samedi 31 août 2024

Les surprises de l’été

 

Ces graphiques font la moyenne des différents sondages à la date du 29 aout 2024 

Cet été a été marqué par une série de surprises pour un peu tout le monde, y compris moi-même ! La première surprise est venue des Etats-Unis, non pas parce que Joe Biden a été écarté de la course à la Maison Blanche, le Parti démocrate n’avait plus le choix, mais parce que Kamala Harris a mené une campagne rapide et volontariste qui a surpris les commentateurs qui la prenait pour une imbécile. Joe Biden s’était effondré lors du débat avec Trump. Moins dans les arguments des uns et des autres, mais plutôt dans le fait qu’il soit apparu complètement gâteux et incapable d’assumer sa tâche. Trump pensait juste après qu’il serait facilement élu en novembre. Biden était donc son candidat préféré ! Les sondages sont mauvais pour lui aujourd’hui, non seulement Kamala Harris distance Trump sur l’ensemble du pays, mais elle est aussi en tête dans trois des États clés sur cinq. 

Il a été demandé aux électeurs potentiels s'ils avaient une opinion favorable ou défavorable sur : Kamala Harris : 47 % favorables, 47 % défavorables, 5 % n'ont pas assez entendu parler d'elle ; Donald Trump : 46 % favorables, 52 % défavorables, 1 % n'ont pas assez entendu parler de lui ;Joe Biden : 42 % favorables, 55 % défavorables, 2 % n'ont pas assez entendu parler de lui ; Tim Walz : 40 pour cent favorables, 32 pour cent défavorables, 26 pour cent n'ont pas assez entendu parler de lui ; JD Vance : 34 % favorables, 43 % défavorables, 22 % n'ont pas assez entendu parler de lui. 

Le gâtisme avance de Biden a masqué le fait que Trump n’était pas vraiment aimé non plus des Américains. La différence se fait aujourd’hui sur le fait que les femmes votent massivement pour Kamala Harris, à cause de la position stupide de Trump et de ses troupes évangélistes sur la question de l’avortement. Et puis bien sûr, les minorités ethniques, hispaniques et afro-américaines se sont remobilisées pour la candidate démocrate. Évidemment les jeux ne sont pas encore faits, et il peut se passer bien des choses d’ici au mois de novembre. On constate également que le ralliement de Robert Kennedy jr n’a pas permis d’enrayer la tendance négative pour Trump. En France certains militent pour une élection de Trump, pensant qu’il ramènerait la paix en Ukraine. Ceci étant il est assez peu probable que la politique étrangère des Etats-Unis change : que ce soit l’un ou l’autre des candidats, l’un ou l’autre des partis, je pense que les Etats-Unis vont se désengager en Ukraine. Leurs principaux objectifs ont été atteints – la coupure entre l’Europe et la Russie, le dynamitage de Nord-Stream – et poursuivre dans cette voie leur coûterait de plus en plus cher, quitte à y revenir un peu plus tard quand ils auront reconstruit une armée ukrainienne en perdition, une armée décimée sur le plan humain et matériel. Rappelons que les Etats-Unis possèdent une dette publique et privée gigantesque et que celle-ci entretient naturellement l’inflation, sujet de préoccupation important au moment des élections. Le choix du colistier de Trump, J. D. Vance qui accumule les bévues s’est par ailleurs révélé désastreux. Pour le reste, il est assez probable que Kamala Harris, si elle est élue, poursuivra une politique de soutien à Israël, même si le soutien traditionnel à Israël s’est beaucoup érodé auprès du Parti démocrate et de ses électeurs. Pour les Américains le soutien à Israël est prioritaire par rapport à celui de l’Ukraine. Quand on voit le journal atlantiste Le monde faire campagne pour Kamala Harris, on comprend que les choses ne changeront pas beaucoup en ce qui concerne la politique hégémonique des Etats-Unis.  

