jeudi 10 novembre 2022

Les guerres de l’Occident et les médias

  

Cet article ne traite pas de la guerre, mais de la façon dont elle est présentée par les médias transformés en instruments de propagande. Les simples unes des magazines et des journaux à grand tirage suffisent à les disqualifier par leur ridicule achevé. Les médias ne sont pas conçus pour informer les populations en leur donnant des éléments de réflexion, et encore moins pour faire de l’argent. Le but est de saturer l’espace médiatique de façon à ce que la doxa dominante ne soit pas vraiment contestée, peu importe si les gens y croient ou non. Presse largement subventionnée par l’Etat en France, elle devient finalement assez homogène, aussi bien dans le  choix de ses sujets que dans la manière de les traiter, gauche ou droite, cela revient à peu près au même. Ces aides sont distribuées au nom de la défense d’un pluralisme inexistant, mais en réalité elles ne font que transformer le paysage médiatique en un tout sans différenciation qui finit par lasser, et bien sûr ces subventions soulagent un peu le portefeuille des milliardaires à qui appartient cette presse pourrie. Leur but est de distiller la peur afin que les peuples se tiennent tranquilles et ne se rebellent pas. L’ensemble de ces titres subventionnés, qu’ils soient des quotidiens ou des hebdomadaires ont tous les mêmes positions sur les Gilets jaunes qui sont un peu arriérés et fachos, sur le vaccin qui est bon par essence, même s’il n’est pas parfait, sur l’Europe qui est nécessaire et qui doit être améliorée sur le plan social, puis sur les guerres de l’OTAN qui sont déclenchées par les ennemis de la démocratie, et bien sûr sur la Chine qui naguère faisait l’objet d’un traitement exagérément révérencieux, mais qui aujourd’hui est présentée comme la dernière des monstruosités inventées par les résidus du communisme. Il est d’aileurs assez étrange que les médias français mettent systématiquement en avant le Parti Communiste Chinois, comme si dans ce pays ce n’était pas d’une forme de capitalisme plutôt sauvage dont il s’agissait. Pour cette clique, le wokisme va un peu trop loin, mais c’est tout de même dans le bon sens, et Annie Ernaux est forcément un grand écrivain, même si elle est un peu antisémite sur les bords. La preuve ? elle a eu le prix Nobel de littérature. Toute cette presse s’est proternée devant la dépouille de la Reine des Anglais et a rendu compte de la tournée de son cercueil dans toutes les villes importantes du Royaume. Bien entendu il faut faire barrage à l’extrême-droite, en France à Marine Le Pen, en Italie à la Meloni – qui est pourtant un agent des Etats-Unis et un soutien très engagé de l’OTAN contre la Russie – et en Allemagne contre l’AfD qui par contre est hostile à la poursuite de la guerre en Ukraine et la livraison d’armes à Zelensky.

 

