Zelensky devant le Conseil de l’Europe, le 17 octobre
dernier
Depuis plusieurs mois,
Zelensky nous raconte qu’il a concocté un plan de paix qui est en même temps un
« plan de victoire », osant même dire qu’il veut bien lui associer
les Russes ! Il raconte de plus en plus et il est venu faire le pitre
jeudi 17 octobre lors d’un sommet européen à Bruxelles. Ce n’est pas sérieux
pour deux raisons. La première est que son plan de paix passe comme d’habitude
par l’idée d’une capitulation de la Russie vaincue qui rendrait tous les
territoires conquis depuis 2014 et qui en plus ferait payer aux Russes le cout
de la reconstruction de l’Ukraine. La seconde est que la partie concrète de ce
plan de victoire est tenue secrète !
Même les crétins qui l’ont écouté discourir ne sauront pas comment il va s’y
prendre pour obtenir cette victoire fameuse sur la Russie alors que son armée
est en difficulté sur toutes les lignes du front et que l’attaque sur l’oblast
de Koursk a échoué comme c’était prévisible. Il a beau répéter que cela passe
par toujours plus d’aide financière et militaire, seule cette imbécile de
Sylvie Kaufmann semble y croire. Mais
la réalité du terrain est des plus mauvaises. Non seulement les Russes avancent
dans le Donbass face à une armée en déroute complète, mais les unités d’élite
ukrainiennes sont maintenant piégées dans la région de Koursk, comme c’était
prévisible, et elles n’en sortiront soit les pieds devant, soit comme
prisonniers de guerre, alors que cette contre-offensive ukrainienne sur le sol
russe a déjà couté au moins dix mille hommes. L’analyse du terrain montre que
le territoire russe sous contrôle ukrainien a été divisé par 2 entre le 15 aout
2024 et le 15 octobre 2024, passant de 1300 km2 à environ 650. Or selon
Zelensky, le plan de victoire comprend une occupation d’une partie du
territoire russe afin de procéder plus tard à un échange, mais cette idée a
clairement du plomb dans l’aile au fur et à mesure que les Russes récupèrent du
terrain sur leur propre territoire. Même Mark Rutte, atlantiste furieux,
russophobe de profession et nouveau secrétaire général de l’OTAN a admis que ce
plan était irréaliste et infaisable en l’état.
Source ISW
Les Américains qui ont
été les artisans de cette guerre depuis au moins 2014 sont maintenant
sceptiques sur les chances de victoire de l’Ukraine, ne parlons pas de Donald
Trump qui veut mettre un terme directement à la guerre s’il est élu. «
L'Ukraine, notez-le bien, n'est plus l'Ukraine », a ajouté l'ancien
président, dans une discussion avec Patrick Bet-David. « Chaque ville est
pratiquement rasée. Tous ces magnifiques dômes dorés sont à terre, réduits en
miettes », a poursuivi Donald Trump. Il a ajouté, à propos de Volodymyr
Zelensky : « Cela ne signifie pas que je ne veux pas l'aider, car j'ai
de la peine pour ces gens » Le président ukrainien « n'aurait jamais dû
laisser cette guerre débuter ». Cependant les cinglés du sous-sol et une
grande partie des Démocrates, veulent bien continuer à fournir des armes en
quantité, mais à condition que l’Ukraine – c’est-à-dire Zelinsky – mobilise un
peu plus de la chair à canon en abaissant la mobilisation à 18 ans ! « Si
cette information a fait surface, je peux la confirmer : des responsables
politiques américains des deux partis font pression sur le président [Volodymyr]
Zelensky pour qu’il explique pourquoi l’Ukraine ne mobilise pas les gens âgés
de 18 à 25 ans », écrit Serhi Lechtchenko, conseiller du chef du
cabinet présidentiel, sur Telegram, « L’argument de nos partenaires est
que, lorsque les Etats-Unis étaient en guerre au Vietnam, les gens étaient
enrôlés dès l’âge de 19 ans. C’est pourquoi les Américains laissent
entendre que les armes occidentales ne suffisent pas et qu’une mobilisation dès
l’âge de 18 ans est nécessaire. Le président Zelensky n’a pas cédé et
cherche toujours à convaincre les hommes politiques des deux partis de fournir
des armes sans modifier l’âge de la conscription », ajoute-t-il.
