A bientôt
Voilà une vieille dinde au parcours édifiant, mariée à un
militant de SOS Racisme et de l’UNEF, elle-même membre du Parti socialiste,
elle a copiné assez longtemps avec le sinistre Edouard Philippe qui lui a la particularité
de n’avoir jamais travaillé de son existence. Avant de devenir conseillère de l’insupportable
Macron, puis ministre du travail, elle a fait sa carrière dans la finance
internationale. Cette grande fainéante, habituée des couloirs des palais de la
République, qui vient de la gauche dite strauss-kahnienne, donc de la droite cosmopolite
et affairiste avec un faux nez, s’appelle Astrid Panosyan. Personne ne connait
évidemment ce personnage sans dimension. Et donc elle a décidé de se faire
remarquer. Trouvant que Bayrou n’en fait pas assez dans le genre travailler
plus – lui qui vient de passer 10 ans au Commissariat au Plan sans rien faire –
elle a décidé d’en rajouter une couche pour faire hurler le peuple. Il y a
quelques jours je disais, preuve à l’appui, que la canaille qui se voudrait l’élite
de la nation voulait nous faire travailler plus[1]. À
quoi ? Personne ne le précise bien entendu, car dans un monde où le
pouvoir d’achat est en berne, les investisseurs se dérobent le chômage
augmente. Voilà donc cette ignoble bonne femme qui propose de supprimer une
cinquième semaine de congés payés, ce qui fut une grande avancée sociale pour
la gauche dans le temps, comme la retraite à 60 ans et la Sécurité sociale.
Bien entendu elle cache cette idée débile derrière le fait
que cette suppression d’une semaine serait rémunérée. Si on comprend bien ce
serait une manière pour les plus pauvres de récupérer un peu du pouvoir d’achat.
Deux éléments montrent que ce raconte cette femme menteuse viennent contrarier
sa haine des salariés. Le premier serait que les Français ne travaillent pas
assez. Certes les politiciens sont dans ce cas, ils ne connaissent même pas
leurs dossiers. Or voici ce que dit Rexecode, boutique de réflexion qui
travaille pour le MEDEF entre autres et qui ne peut pas être suspectée de
gauchisme.
La durée effective du travail des travailleurs non-salariés (y compris indépendants) est en France parmi les plus élevées de l'UE avec 2228 heures par an contre 2157 en moyenne européenne. La France, qui gagne 1 place entre 2022 et 2023, se classe 5ème. Sur l’ensemble des personnes en emploi (salariés et non-salariés), la durée du travail en France est 1607 heures par an, ce qui est sous la moyenne européenne (1674), mais au-dessus des pays les plus riches, dont notamment l’Allemagne (1548 heures) et les Pays-Bas (1364 heures)[2]. On peut rajouter à cela que c’est, après la Grèce, autre pays ruiné, qu’en France on trouve le pourcentage le plus élevé de gros travailleurs, c’est ce que montre le graphique ci-dessus qui vient d’Eurostat. Il vient donc que le problème de la France ne vient pas d’une insuffisance de travail.
Ce discours qui vise à culpabiliser les Français qui dépensent trop, qui s’amusent trop, est complètement en dehors du coup. En effet le secteur des loisirs – sports, culture, tourisme – est un des moteurs de la consommation et donc de l’économie française. Pendant les cinq décennies antérieures, les hommes politiques français en adhérant à l’Union européenne ont transformé la France en une sorte de grand parc de tourisme de masse pour les frivoles vieux européens. C’est dans ce secteur que la croissance de l’emploi s’est effectué au fur et à mesure qu’au nom de l’Union européenne on bradait notre industrie. Or le dindon qui est à la tête du ministère du travail oublie ce phénomène, par exemple le tourisme de masse dont on se plaint continument à juste titre, est à 70% généré par les Français. Si on les prive de leur cinquième semaine de congé, cela abaissera cette consommation. Si on augmente le temps de travail, on diminue le temps de loisir. Et donc il vient que cette femme pour lequel j’ai un très grand mépris veut faire baisser le temps libre, le temps disponible. C’est son but.
Ce modèle pleinement régressif que le patronat et les politicards
affiliés veulent nous imposer tombe au mauvais moment. Certes ces gens-là
peuvent tenter de profiter de la baisse relative des salaires pour augmenter le
temps de travail, mais ils présentent cette fantaisie alors même que les
conditions de travail se sont énormément dégradées dans les entreprises depuis l’arrivée
de Macron en 2014 au ministère de l’économie, Macron l’idiot dont Panosyan
était la conseillère ! Entre idiots on se comprend. Mais ce qu’ils ne
comprennent pas, c’est qu’en allongeant le temps de travail, cela a deux conséquences :
cela peut provoquer une flambée du chômage justement dans la période de récession
dans laquelle nous entrons. Mais ensuite cela produira un changement de modèle
qui signifierait qu’on se tournerait vers la production industrielle et
manufacturière pour gratter des parts de marché hypothétiques à l’étranger sur
nos concurrents.
Le discours de cette personne très mal intentionnée s’inscrit
dans le cadre de l’offensive du patronat et de ses domestiques pour consolider
leurs profits. Depuis plusieurs années la canaille macroniste s’attaque au
temps libre, le temps de travail étant par définition un temps contraint, une
sorte de prison. Si on résume, il y a le passage de la retraite à 62 ans puis à
64 ans, ensuite il y les jours de travail imposés gratuitement, Bayrou qui veut
supprimer des jours fériés, et maintenant cette annonce ubuesque qui vise à
supprimer une semaine de congés payés. Peu importe que cela soit « monétisé ».
Il y a eu aussi au même moment la réclamation de la fin des 35 heures de la
part d’un autre idiot Mathieu Lefebvre pour na pas le nommer[3]. Celui-là
non plus n’a jamais travaillé, après avoir comme l’idiote Panosyan fait
Sciences Po, il n’a plus fait que de la politique, un autre fainéant. Ce misérable
individu s’était offusqué qu’on siffle le président de la République, car pour
lui siffler l’ignoble Macron c’était en quelque sorte siffler la France. Il s’est
fait aussi remarquer comme un imbécile anti-français en réclamant au moyen d’une
loi que le drapeau européen, ce torchon, pavoise le fronton des mairies, bref c’est
une autre canaille.
