La gauche s’est complètement perdue en devenant islamophile et par contrecoup propagandiste antisémite. Dans le temps l’antisémitisme était une marque d’extrême-droite, il en reste encore de ce genre-là, mais ils sont en voie de disparition. Par exemple Alain Soral ou Thierry Meyssan et qui dont les aigres diatribes sur les réseaux sociaux sont relayées par des militants de la France Insoumise, comme Rima Hassan. Deux figures racistes et antisémites qu’on retrouvera ponctuellement alliées avec la gauche antisémite de type mélenchoniste. Évidemment tous ces gens de gauche vous diront qu’ils ne sont pas antisémites, mais seulement antisionistes. En fait on les débusque assez facilement pour deux raisons, la première est qu’ils sont obsédés par Israël et par les Juifs, c’est le cœur de leur politique, ils s’occupent plus de ce sujet que de tout autre, et ensuite parce qu’ils glissent sans trop le mettre en avant vers l’idée que la reconnaissance d’un État de Palestine – merci Macron – doit remplacer Israël qu’ils appellent « l’entité sioniste ». Quand on emploie ce genre de vocabulaire c’est qu’on nie l’existence d’Israël, pourtant reconnu internationalement depuis 1948, et qu’on veut le voir disparaitre. Rima Hassan, le Hamas et Netanyahu sont d’accord sur un point : ils ne veulent pas de solution avec deux États. Il y a toujours eu une gauche antisémite, assimilant le Juif au capitalisme et à une sorte de pouvoir démesuré, alors que les Juifs sont assez peu nombreux. On trouvait même des anarchistes antidreyfusards. Proudhon soi-disant anarchiste écrivait stupidement « Les Juifs, race insociable, obstinée, infernale. Premiers auteurs de cette superstition malfaisante, appelée catholicisme, dans laquelle l’élément juif furieux, intolérant, l’emporte toujours sur les autres éléments grecs, latins, barbares, etc., et fit longtemps les supplices du genre humain. » Il note le 26 décembre 1847 : « Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer. » Et justement leur faible nombre serait en quelque sorte la preuve de leur fourberie, car ils posséderaient par ruse et leur goût immodéré de l’argent un pouvoir occulte sur le monde entier : c’était déjà la thèse des nazis qui voyaient les Juifs à l’œuvre aussi bien dans le capitalisme hégémonique étatsunien que dans la révolution bolchévique à l’Est de l’Europe. Mais entre 1945 et 1968, cet antisémitisme basique et dément, porté par des imbéciles comme L. F. Céline, avait pratiquement disparu. Au fur et à mesure qu’il disparaissait à l’extrême-droite, avec l’effacement progressif de Jean-Marie Le Pen, négationniste de base, il a ressurgi à gauche avec la question palestinienne. Ce sont d’abord les groupuscules trotskistes qui ont entamé ce révisionnisme stupide, en mettant en avant la question des frontières qu’Israël avait foulées au pied consécutivement à la Guerre des Six Jours. Autrement dit l’antisionisme s’est développé en même temps que s’affirmait, via l’OLP, l’idée d’un peuple palestinien qui aurait été la vérité autochtone de la Palestine[1].
Mais enfin tout cela restait assez marginal en Europe, notamment parce que les groupes « révolutionnaires » palestiniens se faisaient remarquer par des attentats sanglants, comme celui de Munich en 1972 lors des Jeux Olympiques, ou des détournements d’avions. Ce qui a modifié la configuration de l‘antisionisme, c’est évidemment l’immigration musulmane massive en Europe et en France en particulier qui a conduit de plus en plus de musulmans dans les universités et à des postes de responsabilité politique. Certains politiciens de gauche verront là une opportunité pour améliorer leur score électoral : c’est le cas de Mélenchon bien sûr. Le livre de Nora Bussigny traite de l’entrisme des Frères musulmans, du Hamas et des antisémites assimilés afin de construire une sorte d’écosystème dans lequel les Juifs assimilés aux Sionistes n’ont pas de place. C’est une stratégie très bien pensée au niveau mondial, il suffit de voir ce qui s’est passé récemment dans les universités étatsuniennes, à Harvard ou à Columbia. L’antisémitisme musulman va pénétrer des milieux fragiles par le biais d’organisations ad hoc qui s’appuient sur une logique victimaire surjouée et souvent mensongère. Ces groupuscules souvent financés de l’extérieur par le Qatar procèdent en mettant en avant l’aide humanitaire, les victimes de la colonisation sioniste et bien sûr depuis 2023 de la guerre à Gaza.
