mercredi 18 août 2021

Face à la débâcle de l’Occident en Afghanistan

  

Sur les 640 afghans fuyant leur pays dans un avion militaire américain, combien de femmes ? 

Il est indiscutable que l’arrivée des talibans au pouvoir dans le malheureux Afghanistan est une tragédie. Cependant il faut quitter la posture naïve et moralisatrice pour comprendre un peu ce qui se passe, et c’est très compliqué comme on va le voir. Parfois il faut ouvrir les yeux et se poser des questions simples au lieu de jouer les compatissants. Tandis que Macron essaie de faire passer la contestation de sa politique sanitaire au second rang en jouant les matamores envers les talibans, les belles âmes, L’Humanité en tête, entament une campagne de sensibilisation pour nous raconter que tous les réfugiés afghans qui le désirent doivent être accueillis avec beaucoup d’égards. Bernie Sanders ne dit pas autre chose aux Etats-Unis[1]. Cependant, les réfugiés afghans, bien avant la prise de Kaboul par les talibans, ont en Europe une réputation exécrable. Ils sont jugés souvent violents et profiteurs. La question est celle-ci, comment trier entre les opportunistes et ceux qui craignent effectivement pour leur vie ? il est même très probable que les Afghans qui ont pu prendre l’avion l’ont fait avec l’assentiment des nouveaux maîtres de Kaboul. Regardons la photo ci-dessus qui a beaucoup tourné sur la toile et celle qui vient ensuite. Le plumitif du Monde nous parle de 640 Afghans, hommes, femmes, enfants[2]. Il a de bons yeux, en tous les cas, bien meilleurs que les nôtres. Nous sommes d’abord choqués par le fait que les femmes et les enfants ne sont pas là, et dans la seconde image, les femmes et les enfants ne sont même pas représentés. Cela voudrait dire qu’elles sont bien plus courageuses que les hommes et qu’elles ne fuient pas. Ou alors il faut admettre que les fuyards ont abandonné leurs mères, leurs épouses, leurs sœurs et leurs filles en laissant aux mains des talibans qui sauront quoi en faire. En somme ils ont simplement troqué leur passage en Occident en vendant leurs femmes et aussi un peu leurs enfants, car l’arrivée des talibans au pouvoir à Kaboul n’est pas le résultat d’une victoire militaire, mais la conséquence du départ des Américains et de la mise en place d’un gouvernement corrompu jusqu’à l’os. Mais il reste le peuple afghan pris dans une nasse dont il ne sortira pas. Le progressisme en a pris un vieux coup. Cette jeune femme, Zarifa Ghafari, maire de Maidan Shar, n’a pas trouvé le moyen de fuir, et ne voulant pas abandonner les siens attend tout simplement la mort[3]. Nos néo-féministes ne se précipitent pas pour alerter l’opinion sur son cas, elles ont bien mieux à faire à défendre l’écriture inclusive pour ne pas perdre leur temps en une critique de type patriarcal et voilée, c’est le cas de le dire, de l’Islam.

 

Dans l’avion pas une seule femme ou fille, ces Afghans ne méritent pas d’être secourus

 

Courage fuyons semblent dire ces mâles dominants qui laissent derrière eux leurs familles 

Tout le monde a compris, sauf sans doute le parti communiste, Fabien Roussel et les guignols d’EELV qui réclament à ce que l’Union européenne accueille tous les réfugiés afghans[4], que ces réfugiés afghans ne sont pas forcément des personnes très recommandables et que parmi ceux qui arrivent il y a certainement des terroristes en puissance. Et même si ce ne sont pas des terroristes, ce seront sans doute des opportunistes. Le simple fait que le pays soit tombé sans livrer de combat en dit long sur le courage des fuyards. Quoi qu’il en soit des milliers d’Afghans vont fuir leur pays, quoique celui-ci ne soit pas en guerre. Il est probable que l’Iran qui n’aime pas trop les Afghans, leur ouvrira la frontière afin qu’ils passent par la Turquie. Le pouvoir iranien visera sans doute par là de déstabiliser un peu plus l’Europe. Mais les Turcs ont dit qu’ils fermeraient leurs frontières à cette vague de migration, sachant évidemment qu’ils ont sur leur sol entre 4 et 5 millions de réfugiés, ils ne vont pas vouloir en rajouter. Certes le migrant rapporte, via l’Union européenne, de l’argent, des milliards d’euros, à la mafia familiale d’Erdogan, mais avec les Afghans ça risque de très mal se passer alors que les réfugiés syriens pour des questions de proximité religieuse semblaient au contraire des alliés potentiels. 

