jeudi 14 mars 2024

Éloge d’Erckmann-Chatrian

  

Éric Erckmann et Alexandre Chatrian 

Des couples d’écrivains qui ont travaillé aussi longtemps ensemble, il y en a très peu. Émile Erckmann et Alexandre Chatrian, liés d’une amitié sans faille, ont collaboré durant une quarantaine d’années. Boileau-Narcejac autre prolifique duo dans le genre suspense, c’est trente-sept ans. Trop souvent leur œuvre est qualifiée de « réalisme rustique » ou de « régionaliste », mais c’est bien plus que cela. Jean-Jacques Pauvert ne s’y est pas trompé qui republia pratiquement dans son entier les œuvres du duo à partir de l’édition d’Hetzel. Les deux auteurs, liés par une amitié très durable, avaient en commun d’être issus d’un milieu modeste. Lorrains tous les deux, leur succès déborda rapidement leur région, et ils devinrent les écrivains favoris du petit peuple qui se reconnaissait dans la description des métiers, de la vie des gens modestes. Leur œuvre est une formidable histoire de la France du XIXème siècle, de la Révolution française à la guerre de 1870. Mais c’est l’histoire des Français, des petites gens, des petits métiers, de leurs mentalités. Ils étaient de farouches républicains, plutôt anticléricaux, même s’ils n’étaient pas anti-religieux, voltairiens, ils affichaient une croyance dans l’Être Suprême. Ils doivent leurs succès au fait qu’on apprenait à lire dans les écoles avec leurs textes, souvent d’ailleurs des textes courts où ils étaient passés maîtres. Leur œuvre est avant tout politique en ce sens qu’à travers la peinture de caractères, ils défendaient bec et ongles l’idée de consolider les acquis de la République, qu’ils militaient pour plus d’égalité, dénonçant justement les agioteurs et les profiteurs. Ils avaient été enthousiasmés par le Révolution de 1848, et à cet effet ils avaient lancé un journal, Le Républicain Alsacien. Ils étaient aussi francs-maçons, Grand-Orient de France, à une époque où ce n’était pas encore une vraie honte que d’en être. Le grande Révolution française de 1789 était pour eux le point de départ de ce que devait devenir la France, dans sa diversité géographique même. 

 

Pour bien comprendre l’importance d’Erckmann & Chatrian, il faut avoir en tête que leurs romans, leurs contes, servaient de base à l’apprentissage de la lecture aux jeunes enfants et aux adolescents. Ils étaient les piliers de l’enseignement républicain et laïque. On les lisait dans des collections à bon marché, bibliothèque verte ou la collection Nelson. Ce qui donnait au-delà de la peinture de caractères et des intrigues, forcément un goût prononcé pour l’histoire. C’est l’histoire de France, chaotique, certes, mais qui guide le peuple dans le bon sens. C’est leur valeur éducative. La description précise et minutieuse de ce qui s’est passé, s’accompagne d’une mise en scène de situations héroïques, même si celles-ci sont souvent décrites dans tout le détail de la misère qui accompagne forcément les guerres. L’Alsace est présentée comme un carrefour malheureux qui subit le passage des troupes, dans un sens et puis dans l’autre. La guerre aussi douloureuse soit-elle permet de mener une réflexion soutenue sur le sentiment patriotique qui apparait comme une nécessité. 

 

