu’il n’a pas annoncé qu’il refusait de continuer d’acheter du gaz russe via les autres pipelines[5]. Il est vrai que si la Russie ne peut plus vendre son gaz, elle aura des difficultés importantes, mais pour les économies occidentales, cela va relancer le prix de l’énergie et l’inflation qui est déjà haute. On a menacé également d’exclure la Russie du système SWIFT qui permet aux banques russes d’accéder aux échanges en dollars. En vérité cette arme est à double tranchant et accélérerait le rapprochement bancaire entre la Russie et la Chine qui se trouve elle aussi ostracisée par les Etats-Unis pour d’autres raisons. Mais cela restreindrait aussi les possibilités d’action des banques occidentales[6]. Personne n’y croit vraiment. Bruno Le Maire, transparent ministre de l’économie, lui-même n’y croit pas, il a affirmé que le conflit avec la Russie et les sanctions qui iront avec « n’impacteront pas » les affaires des quelques 500 entreprises qui travaillent avec elle[7]. C’est déjà une manière de restreindre la question à la zone frontalière d’avec l’Ukraine mais aussi de dire que les sanctions économiques ne feront pas beaucoup de mal aux Russes qui continueront de travailler avec nous. Malgré les rodomontades de Boris Johnson qui veut des sanctions sauvages sur le système bancaire russe, et de Biden, les Européens ne semblent pas vraiment désireux de poursuivre une escalade ruineuse à travers ses sanctions. Pour l’instant ils se contentent de dire qu’ils sont très unis entre eux et avec les Américains, et que cette union sera gagnante contre Poutine au bout du compte[8]. On voit bien que l’Allemagne traine les pieds au point qu’elle a contesté assez longtemps l’idée que l’attaque de l’Ukraine par la Russie était imminente. 

 

Reste l’option militaire. Il est assez peu probable que l’OTAN et les Américains interviennent directement dans le conflit entre les Ukrainiens et les dissidents pour les faire rentrer dans le rang. Il semble que de ce côté-là les Américains se contenteront de livrer des armes et des conseillers aux forces régulières ukrainiennes. Mais il y a déjà une zone tampon qui existe entre les belligérants depuis les accords de Minsk, et cette zone va être difficile à franchir quoi qu’en pense Bernard Henry-Lévy. Aux Etats-Unis Trump et ses sbires qui ne savent pas quoi faire pour exister encore un peu poussent Biden à entrer dans ce conflit, pensant qu’ainsi il s’usera et sera plus vulnérable dans les mois qui viennent, au moment des élections de mi-mandat. Je peux évidemment me tromper sur ce point. Mais on voit mal Biden engager un lourd et long conflit dont l’issue serait des plus incertaines.  Je ne crois pas non plus que Poutine aille beaucoup plus loin dans son offensive que de détacher Donetsk et Louhans du reste de l’Ukraine, du moins pour l’instant. Il pourra faire facilement comme pour la Crimée un référendum de détermination des peuples à se gouverner par eux-mêmes, il n’aura même pas besoin de le truquer pour le gagner. Le moment est relativement bien choisi parce que les Occidentaux ont déjà à faire face à une douloureuse gestion d’après-crise, maintenant qu’il semble que nous soyons sortis de la pandémie du COVID. Il faut lire ce qui se passe dans ces contrées comme le résultat d’un processus en cours d’une rectification des frontières. Autrement dit on fait par d’autres moyens le travail qui aurait dû être fait lorsque l’URSS s’est disloquée, c’est le conflit armé qui décidera de la réalité des frontières, qu’il y ait des négociations ou pas. 