La deuxième grosse surprise de l’été a été l’offensive ukrainienne réussie en territoire russe. L’AFU aurait conquis un millier de kilomètres carrés sur son voisin et tenterait à l’heure ou j’écris de consolider ses positions. Il faut faire plusieurs remarques sur cette action spectaculaire. Zelenski-le-menteur affirmait que cette prise de guerre l’aiderait à mettre la Russie en position de négocier une restitution des territoires conquis depuis 2014. C’est une vaste blague, d’abord parce que, comme nous le voyons sur la carte ci-dessus, la quantité et la qualité des territoires conquis ne sont pas les mêmes. Dans le camp atlantiste, personne ne croit, même le monde, que les Ukrainiens tiendront cette position bien longtemps. Le plus probable est que cette incursion assez désordonnée était destinée à faire en sorte que les Russes relâchent la pression sur le front du Donbass, et cela est raté, bien au contraire pendant que les maigres forces ukrainiennes – environ 10 000 soldats – s’engageaient en Russie, les Russes continuaient à avancer rapidement à l’Ouest, sans dégarnir le front. Il semble d’ailleurs que d’ici quelques semaines les forces ukrainiennes bunkérisées en Russie n’en ressortiront plus, elles seront sans doute prises de revers et ne pourront plus se dégager du piège qu’elles ont créé. L’autre remarque que personne n’avance, est que cette offensive ne pouvait pas être entreprise sans l’aval de l’OTAN et/ou des Etats-Unis. En effet l’AFU n’aurait pas pu toute seule mettre en place une couverture de brouillage électronique sur une vaste échelle sans leur aide, et donc avancer sans être repérée par les Russes. Là se pose une question décisive, si les Américains ne mentent pas quand ils disent qu’ils ont été surpris – mais on connait leur propension native à la désinformation – alors c’est l’OTAN et les Britanniques qui ont couvert et guidé cette attaque pour tenter de forcer la main aux Etats-Unis qui commencent à trainer les pieds pour encore et toujours financer ce massacre ruineux. Il pourrait s’ensuivre des représailles de la part des Etats-Unis sous la forme de coupures de financements de l’OTAN si elle avait des velléités de s’émanciper de leur tutelle, les Européens n’ont pas les moyens de suppléer au financement américain. Nous verrons bien, mais cette histoire est assez peu claire.  

L’offensive ukrainienne est stoppée 

Rapidement la progression de l’AFU a été stoppée. Et celle-ci n’a plus comme choix que de se bunkériser, mais elle sera sans doute la proie des bombes planantes dans un temps assez court. Le but est de tenir le plus longtemps possible, sauf que cette offensive ukrainienne en territoire russe leur a déjà coûté plus de 5000 morts au 29 aout 2024, sans parler des F16, des tanks et autres blindés légers qui ont été détruits. On a également parlé de soldats polonais et britanniques qui auraient participé à cette attaque. Ce qui voudrait dire que les plus furieux tentent d’enclencher une dynamique infernale pour étendre le conflit. Tout cela est difficilement vérifiable, mais tout le monde s’accorde sur le point suivant : les pertes ukrainiennes sont très lourdes et l’offensive a été stoppée. Même le journal atlantiste Le monde le reconnaissait et se demandait à quoi pouvait bien servir cette offensive en Russie en dehors de redonner du moral aux soldats ukrainiens. En vérité, il est assez facile de comprendre qu’alors que le front est en train de s’effondrer, Kiev n’a plus que deux solutions, soit initier une négociation, dont les Russes ne veulent pas pour le moment, soit tenter quelque chose pour soulager le front. Il est également possible que cette action désespérée ait été initiée pour empêcher que les Ukrainiens s’engagent dans des négociations. On sait qu’au moment de cette offensive, Russes et Ukrainiens se rencontraient au Qatar pour négocier des échanges de prisonniers, mais ce genre de rencontre peut servir à jeter des bases pour des discussions futures. L’offensive ukrainienne les a interrompues. Évidement la colère des Russes est montée d’un cran, et l’opinion réclame une punition de grande envergure pour cet affront. Suite à cette incursion ukrainienne, Kiev a subi la plus grande vague de bombardements depuis le début de l’opération spéciale, avec destruction massive de ce qui reste des installations énergétiques et de quelques aéroports qui pourrait servir au décollage des fameux F16 qui sont censés changer l’équilibre des forces entre les deux armées. 