D’un point de vue historique, leur œuvre est coincée entre les deux Napoléon, le grand et le petit. Cela leur permet d’avoir une vision très mesurée de la guerre. Par exemple dans L’invasion qui décrit l’assaut des alliés contre la France, ils nous disent que ce que font les Allemands, les Autrichiens ou les Russes, ce n’est rien d’autre que ce que fit Napoléon dans ses campagnes guerrières. Cependant, comme les Alsaciens sont décrits comme des Français avant tout, et des patriotes, ils sont bien obligés de prendre les armes et de faire la guerre. Ils présentent cela comme un soulèvement populaire dans la lignée de la grande révolution française de 1789. L’entreprise de Napoléon pour dominer l’Europe est vue comme une folie aux conséquences douloureuses. Ils font preuve de beaucoup de subtilité. Mais ils ont aussi l’intelligence d’introduire des formes fantastiques par exemple dans L’invasion ou le fou Yégof. Yégof est à la fois un fou et un traitre, mais il prétend posséder plusieurs royaumes et avoir vécu 1600 ans. Les légendes qu’il raconte effraient les paysans car elles sont en rapport direct avec l’invasion des alliés et semblent éclairer celle-ci. C’est remarquable ce relent romantique dans leur prose, sortant par ce biais de la simple approche documentaire. Dans une nouvelle très courte, Le passage des Russes, ils décrivent les Russes comme des soldats très polis et assez élégant qui se comportent bien avec les Alsaciens – contrairement aux Allemands – et qui en plus parlent français ! Cette nouvelle étonnante rend évidemment risibles la propagande russophobe d’aujourd’hui qui prétend que les Russes, si on ne les arrête pas demain en Ukraine, seront bientôt à Paris. Dans Le blocus, le personnage central, celui qui raconte l’histoire, est un juif, un commerçant assez prospère, pas très courageux, mais qui sous l’effet des circonstances va se battre pour la France ! C’est très étonnant. 

 

En dehors du républicanisme militant affiché, il y a au moins deux autres thèmes importants dans leur œuvre. D’abord une critique de l’industrie naissante, elle est moins critiquée en tant que telle que dans la mesure où elle éloigne l’homme de la nature et de ses racines et de la vitesse avec laquelle elle bouleverse les traditions. Il vient évidemment une critique de la volonté d’accumuler des profits pour construire un pouvoir politique sur la misère des autres. Un de leurs ouvrages les plus connus est L’ami Fritz, il décrit comment un homme relativement modeste dévoie toute son énergie pour accroître sa fortune, et cette cupidité, si elle finit par le laisser vide et malheureux, elle le conduit à faire de la politique, louvoyant du bonapartisme à sa critique en gré des changements qui s’imposent à Paris. Pathétique menteur et sournois, cynique politicien, il conduit la modernisation de son chef-lieu au pas de charge, dérangeant un ordre ancien plus respectueux des traditions et des rapports qu’on se doit d’entretenir avec la nature. Ensuite, il y a une critique sévère de la religion, plus particulièrement des Jésuites et de leurs combinaisons politiques qui poussent très souvent à la guerre en Europe. S’ils ont gardé une position ambiguë vis-à-vis de Napoléon, ils seront évidemment très sévères aussi avec Napoléon III qu’ils combattront aussi bien pour le plébiscite que pour sa conduite catastrophique de la guerre contre les Prussiens. Le brigadier Frédéric est un de leurs plus beaux textes, c’est le récit poignant de l’invasion des Prussiens en Alsace, avec les exactions, les pillages de la soldatesque, et tous ces soudards qui obligent ceux qui habitaient là depuis des générations à s’exiler. C’est peu de dire qu’ils ont un regard critique sur la conduite de la guerre par le haut commandement français. Ils expliquent aussi comment la bourgeoisie faisait voter le plébiscite à des gens modestes qui n’avaient pas le niveau d’instruction nécessaire pour comprendre ce qu’ils faisaient. S’ils sont sans aménité pour Napoléon III – Napoléon-le-petit comme disait Hugo – ils affichent aussi un patriotisme très anti-boche. Mais on peut penser qu’ils se méfiaient aussi de l’industrialisme de de Napoléon III, et donc du progrès comme idéologie. On ne leur enlèvera pas leur part d’ambiguïté, ils croyaient au progrès tout de même, à la science, ils s’affichaient comme voltairiens sans complexes et c’était une raison suffisante pour affronter l’Église qui tentait de dissuader ses ouailles de le lire.