Dans le temps on vantait les mérites du capitalisme dans le
fait que le temps de travail baissait comme une récompense dans le partage des
gains de productivité entre salaires et profit. Or les salaires baissent
relativement depuis vingt ans, et depuis vingt-cinq, le temps de travail annuel
est stable. Je pense que dans les années à venir les offensives vont continuer
et pour accroître les temps de travail – la retraite à 70 ans par exemple – ou pour
faire encore baisser les salaires avec la fin du SMIC, le patronat en rêve depuis
trente ans avec les tentatives de Balladur, puis de cet imbécile de Villepin. Voter
ne suffira pas, les syndicats sont trop mous, les partis politiques trop
occuper à gérer leurs sièges et leur petit marché de niche, il faut se préparer
à descendre dans la rue, c’est la guerre sociale qui le veut !
[1] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2025/07/travailler-gratuitement-est-notre.html
[2] https://www.rexecode.fr/competitivite-croissance/documents-de-travail/duree-effective-et-quantite-de-travail-en-france-et-en-europe-en-2023#:~:text=La%20dur%C3%A9e%20effective%20du%20travail%20des%20travailleurs%20non%2Dsalari%C3%A9s%20(y,contre%202157%20en%20moyenne%20europ%C3%A9enne.
[3] https://www.tf1info.fr/politique/budget-2026-il-faudra-mettre-fin-aux-35-heures-estime-sur-tf1-le-depute-mathieu-lefevre-2383402.html
Le sénateur Laurent Duplomb, l’homme des lobbies de l’agro-industrie, il a la tête de l’emploi
La loi Duplomb est une canaillerie, et la preuve que les députés
sont vendus aux lobbies de l’agro-business. Cette loi, présentée par les
sénateurs LR Laurent Duplomb et UDI Franck Menonvielle[1], consiste
à réintroduire des produits chimiques dangereux et cancérigènes, elle permet la
réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, un pesticide de type
néonicotinoïde dont la nocivité n’est plus à prouver. Cette fourberie s’est
réalisée sous le couvert mensonger de défendre les paysans qui sont maltraités
et accablés de règlements et de charges. En vérité ce discours larmoyant sert
seulement à cacher que les gens qui ont soutenu cette loi sont d’abord les
soutiens des grandes entreprises de l’agro-business et ensuite les soutiens de
la chimie qui détruit les sols et l’environnement. Ajoutons qu’une telle loi
qui abaisse radicalement les normes de production, faciliterait la vie des
importateurs de produits agricoles pourris venant d’Ukraine ou du Brésil. La
première leçon que nous devons tirer de cette vilénie est que la gauche est
minoritaire à l’assemblée, comme le montre le graphique suivant, c’est
clairement la droite et l’extrême droite qui est de plus en plus sur la ligne des
Républicains, qui ont fait passer cette loi ignoble. Cela montre qu’on n’a pas
besoin de qualifier le RN de fasciste pour le critiquer, et donc que le barrage
n’a aucun sens, car élire le gang Macron, le gang Edouard Philippe ou celui de
la doublette Bardella-Le Pen, c’est exactement la même chose. On entend encore
parfois des gens de gauche dire qu’on leur a volé les élections législatives. C’est
une imbécilité, le vote de la loi Duplomb montre que cette gauche n’avait
aucune chance de gouverner, ce qui disent le contraire sont des menteurs.
La seconde remarque importante est que la démocratie
représentative ne représente rien, seulement l’intérêt des lobbies, rien d’autre.
Cette loi infâme a engendré une pétition qui a du succès et montre le décalage
entre la perception de la réalité par la population et par sa soi-disant
représentation. Pour signer la pétition, il suffit de se rendre sur le site de
l’Assemblée Nationale et de disposer d’un compte France Connect. La pétition
permet de saisir la représentation nationale sur le sujet. Dès qu’une pétition
franchit le cap des 100 000 signataires, elle est davantage mise en avant. Au moment
où j’écris ces lignes, la pétition a dépassé 1,2 millions de signatures, ce qui
est énorme pour une pétition et qui montre que cette loi est profondément détestée
par la population française. Le monde semblait nous dire cependant qu’il
y avait peu de chance pour que cette pétition aboutisse à une abrogation de la
loi, ou qu’elle soit réexaminée[2]. On
a vu en effet ce qu’il était advenu de la pétition contre la privatisation d’Aéroport
de Paris. Faire aboutir une telle pétition, c'est un parcours du combattant, tout est fait pour que cela ne se fasse pas.
Le peuple une fois de plus n’aura droit ni à la parole, ni a un débat. Vous remarquerez tout de même que la gauche n’a pas été très virulente contre cette vilénie. Elle a fait un service minimum de dénonciation, mais elle a sans doute peur qu’on s’aperçoive de son caractère très minoritaire à l’Assemblée nationale. Et si elle en convenait, elle serait bien obligée de s’interroger sur les raisons de ses déboires. Cette petite crapule de Yaël Braun-Pivet a avancé qu'il y aurait un débat à l'assemblée nationale, mais que ça servirait à rien pour renverser la loi. Elle a illustré ainsi le vieux proverbe anarchiste, "la dictature, c'est ferme la, et la démocratie c'est cause toujours". Et on s'étonne ensuite que les Français se méfient de plus en plus des politicards. On a vu cette petite magouilleuse énoncer qu’il ne fallait pas dénigrer le travail des députés, car ensuite plus personne n’irait voter et nous n’aurions plus personne pour nous représenter, mais en vérité, il faut comprendre l’inverse, c’est parce que nous n’avons personne pour nous représenter que nous ne voulons pas voter ! Quant à cette vieille crapule de Duplomb elle a avancé un argument des plus éculés, si la pétition a du succès, c'est pas normal, c'est qu'elle est manipulée par l'extrême-gauche ! Diantre il y aurait en France 1,3 millions de gauchistes ? L'idiot aurait du nous dire que c'était encore un mauvais coup de Poutine, c'eut été encore plus drôle !