 

L’autre événement politique d’importance a été les manœuvres d’appareil pour tenter de mettre en place un gouvernement. Macron et sa perruque, ne voulant pas admettre qu’il a perdu les élections tente de mettre en place une majorité improbable en excluant le NFP et le RN. Au motif que ces « extrémistes » ne seraient pas capables de trouver une majorité à l’Assemblée nationale. Le record de durée d’un gouvernement démissionnaire expédiant les affaires courantes est battu. Ce gouvernement qui prétend préparer le budget est de fait illégitime pour cet exercice. L’idiot tente de construire une majorité relative – toute relative – en amalgamant ses députés à lui – pour lesquels les cons de gauche ont voté – avec des débris du parti Les Républicains, auquel il ajouterait des « écologistes en carton » de EELV et quelques socialistes du type Cazeneuve, ce qu’on appelle à juste titre des sociaux traitres ou les sociaux-libéraux. Le problème est que non seulement même Hollande a rejeté cette idée, mais également Laurent Wauquiez et Éric Ciotti, soit Les Républicains qui ne veulent pas cautionner une telle aventure. Ayant créé le chaos avec sa dissolution ubuesque, Macron tente donc de reprendre la main. Cet épisode ridicule montre déjà à quel point de rupture l’imbécilité de la classe politique est arrivée. Passons sur le NFP, cet amalgame étrange qui va du trotskiste Poutou à Hollande et Glucksmann, la droite libérale avec un faux nez, prétend avoir gagné les élections, mais il n’a obtenu que 25% des voix et 30% des sièges. Ce qui n’est ni une majorité absolue, ni une majorité relative. Autrement dit le NFP, après avoir sauvé Macron de la débâcle en faisant le barrage, en appelant à voter pour Borne ou Darmanin, les ennemis des travailleurs et des Gilets jaunes, pleurniche pour nous dire en creux que Macron et sa perruque n’ont aucunement la reconnaissance du ventre. En vérité je pense que ces gens-là n’ont aucunement l’intention de gouverner, ils amusent le tapis et dégoutent toujours un peu plus les électeurs de se déplacer pour voter. Nous avons eu d’ailleurs des déclarations sinistres de Lucie Castest disant que sur le plan de la politique étrangère elle était en accord presque total avec Macron, et sur l’Europe et sur la guerre en Ukraine, mettant juste un petit bémol sur la question palestinienne pour faire l’intéressante. 

 