 

Le traumatisme de la défaite en 1870 a marqué profondément Erckmann-Chatrian. Tous les Français ont été choqués par cette défaite, à la fois parce que l’armée[1] et la classe politique avaient failli complètement, et bien sûr parce que le territoire national fut largement amputé. Erckmann & Chatrian souligneront, contrairement au réactionnaire Flaubert, la vaillance du petit peuple, un peu livré à lui-même, lâché par les classes supérieures, et notamment ils pointeront la vaillance du peuple de Paris. C’est par le biais de leurs ouvrages que nous sommes des générations à avoir appris la guerre de 1870, l’incompétence militaire – il y en aura d’autres – mais aussi la cruauté et la sournoiserie des Prussiens. Ils prennent d’ailleurs bien soin de séparer les Prussiens des autres Allemands, reprochant à ces derniers de suivre bêtement Bismarck. Ils n’analysent cependant pas la guerre d’un point de vue tactique, du point de vue des batailles, mais plutôt d’un point de vue humain, c’est-à-dire comment des individus se comportent face à la guerre. Si les Alsaciens sont présentés plutôt comme des patriotes et de bons Français, ils ont aussi leur lot de traitres et de profiteurs. Ils montrent le désarroi des individus englués dans leurs villages et leurs montagnes, sans possibilité de jouer un rôle utile en s’engageant dans le conflit. Une thèse survole ce qu’ils racontent de la guerre : ce sont les Jésuites qui ont poussé les Boches à la guerre, afin de dominer de cette manière toute l’Europe, et Napoléon III est tombé dans le piège. Les portraits de Jésuites malfaisants abondent dans leurs contes. Et ils sont d’autant plus malfaisants qu’ils sont allemands ! Du reste ne sont-ils pas plus Jésuites que patriotes ? 

Blessés de la Guerre de 1870 

On dit souvent que le XXème a été un siècle de guerres, de révolutions et d’horreurs, mais le long XIXème siècle coincé entre la révolution de 1789 et la Première Guerre mondiale, l’a été tout autant, avec les guerres coloniales et impérialistes. Évidemment la technologie militaire n’était pas encore assez au point pour tuer des millions de personnes comme ce sera le cas avec la Seconde Guerre mondiale. Mais les dégâts étaient tout aussi traumatisant, avec des personnes déplacées, des blessés, des amputés, des familles séparées et dispersées, des prisonniers en Allemagne. Cependant Erckmann-Chatrian ne sont pas pacifistes, certaines guerres leurs paraissent inévitables, celles qui ont permis d’installer la République, où alors celles qui visent à défendre la patrie. Il est à remarquer que très souvent ils mettent en relation la monarchie avec « le parti de l’étranger ». 

 

Comme ils sont républicains, ils sont pour une généralisation de l’enseignement public, de telle sorte que celui-ci échappe à la tutelle de l’Église et des Jésuites. Ils sont pour le progrès et pensent que l’enseignement permet de le conduire sur une bonne voie, c’est la veine qu’on a développée depuis la Révolution française dans la foulée de Condorcet. Un conte très excellent est Un sous-maître, où ils opposent la soif de savoir et d’enseigner des jeunes gens aux contraintes morales et matérielles qu’imposent l’Église, car une large partie des écoles en Alsace comme en Lorraine était tenue par les curés. Il y a très souvent des portraits d’enseignants, mais aussi des élèves qui, par-delà leurs turbulences naturelles, sont présentés comme toujours réceptifs à l’enseignement. Erckmann & Chatrian sont des militants de la lecture, et ils mettent en scène assez souvent des étudiants qui quittent leurs provinces de l’Est pour se retrouver à Paris dans une vie de Bohème assumée. Cet apprentissage est présenté comme le meilleur de la vie, source de liberté et d’émancipation de l’esprit. C’est évidemment de leurs propres expériences qu’ils se souviennent puisqu’ils ont fait leurs études supérieures à Paris, avec les longs voyages que cela suppose – trente-six heures pour aller d’Alsace à Paris tout de même.