Mais ce qui est important c’est d’expliquer par quels mécanismes cette spoliation peut se réaliser. J’emploie le mot spoliation, parce que c’est un terme qu’emploient souvent les très riches quand on leur réclame de payer des impôts sur leurs revenus et sur leur fortune. La première constatation que nous pouvons faire est que l’enrichissement des plus riches s’est fait au détriment de l’État, c’est-à-dire de la collectivité. Dans le graphique ci-dessus on voit que la courbe de l’endettement de l’État suit exactement l’accroissement de la richesse des très très riches. Il s’agit donc d’un transfert de ressources publiques vers le secteur privé. Comment cela se peut-il ? En se justifiant de cette spoliation du point de vue de la théorie de l’offre, le législateur – depuis 2012 Macron, si vous voulez – a abaissé les impôts sur les revenus des plus riches et sur les entreprises. Regardons le graphique ci-dessous. On voit que les 37 000 foyers les plus riches payent très peu d’impôts sur les revenus réels et que cela n’est pas compensé par un impôt sur la fortune. Je rappelle que la taxe Zucman que la crapule du Sénat et de l’Assemblée nationale refuse frapperait 18 000 foyers, soit la moitié des très très riches. Évidemment si les très très riches ne paient pas beaucoup d’impôts sur leurs revenus, c’est parce que les revenus du capital ont été volontairement détaxés par Macron et son gang. Autrement dit depuis 2012, d’une manière rampante puis ouverte, on a abaissé les prélèvements sur les revenus et la fortune des plus riches au motif qu’ils investissent et donc qu’il faut leur faciliter la vie plutôt que de faciliter la consommation des plus pauvres qui gagnent à peine le SMIC. Également, on note que l’évasion fiscale est plus facile à organiser pour les très très riches que pour les petits salariés. Il y a deux sortes d’évasion fiscale, celle qui est identifiée comme une fraude à l’URSSAF de la part des entreprises et qui se monte à une quarantaine de milliards d’euros. Et celle qui résulte des jeux de placements financiers en Europe ou dans les paradis fiscaux, des entreprises ou des personnes qui gagnent des revenus importants en France mais qui déclarent leur siège au Luxembourg par exemple. Cette fraude fiscale est évaluée entre 100 milliards et 200 milliards. Elle est facilitée par la liberté de déplacement des capitaux mise en place au début des années quatre-vingts et qui a explosé avec la numérisation des transactions financières. Ce sont des sommes importants qui échappent au fisc et au fil du temps qui viennent gonfler, la fortune des plus riches.
Regardons le graphique ci-dessous. Nous voyons que depuis le début des années quatre-vingts, la productivité globale des facteurs augmente plus vite que les salaires. Autrement dit que les entreprises spolient leurs propres salariés en capturant les progrès de la productivité. OXFAM avançait de 82% de la croissance revenait au capital et seulement 18% au travail. Une autre manière de le dire. Mais il y a pire. Depuis 2014 l’État français subventionne les entreprises. Ce qui veut dire qu’il n’a pas confiance dans les lois du marché. C’est ce qu’en 2014 on appelé le CICE – Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi – derrière ce vocable pompeux, se cache un transfert de ressources fiscales depuis 11 ans maintenant d’environ 20 milliards d’euros par an. Le CICE n’a jamais créé d’emplois, ni améliorer la compétitivité de l’économie française, mais par contre elle a creusé le déficit des finances publiques d’au moins 250 milliards d’euros ! Mais cela n’est pas tout. Alors que les déficits publics sont très élevés, l’État donne sans contrepartie environ 211 milliards d’euros aux entreprises[1]. C’est la somme que le rapport du Sénat a avancé pour l’année 2023. Quand ont dit que c’est « sans contrepartie » cela veut dire que ces « aides » sont distribuées non pas en fonction des besoins de la nation. Par exemple on pourrait donner des aides pour des secteurs stratégiques pour la France, ou donner des aides à des entreprises qui embauchent. Mais ce n’est pas le cas, ces aides sont une gabegie, même des entreprises qui débauchent et qui augmentent les dividendes distribués aux entreprises en profitent, comme Carrefour par exemple. Ces aides venant seulement accroitre les profits des entreprises sans aucune efficacité économique.
C’est en réalité une logique de guerre de classes qui est à l’œuvre, le patronat étant à l’initiative de cette guerre contre les pauvres, Macron et son gang n’étant que les instruments de ce destin affreux. Le résultat saute clairement aux yeux. Alors que la croissance n’est pas au rendez-vous, que le nombre de faillites augmente, et que le taux de chômage évolue à la hausse. Il y a à l’heure actuelle près de 6 millions de personnes inscrites à France Travail, la nouvelle dénomination de Pôle emploi. Seules des arguties qui séparent les chômeurs en catégories A, B, C et D, permettent de masquer cette hausse[2]. Le résultat de cette politique de l’offre mise en place par Macron et Hollande depuis 2014 – mais avant les tendances étaient là – c’est qu’au fur et à mesure que la fortune des très très riches augmente, la pauvreté augmente ! C’est ce que montre le graphique suivant. Cet échec de la politique de l’offre – très prévisible en réalité – n’en est pas un. Le but de cette politique n’était pas d’améliorer la croissance et l’emploi en France, mais d’améliorer le rendement du capital apatride et d’augmenter la richesse des très très riches ! On dit souvent que Macron est une marionnette que les oligarques ont mis à ce poste pour défendre leurs intérêts, et vous remarquerez qu’Hollande comme Macron sont des Young Leaders. Ces deux canailles ont en commun d’avoir été formés outre-Atlantique au néolibéralisme et à rien d’autre. Regardons le graphique suivant, nous remarquons que l’accroissement du nombre de pauvres suit exactement l’évolution de l’accroissement de la fortune des plus riches. La politique de l’offre n’entraîne pas de ruissellement, mais c’est un jeu à somme nulle. C’est un système de vases communicants. Autrement dit ce que ne gagnent pas les classes pauvres, c’est ce que gagnent les très très riches. Et ce transfert des ressources du secteur public vers le secteur privé est l’instrument de cette distorsion qui accroît les inégalités et nourrit évidemment le ressentiment. Cet appauvrissement relatif des plus pauvres est aussi l’appauvrissement pour ne pas dire l’effondrement des services publics en France. Les lois, notamment sur les exemptions de cotisations sociales sur les bas salaires ont engendré le déficit de la Sécurité sociale, déficit qui est un nouveau prétexte pour affaiblir encore un peu plus le système de remboursement des soins et celui de la retraite par répartition. Or, tout le monde sait, sauf les oligarques et leurs larbins, que de bons services publics, ce que l’ONU appelle les infrastructures, santé, transport, éducation, retraites, sont un capital nécessaire au développement économique. Ce n’est pas sans raison qu’en Occident la faible croissance, l’endettement extravagant, s’accompagnent d’un effondrement des services publics.