Les Ukrainiens fuient massivement Kiev 

Tandis que les Ukrainiens fuient Kiev massivement, et que les habitants du Donbass n’ont manifesté aucune hostilité à l’arrivée des troupes russes[9], le 23 et le 24 février on a entendu un peu partout des explosions et des bruits de bombardements, sans qu’on ne sache ni leur importance, ni leur but : est-ce une manière de fixer une nouvelle ligne du front, de la déplacer du Donbass vers l’Ouest, est une volonté de prendre un peu plus que Donetsk et Louhans ? Pour l’instant Poutine a assuré qu’il ne s’agissait que de viser des objectifs militaires, bien qu’il ait dit : « Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine »[10] Les Ukrainiens ne semblent pas très motivés pour faire de la résistance malgré les images de publicité que le gouvernement a montré d’Ukrainiens s’entrainant au maniement des armes, soit qu’ils entendent que les Occidentaux règlent le problème, soit que, comme les habitants du Donbass ils se sont habitués à huit ans de guerre et, russophones, ils s’accommodent de la présence de l’armée russe.

Attaques russes en Ukraine, les 23 et 24 février 2022 

A l’heure où j’écris, on ne connait pas l’ampleur des dégâts liés à une attaque surprise de la Russie. On parle d’explosions, on parle de la destruction d’une tour de télévision et aussi de l’infiltration de militaires, russes ou biélorusses, en Ukraine. On passerait d’un conflit larvé et limité dans le Donbass, conflit qui dure depuis 2013 tout de même, à une guerre ouverte qui a pris de court les occidentaux et une fois de plus l’OTAN. En attendant la désinformation continue, sur France Info, Cécile Vaissié, professeur à l’Université de Rennes critiquait la déclaration de guerre de Poutine à l’Ukraine en avançant bêtement « il n'y a pas de nazis en Ukraine. Il y a eu combien d'Ukrainiens qui sont morts en luttant contre le nazisme ? Vladimir Poutine veut s'en prendre à des territoires autres que ceux de Lougansk et Donetsk. »[11] Elle se serait contentée de dire que des nazis il n’y en a pas tant que ça, elle aurait été plus crédible, mais dire qu’il n’y en a pas est une aberration de l’esprit, à moins qu’elle prenne ses sources chez BHL. Bien sûr que des Ukrainiens ont lutté contre les nazis, mais beaucoup, surtout à l’Ouest, ont été les supplétifs de l’armée allemande. 

Une marche aux flambeaux en l'honneur de Stepan Bandera à Kiev, Ukraine, le 1er janvier 2021


[1] https://www.lejdd.fr/International/exclusif-le-secretaire-general-de-lotan-jens-stoltenberg-lukraine-a-le-droit-de-se-defendre-4083382

[2] https://www.economist.com/europe/2019/11/07/emmanuel-macron-in-his-own-words-french

[3] https://fr.sputniknews.com/20220219/le-spiegel-retrouve-une-preuve-ecrite-des-promesses-de-lotan-de-ne-pas-setendre-a-lest-1055237103.html

[4] https://www.courrierinternational.com/article/2012/07/19/kiev-se-deleste-de-ses-dernieres-mines-de-charbon

[5] https://www.europe1.fr/international/ukraine-lallemagne-suspend-nord-stream-2-et-menace-dautres-sanctions-4095396

[6] https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/ukraine-exclure-les-banques-russes-de-swift-l-arme-a-double-tranchant-de-l-occident-contre-poutine-904652.html

[7] https://www.latribune.fr/entreprises-finance/ukraine-le-gouvernement-francais-confiant-pour-les-entreprises-qui-font-commerce-avec-la-russie-904750.html

[8] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/02/20/crise-en-ukraine-a-munich-les-occidentaux-affichent-leur-unite-face-a-la-menace-russe_6114470_3210.html

[9] https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/vladimir-poutine/reportage-crise-en-ukraine-dans-le-donbass-l-arrivee-des-troupes-russes-indiffere-dans-le-petit-village-d-adamska_4976085.html

[10] https://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-direct-poutine-a-lance-une-attaque-sur-kiev-des-bombardements-entendus_2168607.html

[11] https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/operation-militaire-russe-contre-l-ukraine-c-est-le-scenario-du-pire-c-est-la-guerre-estime-une-chercheuse-francaise-specialiste-de-la-russie_4978677.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La liberté d’expression ne se marchande pas

  Rima Hassan en meeting à Montpellier   La Macronie aime user de la répression, on le sait depuis au moins les Gilets jaunes qui lui a do...