On a dit souvent que la démocratie ne se mariait pas avec la censure. Et donc il vient que pour nous la lutte contre la censure est la mère de toutes les batailles. Tous les jours qui passent, nous montre que la censure fait des progrès énormes particulièrement dans l’hypocrite bloc occidental. Comme nous l’avons signalé plusieurs fois, cette tendance à empêcher les gens de s’exprimer à leur interdire ici de parler dans un amphithéâtre, là d’employer un vocabulaire qui ne plait pas généralement à une bande d’ignorants, n’est plus de la responsabilité seule de l’Etat et de ses dépendances. Elle est le fait de petits groupes travaillés par l’idiotie qui croient qu’ils sont « actifs » – ils se disent activistes – parce qu’ils montrent à la face du monde leur intolérance envers ceux qui ne « pensent » pas comme eux. Ici c’est une professeur de danse qui travaillait pour Sciences Po qui a été contrainte à la démission. L’école aurait demandé à l’enseignante de changer les termes « homme-femme » utilisés pour désigner les danseurs par ceux de « leader-follower », afin de clarifier la communication lorsque deux personnes du même genre dansent ensemble. L’Obs nous dit qu’en fait ceux qui râlent contre ce genre de pratiquent ce sont les gens de droite ou pire encore d’extrême-droite[1]. Comme si seuls ces derniers avaient maintenant le monopole de la défense de la liberté d’expression. Evidemment Libération approuve cette traque qui lui rappelle ses lointaines origines prochinoises qui exigeaient de tous et de chacun une autocritique en profondeur. Ces activistes semi-débiles arrivent à impressionner suffisamment les idiots qui dirigent les établissements universitaires pour faire interdire ici et là telle ou telle personne dans un colloque ou une conférence. Ce sont les mêmes qui hurlent volontiers contre le fascisme qui vient. Mais le phénomène s’étend. La bande dessinée à son tour touché par la folie des wokes. Ce n’est pas un domaine qui m’intéresse de façon précise. Mais lors d’un dernier festival de la BD à Angoulême, une polémique est née. Il s’agissait de faire interdire d’exposition d’un auteur Bastien Vivès, et on y est arrivé. La cabale a été montée par un groupe d’auteurs de BD et d’activistes qui demandaient que le festival d'Angoulême « rédige et établisse une charte d’engagement, afin que les futures sélections et programmations du festival soient réalisées dans le respect du droit des personnes minorisées ainsi que dans l’égalité de leurs représentations »[2]. Autrement dit ces pétitionnaires ridicules demandent qu’on suive en matière artistique une ligne définie autoritairement par une bureaucratie qui connaît et définit le bon goût. Rien que cette idée bien moisie qui rappelle le nazisme ou le stalinisme, au choix, montre que nous sommes dans une complète régression non seulement au niveau des libertés, mais aussi sur le plan mental. La liste de ces comiques pétitionnaires est assez impressionnante tellement ils ne sont rien, tellement ils ne représentent rien, mais malgré leur degré d’importance nulle ils ont un pouvoir de nuisance incroyablement disproportionné en regard de leur stupidité intrinsèque. Du coup l’auteur de BD Jean-Marc Rochette qui, parait-il a un certain succès, a décidé de renoncer à continuer sur ce chemin escarpé de la production d’ouvrages de bandes dessinées, arguant fort justement qu’en matière de création artistique, il était bien dangereux de se référer à des normes produites par en haut. Certes, il ne risquait pas pour lui-même grand-chose, mais il laissait entendre que ce petit milieu était tellement vérolé que l’air y était devenu irrespirable[3]. Mais il y a une certaine cohérence avec les dérives du monde de la politique et des médias qui trouve scandaleux que des politicards comme Zemmour et Marine Le Pen puissent s’exprimer à la télévision et qui donc en viennent comme une évidence à appeler à voter pour Macron pour faire un barrage fallacieux à un fascisme hypothétique, pour après appeler à manifester contre Macron et sa réforme des retraites. Il est bon de souligner, qu’en matière de fascisme on remarque d’abord que celui-ci s’en est toujours pris à la liberté d’expression, que ce soit en Allemagne dans les années trente ou en Iran aujourd’hui. C’est ce qui se passe en Occident aujourd’hui, alors qu’on se permet de faire la leçon à la Chine ou à la Russie en la matière. Les wokes sont les meilleurs soutiens du pouvoir, n’importe quel pouvoir d’ailleurs, parce qu’ils ont dans le sang d’être les ennemis de la liberté et de croire que leurs idées sont meilleures que celles des autres et donc que seules elles doivent être tolérées.