À l’échelle du monde entier, le patrimoine des riches a explosé. La France est, après la Chine, le pays de l’OCDE où la fortune des très très riches a le plus augmenté ces deux dernières décennies. Et cet enrichissement éhonté s’est réalisé grâce à la loi. Malgré les crises, celle de 2008 dite des subprimes, celle de l’euro de 2011, celle du COVID en 2019, l’enrichissement s’est poursuivi, comme si les crises étaient le bon levier pour accroitre le pouvoir des oligarques sur notre pays. La fortune extravagante des oligarques est le corollaire de l’effondrement de l’économie, autrement dit le resserrement des inégalités est un élément déterminant non seulement de l’harmonie sociale, mais aussi de la stabilité économique. L’Occident subit depuis la fin du XXème siècle des crises à répétition, sans même parler des crises sociales et écologiques.
Si donc les transferts de fonds publics vers le secteur privé sont massifs et avérés, on peut en déduire en étant sûr de ne pas se tromper que l’enrichissement des plus riches est la cause des déficits aussi bien des collectivités publiques que de la Sécurité sociale. Il vient donc que demander des efforts « à tout le monde » comme le suggère l’ignoble Bayrou ou le comique de Bercy, Éric Lombard, relève de l’indécence. Il faut frapper à la source ceux qui ont profité de ce système comme nous n’avons vu ci-dessus. Nous avons vu que l’impôt sur les revenus était dégressif pour 37 000 foyers. La taxe Zucman est modeste, elle n'en frapperait que la moitié, 18 000. Elle rapporterait entre 20 milliards et 40 milliards par an, selon le taux d’imposition choisi[3]. Ces chiffres montrent qu’on peut facilement trouver de l’argent pour combler le budget – il manquerait 40 milliards d’euros pour ce faire – pour peu qu’on se donne la peine de les chercher. Sept prix Nobel d’économie ont défendu la taxe Zucman qui a été retoquée par la crapule du Sénat[4]. Le Sénat défend sa crapulerie en avançant comme Macron et Hollande les bienfaits de la théorie de l’offre, alors même que cette politique a prouvé qu’elle n’était pas adéquate, qu’elle avait échoué dans les grandes largeurs. Cet imbécile de Macron, cet irresponsable au sens clinique du terme, avançait au début de son mandat que grâce à sa politique de ruissellement il allait éradiquer et le chômage et la pauvreté. Or le taux de pauvreté comme on l’a vu n’a jamais été aussi élevé depuis trente ans ! Une performance pour Macron qui aura finalement échoué dans tous les domaines sauf celui d’enrichir ceux qui l’ont mis à ce poste. La taxe Zucman n’est pas une panacée. C’est un palliatif de première urgence et un coup de frein a une politique hostile à la nation. A côté de cela nous devons dans la perspective des élections de 2027, nous attaquer à d’autres mesures. D’abord augmenter les salaires. En effet une hausse générale des salaires aurait de nombreuses vertus, car en rattrapant un peu le retard pris dans le partage de la valeur depuis quarante ans, on relancerait le pouvoir d’achat, la consommation, mais aussi on renflouerait les caisses de la Sécurité sociale et donc des retraites. On pourrait s’y prendre avec un coup de pouce au SMIC par exemple car de nombreuses conventions collectives sont indexées sur sa valeur. Évidemment une hausse générale des salaires, et donc de la consommation, entrainerait des conséquences néfastes sur la balance commerciale qui est déjà très mal en point. Autrement dit, il faudrait pour que cela fonctionne sortir de l’Union européenne et de l’euro, revenir au franc et agir à la fois sur le contrôle des importations de marchandises et sur le contrôle des exportations de capitaux. Je ne vais pas épiloguer longtemps sur cette question, mais une sortie de la France de l’euro ferait chuter la valeur de cette monnaie et faciliterait le retour vers une stabilité du franc à moyen terme. En outre une sortie directe de l’euro et de l’Union européenne rapporterait directement au budget de la France au moins 10 milliards d’euros. Je résume dans le tableau suivant mon calcul grossier qu’on devrait affiner bien entendu, notamment parce qu’il ne prend pas en compte un retour de la croissance. Il donne seulement l’idée des pistes qu’il faut suivre pour arriver assez rapidement à une gestion plus saine de l’économie, à une diminution de la dette publique et à une amélioration du partage de la valeur. C’est bien à cela que doit nous mener notre guerre contre les oligarques qui nous ont précédemment ruinés. Non ce n’est pas une question de jalousie ou de vengeance, c’est une mesure de salubrité publique.
[1] https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/07/08/la-commission-d-enquete-sur-les-aides-publiques-aux-entreprises-calcule-qu-elles-ont-atteint-au-moins-211-milliards-d-euros-en-2023_6619946_3234.html
[2] https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/les-demandeurs-demploi-inscrits-france-travail-au-4e-trimestre-2024#:~:text=Les%20demandeurs%20d'emploi%20inscrits%20%C3%A0%20France%20Travail%20au%204e%20trimestre%202024,-27%20janvier%202025&text=Au%204e%20trimestre%202024%2C%20on,7%20%25%20sur%20un%20trimestre).
[3] https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/06/12/la-taxe-zucman-sur-les-ultrariches-a-ete-rejetee-par-le-senat_6612580_823448.html
[4] https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/07/avec-l-impot-sur-les-ultrariches-la-france-peut-montrer-la-voie-au-reste-du-monde-le-plaidoyer-de-sept-prix-nobel-d-economie-pour-la-taxe-zucman_6619619_3232.html
Bayrou n’est pas très intelligent, c’est bien connu, mais il a des conseillers qui se croient plus malins que lui et qui vont l’aider à passer le cap difficile du vote du budget. On a pris note le 15 juillet des grandes lignes de ce plan pour générer des économies de près de 44 milliards d’euros. C’est sans surprise. Globalement on a souligné que c’était évidemment encore les plus pauvres qui allaient régler la note salée. Comme on le constate, on ne touchera ni à la fiscalité des plus riches, ni aux dépenses augmentées pour l’armée et ni bien entendu aux contributions pour l’Union européenne. Ce qui veut dire que ce plan appauvrira les plus pauvres, et ne touchera pas les très très riches. Bien évidemment tandis que les oppositions s’égosillaient à dénoncer cette saloperie de la droite extrême qui va sans doute aggraver la récession et le chômage, le patronat par la voix du MEDEF mais aussi de la petite crapule d’Amir Reza-Tofighi, « président » de la CPME qui applaudissait. Les « oppositions » ont bien entendu hurlé, dénonçant une déclaration de guerre de classes, même le PS a dit que cela était inacceptable. « Si l’on cumule gel des prestations, des retraites et du barème de l’impôt sur le revenu, les revenus des ménages pauvres baisseraient plus, en proportion, que ceux des plus riches. Ils seraient donc davantage mis à contribution », décrypte Pierre Madec, économiste à l’OFCE. « Comme rien n’est prévu pour renforcer la taxation des revenus financiers et que la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus concerne très peu de ménages, les inégalités devraient augmenter. » Faire payer les pauvres c’est la passion de l’extrême-centre, ce ramassis de fainéants qui n’a jamais travaillé à autre chose qu’à faire les couloirs pour obtenir bandes et prébendes. Il y a encore plus grave c’est que ce plan d’austérité à la Bayrou dont ni le montant ni la méthode ne semblent indispensables va tuer le peu de croissance qu’il y a encore, aggravant le chômage et ruinant les entreprises du commerce. C’est d’autant plus sûr que cet imbécile de Macron vient d’alourdir le fardeau en rajoutant quelques milliards de plus pour les dépenses militaires.