Aides étatiques à la presse en 2020 

Les journalistes de ces publications qui croient leurs derniers lecteurs encore plus bêtes et incultes qu’eux-mêmes, simplifient le problème, c’est-à-dire qu’au lieu d’analyser sérieusement, ils personnalisent les sujets qu’ils traitent. Sur tous les sujets ils se choisissent une tête de Turc et tape dessus sans relâche, mais on ménage relativement Erdogan qui est désigné comme notre allié et on ne parle pas trop de ses crimes contre les Arméniens ou contre les Kurdes. Donc le problème de la guerre en Ukraine est principalement le résultat de l’individu Poutine qui serait fou, voire atteint d’un cancer en phase terminale et n’aurait absolument pas d’autre raison. La question d’une Chine hostile à l’Occident par nature dépend de Xi Jinping et de sa volonté mauvaise de s’accrocher au pouvoir comme une moule à son rocher. Comme ce sont officiellement des dictateurs, on suppose que leur gestion est mauvaise, et donc qu’ils ont besoin de faire des guerres pour palier leurs incompétences. Après avoir relayé pendant des semaines l’effondrement probable de l’économie russe grâce à des sanctions féroces et bien calibrées par les experts occidentaux, les voilà qui, unanimement nous explique que la Chine s’est fini, elle se trouve dans une impasse. Aucun journaliste, de la « gauche » Libération, L’Humanité – à la droite – Le figaro, Paris Match – jusqu’à l’extrême-centre macronien – Le monde – ne s’occupe de vérifier l’efficacité de ces trains de sanctions. Au moment où j’écris, nous en sommes au huitième épisode des sanctions programmée par la Commission européenne, et si nous ne voyons pas trop de différences sur l’économie russe, nous en voyons pourtant de nos yeux sur les économies européennes en matière d’approvisionnement d’essence et de gaz ou encore en matière d’inflation. Ces difficultés bien visibles pourtant sont presqu’exclusivement rattaché au comportement de Poutine qui en faisant la guerre à l’Ukraine fait la guerre à tout l’Occident et produit un rationnement de l’essence et du gaz. En désignant Poutine comme un barbare irresponsable, une sorte d’Attila des temps modernes, on occulte les responsabilités de l’OTAN et des Etats-Unis qui apparaissent comme des victimes qui se défendent. En disant que Xi Jinping est une sorte de sauvage borné, on en oublie que le développement récent de la Chine a été permis par les capitaux américains qui, emportés par leur cupidité, cherchaient un rendement rapide et élevé avec la peau des ouvriers chinois. 

 

La Chine était il y a quelques mois encore, disons avant la pandémie du COVID, un modèle de croissance et on se félicitait que son économie tirasse l’économie mondiale pour notre bien à tous : on s’était du même coup débarrassé du problème de la pollution qui accompagne nécessairement le déploiement de la grand industrie. On fait semblant de s’apercevoir que Xi Jinping est mauvais aujourd’hui, alors qu’il est au pouvoir depuis dix ans. C’est à peine si on se préoccupé du sort des Ouïghours, histoire de faire un clin d’œil à nos populations musulmanes qwui se sont installées dans les pays occidentaux. Aujourd’hui c’est différent, la Chine est le nouveau monstre. Certes un jour on annonce la déchéance de Xi Jinping et sa disparition, l’autre jour le renforcement de son emprise, mais dans l’ensemble on le regarde comme un monstre assoiffé du sang des Taïwanais. Ce changement de pied intervient avec le développement des manœuvres quasi-militaires américaines qui nous disent que les Etats-Unis défendront Taïwan jusqu’à la dernière goutte du sang taïwanais, comme ils défendent la démocratie en Ukraine. Donc, même si ce n’est sans doute pas pour demain, les Etats-Unis sur lesquels sont alignés aujourd’hui tous les médias français et européens, nous préparent à une guerre avec ce pays, dès que la guerre avec la Russie sera terminée. Les médias dominants en France par exemple ne font pas le parralèle entre les velléités d’émancipation des régions de l’Est de l’Ukraine et celles de Taïwan, or on ne peut pas défendre la volonté des peuples à disposer d’eux-mêmes en Chine et la combattre en Ukraine. Quand les médias attaquent aussi bien la Chine que la Russie, ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils font. La tête dans le guidon, ils ne veulent pas voir que ces tensions, le plus souvent alimentées par les Etats-Unis, empire en perdition, signent l’échec de la mondialisation, c’est-à-dire d’un globalisme dirigé depuis Washington et au profit d’abord des grandes firmes américaines. Le centre de l’économie mondiale s’est cependant déplacé de Washington vers la Russie et la Chine. Mais ce serait trop demander aux journalistes que de se pencher sur l’échec programmé de la mondialisation, ou sur l’endettement colossal des économies dites occidentales. Ils préfèrent ainsi laisser croire que sans Poutine et sans Xi Jinping, mais avec Joe Biden, Zelensky ou Rishi Sunak, le monde serait meilleur et plus sûr.