Kaboul dans les années soixante 

L’Afghanistan est aujourd’hui un enfer, un pays en décomposition avancée, talibans ou non, et les femmes payent un très lourd tribut. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Dans les années soixante et soixante-dix c’était un pays relativement moderne dans la région, et les femmes arrivaient à vivre à peu près en paix, au moins dans les grandes villes. On entend très souvent des esprits qui se croient avisés nous dire que les Afghans n’étant pas fait tout à fait comme nous, ils ne seraient pas aptes à assumer la démocratie. Et donc que les Américains auraient eu le tort de la vouloir leur imposer. C’est beaucoup plus compliqué que cela. On pourrait même dire que ce sont les Américains qui ont finalement détruit la démocratie embryonnaire de ce pays en finançant les talibans pour chasser les Russes. Mais ça c’est seulement le premier segment de la déconfiture de ce malheureux pays. Le second élément qui l’a renvoyé dans les ténèbres c’est tout simplement la mondialisation. Les talibans ont financé leurs aventures guerrières de plusieurs manières. D’abord ils ont été encadrés, formés et équipés par le Pakistan qui à moyen ou long terme veut considérer que l’Afghanistan est son arrière-cour. Analyser la position de l’Afghanistan sans regarder le rôle du Pakistan est tout simplement impossible et aboutit à la confusion. Le Qatar a certainement joué un rôle dans le financement de ces guerriers. Les Américains dont la politique étrangère a toujours été systématiquement stupide et brutale ont aussi importé le fondamentalisme islamiste en Afghanistan. Comment ont-ils fait cela ? D’abord en finançant directement les talibans, officiellement pour chasser les Russes. Ensuite en aidant les talibans à subvenir à leurs besoins en organisant un trafic de pavot à l’échelle planétaire. Or bien évidemment l’explosion du trafic de drogue dans les années soixante-dix et suivantes est la contrepartie de la mondialisation[5]. Cette manne financière qui a permis de financer la guerre et la féodalisation de la nation afghane, c’est à la fois le triomphe des baronnies locales et celui des campagnes sur les villes. Jusqu’alors c’était les villes qui tiraient le progrès général et unificateur. Par la suite la décomposition du pays en enclaves isolés de l’unification nationale, ce furent les campagnes qui orientèrent l’ensemble vers la régression sociale et donc vers l’intégrisme religieux et borné. Mais la mondialisation, c’est aussi la possibilité de faire transiter des fonds et des armes sans compter pour alimenter le conflit. Et là encore les Américains étaient à la manœuvre. Si on peut lire le retour des talibans du point de vue de la décomposition de ce malheureux pays, on peut également le regarder comme l’échec de la mondialisation américaine. Car en armant et soutenant les talibans, les Américains ont d’abord empêché l’unification de l’Afghanistan comme nation, et par suite en ont empêché le progrès vers la démocratie. Cette défaite piteuse met fin à l’intervention militaire américaine directe depuis une bonne vingtaine d’années[6]. Retenons ceci, il n'y a pas trente six façons de réaliser la mondialisation, soit c’est le marché et le dollar, soit c’est la charia. La première forme a lamentablement échoué de quelque point de vue qu’on la regarde. La seconde s’y essaye à son tour au prix d’une régression sans précédent – mais la mondialisation est toujours d’une manière ou d’une autre une régression, politique, sociale et économique. Une des conséquences de la victoire des talibans pourrait d’ailleurs être la fin de la mondialisation, car, même si l’islamisation du monde avance beaucoup, elle se heurtera rapidement à des limites.

 

Etudiants à l’Université de Kaboul en 1960, comme on le voit la mixité régnait sans problème 