Et donc on a rajouté la suppression de deux jours fériés, le Lundi de Pâques, important pour les catholiques et le 8 mai, symbole tout de même de la lutte contre les nazis, mais aussi symbole de la naissance du modèle français de protection sociale du CNR que la crapule politicienne veut détruire complètement. Ces deux jours de travail gratuits supplémentaires renforcent la baisse relative des salaires qui a conduit à l’augmentation du taux de pauvreté en France. Passons sur l’ubuesque taxe sur les petits colis qui pénaliserait par exemple les petites gens qui gagnent un peu d’argent en revendant des objets d’occasion sur Vinted, sur le bon coin ou sur Rakuten. Il faut comprendre que ces deux jours ce n’est pas sérieux, ils sont là uniquement pour donner du grain à moudre au Rassemblement National. En effet ces deux jours ont été la mesure phare le plus dénoncée de ce plan crapuleux. La gauche va évidemment proposer et voter la censure, mais celle-ci ne peut être votée qu’avec les voix des députés du Rassemblement National. Autrement dit le gouvernement de Bayrou n’existe que par le bon vouloir du RN et de Marine Le Pen. Et donc tout le monde à compris que ces deux jours fériés supprimés seraient l’enjeu des négociations entre le RN et Bayrou. Bien entendu la base du RN est pour la censure de ce gouvernement de clowns, mais les partis de droite comme de gauche craignent d’aller aux élections en cas de nouvelle dissolution. Ils se préparent pour 2027, et ne veulent pas être dérangés dans leurs préparatifs. Peu importe que Bayrou soit encore moins populaire que Bayrou, ce qui importe n'est pas de prendre le pouvoir, mais de gagner quelques députés de ci de là de façon à exister politiquement. Dans la situation difficile et bloquée de cette forme de tripartition de l’Assemblée nationale ni le RN ni la gauche très divisée ne peuvent gagner le pouvoir, et d’ailleurs qu’en feraient-ils ?
Je peux évidemment me tromper des phénomènes inattendus peuvent changer cette donne, mais mon hypothèse est que le RN se couchera et sauvera Bayrou à la rentrée de septembre. Si ce plan est globalement voté avec quelques petits aménagements pour que le RN sauve la face, cela voudra dire qu’on avalise l’idée que ce sont les dépenses publiques qui ont trop augmenté. Donc que ce sont elles qui sont à l’origine des « dérapages » budgétaires macroniens. Mais en vérité comme le démontre rigoureusement un travail de l’OFCE[1] l’origine de l’endettement excessif des finances publiques de la France, ce n’est pas l’excès de dépenses publiques, celles-ci représentent une part constante aux alentours de 23%, mais la baisse des prélèvements obligatoires sur les personnes très très riches, et sur les entreprises. L’idée générale avance par cette crapule de Macron est qu’une baisse des prélèvements obligatoires engendrerait des hausses d’investissements qui à leur tour tirerait la croissance et l’emploi. Or cela ne s’est pas produit et c’était tout à fait prévisible. Il vient de cette analyse que ceux qui fait exploser la dette publique depuis au moins 2014 – date à laquelle le médiocre macron fut nommé par Hollande à la tête du ministère de l’économie – veulent maintenant faire payer leurs errements par ceux qui n’y sont pour rien ! En vérité tout cela était prévisible et n’avait qu’un seul but détruire le système de protection sociale français et abaisser les salaires indirects. Bayrou nous dit qu’il faut faire 44 milliards d’économies, mais il oublie de nous dire quel a été le coût du CICE, puis sa transformation en une baisse pérenne des cotisations sociales. Celui-ci s’est élevé à plus de 200 milliards d’euros ! C’est-à-dire à cinq fois plus que ce que demande Bayrou pour améliorer son budget. Il faut comprendre que ces 200 milliards octroyés aux entreprises sans que cela ait quelque utilité pour la croissance et pour l’emploi, c’est un transfert des ressources publiques vers le secteur privé. C’est un détournement de fonds au détriment des salariés et c’est ce qui a permis aux très très riches de l’être plus encore.
Le graphique ci-dessus montre clairement que si les
prélèvements sur les ménages – sauf les ménages les plus riches – sont globalement
augmenté, ils ont été drastiquement abaissés pour les entreprises, ce qui n’empêche
pas les jérémiades du patronat pour obtenir encore plus d’abaissement de ces « charges »
qui en réalité sont une forme de salaire indirect. Chaque fois qu’un
gouvernement baisse « les charges » en réalité il abaisse les salaires.
C’est la marque d’un gouvernement de droite ou néolibéral. Les gouvernements
dits de gauche qui se sont livrés à cette fantaisie, sont en réalité des
gouvernements de droite, et au premier chef, les gouvernements qui ont sévi
durant le misérable mandat de François Hollande. Ils sont la marque de l’échec
depuis quarante ans de la politique de l’offre qui est en réalité une politique
de prédation et de spoliation du bien public. Il faut rappeler ces vérités
élémentaires, l’économie c’est un circuit, un système de vases communicants, ce
qu’on donne d’un côté, il faut bien l’enlever de l’autre. La théorie de l’offre
est une absurdité dont le manque de rationalité a été démonté déjà au début du
XIXème siècle. C’est d’ailleurs pour cela que l’ouverture des frontières
tous azimuts ne peut mener qu’à l’appauvrissement de tous.
