Avant de monter le 22 septembre 2025 à la tribune de l’ONU pour affirmer que la France reconnaissait un État palestinien, guignol s’était fait refaire les mèches en les blondissant et remettre de l’ordre dans sa perruque qui, ces derniers temps, partait un peu dans tous les sens. Je me suis posé la question de savoir ce que ça pouvait bien vouloir dire que cette fantaisie. Macron bien entendu est à contrecourant de l’opinion française qui ne veut pas de cette reconnaissance tant que le Hamas n’a pas rendu les otages et déposé les armes. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont opposés à une solution de deux États pour mettre fin à des hostilités qui existent depuis trop longtemps. Bien sûr on peut évoquer le fait que Macron n’ayant plus la main sur rien tente de faire un coup d’éclat pour faire croire qu’il existe encore. Il prétend avoir entraîné avec lui dans cette pantalonnade plusieurs États, dont Andorre dont il est co-prince, Monaco et le Luxembourg ! Mais la première question est justement celle de l’efficacité. Est-ce que cela va faire avancer la solution à deux États ? Il aurait été un peu plus judicieux de travailler au niveau diplomatique pour obtenir des négociations allant dans ce sens, plutôt que de reconnaitre un État qui, de fait, n'existe pas, qui n’a ni destination géographique, ni la capacité de former un gouvernement ! On pourrait donc dire que la reconnaissance d’un État de Palestine n’a pas de réalité étant donné qu’elle laisse dans le flou toutes les questions de son existence réelle.
Macron qui est un grand menteur devant l’Éternel, a avancé que cela permettrait de faire progresser l’idée d’une solution à deux États en isolant le Hamas ! Le Hamas a bien entendu salué dès le mois de juillet dernier ce geste qui lui donne raison d’avoir fait le pogrom du 7octobre 2023 pour obtenir cette reconnaissance. Il considère que le discours de Macron à l’ONU est une victoire pour lui consécutive à son action criminelle. Le groupe terroriste a écrit : « Nous considérons cela comme une étape positive dans la bonne direction pour rendre justice à notre peuple palestinien opprimé et soutenir son droit légitime à l'autodétermination », appelant « tous les pays du monde – surtout les nations européennes et celles qui n'ont pas encore reconnu l'État de Palestine – à suivre l'exemple de la France ».[1] Mais il n’est pas besoin de faire de longue analyse pour avancer que le Hamas a toujours visé et vise encore la disparition d’Israël. On peut le voir aussi comme un encouragement à l’action terroriste du type de celle du 7 octobre de 2023.
Pour les antisémites de gauche qui ont pavoisé nos mairies du drapeau palestinien, la reconnaissance d’un État de Palestine est seulement la première étape vers la disparition d’Israël et pas du tout l’avancée d’une solution à deux États. Rima Hassan, portevoix bouffon des Frères musulmans et du Hamas, défend la création d'un État binational démocratique en résolution au conflit israélo-palestinien. Elle écrit ainsi en novembre 2023 qu'« il n'y aura pas de solution à deux États », et que « la solution, c'est un État binational démocratique et laïc. On comprend bien pourquoi, parce qu’elle pense que sur le long terme, la population arabe, dite palestinienne, sera majoritaire dans ce futur État et en terminera avec les Juifs. Cette position est classique chez des gens comme Shlomo Sand par exemple[2]. Quand la sinistre Rima Hassan propose un État binational laïc[sic] et démocratique, c’est une blague vulgaire. Malgré cette contradiction flagrante les couillons de gauche ont salué le discours de Macron comme une avancée majeure. Il y a là un double discours que peu de gens soulèvent, d’un côté Macron nous dit que c’est la manière d’aller vers une solution à deux États sans le Hamas, mais de l’autre pour le Hamas et ses affidés de gauche, c’est une avancée vers un État binational. C’est pour cette raison que la reconnaissance d’un État palestinien sans en définir les contours géographiques, politiques et économiques est au minimum une escroquerie intellectuelle.
Olivier Faure saluant le drapeau palestinien hissé sur le fronton de la mairie de Saint Denis
Alors que les Français ont à près de 80% compris les enjeux de ce simulacre, la gauche minoritaire dans le pays qui s’affiche avec des drapeaux palestiniens dans les mairies qu’elle tient, fait semblant de croire que la reconnaissance d’un État de Palestine permettrait une cohabitation avec l’État d’Israël qu’elle avait été la première à défendre pourtant en 1948. Mais si la gauche était sincère dans sa volonté de combattre l’antisémitisme et de défendre une solution à deux États, elle n’afficherait pas tout seul le drapeau palestinien, elle le ferait voisiner avec le drapeau israélien. Mettre l’unique drapeau palestinien aux côtés du drapeau français et du torchon européiste procède de l’exclusion pure et simple des Israéliens, comme s’ils ne comptaient pas dans les futures négociations qui présideraient à la création de deux États. Si la position de Macron, qui n’est pas celle de la France, ne sert à rien pour faire avancer le règlement de la question palestinienne, ni même pour aller vers un cessez-le-feu, par contre, elle a une influence délétère en France et en Europe. Elle ne peut qu’alimenter l’antisémitisme virulent qui enflamme le pays. Et bien entendu elle crée de nouvelles divisions au sein de l’Union européenne qui n’avait pas besoin de ça pour ressembler à un bateau ivre.
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