Nora Bussigny prend pour point de départ ce qui s’est passé le 7 octobre 2023, c’est-à-dire un pogrom de grande dimension d’une violence extrême, et comment les antisémites en Europe ont commencé par présenter cette action criminelle qu’ils ont condamnée du bout des lèvres, comme une forme de résistance au sionisme. Sauf évidemment que les Résistants français n’assassinaient pas des vieillards et des enfants allemands, ni ne violaient des femmes allemandes avant de les assassiner. Si cet antisémitisme vient de loin, de 1968, il n’est devenu massif et un phénomène structurant la vie politique française qu’après que l’armée israélienne ait décidée d’éradiquer le Hamas dans son fief de Gaza. Nora Bussigny va nous faire assister à une montée radicale de l’intolérance justement dans les écosystèmes les plus fragiles, le milieu estudiantin, toujours à la recherche de lui-même, le plus souvent assez ignorant de la réalité de ce conflit, ou encore la gauche faussement radicale de Jean-Luc Mélenchon, et même, comble de l’imbécilité satisfaite, les mouvements féministes et LGTQ+ qui sont pourtant ouvertement méprisés par les islamistes[2]. Bien entendu ces antisémites d’un nouveau genre ne sont pas très nombreux, et d’ailleurs massivement les Français ne sont pas pro-palestiniens comme ils sont massivement hostiles à l’immigration de masse. Cependant ces petits groupes antisémites pratiquent une forme de terrorisme plus ou moins soft qui, profitant de la passivité des pouvoirs publics, politiques et universitaires, arrivent à chasser et à marginaliser les Juifs, identifiés comme Sionistes. Pour cela ces nouveaux antisémites n’ont pas besoin d’être très nombreux, il leur suffit d’être très bruyants et d’employer des méthodes qu’on peut désigner comme une forme de terrorisme. Des mises à l’index au cassage de gueules.
Ce qui est intéressant et le plus effrayant dans le livre de Nora Bussigny, ce sont les organisations qui se dissimulent derrière ces actions politiques. BDS, ou Urgence Palestine, sont toutes des organisations qui sont sous le contrôle du Hamas et des Frères musulmans. On retrouve à tous les coins de rue Samidoun, une organisation de défense des prisonniers palestiniens qui est soupçonnée d’être une organisation terroriste, mais qui agit au niveau international, aux Etats-Unis, au Canada, et bien sûr en Europe. Ils forment les militants plus ou moins idiots au caviardage des pages Wikipédia, afin de donner plus de poids à la cause palestinienne, toujours en usant de la rhétorique victimaire très bien rodée déjà avant l’entrée de l’armée israélienne à Gaza. Ce sont des professionnels qui s’occupent de cette formation, souvent déjà répertoriés par les services de police comme proches des milieux terroristes. Autrement dit l’islamisme progresse en Europe et dans tout l’Occident par la mise en scène d’une sorte de soft pouvoir qui récupère des énergies dans ces milieux fragiles. C’est l’autre face du terrorisme si on veut. Ils sont d’une intolérance sans limite et traquent les Juifs en cherchant à les obliger à prendre parti pour la cause palestinienne sous une menace d’exclusion de la vie sociale : c’est du harcèlement. Remarquez que ces petits groupes qui s’abreuvent aux mêmes sources se déchirent souvent entre eux. Pour savoir qui sera le plus conforme à la doctrine, comme le faisaient jadis les groupuscules trotskistes. Dans les manifestations on les voit se traiter les uns les autres de fascistes, voire, c’est le comble, de sionistes ! Ces apprentis politiciens pensent qu’ils manipulent les musulmans, sans voir que c’est exactement l’inverse qui se produit. Si on prend le cas de la FI, ce n’est pas Mélenchon qui utilise Rima Hassan, mais bien l’inverse !