En voici une autre preuve. Dans cet autre graphique nous
voyons une hausse constante des subventions aux entreprises, elles atteignaient
en 2024 211 milliards d’euros ! Cela s’est clairement accéléré avec Macron
à partir de 2014. Cela appelle deux remarques : d’abord que cet argent qu’on
donne d’une manière ou d’une autre aux entreprises – les plus grosses en
touchant la plus grande part – montre que nous ne sommes pas dans une économie
de marché, mais dans une forme de capitalisme bureaucratisé où le patronat
travaille de conserve avec les hommes politiques qui sont leurs affidés. Ensuite
bien sûr que cet argent qui a été donné aux entreprises, le plus souvent en dépit
du bon sens et sans contrepartie, c’est de l’argent qui manquera pour les
infrastructures de base, l’éducation et la santé par exemple qui, comme on le
sait, contribuent indirectement à la création de la richesse.
Le cuistre Bayrou qui ne sait pas ce que c’est que de travailler
pour produire quelque chose nous dit qu’il faut travailler plus pour produire
plus. Mais son plan d’austérité va produire exactement le contraire de cet
objectif. Dans une conjoncture difficile où la consommation est déjà en berne,
où les investissements sont à la traine, et qui a vu une explosion des
faillites dans la première moitié de l’année 2025, cette nouvelle ponction sur
les revenus des retraités et des petits salariés va encore rabaisser le niveau
de la consommation, autrement dit cela va engendrer une récession de grande
ampleur et une montée du chômage. Comment voulez-vous faire travailler plus les
salariés dans une conjoncture économique complètement dégradée ? Il y a à
l’heure actuelle une montée du chômage, et plus de six millions de personnes
inscrites à France travail[2].
Bien entendu les plus riches ne sont pas concernés par ces fantaisies
budgétaires. Par contre ce plan maudit propose un nouvel abaissement de la
santé publique en France en déremboursant tel ou tel type de traitement,
notamment en ce qui concerne les maladies de longue durée ! On se demande
quel est l’avenir des grands plans annoncés à grands coups de trompette par Macron
et pour l’éducation et pour la santé qui apparaissent dans cette première
approche du budget complètement sacrifiés… s’ils n’ont jamais existé ailleurs
que dans le cerveau malade de l’hôte de l’Élysée. Il y a à l’heure actuelle
plus de 15% de pauvres selon le journal Le monde, et ce chiffre est au
plus haute depuis 30 ans[3]. C’est
clairement le résultat de la politique macronienne lamentable depuis 2014. Or ce
sont ces mêmes canailles qui ont créé la dette et son explosion qui maintenant
nous accusent d’être fainéants et dépensiers.
Non seulement les aides sociales vont diminuer, mais en
outre Bayrou va s’attaquer aux allocations chômage. Ce qui veut dire que la
baisse des dépenses sociales – encore que les allocations chômage sont des compensations
pour lesquelles les travailleurs ont cotisé – va clairement aggraver les
inégalités sociales qui comme on l’a vu plus haut ont fortement augmenté avec
Macron aux manettes. Tout le monde est furieux sauf le patronat évidemment et
les lecteurs du journal Le point qui approuve l’abrogation du lundi de Pâques
et de la célébration de la capitulation de l’Allemagne nazie. Il est très
probable que la prochaine étape sera la retraite à 70 ans comme au Danemark,
histoire d’achever complètement le modèle social français. Tout cela va dans le
mauvais sens, et les conditions de vie des Français se détériorent de jour
en jour. Un chiffre qui ne trompe pas est celui de la mortalité infantile,
celle-ci augmente depuis 2012 ! C’est la conséquence de l’appauvrissement
des plus pauvres et du délabrement du système sanitaire.
[1] https://ofce.github.io/psmt/
[2] https://statistiques.francetravail.org/stmt/publication#:~:text=Les%20inscrits%20%C3%A0%20France%20Travail%20au%201er%20trimestre%202025.&text=En%20moyenne%20au%201er,C%2C%20D%2C%20E).
[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/07/la-pauvrete-et-les-inegalites-au-plus-haut-depuis-trente-ans_6619650_3224.html
Il avait été déposé une motion de censure contre la
corrompue Ursula von der Leyen. Cela était motivé pour les histoires de
tractations entre elle et Pfizer qui est aussi indirectement l’employeur de son
mari. Autrement dit en toute opacité la crapule Ursula avait acheté 4,5
milliards de doses à Pfizer pour un tarif inespéré par cette
multinationale : la dose coûtant moins d’1 euro, elle a été achetée par
Ursula d’abord à 12 €, puis à 15 € et enfin à 20 €. Elle aurait pu facilement
acheter ces doses – si tant est qu’on considère cet achat utile – à 5 €, étant
en position de force pour négocier. Cela aurait déjà laissé une belle marge à
Pfizer, la multinationale de multiple fois condamnée pour escroquerie et
charlatanisme. Mais elle ne l’a pas fait. Certains députés notamment Michèle
Rivasi qui est aujourd’hui décédée d’une crise cardiaque, avaient réclamé la
production des SMS de ces tractations comme le règlement de la Commission
européenne l’exige. Ursula a pissé contre cette revendication. C’est un motif
suffisant pour la renvoyer puisque cela signe une corruption bien réelle. Le
fait est avéré, prouvé. Il était à peu près certain que cette motion
n’arriverait pas à obtenir la majorité étant donné le niveau élevé de
corruption des députés du Parlement européen. Là n’est pas l’étonnant, mais ce
qui est plus étrange c’est la manière dont les députés français au Parlement
européen ont voté. L’extrême droit a voté pour la censure, mais la droite
cosmopolite et affairiste représentée à la fois par LR et le PS, a voté contre
la censure. Quant aux députés de la FI, emmenés pas Manon Aubry, cette imbécile
qui avait félicité Ursula pour sa réélection à la tête de la Commission, ils se
sont abstenus ! Qui ne dit rien consent ! Dans le partage des tâches,
les députés de la FI étaient juste là pour faire échouer la censure sans voter
contre, ni pour. Il est donc bien confirmé que la FI est un parti qui n’a
aucune intention de rupture, mais qui est là pour faire semblant qu’il y a une
opposition à la politique néolibérale et corruptrice défendue par Ursula.