Jean-Marc Rochette pose devant plusieurs de ses BD, le 7 juin 2019 à Bruxelles
Nous ne sommes pas obligés d’apprécier le travail de ceux qui pensent différemment de nous, mais par contre nous devons lutter contre l’intolérance qui vise à les mettre sous l’éteignoir. Le système médiatique harcelé par des petits groupes minoritaires, s’enivre de son pouvoir dans la promotion des œuvres qui sont correctement acceptables, c’est-à-dire des œuvres qui sont destinées à nous inculquer les bonnes pensées et les bons réflexes politiques. Ce qui veut dire que le monde est divisé en deux : ceux qui dirigent et qui savent ce qui est bon et vrai, ce qui est montrable, et les autres, les imbéciles, les ignorants qui peuvent à cause de leur faiblesse intellectuelle être contaminés par une pensée mauvaise. Les dirigeants étant forcément plus intelligents que les dirigés puisqu’ils sont là et qu’ils ont le soutien des puissantes multinationales. C’était le thème d’une diatribe particulièrement remarquée de la première ministre néo-zélandaise – mais oui, cela existe. Jacinda Arden avançait qu’il fallait une organisation mondiale pour censurer les mauvaises idées[4]. Ses arguments étaient les suivants : les mauvaises idées, sont celles qui ne sont pas les siennes évidemment, celles qui nient par exemple le réchauffement climatique, l’inefficacité du vaccin de Pfizer, ou celles qui nient le fait que le soutien de l’OTAN à la Guerre en Ukraine ne sont pas légitimes, se répandent et surtout empêchent les gouvernements d’agir. Cette politicienne ne se pose pas la question du pourquoi de telles idées se répandent, ni pourquoi les populations font de moins en moins confiance aux gouvernements. De même elle ne dit pas pourquoi on ne peut pas combattre de telles idées par un simple débat d’idées justement. La réponse est qu’on ne débat pas parce qu’on n’est pas en démocratie ! Et cela suppose en même temps qu’il faille mettre sous tutelle les électeurs afin qu’ils votent « correctement ». Depuis cette imbécile a quitté le pouvoir et c’est tant mieux. Le monde la regrette[5].
Jacinda Arden en train d’appeler à une censure mondiale
De plus en plus la censure est également privatisée. Les milliardaires en France possèdent la totalité de la presse d’opinion, quotidienne et hebdomadaire. Mais ils ne se contentent pas de fabriquer une presse aux ordres pour relayer les mots d’ordre du néolibéralisme et de la mondialisation. Ils tentent de mettre la main également sur l’édition. L’automne dernier une histoire a été rapportée, celle de Bolloré qui a voulu bloquer un ouvrage totalement anodin de Guillaume Meurice, un clown assez populaire dans mes milieux de la classe moyenne inférieure, Le fin mot de l'Histoire en 200 expressions. Cette étrange décision venait de Bolloré lui-même, alors que le livre était sous presse. Patrick Drahi, autre milliardaire propriétaire de médias, est de ceux qui ont participé à la création de la loi macronienne sur le secret des affaires. Il s’en est servi pour aller devant la justice. Dans une décision rendue le 6 octobre 2022, le tribunal de commerce de Nanterre condamne le média indépendant d’investigation Reflets.info, spécialisé dans les enquêtes sur le numérique, les données open source et les leaks, à verser 4 500 euros au groupe de Patrick Drahi. Surtout, il lui « ordonne de ne pas publier sur le site de son journal en ligne de nouvelles informations » sur Altice. Bien que le tribunal reconnaisse que ce média numérique n’a divulgué aucune information, il prend les devants. Autrement dit on censure un média non pas parce qu’il a publié quelque chose qui déplait mais parce qu’il pourrait bien le faire[6]. Autrement dit la justice d’aujourd’hui ne travaille pas pour la démocratie, mais travaille contre la transparence. Des lois comme celles-là existent un peu de partout maintenant, c’est un progrès n’est-ce pas, et l’Union européenne en a voté une pour son propre compte en 2016, et c’est d’ailleurs sa transcription dans le droit français qui a permis de condamner Reflets.info. C’est le même type de loi qui permet de maintenir en prison Julian Assange et de lui promettre une condamnation à vie si par malheur il est jugé aux Etats-Unis.