Zelensky a promulgué en avril une disposition abaissant l’âge de mobilisation
de 27 à 25 ans, dix mois après son adoption au Parlement. L’armée
ukrainienne est une armée de vieux, et mobiliser les plus jeunes dans un
combat sans espoir serait accélérer la décomposition de ce malheureux pays,
mais Sylvie Kaufmann n’en a cure, elle veut du sang. Cette crainte d’être
mobilisé a d’ailleurs accéléré l’exode des jeunes Ukrainiens qui craignent que
tôt ou tard ils soient mobilisés sur le front. Selon Eurostat, l'office
statistique de l'Union européenne, les enfants de moins de 18 ans représentent
un tiers du nombre total de personnes ayant quitté le pays depuis le début de
l'invasion à grande échelle il y a deux ans. De moins en moins populaire dans
son pays, Zelensky aurait du mal à justifier une telle mobilisation qui
saignerait encore un peu plus la jeunesse de ce pays.
En Ukraine le soutien
à Zelensky est de plus en plus faible. Et les Ukrainiens aimeraient bien aller
aux élections pour que les choses changent car depuis deux ans et demi, ils
vivent un enfer. On a l’écho de manifestation en Ukraine contre la politique de
Zelensky, notamment parce que celle-ci n’a pas de but réaliste, et bien sûr à
cause des morts et des soldats qui sont sur le front sans qu’aucune relève ne
soit prévue. Même des députés de la Rada remettent en question le plan pour la
victoire de Zelensky. En même temps que Zelensky n’a plus de légitimité, le
régime se durcit, notamment dans la répression qu’il mène contre la religion
orthodoxe affiliée au patriarcat de Russie. En Occident, on en parle très peu,
mais ce régime est bel et bien fasciste et corrompu. Si
passagèrement l’opération sur Koursk a redonné un peu le moral aux soldats, le
soufflet est vite retombé. Pendant que Zelensky fait le pitre en allant
quémander encore et toujours des armes, l’armée est complètement saignée à
blanc. Même Le monde s’en alarme et le signale. Sur son site, le
17 octobre dernier, le journal traitait du suicide spectaculaire du
lieutenant-colonel Ihor Hry. Il s’est suicidé pour sauver ses hommes qui
allaient se faire massacrer. Il a
donc refusé d’exécuter les ordres de ses supérieurs, les jugeant irréalistes.
Cette affaire a fait grand bruit dans le pays et alentour. Car ce n’est pas la
première fois que les soldats ukrainiens refusent de se faire massacrer sans
perspective de gagner quoi que ce soit. Ce n’est pas seulement le
sous-équipement des militaires et le manque de formation des recrues qui
étaient en cause, c’est aussi les absurdités stratégiques de l’armée qui
étaient critiquées, notamment l’incursion des unités d’élites dans la région de
Koursk qui sont maintenant décimées et prises au piège de ces errements
tactiques. Cette initiative désespérée qui n’a pas pu se faire sans
l’approbation et l’aide de l’OTAN montre que l’armée ukrainienne n'a plus de
stratégie sérieuse qui pourrait soutenir son projet de récupérer les
territoires perdus depuis 2014. Le mercredi 23 octobre on apprenait
qu’officiellement un homme s’était suicidé dans la ville de Poltava, il
s’agissait d’un jeune ukrainien cherchant à échapper à la conscription. Sur
les réseaux sociaux ukrainiens circulent par ailleurs de nombreuses montrant la
violence avec laquelle le recrutement de soldats ukrainiens se fait pour les
envoyer au front. Manifestement la motivation des soldats ukrainiens est de
plus en plus faible. Le monde qui pousse volontiers les Ukrainiens à la
guerre jusqu’à la mort « pour défendre nos valeurs », constatait que
la mobilisation est de plus en plus difficile, L’Ukraine est une immense
armée de déserteurs . Le
général Pinatel avançait que 5000 Ukrainiens désertent tous les mois ! Le
vétéran ukrainien Stanislav Asseyev actait son divorce d’avec l’armée, après la
dissolution de son bataillon consécutivement aux énormes pertes et aux
nombreuses désertions. La gestion des troupes est très critiquée, et Asseyev
pense que c’est une des raisons qui freinent la mobilisation, c’est le signe
avant- coureur de la déroute, car si les Ukrainiens évitent de se battre, c’est
essentiellement parce qu’ils sont en divorce avec le discours de Zelensky et
qu’ils ne croient ni à la victoire, ni à la tactique pour y arriver.