Le plus cocasse, si on peut dire, ce sont les groupements néo-féministes qui soutiennent l’action de groupes propalestiniens pourtant ouvertement antiféministes et homophobes. Ces féministes peu cohérentes s’imposent d’ailleurs de ne pas critiquer ce qui se passe en Iran, et bien sûr à Gaza où les femmes sont si mal traitées, et n’auront pas un mot envers les « soldats » du Hamas qui ont violé, torturé et assassiné des femmes lors du pogroms du 7 octobre 2023. Nora Bussigny cite l’activiste féministe canadienne Charlotte Kates qui ira recevoir sans broncher un prix des droits de l’homme en Iran. Ces activistes ne sont pas très nombreux, mais suffisamment pour peser sur les manifestations féministes ou de gauche pour finir par peser et intimider les hommes politiques et les partis de gauche. Mélenchon a joué de ce point de vue un rôle très actif comme idiot utile de l’islamisme, d’abord en opérant un tournant à 180° sur la question de la laïcité en novembre 2019, s’alignant pour l’occasion sur les positions des Frères Musulmans, puis ensuite en propulsant Rima Hassan comme tête de gondole aux élections européennes. Cette Rima Hassan est très active, on la retrouve de partout, y compris dans les croisières en route vers Gaza. Son antisémitisme que Nora Bussigny explique par une relation amoureuse avec un Juif qui aurait mal tournée[3], mais que d’autres expliquent par ses origines familiales, son père ayant été une sorte de milicien du régime d’al-Assad, se manifeste par la popularisation qu’elle a donné au slogan de la Méditerranée au Jourdain, affirmant par-là que les Palestiniens ne sauraient se contenter d’un État qui ferait le tiers ou la moitié de la Palestine mandataire. Elle cache le véritable objectif du Hamas qui est de chasser les Juifs de Palestine, derrière l’idée d’un État de Palestine laïque et démocratique. Mais étant donné le degré de haine accumulé et entretenu, le vivre ensemble n’a plus aucun sens aujourd’hui. Rima Hassan est clairement un soutien du Hamas et des Frères musulmans. Elle s’est faite d’ailleurs remarquer dans les jours qui ont suivi le pogrom du 7 octobre 2025 en expliquant que cette barbarie était uniquement de la responsabilité des Israéliens et donc que c’était là un acte de résistance. Et on ne l’a jamais vue dire quelque chose de négatif sur le Hamas. Elle est de ceux qui ont contribué à donner à ce groupe terroriste une identité de résistant plus respectable, ce qui marche avec l’idée saugrenue selon laquelle les Israéliens sont les nouveaux nazis de notre époque[4].
Charlotte Kates, activiste canadienne responsable de Samidoun
L’idée générale qu’on retrouve chez ces antisémites, c’est que les Juifs qui ne battent pas leur coulpe et qui ne se renient pas, même s’ils ne disent rien, même s’ils sont des civils et qu’ils se trouvent en Europe, loin de la guerre, sont des complices latents de Netanyahu. On exige d’eux la repentance pour les crimes qu’ils n'ont pas commis, comme dans le temps l’extrême-droite catholique exigeaient que les Juifs expient la mort du Christ sur la croix. C’est pourquoi la gauche d’aujourd’hui de type mélenchoniste, aime tant les Juifs renégats, comme Norman Finkelstein, comme Shlomo Sand, ou encore Navad Lapid. Cette adhésion de la gauche mélenchoniste au « palestinisme » est une faute stratégique, car si elle a permis à la France Insoumise d’engranger quelques députés supplémentaires dans les quartiers perdus de la République, elle a contribué à l’érosion continue de son électorat. Les Français comprennent mal qu’un parti dit de gauche importe le conflit israélo-palestinien sur notre sol. Il est à prévoir que la FI dans les années à venir voit son score électoral s’éroder un peu plus. Quand pour contester la politique de Macron et de son gang les manifestants tolèrent des drapeaux palestiniens, ils dissuadent de nombreux Français de se joindre à eux. On l’a vu récemment avec les mauvais résultats des manifestations du 10 et du 18 septembre 2025.
À gauche et encore plus à l’extrême-gauche on développe la fable selon laquelle l’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme. Le regretté Moishe Postone, grand commentateur de Marx, a fait litière de cette posture[5]. Passons sur le fait que le terme même d’antisionisme est le premier pas pour nier l’existence d’Israël. Mais justement dans les rassemblements pro-palestiniens que Nora Bussigny a fréquentés, les Juifs qui ne sont pas clairement pro-palestiniens, sont qualifiés de sionistes et ostracisés, ce qui peut aller jusqu’à des violences qui conduisent les Juifs à changer de faculté, de lycée. Sciences Po qui a toujours été un refuge pour les fainéants amateurs de discussions de bistrot convenues est devenu un des lieux conquis par l’islamisme. On remarque que le palestinisme à gauche a remplacé l’idée de lutte des classes. Bien entendu les militants ont suivi l’ignoble Badiou, anciennement maoïste furieux, soutien de Pol Pot et d‘autres régimes génocidaires, désignant sans plus de réflexion le Hamas et le Hezbollah comme les nouveaux révolutionnaires. Les militants pro-palestiniens sont souvent très jeunes et plutôt ignorants, ils vont répéter les slogans que leur inoculent les propagandistes