Comme nous le voyons depuis au minimum dix ans, nous sommes dans un renforcement de l’opacité en censurant toute parole libre. Le monde dans son éditorial daté du 23 décembre 2022, célébrait au nom de la démocratie et de la liberté le voyage de Zelensky à Washington, sans même se demander ce que voulait dire cette allégeance du président de l’Ukraine aux Etats-Unis. Mais c’est ce même journal qui pratique de temps à autre une censure bien réelle, qui va au-delà de ses habituels mensonges par omission. En effet le 2 septembre 2022, le journal décidait de « dépublier » – admirez le choix du vocabulaire pour ne pas dire « censurer – une tribune de Paul Max Morin qui critiquait les sous-entendus du voyage de Macron en Algérie[7]. Sans doute le journal avait dû recevoir un coup de fil de l’Elysée pour faire cette sale besogne, arguant dans un texte des plus flous que ce Paul Max Morin aurait produit des erreurs factuelles. Cette tribune de Paul Max Morin la voici ci-dessous, ce qui ne plaisait pas au Monde en vérité c’est simplement le fait qu’on dise que Macron est un homme politique de droite, alors que les journaux, dont Le monde justement, font semblant de croire qu’il serait autre chose qu’un politicard autoritaire représentant de la droite extrême. La question n’est pas de savoir si Paul Max Morin a tort ou a raison, pour le peu que je connaisse de cet enseignant de Sciences Po, il m’étonnerait que son analyse soit juste et fondée. Mais la question est bien celle de la censure. Le monde s’est précipité sur ce texte pour le publier parce qu’il émanait de Sciences Po, sans se rendre compte que cela gênerait leur champion.
La réponse ne s’est pas faite attendre et cette censure à rallumer le feu. Une nouvelle tribune a été alors publiée comme droit de réponse, pour dire que non, Paul Max Morin ne s’était pas trompé, faisant passer ce journal archaïque pour ce qu’il est, un ramassis de mensonges hypocrites, le défenseur d’une fausse démocratie[8]. Bien sûr le journal Le monde est la propriété de Xavier Niel, un milliardaire, gendre de Bernard Arnault, mais ses employés vous diront la main sur le cœur que non, ça n’a rien à voir, que les journalistes sont libres de leur ligne éditoriale. Vous me direz que si en plus ils sont libres de choisir une telle ligne de soumission, c’est franchement grave. On pourrait leur trouver des excuses si au moins ils disaient qu’on les force, mais ramper de cette manière quand on n’y est pas obligé, c’est terrible. Paul Max Morin avouera d’ailleurs dans un article de Libération que Le monde lui avait demandé de changements car « l’Elysée était furax » – Paul Max Morin parle comme ça, c’est sans doute le résultat de sa déformation à Sciences Po, c’est un jeune quoi[9] !
Tout le monde peut être censuré aujourd’hui, au mois de septembre dernier, vraiment mauvais mois pour la liberté d’expression, c’est Ségolène Royal qui en a fait les frais. Elle avait en effet osé dire que Zelensky n’était pas seulement un homme d’Etat, mais aussi un menteur, mettant en avant que cette petite canaille se servait des images de Boutcha pour saborder un possible plan de paix. La décision fut prise par Marc-Olivier Fogiel, une crapule qui officie maintenant sur BFMTV, de la virer de son antenne. Autrement dit ce qu’on reprochait à Ségolène Royal c’est de ne pas se laisser aller au consensus débilitant des chaînes de désinformation en continu qui ne veulent que faire entendre qu’un seul son, celui des cloches du tocsin de l’OTAN, la guerre, la guerre, encore la guerre, qui est la faute de Poutine un dangereux tyran, à moitié fou en train de mourir de plusieurs cancers en même temps.