Le NFP prétend devoir gouverner en vertu du fait qu’il serait le parti arrivé en tête aux dernières législatives. C’est évidemment faux, le parti arrivé en tête est que cela plaise ou non le Rassemblement national. Le NFP c’est la somme de cinq ou six partis qui ne sont d’accord sur presque rien. Macron a beau jeu de dire qu’un tel gouvernement serait renversé immédiatement par une coalition de droite allant de Cazeneuve à Marine Le Pen qui a annoncé qu’elle déposerait tout de suite une motion de censure si un gouvernement de gauche était nommé. Il semble bien qu’elle aussi n’ait pas vraiment envie de gouverner. En attendant l’idiot de l’Élysée nous dit que sa porte est ouverte pour continuer les discussions, mais pas pour le RN et le NFP, or ces deux formations additionnées représentent la majorité de l’Assemblée nationale ! Cette situation de blocage convient à Macron jusqu’à un certain point, il montre en tergiversant que les partis sont incapables de se mettre d’accord pour gouverner et qu’il est le maitre du jeu. Mais cela a un inconvénient, alors que les problèmes s’accumulent, la rentrée scolaire qui va être difficile, le délabrement continu du système de santé, le vote du budget, la dette publique qui explose et j’en passe, il ne pourra pas gouverner bien longtemps avec un gouvernement démissionnaire chargé d’expédier les affaires courantes. Le MEDEF a déjà prévenu de cela. Gabriel Attal envoie une lettre de cadrage aux ministres démissionnaires sans trop se demander s’il en a le droit. Ces palinodies qui montrent à quel point la classe politique est dégénérée, rendent la France ingouvernable. Sans solution stable, il semble que la seule issue soit une nouvelle dissolution au mois de juin prochain, ou une démission de Macron pour aller vers de nouvelles élections présidentielles anticipées. Macron est le seul président de la Vème République à avoir installé un tel chaos institutionnel, cependant rendons lui grâce d’avoir dévoilé un peu plus ce qu’est la supercherie de la démocratie représentative qui de fait ne représente rien du tout. L’enjeu politique aujourd’hui n’est plus entre une gauche stupide et une droite mondialiste et corrompue, mais bien entre un souverainisme assumé, programmant la sortie de l’Europe, de l’euro et de l’OTAN, et continuer à entretenir un système politique moribond. Par ailleurs les Français n’ont pas accordé beaucoup d’importance au fait que Macron ne veuille pas de Castets à Matignon. On ne peut pas dire que sa personnalité ait percé dans l’opinion, malgré les efforts qu’elle a fait cet été pour mettre en évidence son lesbianisme militant et son amour de la classe ouvrière ! On a pu l’apercevoir l’espace d’un instant vêtue d’un bleu de travail à la manière des anciens maos qui jouaient les établis. 

Les bobos en visite chez les ouvriers de Duralex 

Une autre surprise a été l’arrestation de Pavel Durov, le milliardaire créateur et propriétaire du réseau Telegram. Les raisons qui ont poussé à cette arrestation sont assez obscures. L’idée générale avancée par les juges est que en cryptant les échanges entre membres de ce réseau, Pavel Durov, son PDG est complice de ce que font de criminel tous ceux qui échangent. Le caractère curieux de cette affaire est souligné par plusieurs éléments. D’abord le fait que Macron-le-menteur à qui on ne demandait rien, se soit précipité pour dire qu’il n’y était pour rien est en soi, plutôt louche. Ensuite le fait que Durov était pisté par les services de renseignements français depuis des mois est également problématique, surtout si on se rappelle que c’est Macron lui-même qui a donné la nationalité française à Durov et que quelques années auparavant, Macron avait demandé à Durov d’installer son siège à Paris. Le journal Le monde, journal de la censure à grande échelle, salue bien évidemment cette nouvelle entrave à la liberté d’expression. Car c’est bien de ça dont il s’agit. Cela revient à violer la correspondance privée, comme si on mettait en prison le PDG de la poste sous prétexte que deux gangsters s’échangent des informations par voie postale. C’est donc un viol de l’espace privé. Telegram est un réseau particulièrement utilisé aussi pour s’informer de la guerre en Ukraine, autrement dit pour contourner la censure des médias en Occident. Il va de soi que l’affaire est politique, contrairement à ce que raconte le parquet ou ce que dit Macron. L’idée est de rendre encore plus difficile l’expression publique et suit l’interdiction des médias russes en Europe. Il semble que cela soit dans la continuité des éructations de Thierry Breton contre X d’Elon Musk. Autrement dit ce qui est en jeu ce n’est pas de traquer ou non les narco-trafiquants ou les amateurs de pédophilie, mais d’empêcher l’émergence d’une libre expression sur les réseaux sociaux, restreindre l’usage du numérique à ce qu’on peut contrôler et donc court-circuiter. Le seul numérique convenable dans les pays occidentaux faussement démocratique est celui peut mettre en prison les citoyens s’ils visent à s’émanciper. Enfin Pavel Durov a été libéré sous une caution de 5 millions d’euros et interdiction de quitter le territoire français. Pour ma part je doute que cette affaire aille jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à un procès qui ridiculiserait ceux qui ont mis en branle cette sinistre manœuvre politique. Certains pensent qu’il s’agit là d’une simple manœuvre pour faire rentrer dans le rang les contrevenants, notamment Elon Musk. Nous verrons bien, les Américains, malgré tous leurs défauts, ne sont pas dans cette culture de censurer la liberté d’expression. Certains ont avancé que Macron avait répondu à une demande des Américains, mais cette hypothèse ne me semble pas juste. 