 

« O mon vieux quartier Latin, où j’ai passé cinq ans de ma belle jeunesse ; vieux toits où la pluie tremblotait en décembre au bord des cheneaux rouillés, où le soleil s’allongeait au printemps en grandes bandes dorées le long des murs décrépits ; sombres défilé ssouterrains, allant du cloître Saint-Benoît à la rue Sorbonne, de la rue Sorbonne à la rue de la Harpe ; respectables bouquinistes, honnêtes marchands d’antiquailles, dignes chiffonniers rôdant, la hotte au dos, sur les tas d’ordures, jolies filles trottinant au bras de leur étudiant, pierrots et débardeurs du carnaval courant sous les flocons de neige : silhouettes dansant aux vitres du Prado, toutes frémissantes de la valse, des fifres, de la trompette ! O mon vieux quartier Latin, qu’es-tu devenu ?... » Le grand-père Lebigre.

Mais leur regard sur le progrès technologique qui est le vecteur de la réflexion à cette époque, est tempéré par le souci de maintenir les traditions et de relier le présent au passé. C’est donc bien plus que la nostalgie de la jeunesse, c’est la recherche d’une continuité avec le Paris de Villon, et en creux, une critique de la destruction de la ville par les prétentions haussmanniennes à travers des larges avenues qui au nom de l’hygiène et de la salubrité publique, visent à renforcer le contrôle social en produisant une ville à la gloire de l’industrie. N’est-ce pas ce que recherchait aussi Victor Hugo lorsqu’il écrivait Notre Dame de Paris ? Il est vrai qu’ils sont très hostiles à la fureur du progrès portée par Napoléon III, ce qu’on trouve évidemment aussi chez Émile Zola par exemple.

 

C’étaient des professionnels de l’écriture, ils produisaient donc beaucoup. C’était des romans et des contes très populaires, c’est-à-dire qui s’adressaient aux classes moyennes et inférieures qui gonflaient au fur et à mesure qu’elles apprenaient à lire. C’est pour cette raison qu’ils étaient très illustrés. Les misérables, les ouvrages de Jules Verne se lisaient dans des éditions richement illustrées, avant que de se faire rééditer dans des collections moins onéreuses, ancêtre de notre Livre de poche. Les belles éditions de Rabelais étaient aérées et enrichies d’images issues de gravure sur bois. Au fur et à mesure que le temps a passé, les illustrations ont disparu des romans et des contes. On rognait sur les coûts de production du livre, et on supposait aussi que les illustrations dévalorisaient l’écriture. Mais ce sont des idées reçues, des idées bourgeoises qui veulent laisser croire de l’écriture est une chose hermétique et peu naturelle. Cette idée saugrenue suppose que le lecteur ne doit pas avoir la vie facile ! Les romanciers « modernes » du type Camille Laurens par exemple ou Philippe Sollers, vous livrent des « romans » sans histoire, sans début ni fin, mais aussi avec des paragraphes compacts qui font parfois plusieurs pages, c’est sans respiration et parfois même on oublie volontairement la ponctuation[2]. C’est aussi la tendance moderne qui accompagne d’ailleurs curieusement la prolifération des bandes dessinées qui prétendent remplacer même des ouvrages difficiles, c’est évidemment navrant parce que dans ce dernier cas le dessin n’illustre pas le texte, mais remplace le texte en le rabaissant. C’est parfois en plus même très laid comme cette bande dessinée du Capital par Gerhard Wolfram. Jean-Jacques Pauvert aura le bon goût de rééditer les œuvres complètes d’Erckmann-Chatrian avec des illustrations abondantes qui ajoutent au parfum de nostalgie qui transpire de cette prose. Ces illustrations sont tirées de l’édition de Pierre-Jules Hetzel dont il faut saluer l’immense travail pour imposer une littérature à la fois profonde et populaire. 