 

Jusqu’à ces derniers temps la doctrine américaine vis-à-vis de la Chine était celle définie par Bill Clinton lors de son premier mandat, les échanges commerciaux et les investissements occidentaux dans ce pays étaient le meilleur moyen de faire avancer la démocratie dans ce pays. Quand l’hypocrisie anglo-saxonne n’éduque pas les Chinois à coups de canon comme lors de la Guerre de l’opium – guerre qui obligea les Chinois à céder Honk-Kong aux Anglais qui aujourd’hui prétendent défendre la démocratie sur ce morceau de territoire – elle prétend le faire avec le doux commerce. Mais c’était en 1999, la Chine n’était pas encore un rival économique, on la voyait seulement comme le grand atelier manufacturier du monde, une opportunité pour les investisseurs occidentaux de faire remonter leur taux de profit en payant les ouvriers chinois avec des clopinettes cintrées. La bêtise occidentale qui n’a pas de fond, aveuglée par sa cupidité, ne pensait pas que les Chinois réussiraient la montée en gamme de leur production aussi vite. Pourtant en 1999 on avait déjà sous les yeux les spectaculaires transformations du Japon et de la Corée du Sud qui ne laissaient aucun doute sur l’issue à court terme. Mais aujourd’hui, alors que rien n’a changé fondamentalement dans l’exercice du pouvoir, on fait semblant de s’interroger sur les tendances démocratiques en Chine pour tenter de justifier éventuellement une nouvelle guerre contre un rival potentiel des Etats-Unis. Hillary Clinton qui n’est plus à une bêtise près avait énoncé que si la Russie est une menace à court terme – de quoi on se le demande encore ? – la Chine est l’ennemi principal sur le long terme[1]. Suppose-t-elle que les Chinois ont la velléité d’envahir le monde entier après avoir pris Taïwan comme base avancée de cette entreprise guerrière ? Le péril jaune est une vieille lubie occidentale qui visait à mettre en avant une sorte de grand remplacement planétaire, les Asiatiques avait alors une démographie galopante. La bêtise occidentale n’avait pas intégré ce que l’on sait maintenant : un pays ne se développe et ne devient puissant qu’à la condition de réussir sa transition démographique, c’est-à-dire d’abaisser radicalement son taux de fécondité. Certes on trouve encore quelques économistes un peu illuminés qui en Occident nous disent que les Chinois du fait de leur faible fécondité vont rapidement se trouver en pénurie de main d’œuvre – ils oublient d’ailleurs que le taux de fécondité en Chine (1,7) est supérieur à celui des Etats-Unis (1,6). Le péril jaune existe toujours dans la tête malade des analystes du Pentagone, mais il s’est transformé, passant d’un enjeu démographique à un enjeu existentiel et économique[2]. 