Après les Jeux Olympiques, les pitreries de la classe politique nous feraient presqu’oublier que la rentrée scolaire va se faire dans des conditions déplorables, une fois de plus. Les conditions de travail des enseignants sont tellement dégradées, qu’on n’arrive plus à recruter des enseignants, manifestement le métier n’attire plus beaucoup, surtout dans les zones difficiles. A la rentrée 2024 il manquera selon un décompte officiel du ministère de l’éducation près de 4000 enseignants, c’est beaucoup. Depuis que Macron est ministre de l’économie, puis président, malgré les manifestations et les appels au secours, la situation dans l’Éducation nationale s’est dégradée de manière continue, malgré les effets d’annonce spectaculaires de l’idiot de l’Élysée. Non seulement les enseignants français sont les plus mal payés d’Europe, mais ils ont des conditions de travail très difficiles. La santé c’est la même chose, les derniers gouvernements s’ils ont transférer de la valeur vers les entreprises et vers les plus riches, ont été incapables d’anticiper les besoins en termes de santé publique, mais Macron a donné des milliards pour un vaccin contre le COVID, vaccin très controversé. Tout est à l’avenant, on nettoie la Seine avec 1,4 milliards d’euros pour les Jeux Olympiques, mais on rogne sur les allocations chômage. On a donné des milliards pour continuer le massacre en Ukraine sans résultat aucun sur le terrain. L’antisémitisme a explosé, on incendie des synagogues, la sécurité des personnes n’est plus assurée. Et on se propose de serrer encore un peu la vis aux plus pauvres. Et de recommencer encore la gabegie avec le vaccin Mpox. Tout cela montre que de voter ne sert plus à grand-chose – si ça n’a jamais servi. La classe politique dans son entier manifeste son incompétence au service de ses intérêts. La situation est explosive. La CGT par la voix de l’ineffable Sophie Binet nous explique qu’elle n’appelle pas à la manifestation du 7 septembre mais qu’elle espère qu’elle sera massive ! Dans le genre combattif on a vu mieux. Cette buse prétend que la CGT doit se consacrer aux questions sociales. Mais qu’est-ce que la question sociale pour elle ? Histoire de démobiliser les maigres effectifs qui feront la manifestation du 7 septembre, elle avance qu’elle envisage une manifestation fin septembre. 

La situation politique et sociale est très mauvaise. On ne voit même pas comment le budget pourra être voté. La cote de popularité de Macron et des hommes politiques en général est très basse. Les Français dans un sondage BVA Xsight-RTL du 28 aout 2024 montrent une grande colère et beaucoup d’impatience, stigmatisant la nonchalance coupable de ces professionnels de la combine. 80% font part de leur inquiétude, dont 44% qui se disent très inquiètes, un niveau rarement égalé. La principale préoccupation des Français demeure, encore et toujours, le pouvoir d’achat (50%), devant la santé (40%) et la sécurité (37%), en forte hausse (+5 points), conséquence des faits divers où sont souvent impliqués des personnes d’origine étrangère. Mais quand une situation es bloquée, et que les moyens institutionnels ne sont plus efficaces, alors la situation évolue par d’autres chemins. Tout cela pourrait amener de nouvelles surprises d’ici à la fin de l’été. Mais il est assez clair que la classe politique française n’est pas préparée pour faire face aux difficultés de l’heure.

Walter Benn Michaels, La diversité contre l’égalité, Raison d’agir, 2009

  Ce petit ouvrage a été publié avec succès aux Etats-Unis en 2006, et traduit ensuite en 2009 en français. Publié dans la collection Libe...