 

Les influences d’Erckmann-Chatrian c’est cette littérature populaire, celle de Victor Hugo, d’Eugène Sue à qui ils tressent mille louanges pour Le Juif errant qu’ils jugent supérieur aux Mystères de Paris, sans doute parce qu’il est ouvertement construit contre les Jésuites, ou encore Alexandre Dumas. Ils participent à ce flot puissant et continu qui alimente la littérature française au XIXème siècle. Ce sont donc d’abord des raconteurs d’histoires, avec une intrigue, un début, une fin et bien sûr des personnages au caractère singulier. Ce ne sont pas des stylistes au sens qu’on donne aujourd’hui à ce mot, ils ne cherchent pas à innover, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne connaissent pas les arcanes de la construction d’un récit ou qu’ils utilisent un vocabulaire étriqué, bien au contraire, ils recherchent le plus souvent le mot juste. Au détour des phrases on redécouvrira un vocabulaire élargi qui peut paraître désuet mais qui accroît la précision de la pensée. Mais en même temps cela reste proche de la vie des gens les plus ordinaires qui se reconnaitront dans les gestes de tous les jours, les peines et les loisirs. Dans l’écriture elle-même, ils s’attardent sur le travail, avec les mots du labeur, notamment le travail des artisans qui est toujours décrit minutieusement dans un style qui préfigure celui de la littérature prolétarienne. Très dialoguées, leurs histoires, par ce moyen mettent aussi en évidence les relations hiérarchisées de la société de ce temps-là, la crainte de déplaire, mais aussi le sens de l’ironie que cela entraine. Il est évident que ce respect exagéré des classes pauvres pour les classes instruites et plus élevées est un instrument de la domination. 

La popularité d’Erckmann-Chatrian a été immense, surtout auprès du petit peuple, beaucoup moins auprès de la critique bourgeoise, ils ont appris à lire à des générations de lecteurs. Cela a amené de nombreuses adaptations, aussi bien sous la forme de pièces de théâtres, que de films de cinéma ou de télévision. L’ami Fritz a été porté à l’écran dès 1918, du temps du muet, mais il le fut à nouveau par le réalisateur et collaborateur Jacques de Baroncelli qui s’était spécialisé dans l’adaptation a succès des œuvres littéraires célèbres, de Pierre Loti à Erckmann et Chatrian en passant par Eugène Sue et Balzac[3], en 1933. 

 

Évidemment, lire ou relire Erckmann-Chatrian, c’est peu moderne, mais en réalité c’est pas du tout une question de date de publication qui fait qu’une œuvre littéraire nous émerveille, nous émeut encore longtemps après que ses auteurs aient disparus. Non seulement revisiter les œuvres du passé est essentiel pour comprendre ce que nous sommes devenus aujourd’hui, mais également oublier les livres anciens cela voudrait dire qu’ils seraient moins bons que ceux de la dernière rentrée littéraire. Autrement dit qu’Annie Ernaux et Michel Houellebecq ce serait « vachement mieux » qu’Homère et Victor Hugo réunis. La critique littéraire nous parle surtout des dernières marchandises qui viennent d’arriver sur les étals des librairies, peu ont le courage de parler des livres anciens. Tout se passe comme si l’œuvre littéraire était elle aussi soumise à une obsolescence programmée. L’idée de progrès ne fait pas bon ménage avec la littérature, les arts plastiques ou la musique. 



[1] En 1873, Bazaine est condamné à mort. Sa peine sera commuée à vingt ans de prison par Mac Mahon, alors Président de la République, ce qui inspirera à Victor Hugo ce commentaire plein d’amertume : « Mac Mahon absout Bazaine, Sedan lave Metz. L’idiot protège le traitre. »

[2] En vérité cette manière de traficoter la forme masque le plus souvent le vide du contenu de la littérature moderne. Récemment on a salué la disparition de Milan Kundera, rappelant au passage pourtant que son style était plus proche du classicisme que de formes échevelées d’aujourd’hui.

[3] Dans cette famille, ils étaient collaborateurs de père en fils. Jean de Baroncelli qui écrivait dans Je suis partout, fut par la suite un des piliers de la critique cinématographique pour Le Monde, journal habitué à recycler les collaborateurs antisémites comme Alfred Fabre-Luce.

1 commentaire:

  1. Vous qui lisez ce texte, ne passez pas a coté de l’œuvre magnifique que nous ont livrer Erckmann et Chatrian !

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