Glissons pudiquement sur les interdictions de Russia Today et de Sputnik. Ceux-ci ont été censurés au motif qu’ils donneraient un point de vue partial sur la Guerre, sous-entendant par-là que les médias occidentaux ne défendent pas un point de vue orienté. Cette décision autoritaire pour ne pas dire fascisante a été décidée par Ursula von der Leyen la gauleiter de Washington en mission à Bruxelles. Pour justifier cette censure, le Tribunal de l’Union européenne a trouvé un argument qui n’est pas juridique, disant que la Russie ayant attaqué l’Ukraine, il était normal d’interdire le point de vue russe sur la question. Ajoutant de façon stupide que loin de dire le droit ce tribunal arguait qu’il était légitime de faire pression sur la Russie pour que cesse la guerre[10]. C’est une vraie innovation que d’introduire hypocritement en Occident l’idée d’un point de vue moral pour censurer des médias au mépris de l’idée de la liberté d’expression, qui n’est effectivement plus qu’une idée. La Guerre en Ukraine dans laquelle soi-disant l’Europe et les Etats-Unis ne sont pas impliqué donne lieu évidemment à des censures intempestives qui s’étendent bien au-delà de ce que disent ou pensent les Russes, elles visent même des journalistes français, et sont destinées à vous apprendre à penser correctement selon la doxa dominante, et donc à filtrer les informations qui mettraient en difficulté le régime de Kiev et le narratif de l’OTAN. Des jeunes femmes reporters en ont subi les conséquences. Couvrant les informations sur le déroulement du conflit, Anne-Laure Banse a osé dire sur BFMTV en octobre dernier que les Ukrainiens – en fait l’OTAN sous couverture de l’armée ukrainienne – bombardait les hôpitaux, elle fut coupée en direct pour avoir fait cet affront à Zelensky[11]. Cette censure n’est pas un cas isolé. Liseron Boudoul qui a travaillé dans le Donbass et plus précisément à Marioupol, a affirmé sur LCI que les populations de ces régions vivaient l’entrée des Russes dans la guerre comme une libération, et que consécutivement ils étaient massivement pour un rattachement de leurs régions à la Russie. Elle a disparu elle aussi des écrans de TF1 et de LCI. Il est vrai qu’elle avait aussi affirmé que les Ukrainiens tenaient une liste de personnes inamicales à assassiner sur un site maintenant bien connu Myrotvorets[12]. Cette liste comprenait aussi bien Zemmour que Marine Le Pen, ou encore Jean-Luc Mélenchon. Libération s’est cru malin de dire que ce n’était pas tout à fait une kill list. On fait ce qu’on peut quand on a adopté définitivement la position couchée, et ce n’est pas facile.
Si le XXème siècle s’était placé sous l’égide d’une libération progressive de la parole, son malheureux successeur fait de la censure son étendard. Quand Elon Musk après bien des tergiversations a fini par racheté Twitter pour la modique somme de 44 milliards de dollars, il nous a chanté une chanson aussi belle qu’un éditorial du Monde. Il allait rétablir la liberté d’expression sur ce réseau. La censure n’existerait plus chez ce grand démocrate. Mais il a vite changé son fusil d’épaule. Il a commencé par viré de sa boutique tous ceux qui l’avaient plus ou moins contrarié – il est assez capricieux à vrai dire – et puis il a fait le ménage parmi les journalistes qui l’avaient critiqué ou qui s’appréteraient à le faire[13]. Certains ont joué les étonnés. Mais Elon Musk est américain et milliardaire, ce qui fait qu’il est un menteur congénital. Mais le pire n’est pas dans le fait qu’Elon Musk soit un menteur, c’est plutôt dans le fait que la police de la pensée est totalement privatisée, cette censure n’est plus tout à fait contrôlée par l’Etat au nom du bien public. L’Etat vient en aide aux multinationales qui ont besoin de lui pour asseoir leur pouvoir, et ce contrôle passe encore plus qu’avant par le contrôle de la production d’idées, de normes et d’éléments de langage qui deviennent des réflexes intégrés dans la vie quotidienne. Censurer les paroles dissidentes, même seulement un peu dissidentes, c’est laisser un peu plus de place au discours dominant qui devient ainsi incontournable. Bien entendu, ça ne durera pas éternellement, on voit par exemple qu’en Iran cela