Olaf Scholz à Pékin

Le Chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est rendu en Chine le 4 novembre 2022 pour rencontrer Xi Jinping. Cette visite ne plait pas aux médias dominants, Le monde en tête[3]. Et d’ailleurs Olaf Scholz ne plait pas à l’OTAN, ne plait pas aux Etats-Unis et encore moins à Ursula von der Leyen son agent. Il ne s’implique pas assez dans la guerre contre le diable Poutine, on voit- bien qu’il est pour des négociations sur la question ukrainienne et une remise en route des livraisons de gaz. Le voilà donc prétendant renforcer la coopération économique avec la Chine pour faire des affaires, reprenant à son compte la doctrine Clinton (Bill). Après tout c’est ce que les Américains enseignent dans les écoles de commerce et les facultés d’économie du monde entier, que les échanges sont toujours bons meilleurs que la guerre, azutrmeent dit que l’économie était la continuation de la guerre par d’autres moyens. Mais les Américains, empire en perdition, sont de très mauvais perdants, et ne pouvant plus faire la guerre sur le plan de la concurrence économique, ils tentent de l’activer à partir de leur immense accumulation d’armes. Les Américains, en diabolisant Xi Jimping, diabolisent par la bande l’Allemagne – autre rival des Etats-Unis et affaiblissent ainsi l’Union européenne dans son entier. En diabolisant ainsi l’Allemagne et la Chine, dans le même mouvement avec la Russie, les Etats-Unis reconnaissent non seulement une défaite diplomatique, mais aussi un isolement grandissant. A y regarder d’un peu plus près, alors que le SCO – Shangai Cooperation Organisation – a étalé sa puissance à Samarcande en septembre dernier, peu de dirigeants occidentaux semblent avoir intégré l’impasse des stratégies d’endiguement de la montée en puissance des pays comme la Chine et la Russie. Si les médias mettent en scène des faux problèmes comme les soi-disant disputes entre la France et l’Allemagne, celle-ci, fortes de ses bons résultats passés sur le plan économique, semble maintenant se lancer dans une politique d’émancipation vis-à-vis des Etats-Unis. D’un côté elle se réarme à grande vitesse, sans chercher de coopération militaire au sein de l’Union européenne, et de l’autre, elle maintient des relations directes ou indirectes avec la Chine et avec la Russie. Récemment l’Allemagne a vendu le port d’Hambourg à la Chine ! Ce qui signifie qu’elle entend péréniser ses relations avec la Chine, quoi qu’en pense les Etats-Unis ! Il semble que les menaces de l’Union européenne et de la Maison Blanche n’aient plus de prise sur la décision de l’Allemagne de faire cavalier seule ! Le médiocre Marc Endeweld dans un article de La Tribune se demandait si les Etats-Unis allaient tolérer longtemps une telle dissidence[4]. Si l’Allemagne était un Etat souverain la question ne se poserait pas, mais elle est pertinente si on estime que l’Union européenne est la pointe avancée de l’Empire. Quoi qu’il en soit un œil attentif verrait là le signe que l’Allemagne ne considère plus les Etats-Unis comme leurs tuteurs, ils sont bien trop affaiblis pour cela. 

Mais les médias n’analysent pas vraiment les difficultés du monde dit occidental – en fait l’Empire étatsunien. Ils préfèrent présenter des figures de cauchemar pour excuser les dérives de ce même empire qui ne cesse de mourir à petit feu. Dans cette fabrique de monstres à la petite semaine, on aura reconnu la vieille technique du bouc émissaire, cela permet d’occulter les difficultés économiques bien réelles de l’Occident et le déclin de l’Empire américain, dans le cadre d’un échec patent de la mondialisation – ce sont les pays émergents qui ont profité de cette mondialisation, et non les pays occidentaux ou même les pays pauvres. Quelques commentateurs ont tout de même compris un peu ce qui se passait[5]. En effet si je dis que la raréfaction de l’essence et du gaz c’est bien la faute à Poutine, je n’ai plus besoin de me poser la question de savoir comment je vais partager les super-profits des grandes multinationales de l’énergie et comment je vais faire face à la question du pouvoir d’achat des travailleurs occidentaux qui n’est aujourd’hui soutenu que par un endettement croissant des Etats. Mais cet écran de fumée n’a pas beaucoup d’efficacité quand sont dévoilés les profits colossaux qu’ont réalisés ces grandes firmes, dans la pharmacopée, dans le gaz ou dans le pétrole.