Le louvoyant Jordan Bardella
retourne sa veste sur à peu près tous les sujets
Au Conseil européen du
17 octobre 2024, on a remarqué le revirement spectaculaire de Jordan Bardella
qui maintenant, comme la sinistre atlantiste Meloni, appui l’idée idiote selon
laquelle Zelensky se battrait pour l’intégrité territoriale de son pays et la
liberté de son peuple, ce qui veut dire implicitement que le RN fait semblant
de croire à une possible victoire de l’OTAN. Ce personnage louvoyant, sans
culture et sans conviction véritable n’étonne en réalité pas ceux qui suivent
ses circonvolutions qui sont d’ailleurs une des raisons à son échec aux
dernières élections législatives et à son impossibilité d’accéder à Matignon.
Ce n’était pas une surprise, mais plus intéressant était le discours d’Orban
qui lui ne change pas de pied et qui réclame des négociations immédiates pour
mettre un terme à la saignée que subit l’Ukraine, alors que Zelensky prétend
attendre la victoire avant de négocier. Quoi que ce soit bien peu crédible.
Mais Olaf Scholz, très critiqué en Allemagne pour son soutien guerrier à l’Ukraine,
a commencé à en rabattre avançant que l’OTAN ne devait pas devenir
cobelligérant. En vérité l’OTAN l’est déjà dans l’aide logistique et
électronique qu’elle apporte, guidant les missiles tirés depuis la Mer Noire
sur la Russie, vers des cibles choisies par elle. Mais la position de Scholz
indique qu’une partie des dirigeants Européens commencent à douter d’une
poursuite ruineuse de la guerre contre la Russie. « Il est important de
se rendre compte qu’un pays en guerre ne peut absolument pas devenir membre de
l’OTAN. Tout le monde le sait, il n’y a pas de désaccord à ce sujet »,
a déclaré le chancelier allemand lors d’un entretien à la télévision publique
ZDF. Cette guerre voulue par l’OTAN, les Etats-Unis et par l’Union européenne
amène de nombreux craquements. Ursula von der Leyen, petite fille de nazi,
arrière-petite-fille de marchand d’esclaves, qui a une conception très
singulière de la diplomatie et de la démocratie, a annulé une réunion
programmée avec Milos Vucevic, le prétexte foireux était que celui-ci avait
rencontré un haut responsable russe.
C’est une nouvelle faute grossière car quoi qu’on pense de la Russie, la
possibilité de règlement de la guerre en Ukraine passe nécessairement par les
échanges diplomatiques, sauf si on croit qu’on peut gagner la guerre et
contraindre les Russes à la capitulation sans condition ! Si Ursula von
der Leyen croit à ce genre d’imbécilité, c’est qu’elle est vraiment ignorante
et naïve, et donc qu’elle n’a pas sa place à la tête de la Commission
européenne. Le pas suivant pour elle serait de déclarer directement la guerre à
la Russie ! Mais je doute qu’elle soit suivie sur ce terrain. Vous
remarquerez que cet ostracisme à l’endroit des Serbes est la répétition de la
condamnation de Viktor Orban qui en tant que président de l’Union européenne
avait osé rencontrer Vladimir Poutine.
Revenons au terrain.