L’autre phénomène inquiétant est que depuis le printemps dernier, la France connait une épidémie de suicides inquiétante. Si cette vague avait lieu dans un pays comme la Russie par exemple on en déduirait que c’est là la preuve d’un régime dictatorial et sanguinaire. Mais comme nous sommes en France, un pays soi-disant démocratique, il va de soi que les médias dominant ne se pose pas ce genre de question. C’est à peine si Le monde trouve cela bien curieux que douze agents de la direction générale des finances publiques se soient suicidés presqu’au même moment, la dernière phrase écrite par un monsieur Cosnard – ça ne s’invente pas – suggère que cela pourrait être lié au « travail ». Certes, mais qu’est-ce que c’est que le travail de ces fonctionnaires de la direction générale des finances publiques ? Essentiellement de transactionner avec les personnes qui ont fraudé le fisc. Ils sont donc au courant de dossiers très sensibles qui restent cachés non seulement du grand public mais aussi des représentants élus. Ils sont au nombre de douze, comme les apôtres, il y manque juste le treizième, celui justement qui ne s’est pas suicidé ! bien évidemment à l’heure ou j’écris il est impossible d’affirmer qu’ils ne se sont pas suicidés mais qu’ils ont été assassinés. Et il est à peu près certain qu’on n’aura pas accès au développement des enquêtes en cours. Donc le mystère restera entier. Cependant, de nombreux citoyens ont commencé à manifester leur inquiétude, en effet outre que ces agents du fisc avaient accès à des dossiers sensibles, il est étrange qu’ils se soient suicidés presque de conserve, en même temps. Entre janvier 2025 et début juillet 2025, c’est 13 suicides constatés et 8 tentatives de suicides qui ont été enregistrées à la Direction générale des finances publiques ! Sur toute l’année 2024, ce sont une cinquantaine de policiers et de gendarmes qui se sont suicidés, pratiquant un métier difficile, sûrement bien plus difficile que fonctionnaire à la Direction générale des finances publiques, ne serait qu’à cause de la pression morale qui les pousse à aller bastonner les pauvres gens dans les rues.
Voilà maintenant un autre suicidé, Maxime Tessier, avocat de
Joël Le Scouarnec, un prédateur sexuel, ce chirurgien a fait plus de 300
victimes, dont des mineurs, il a été condamné une première fois à 15 de prison,
et une deuxième fois à 20 ans de réclusion criminelle. Étant donné son âge
avancé, il est assez peu probable qu’il sorte un jour de taule. Comment
expliquer le suicide de Maxime Tessier ? Est-ce que pour lui la condamnation
de Le Scouarnec pouvait être considérée comme un grave échec
professionnel ? Son suicide est-il lié à sa vie privée ? Personne
n’en sait rien, mais une autre hypothèse a fait son apparition sur les réseaux
sociaux, il est possible que dans le cours de ses investigations, il ait appris
des secrets concernant des personnes en vue dans la société. Cette hypothèse
n’est bien sûr confirmée par rien au moment où j’écris. Mais Maxime Tessier
était jeune, considéré comme intelligent, et un échec professionnel pour un
avocat qui défend un criminel est souvent dans l’ordre des choses, le meilleur
des avocats n’a pas la possibilité de gagner quand les preuves contre son
client sont accablantes. Tout le monde sait cela. Y’a-t-il quelque chose de
louche derrière ce suicide ? On n’en sait rien du tout.
Plus étrange un ensemble de personnes s’intéressant aux
turpitudes de Macron et de son gang ont été suicidées récemment. Le 11 juin
2025, Éric Denécé était retrouvé mort. Ancien militaire de carrière,
spécialiste du renseignement, il dirigeait le Centre Français de Recherche sur
le Renseignement (CF2R). Il était un ennemi de l’approche macronienne du
conflit engendré par l’OTAN en Ukraine, et il soutenait l’idée que cette guerre
était perdue, autrem
ent dit que les milliards envoyés en Ukraine ne servaient à
rien, seulement à appauvrir les pays européens. Ses proches, notamment ses
parents, ne croient pas à la thèse du suicide, bien qu’on ait découvert son
corps dans sa voiture fermée de l’intérieur. Il s’était également intéressé aux
turpitudes du gang Macron dans la vente des derniers fleurons de notre
industrie aux Etats-Unis, notamment au cas Alstom. Il dénonçait également la
main des Etats-Unis dans le printemps arabe et bien sûr les révolutions de
couleur. Une cabale avait été lancée contre lui par les médias, notamment Le
canard enchaîné qui au fil des années est devenu un relais de la pensée
dominante sous les couverts de dénoncer les turpitudes des gens de pouvoir. Le
canard enchaîné qui au moment où j’écris est pris dans des procès de
détournements de fonds traitait Denécé d’idiot utile de Poutine. Quand on sait
que le directeur de ce journal était cul et chemise avec l’ambassadeur des
Etats-Unis, on croit rêver. Ce journal qui avait des origines libertaires est
maintenant très conservateur, pro-européen, pro-guerre en Ukraine, soutient de
Macron « pour faire barrage au fascisme qui vient ». Mais enfin,
comme je l’ai dit plus haut, nous n’avons aucune preuve que Denécé ait été
assassiné.
Olivier Marleix qui préparait un ouvrage sur Macron qui
devait être publie en novembre 2025 s’est suicidé aussi. Il se serait pendu, et
l’autopsie a conclu très rapidement au suicide, alors même que le procureur
avait déclaré que le député n’avait laissé aucune lettre d’explication ce qui
n’est pas courant chez les suicidés. Ce qui est curieux, c’est que cette mort
intervient quelques jours après celle d’Éric Denécé. Or Marleix avait des
projets, notamment son livre auquel il travaillait et qu’il avait intitulé Dissolution
française - La fin du macronisme. Il était plein de projet, mais lui aussi
avait enquête sur les turpitudes du gang Macron dans la vente d’Alstom, comme
Denécé ! Avait-il découvert quelque pièce à conviction qui aurait pu
mettre Macron ou Kohler en difficulté sur le plan judiciaire ? Cette
hypothèse sera très difficile à confirmer. Certains ont avancé que Marleix
était dégouté de son propre parti qu’il trouvait bien trop complaisant avec
« le liquidateur » Macron. Mais enfin cette nouvelle interprétation
du suicide rapportée fielleusement par L’Express, ne tient pas debout.
Marleix était un vieux routier de la politique, il savait à quoi s’en tenir sur
l’intégrité de ses collègues, on ne se suicide par pour la trahison d’un
Wauquiez ou d’un Retailleau !