devient de plus en plus difficile pour le pouvoir d’imposer sa vision des choses par la matraque et la peur. En Occident les méthodes qu’on utilise pour baillonner la parole sont : d’abord le fait que les médias dominant ont le pouvoir de l’argent avec eux pour saturer l’espace médiatique. Ensuite, si cela ne suffit pas, il y a la loi. Comme on l’a vu les lois récentes renforcent l’opacité du monde de la politique et des affaires. Et enfin si cela ne suffit toujours pas, il y a la matraque, comme dans les vieilles dictatures, ainsi que nous l’avons vu en France en 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, puis un peu plus tard avec les soignants. La Gendarmerie Nationale vient de s’équiper de véhicules blindés dits Centaure pour faire face à la colère populaire qui va se mettre en place tôt ou tard[14]. Macron se dit excédé des grèves à la SNCF et veut profiter de cela pour limiter encore un peu plus, mais par la loi cette fois le droit de grève[15]. Il ne noius dit rien du fait que nous, nous sommes excédés qu’il ose se montrer encore. Sans doute ce grand défenseur de la liberté d’expression et de la démocratie fera passer cette modification de la loi en faisant usage du bon vieu 49-3. Tout cela doit faire bien rire les dirigeants russes qui se font qualifier de parangons de la dictature et de lois liberticides. Que tout cela se passe sous nos yeux suffit à disqualifier les imbéciles qui croient que les régimes occidentaux seraient beaucoup moins liberticides que la Chine ou la Russie. La différence tient seulement au fait qu’ils n’emploient pas tout à fait les mêmes méthodes. En Occident on est tout aussi violent, mais surtout beaucoup plus hypocrites. Si on peut appeler à une révolution démocratique en Russie et en Chine, on peut aussi le faire chez nous et virer tous les parasites qui nous pourrissent la vie et qui restreignent pour cela nos libertés fondamentales
[1] https://www.nouvelobs.com/societe/20221210.OBS66974/une-professeure-de-danse-cesse-ses-cours-a-sciences-po-apres-des-accusations-de-discrimination-on-vous-explique-la-polemique.html
[2] https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/171222/les-raisons-de-la-colere
[3] https://www.ouest-france.fr/culture/bande-dessinee/apres-l-affaire-bastien-vives-l-auteur-de-bd-jean-marc-rochette-annonce-mettre-fin-a-sa-carriere-650f7b30-7f9e-11ed-89df-d3079f6a5146?fbclid=IwAR1ta0LtvQYF7MnA-N-XUF8kf4FfrdK247TsZrlFUzlXY7iv6T4iVf_g6Vo
[4]
https://www.zerohedge.com/geopolitical/new-zealand-prime-minister-calls-global-censorship-system?fbclid=IwAR304z63X3RUBnSpB-ku5ZCqTkR4zrSlXUlh8QpqZ2WzVKaFV-f_OkaQ24w
[5] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/19/nouvelle-zelande-la-premiere-ministre-travailliste-jacinda-ardern-tire-sa-reverence_6158462_3210.html
[6] https://blogs.mediapart.fr/fpl/blog/101022/patrick-drahi-ne-nous-fera-pas-taire?at_medium=custom7&at_campaign=1046&fbclid=IwAR2EWGNx0x0n7uZMO_gJqWhYmv1L5f8Q8FWbUCoA6j8lwaLSWvnN-G9gSF8
[7] https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2022/09/02/a-nos-lecteurs_6139981_6065879.html
[8] https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/20/nous-chercheurs-assurons-paul-max-morin-de-notre-soutien_6142430_3232.html
[9] https://www.liberation.fr/checknews/le-monde-a-t-il-censure-une-tribune-sur-les-declarations-de-macron-en-algerie-20220902_5BWL6TZPBNFI5HFQ4U7OHIQ7BI/
[10] https://www.euractiv.fr/section/medias/news/le-tribunal-de-lue-confirme-linterdiction-de-russia-today/
[11] https://twitter.com/philippemurer/status/1582671062495825921
[12] https://solidariteetprogres.fr/actualites-001/kill-list-myrotvorets-france-television.html
[13] https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/12/16/twitter-elon-musk-suspend-les-comptes-de-plusieurs-journalistes-americains-qui-le-critiquent-et-provoque-un-tolle_6154641_4408996.html
[14] https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/maintien-de-lordre-la-gendarmerie-sequipe-avec-des-blindes-alsaciens-1360540
[15] https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/22/greves-des-trains-le-gouvernement-envisage-de-reformer-le-service-minimum_6155430_823448.html
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