La carte ci-dessus diffusée par l’AFP, boutique peu russophile, montre que
l’armée russe a clairement avancé et que la contre-offensive sur Koursk a
échoué, elle sera un tombeau pour les soldats qui sont maintenant enfermés sur
le territoire russe. Pour le reste les avancées dans le Donetsk et sur Pokrovsk
sont très significatives et redéfinissent les enjeux des combats futurs. A
Odessa il semble également que les Russes aient pu détruire de vastes dépôts de
munitions. Les
Ukrainiens en sont maintenant réduits à faire des coups, quelques drones tirés
sur des installations pétrolières en Russie, avec l’aide de l’OTAN. Mais ces
actions spectaculaires si elles font durer la guerre ne changent pas
fondamentalement les positions, ni le rapport de forces. Parmi les autres très
mauvaises nouvelles pour l’Ukraine et pour Zelensky, Mark Rutte en tant que
secrétaire général de l’OTAN a signifié que si le but à long terme était bien
d’intégrer l’Ukraine, il n’en était pas question dans l’immédiat, c’est-à-dire
tant qu’il y a la guerre. Le but de Zelensky aurait été d’obtenir un engagement
plus rapide et plus simple, ce qui lui aurait permis de refiler le bébé à
l’OTAN et de disparaitre derrière cette solution. The Economist, journal
britannique et atlantiste affirmait que les Etats-Unis de plus en plus
réticents à soutenir Kiev – après l’avoir encouragé à faire crever son pays –
considéraient que le plan de la victoire présenté par Zelensky n’était pas du
tout sérieux et qu’ils ne soutiendraient pas
Tout le monde
pense que la Russie prend son temps dans cette guerre, si en effet tout a été
fait pour limiter le nombre de morts et de blessés, et donc d’y aller
prudemment, il semble que les choses vont pourtant s’accélérer. En effet l’arme
ukrainienne est sur les genoux, en voie d’effondrement, et il semblerait que
c’est pour cela que la Russie va s’adjoindre l’aide de 10 000 à
15 000 soldats nord-coréens. On s’attend à ce qu’il y ait une nouvelle
offensive russe, histoire de mettre le monde occidental devant le fait
accompli. Cela sera sans doute un bon exercice pour la Corée du Nord en vue
d’éventuels conflits qui risquent dans les années à venir de se développer en
Asie du Sud Est. Les Ukrainiens qui ont tout de même le sens de l’humour ont
sommé les soldats coréens de se rendre comme prisonniers de guerre. Les
atlantistes ont publié des communiqués alarmants, arguant que d’engager des
soldats coréens serait une escalade inadmissible. Mais ils ne disent rien de l’escalade
que représente clairement la fourniture d’armes et de conseiller de l’OTAN dans
la conduite de la guerre. En réalité si on met en avant ces soldats coréens,
c’est pour tenter de salir la Russie, au motif que si elle est alliée avec la
Corée du Nord, elle est forcément mauvais et nourrit avec la Chine l’idée
funeste de dominer le monde dans le futur. En outre, il semble bien que ces
soldats coréens ne seront pas déployer en Ukraine pour des nombreuses, dont l’une
est qu’ils ne parlent pas russe et qu’il serait compliqué de les intégrer dans
des unités sur le front.
Poutine a réuni les
BRICS à Kazan au cœur de la Russie, plusieurs raisons ont été avancées. D’abord
que Poutine voulait démontrer qu’il n’était pas isolé, ce qui n’est pas à
démontrer. Plus de trente nouveaux pays ont demandé leur adhésion aux BRICS.
Mais les BRICS sont à leur affaire en progressant sur le plan de l’autonomie de
cet ensemble de pays par rapport au dollar. Ce sommet des BRICS est la
préparation d’un renforcement des liens commerciaux et financiers entre les
pays des BRICS, avec à la clé sans doute un nouveau système bancaire,
probablement une monnaie commune, chaque pays conservant par ailleurs sa
souveraineté monétaire. Ce fut donc un grand succès diplomatique, capable de
présenter aussi une alternative à une mondialisation dominée par les Etats-Unis
et le dollar. Cette idée de multilatéralisme plait aussi bien en Afrique qu’en
Asie où ces pays ont été trop longtemps dominés et martyrisés par les
organisations internationales, le FMI et la Banque mondiale, à la soldes des
Etats-Unis. À ce sommet, Poutine a appelé les pays du BRICS à l’aider à trouver
une solution négociée à la guerre en Ukraine. Ce n’est certainement pas un
simple effet d’annonce. Les Russes comme
les Chinois, contrairement aux Occidentaux pensent aussi à la diplomatie, et on
a remarqué la présence du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Ce
dernier ayant échangé une poignée de main devant les photographes a mis en
colère Zelensky qui y voit une sorte de trahison. Suite à cet affront, il
aurait refusé de le recevoir à Kiev mais ce faisant, c’est lui qui apparait
maintenant isolé. C’était une autre preuve que la politique des sanctions
contre la Russie a déjà échoué et que petit à petit on se prépare à négocier
une paix ou dans un premier temps une trêve. Poutine à Kazan a dit qu’il était
favorable à des négociations, mais sur la base des réalités du terrain !
