L’activité de la FI est plus importante en ce qui concerne la Palestine ou l’antisémitisme que pour faire obstacle aux projets gouvernementaux en matière de Sécurité Sociale. Le 5 décembre l’Assemblée nationale devait voter sur la partie recettes de la Sécurité Sociale. La proposition du gouvernement est passée, grâce bien entendu à la traitrise naturelle et habituelle des socialistes qui se sont alliés à la crapule macronienne, mais également au dilettantisme de la FI. Il manquait en effet 27 voix pour que ce racket anti-pauvre soit rejeté. Mais on remarquait que 30 députés de la FI n’avaient pas participé au vote ! Ces gens-là outre qu’ils sont idiots ne sont pas sérieux et ont clairement laisser passer ce projet. Bien entendu ils ne sont pas les seuls, et une partie des élus du Rassemblement National – une soixantaine – était également aux abonnés absents. Cet absentéisme démontre deux choses, d’abord que ces députés grassement payés par nos impôts ne prennent pas leur travail au sérieux, ensuite qu’à l’Assemblée nationale il y a un jeu de dupes, mais certainement pas d’opposition sérieuse. Cet absentéisme devrait être condamné d’une manière ou d’une autre. Mais les députés sont assez coutumiers du fait. Qu’est-ce qui intéresse donc les députés puisque l’intérêt de la nation, ils s’en contrefichent ? Les députés du Rassemblement National attendent 2027, pensant qu’ils gagneront les élections, et ceux de la FI cultivent leur antisémitisme profond en visant à consolider leur marché de niche dans les quartiers dits sensibles.
C’est dans ce contexte délétère qu’intervient l’affaire Julien
Théry. Ce médiocre individu a produit une sorte de fatwa contre une vingtaine d’individus
qui sont pour la plupart d’origine juive. Mais surtout qui ne sont pas d’accord
avec lui pour qualifier ce qui se passe en Israël et à Gaza de génocide. Julien
Théry est un enseignant de Lyon 2, l’université où enseignait le sinistre
négationniste Robert Faurisson. Cette fatwa a été dénoncée comme antisémite, et
a obligé les instances universitaires à intervenir pour suspendre l’antisémite
de ses fonctions. Jean-Luc Mélenchon est monté au créneau, avançant que ce
malheureux enseignant était une victime d’une sorte de chasse aux sorcières. Dans
un message habile, comme il en a l’habitude le chef de la FI ménageait la
liberté d’expression avec le statut d’historien de Julien Théry, oubliant que
le rôle d’un historien n’est pas forcément de produire des fatwas contre des
individus en les livrant à la vindicte publique. Les idiots qui croient encore
que la FI n’a rien à voir avec l’antisémitisme ont repris, tant bien que mal,
ce narratif.
Mais en s’informant un peu sur les réseaux sociaux, on se rend compte que Julien Théry était un antisémite d’habitude. Il tenait une page sur Facebook intitulée La Grande H. Depuis sa mise en cause par les instances universitaires, l’a amené à effacer un grand nombre de messages antisémites, mais on en a récupéré quelques-uns. Ci-dessous en voici un. Julien Théry détourne un discours de François Hollande qui avait dit de façon mensongère « mon ennemi c’est la finance ». Théry transforme ce passage en parlant de la juiverie internationale au lieu de la finance internationale, sous-entendant évidemment que les Juifs et la finance internationale c’est la même chose. Ce faisant l’idiot reprend les éléments de langage du pétainisme qui pendant les années de collaboration accusait quotidiennement les Juifs d’être les maîtres du monde justement parce qu’ils étaient les maîtres de la finance. Ainsi en soutenant le néo-pétainiste Julien Théry, Mélenchon en vient à valider les discours pétainistes du temps de l’Occupation.
Ce post n’est pas une erreur d’écriture ou un moment d’égarement, Théry s’en prend avec constance à la juiverie internationale, comme le montre le post ci-dessous. Ce second post ne fait plus seulement des allusions au pouvoir de « la juiverie internationale », il dénonce la mainmise de cette « juiverie internationale » sur les gouvernements. Reprenant les éléments de langage de l’époque de Vichy, il se vautre dans un antisémitisme qui n’a même plus l’excuse fallacieuse de l’antisionisme. C’est ça qui est intéressant, c’est qu’au fur et à mesure que l’antisémitisme de gauche remplace l’antisémitisme de droite – qui existe encore bien entendu – il se rapproche de la rhétorique pétainisme.