de l’islamisme. Ils vont trouver là, dans ce combat douteux, une cause à soutenir qui leur donnera en quelque sorte une identité politique, une raison d’exister dans les marges de la vie quotidienne, comme si de s’en prendre à la minorité juive, ici ou en Israël, était un exploit particulier, alliant les exigences d’une morale rigoriste et la volonté d’en découdre avec le Vieux Monde. Ce n’est pas seulement l’action de Benjamin Netanyahu qui est contestée et combattue, ce sont les Juifs en général qui sont sommés de s’enrôler dans cette nouvelle Croisade consistant à chasser définitivement les Juifs d’abord de Jérusalem, mais aussi de tous les pays occidentaux ! Invisibiliser les Juifs en Occident est le but, afin qu’une politique hostile à Israël puisse se développer comme le montre l’inconséquences dirigeants européens et bien sûr de Macron. Rima Hassan, elle, s’en moque complètement que ces fantaisies soient le tombeau de la gauche, son objectif est ailleurs. Son obsession est l’existence des Juifs eux-mêmes, et cette position vraiment raciste est couverte par le très changeant Mélenchon qui a entraîné derrière lui d’autres imbéciles comme Thomas Portes ou Ersilia Soudais. Jamais la gauche n’est tombée aussi bas, jamais elle ne s’est autant éloignée des populations qu’elle prétend défendre et représenter. Mais au-delà de la gauche que les pro-palestiniens contribuent à détruire, ces postures vindicatives et racistes contaminent aussi la droite de type européiste et macroniste. La fin de l’ouvrage de Nora Bussigny est assez savoureuse, c’est un portrait de Rima Hassan qui pose une question importante à laquelle personne ne répond : quand Rima Hassan est partie faire une longue tournée au Proche-Orient, notamment en Syrie et au Liban, en 2014, il fallait bien qu’elle ait de l’argent pour ce faire. De même on a peu de détails sur le fait qu’à un moment donné Mélenchon ait décidé d’en faire une icône alors qu’elle n’était connue nulle part. Qui lui a soufflé l’idée ?
Sciences Po bastion du palestinisme
Le livre de Nora Bussigny se veut essentiellement un grand
reportage dans la mouvance pro-palestinienne. C’est assez effrayant de voir
qu’une minorité agissante finit par avoir un impact décisif sur la politique
des pays occidentaux. Cependant on peut dire qu’elle manque parfois de
profondeur pour en signifier l’importance dans cette colonisation à l’envers.
Peut-être ne fait-elle pas assez le lien avec l’immigration de masse. Mais
c’est volontaire, elle suppose sans doute que le lecteur saura relier tous les
fils de son enquête pour en tirer les conclusions. Son ouvrage est un gros
succès de librairie, et c’est très bien. Évidemment la mouvance
pro-palestinienne la désigne sans surprise comme une journaliste
d’extrême-droite. La cause palestinienne n’est plus une cause humanitaire,
c’est seulement l’école de la haine. Le 2 octobre va sortir un autre ouvrage à
charge contre les compromissions entre la France Insoumise et l’islamisme, ce
sera Les complices du mal de Omar Youssef Souleimane, chez Plon. Cet
ouvrage est promis à un grand succès également, et cette fois les amis de
Mélenchon et de la cause palestinienne auront beaucoup de mal à le traiter de
facho, il est en effet un réfugié syrien ayant échappé au régime de Bachar
al-Assad. La FI, sachant qu’elle était dénoncée comme un véhicule de
l’islamisme, a menacé Plon d’un procès et a demandé que le livre lui soit
communiqué avant sa sortie en librairie, mais le tribunal a débouté le parti de
Mélenchon de ses demandes extravagantes[6].
Ces attaques directes ou indirectes contre Mélenchon et ses amis risquent de
leur coûter très cher dans les mois qui viennent. La meute, enquête sur la
France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, de Charlotte Belaïch et Olivier
Pérou, paru chez Flammarion il y a quelques mois a été un grand succès
également. Ce qui semble confirmer que les Français ne sont pas dupes des
pitreries de la France Insoumise et qu’un certain vent de révolte souffle maintenant
chez les éditeurs qui n’osaient pas trop s’attaquer à la question des
compromissions de la FI avec l’islamisme radical de peur de se faire traiter de
racistes.
[1]
Michel Dreyfus, L'antisémitisme à gauche : histoire d'un paradoxe, de
1830 à nos jours, La Découverte, 2009.
[2] La
seconde croisière vers Gaza a vu des membres de la communauté LGBTQ+ se faire
virer justement parce qu’elle heurtait l’ « éthique » des musulmans.
[3] On
dit qu’elle aurait aussi commencé à apprendre l’hébreu et qu’elle s’était
intéressée aux rituels des fêtes juives.
[4] Ceux
qui marchent dans cette propagande selon laquelle les Israéliens et les nazis
sont une seule et même chose oublient que Mohammed Amin al-Husseini a pactisé
avec Hitler et lever un régiment de Palestiniens pour l’envoyer sur le front russe
combattre « le communisme ».
[5] Critique du fétiche capital, le capitalisme, l’antisémitisme et la gauche, PUF, 2013.
[6] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-complices-du-mal-la-justice-donne-raison-a-l-editeur-plon-contre-lfi-au-sujet-du-livre-enquete-sur-les-liens-du-parti-avec-les-islamistes-20250922
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