Celui-là ne s’est pas suicidé, mais il a eu un accident de
randonnée en 2023 On a retrouvé son corps sans vie, sans personne à ses
côtés. Le général Georgelin était en charge de la restauration de Notre-Dame de
Paris. C’était un gros chantier de plus de 700 millions d’euros. Or derrière
cette restauration se cachent plusieurs problèmes non résolus. Le premier est
celui de l’origine de l’incendie. L’hypothèse d’un mégot oublié qui aurait mis
le feu à la charpente n’est pas très sérieuse, étant donné les bois qui ont
brulé. Elle fait même sourire les plus farouches anti-complotistes. La deuxième
question compte tenu du montant des travaux est que la distribution de cet
argent est un problème en soi. C’est d’ailleurs souvent le cas des gros
chantiers de l’immobilier. On se souvient que le chantier du quartier de La
Défense avait été émaillé de morts suspectes. Est-ce que Georgelin avait appris
quelque chose qu’il ne devait pas connaitre ? Est-ce qu’il avait agi dans
un sens qui aurait frustré telle ou telle entreprise de restauration ?
C’était un de ces militaires de couloir, plus actif dans les bureaux que sur le
terrain de la guerre, il fut décoré d’ailleurs de la Médaille de l’OTAN pour
son rôle dans la guerre en Yougoslavie. Cette position particulière dans la
recherche des médailles et des honneurs l’amenait forcément à connaitre
beaucoup de secrets.
Le général Dominique Delawarde est décédé au mois de mai
dernier. Les causes ne sont pas connues ou n’ont pas été divulguées on a juste
parler de causes naturelles. Il avait atteint les 76 ans ce qui n’est pas tout
à fait un âge pour mourir. Cependant comme Éric Denécé, il avait une passion
pour le renseignement et il était aussi très hostile à la doxa otanienne en ce
qui concerne les origines de la guerre en Ukraine. Les médias le classaient
volontiers à l’extrême-droite, et pro-russe. Le fait que son décès soit très
proche dans le temps de celui de Denécé rend l’affaire suspecte, bien qu’il n’y
ait aucune preuve de quoi que ce soit. L’ensemble de ces décès en rafale en
fait nous parle au fond d’un monde parallèle qu’en temps ordinaire on ne
connait pas, c’est à peine si on soupçonne son existence ?
Bun Hay Mean est un humoriste surnommé Chinois marrant. Il a été retrouvé mort au bas de son immeuble après une chute de huit étages. Suicide ou autre chose ? Son producteur Philippe Delmas a inventé une histoire bizarre : « C’est en voulant récupérer son téléphone coincé vraisemblablement dans une gouttière, avec un balai, qu’il est malheureusement tombé du balcon », a-t-il dit, comme s’il avait assisté à l’événement. C’est le genre de commentaire qui évidemment rend cette mort suspecte. Certes il n’a sans doute pas été assassiné par des officines obscures pour des raisons politiques. Mais a moins d’avoir été un témoin direct de sa chute mortelle, il est difficile d’affirmer quoi que ce soit sur ce décès. Tout cela fait beaucoup de morts suspectes.
Aurore Berger qui n’en est plus à une imbécilité près, vient d’annoncer la création d’une « coalition d’associations » qui seront chargées de « traquer la haine en ligne » (selon leur propre définition) pour censurer davantage encore ! En lien avec l’ARCOM et conformément au droit européen. Cette coalition comprend le Crif, la Fédération des centres LGBTI +, Flag !, la Licra, M’endors pas, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme, le Planning familial, Respect Zone, Sos Homophobie, SOS Racisme et Addam. « Traquer la haine en ligne » est le programme de cette conjuration des imbéciles. Nous avons déjà la censure de l’État, puis la censure des plateformes des réseaux sociaux. A cela va s’ajouter une nouvelle privatisation de la censure par une bande de malfaisants qui militent pour leur propre paroisse. Quelle légitimité ont ces associations ? Aucune évidemment. C’est un projet tout à fait liberticide dont la fonction sera de traquer et de dénoncer tout ce qui ne leur plait pas. Qu’on ne vienne pas me raconter qu’en France nous sommes en démocratie quand nous voyons à quel point la liberté d’expression est en voie de disparition.
Les politiciens français s’ils sont bien placés dans cette
course à l’échalotte n’ont pas le monopole de l’idiotie. « Nous continuerons
à soutenir l'Ukraine, car l'Italie a toujours été du bon côté de l'histoire », a
déclaré le Premier ministre italien Giorgia Meloni. Cette agente des Etats-Unis
élevée à l’Aspen Institute est une comique qui s’ignore. Lorsque l’Italie de
Mussolini s’était alliée avec les nazis allemands, ce pays était du bon côté de
l’histoire, quand Meloni s’est lancée en politique elle était déjà pour une
réhabilitation de Mussolini, elle militait pour le parti néo-fasciste MSI,
c’était le bon côté de l’histoire encore. Aujourd’hui elle soutient aussi bien
cette vieille crapule d’Ursula von der Leyen que la guerre de l’OTAN en
Ukraine. C’est vrai qu’il y a une continuité fasciste chez cette dinde. Elle
n’ignore pas en effet que le régime de Kiev est infesté et colonisé par les
ukronazis. Elle s’est reniée sur sa critique l’Europe et de l’euro, convenant
finalement que ces deux institutions étaient au fond tout à fait compatible
avec son fonds de commerce néo-fasciste.
Le général Burkhard est à la fois un imbécile et un menteur. Il est venu à la télévision mentir en direct pour avancer que "La France est l'adversaire prioritaire de la Russie". Il avançait même que c'était Poutine qui l'avait dit. Vérification faite, Poutine n'a rien dit de tel, et pour cause ! La France est loin et son armée est faible. Donc la France n'est pas une menace pour la Russie. Mais également la Russie n'est pas une menace pour la France. Donc ce genre de quinzième catégorie a menti pour faire plaisir à Macron. Lors de sa diatribe télévisée, ce général idiot et menteur comme un arracheur de dents à admis que la Russie n'était une menace militaire. Mais il a commencé par nous dire que la menace était insidieuse, désinformation, hackers, les Russes œuvreraient dans l'ombre de manière fourbe. Pourquoi ce cinéma ? Sans doute pour appuyer le plan de réarmement de Macron qui a du mal à passer dans l'opinion, mais probablement aussi pour appuyer les mesures de censure qui peu à peu se mettent en place sur les réseaux pour brider une parole libre.