Des posts honteux Julien Théry a en a produit de nombreux. Dans l’image ci-dessous, d’une médiocrité sans borne, il reprend l’idée que les Juifs sont naturellement des voleurs. La Palestine est ici représentée par une jeune femme blonde – quelle idée débile – et Israël par une sorte de racaille de banlieue surmonté d’une kippa en train de lui faire le sac. Bien entendu cet imbécile ne vous dira rien sur le fait que les Juifs n’osent plus aujourd’hui en France se promener avec une kippa sur la tête. Personnellement j’aurais honte d’être Julien Théry. Mais dans notre monde moderne, on ne chie plus la honte.
Comme on le voit, Julien Théry est un vrai antisémite, et encore plus peut-être même un néo-pétainiste qui ne se cache même plus derrière l'antisionisme. Que les imbéciles de la FI, Mélenchon en tête, soutiennent ce sinistre individu, montre non seulement qu’ils ont perdu la tête, mais qu’en outre ils sont clairement complices de la montée de l’antisémitisme qui à l’heure actuelle ravage la gauche et l’éloigne du pouvoir pour des décennies. Cette posture antisémite va tôt ou tard être le tombeau de la FI. Car à côté des imbéciles du type Louis Boyard, Sébastien Delogu – qui ne vient jamais voter contre le gouvernement – ou de l’ignoble Thomas Portes, il y a certainement dans ce parti des gens qui se rendent compte de cette dérive antisémite et identitaire. Ils partiront, comme sont déjà partis les Ruffin, les Clémentine Autain.
Dans leur lubie antisémite les idiots de la FI ont entamé
une campagne contre la possibilité pour Israël de participer à l’Eurovision.
Outre que cette manifestation n’a strictement aucun intérêt artistique ou
culturel, il est terrible de voir la FI vouloir censurer les « artistes »
israéliens. Non seulement les artistes quels qu’ils soient, Israéliens ou
Russes, ne sont pas les représentants de leur gouvernement, mais en outre il
faudrait comprendre ce qu’on censure en les empêchant de chanter. En effet,
après le pogrom du 7 octobre 2023, personne n’a avancé qu’il fallait bannir les
athlètes et artistes palestiniens des manifestations internationales. Or
évidemment selon la logique aberrante des idiots de la FI, on aurait pu tout à
fait le faire. Au fil du temps la FI devient clairement un parti fascisant, qui
n’a comme mot d’ordre fédérateur que la stigmatisation des Juifs, en Israël
bien sûr, mais aussi en France où les seuls Juifs qui seraient autorisés à
avoir une opinion, sont ceux qui approuveraient la destruction d’Israël, comme par
exemple cet imbécile de Norman Finkelstein[1].
Certains Juifs moralement fragilisés par cette campagne antisémite n’ont pas la
force de s’opposer à cette haine venue des fonds des temps, et se retournent
contre leurs coreligionnaires. C’est misérable, mais même si cette campagne n’a
que des effets limités sur les opinions occidentales, plus préoccupées par l’islamisation
latente de leurs nations, elle est pourtant relayée par des institutions comme
l’ONU, avec l’antisémite de profession Francesca Alabanese, ou par certains États
européens, avec en point l’Espagne, pays qui est resté longtemps islamisé.
Dénoncer l’antisémitisme porté par la FI n’est pas soutenir
le gouvernement de Netanyahu, ni même discuter la question d’un génocide
potentiel. C’est refuser que la gauche sous couvert d’importer chez nous le
conflit israélo-palestinien pour des raisons d’opportunisme électoral, stigmatise
les Juifs en France et ailleurs. Je vous
fais remarquer que jusqu’ici j’ai refusé de discuter de l’action du
gouvernement israélien à Gaza, car c’est un autre sujet.
Le mouvement palestinien a eu des accointances avec les nazis, durant la guerre, notamment via le grand mufti de Jérusalem, Al-Husseini, qui était allé voir Adolf à Berlin, en 1941, pour lui avouer son admiration et il avait béni la division SS Handschar, composé de musulmans bosniaques. Un certain François Genoud, nazi suisse, dépositaire des droits livresques des dirigeants nazis, après guerre, a financé le mouvement palestinien. Je ne parle pas de nombreux nazis qui ont trouvé refuge en Syrie et en Egypte.
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