Ce qui veut dire clairement une reconnaissance de l’annexion de la Crimée et du
Donbass.
En mars 2022, les réfugiés
ukrainiens étaient bien accueillis en France
Si les réfugiés de
guerre ukrainiens ont d’abord été accueillis à bras ouvert un peu partout en
Europe, ils sont maintenant considérés comme une gêne, un coût insupportable.
C’est comme ça un peu partout, notamment en Pologne où on leur demande de plus
en plus de rentrer chez eux, voire d’aller se battre sur le front. Plus de deux
ans et demi après le début du conflit, plusieurs pays, comme la Norvège, la
Hongrie, les Pays-Bas ou la République tchèque, et jusqu’à la Pologne,
commencent à restreindre leur entrée ou les droits sociaux. Mais cela touche
l’Allemagne et maintenant la France. Dans la Région Grand Est, les réfugiés
ukrainiens ont reçu des lettres leur demandant de rendre les logements qu’ils
occupent, le motif invoqué est leur manque d’intégration, ce qui veut dire
qu’ils n’ont pas fait l’effort d’apprendre correctement la langue et
éventuellement de trouver un travail. Les
associations ukrainiennes sont évidemment en colère car elles pensaient pouvoir
encore vivre un bout de temps sur le compte de l’habitant. Ce n’est pas très
important en termes militaires bien sûr, mais il est significatif que l’opinion
publique en Europe soit en train de se retourner contre l’Ukraine, probablement
parce que ce que perçoivent les opinions occidentales maintenant c’est que
l’arrogant Zelensky et les Ukrainiens ne font pas assez d’efforts pour régler
cette question par la voie de négociations diplomatiques directes avec la
Russie. Plus personne ne croit en Occident en une capitulation de la Russie
dans ce conflit qui apparait de plus en plus inutile.
Un tatouage du deuxième
bataillon du 75e régiment de rangers parachutiste des forces spéciales de
l’armée américaine sur l'un des mercenaires éliminés en Russie le 27 octobre
2024
Le 27 octobre 2024, les Russes ont déjoué une tentative
d’infiltration de mercenaires américains dans la région de Briansk à la
frontière de l’Ukraine. Il est possible que cette opération était destinée à
desserrer l’étau qui se resserre sur les soldats ukrainiens coincés maintenant
dans la région de Koursk. Plusieurs ont été tués. Cet exemple montre, alors
qu’en Occident on se focalise sur l’hypothétique entrée de soldats coréens dans
la guerre, que les Etats-Unis n’ont pas renoncé pour l’instant à accompagner la
guerre de leur proxy ukrainien sur le sol russe. Le 75e régiment de rangers est
une unité d'élite des forces spéciales américaines, spécialisée dans la
reconnaissance, les opérations de sabotage en territoire ennemi, la prise et la
sécurisation de bases aériennes, la capture ou destruction de cibles
stratégiques, ainsi que la neutralisation de figures de haut rang. L'un des
bataillons parachutistes du 75e régiment reste constamment en alerte et peut
être déployé pour des missions à travers le monde en moins de 18 heures.
Évidemment, on vous dira que ces soldats n’appartenaient plus à l’armée et donc
que l’État américain n’est pas concerné. Mais il est impossible de croire que
le Département d’État n’est pas au courant, d’autant que c’est lui qui finance
et contrôle tout ce qui se passe dans la guerre en Ukraine.
Ceux qui croient encore qu'une élection de Trump mettra fin à la guerre en Ukraine, se bercent d'illusions. Lors d’un entretien accordée à Tucker Carlson diffusé dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, Donald Trump a déclaré avoir «mis fin» au projet de gazoduc Nord Stream 2 lors de son mandat, affirmant que les accusations de sympathie pro-russe à son égard étaient infondées : «J’y ai mis fin. Personne d'autre ne l'a fait, mais moi je l'ai fait. Je l'ai arrêté», a-t-il insisté. c'est un fantaisiste très peu fiable et surtout qui dit et fait n'importe quoi.
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/17/guerre-en-ukraine-ihor-savait-ce-que-ca-signifiait-que-tout-le-monde-allait-mourir_6353953_3210.html