 

Si personne ne traite en Occident Joe Biden ou Ursula von der Leyen d’empereur, d’impératrice ou de dictateur, malgré les preuves flagrantes du contraire, on fait comme si ces deux personnages étaient sérieux, alors que le premier est atteint de gâtisme en phase terminale et que la seconde est en train de s’enliser dans des affaires de corruption avec Pfizer, affaires dont elle ne sortira peut-être que pour aller en prison. On use d’un autre vocabulaire pour Poutine ou Xi Jinping. Le premier est « une bombe humaine », un « terrible », sans doute en référence à Ivan le Terrible. Le second est plus classiquement qualifié d’Empereur. Ce terme est utilisé péjorativement, presqu’au même moment où ces « journalistes » flatte les bas instincts populaires en célébrant pendant des jours et des semaines le décès de la milliardaire qui fut aussi reine d’Angleterre, mais ici le terme de « Reine » est recouvert d’une aura romantique. Si cette incohérence n’est pas perçue par ceux qui la commettent, elle donne pourtant l’image d’une dérive toujours plus délirante du système médiatique. Certes les journalistes ont toujours été des domestiques – à quelques exceptions près bien entendu – mais l’utilisation des réseaux sociaux et le développement d’une information parallèle cerne de plus en plus les contradictions, sans toujours en avoir conscience.

 

Le monde voudrait bien que Xi Jinping présente une ligne molle – sous-entendant par là que les Occidentaux ont justement une telle ligne, bien qu’ils donnent des armes à tire-larigot aux Ukrainiens pour qu’ils se fassent massacrer massivement. Ses unes deviennent des modèles de fourberie. Un plumitif a trouvé une féministe contre la guerre, une minorité des minorités en Russie, mais on la monte en épingle comme si elle avait un degré d’importance non nulle. Ensuite pour parler de la guerre, ils nous disent que la Russie mène une campagne de terreur parce qu’ils détruisent les infrastructures énergétiques qui favorisent la circulation des trains qui amènent des renforts sur les lignes de front. Mais ils ne parlent jamais, ou si peu, des bombardements ukrainiens sur les quartiers résidentiels des villes du Donbass et même sur les villes russes comme Belgorod. Autrement dit quand les ukro-atlantistes bombardent la Russie, ça ne vaut pas la peine d’en parler, quand les Russes visent à paralyser les convois et les systèmes d’information de l’armée otano-ukrainiennes, ils appellent ça une campagne de terreur. Le monde dans son numéro de samedi 5 novembre a été surpris même à justifier l’épuration ethnique en cours dans les zones qui sont repassées sous le contrôle des ukro-atlantistes[6], lui qui passe une grande partie de son temps à dénoncer l’apartheid qu’il croit voir en Israël, lui qui ne voit pas non plus l’épuration ethnique bien réelle que les soldats turcs mènent dans le nord de la Syrie. On remarquera que les médias français et européens en général sont encore bien moins libres que ceux d’outre-Atlantique. En effet, aux Etats-Unis ont commencé à voir passer des critiques plus ou moins fortes contre l’implication des Etats-Unis, cela ne vient pas seulement du fait que les Républicains ont besoin d’attaquer les Démocrates pour les élections de midterms, mais du fait aussi que les journalistes sont un tout petit peu plus libres.


[1] https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/hillary-clinton/la-russie-est-une-menace-a-court-terme-et-la-chine-a-long-terme-previent-hillary-clinton_5191258.html

[2] Le clown et nazi Louis-Ferdinand Céline avait achevé en 1961 son ultime roman, Rigodon, qui, voulant faire amende honorable de son antisémitisme virulent, mettait en scène le fameux péril jaune.

[3] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/04/le-chancelier-scholz-rencontre-xi-jinping-pour-developper-davantage-la-cooperation-economique-entre-l-allemagne-et-la-chine_6148435_3210.html

[4] https://www.latribune.fr/economie/france/les-etats-unis-vont-ils-tolerer-encore-longtemps-le-couplage-economique-entre-berlin-et-pekin-939573.html

[5] https://www.marianne.net/agora/humeurs/emmanuel-todd-ceux-qui-nous-gouvernent-doivent-choisir-combattre-les-russes-ou-les-francais?fbclid=IwAR3LLpEk2VI5ikp9suDBZH2T28SF5fqPOzavfXQI2JnRZLnN0PLABoQhkek

[6] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/04/guerre-en-ukraine-que-les-prorusses-fassent-leurs-valises_6148483_3210.html

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