Les réactions occidentales face à l’arrivée des talibans à Kaboul, sans combattre, sont lamentables. Commençons par les Etats-Unis, ils auraient pu organiser ce retrait un petit peu mieux, d’une manière méthodique et sans paniquer. Mais ils ont semblé s’enfuir dans une sorte de sauve-qui-peut qui rappelait la tristement fuite de Saïgon le 30 avril 1975. Cette vieille bourrique de Trump en a profité pour dire que l’abandon de l’Afghanistan par Biden était honteux. Mais il a oublié de dire que c’est lui-même qui avait concocté ce retrait et qu’il s’en flattait au moment de sa campagne présidentielle, tentant de se montrer comme le partisan de la paix et du désengagement militaire face à un Biden belliqueux[7]. En 2019, il avait détaillé son plan de retrait de l’armée américaine de l’Afghanistan d’une manière très précise, et c’est ce qui est mis en œuvre aujourd’hui[8]. On peut dire que Joe Biden est dans la continuité de l’imbécilité américaine, ne sachant pas pourquoi ils sont en Afghanistan, les Américains ne savent pas plus pourquoi ils s’en vont, certes on avance qu’il faut solder les guerres de ces vingt dernières années, mais ce n’est guère convaincant. Sans doute quelques apprentis Machiavel pensent que l’Afghanistan sera une épine dans le pied de la Russie et qu’en outre cela affaiblira aussi bien la Chine que l’Inde en renforçant le Pakistan. Certes l’Union européenne a moins de responsabilité que les Etats-Unis dans le chaos afghan, mais cela ne l’empêche pas pour autant d’affirmer l’indigence se son positionnement politique confusionniste. Josep Borrell qu’on présente comme le chef de la diplomatie européenne – comme si l’Union européenne avait une diplomatie – s’est fendu d’un communiqué menaçant « S'ils prennent le pouvoir par la force et rétablissent un émirat islamique, les talibans ne seront pas reconnus [diplomatiquement], ils subiront l'isolement, un manque de soutien international et la perspective d'un conflit continu et d'une instabilité prolongée en Afghanistan »[9]. Les talibans en tremblent déjà ! Ce communiqué idiot à qui s’adresse-t-il ? Aux talibans qui pour ne pas être des rigolos doivent bien se marier ? Aux Européens pour faire croire que l’Europe aurait une politique étrangère commune ? En vérité on sait que les Européens sont très divisés sur la question de l’accueil des réfugiés, beaucoup craignant que le désastre de 2015 ne se répète. La palme du communiqué cocasse revient à l’ONU qui a pondu un violent communiqué pour appeler les talibans à la retenue[10]. Le concours de l’imbécilité a démarré. Voici Yves Le Drian, semi-idiot qui fait semblant d’être ministre des affaires étrangères et qui demande que les vainqueurs fassent « un gouvernement inclusif qui montre que les talibans ont changé »[11]. Gageons qu’il sera entendu et que les talibans vont apprendre l’écriture inclusive du même coup pour faire plaisir à nos néo-féministes qu’on n’entend absolument pas en ce moment. La chanson est connue, elle suppose que pour gouverner les Talibans ont besoin d’une reconnaissance internationale minimale. C’est plus qu’une erreur, c’est une ineptie. D’autres régimes ont montré exactement le contraire, Cuba, la Corée du Nord. Pour cela Le monde, jamais en retard d’une ânerie, veut croire que les talibans radicaux auront besoin de s’allier aux talibans modérés, mais qu’ils pourraient cependant se faire un peu la guerre entre eux[12] ! D’autres crétins comme ceux de Médiapart réfléchissent pour savoir si les talibans ont changé ! Comme on le voit le confusionnisme règne à propos de la question afghane comme il règne et submerge le monde avec les incendies planétaires et le pseudo-vaccin pour le COVID. Plus encore que la chute de Kaboul, c’est à l’effondrement du journalisme et de la réflexion politique qu’on assiste. Les talibans en conservant leurs liens avec Islamabad n’ont besoin de faire allégeance à personne. Et à moi d’isoler aussi le Pakistan, on ne voit pas comment on pourrait mettre le nouvel Afghanistan au ban des nations. Les talibans continueront à vendre leur pavot ! Certes les nouveaux maîtres de Kaboul qui vont récupérer les armes laissées par les Américains, peuvent avoir des velléités de reconstruire le grand Pachtounistan au détriment de leur voisin[13], mais cette option n’est pas envisageable à court et moyen terme.

Les talibans aiment se faire photographier dans le palais présidentiel 

Plus convenu est le soutien appuyé du Hamas aux talibans, saluant par là une grande victoire pleine de promesses de l’Islam[14]. Voilà qui va faire plaisir à notre Alain Badiou national que certains s’obstinent encore à qualifier de philosophe ety qui va sans doute nous expliquer que cela met fin à l’impérialisme américain dans la région, comme jadis l’ignoble Michel Foucault qui disait : qu’importe ce que souffriront les femmes, l’important est la lutte abstraite contre l’impérialisme. Mais si la prise de Kaboul par les talibans va renforcer le Pakistan dans la région, il est possible que ce soit une victoire à la Pyrrhus. En effet le Pakistan va au contraire repositionner ses ennemis naturels, d’abord l’Inde bien sûr, mais aussi la Russie et la Chine qui ne voient pas la mise en place d’un Etat radical islamiste à leur porte. Certains ont évoqué un désastre de la stratégie de l’OTAN, ils se trompent, la prise de Kaboul par les talibans est au contraire une partie de leur stratégie qui avance. En effet l’OTAN qui est comme un canard sans tête, poursuit le but d’encercler la Russie qui est déclarée par elle comme l’ennemi principal si ce n’est le seul. Et donc l’Afghanistan apparait à ces stratèges comme un allié potentiel qui complète l’encerclement de la Russie. L’OTAN a déjà démontré sa capacité à s’allier avec le Diable islamiste – par exemple la Turquie d’Erdogan – au nom de la Croisade contre la Russie qui est invariablement désignée comme l’ennemi, qu’elle soit communiste ou capitaliste, que l’URSS ait perdu l’essentiel de ses territoires ou non. 

 

ANNEXES

 

« Le comte de Surville eut un beau sourire illuminé et quasi prophétique.

Nous avons mille sept cents portes, commença-t-il avec feu, mille six cent cinquante fenêtres, quatre-vingt-huit mille mètres carrés de surface vitrée non compris les lanterneaux, vingt et un ascenseurs, soixante-quinze mille mètres carrés d’enduits, neuf mille foyers lumineux dont la consommation est de trois cent vingt mille kilowatt-heures environ. Notre chaufferie chauffe – veuillez excuser la répétition, sourit-il en homme de goût, soucieux de style – trois cent mille mètres cubes par le moyen de ses mille neuf cents radiateurs qui, placés bout à bout, atteindraient une longueur totale de deux mille cinq cent trente-trois mètres, la capacité du réservoir à mazout étant de cent cinquante mille litres. De plus, nous disposons de six cent soixante-huit water-closets et lavabos. Enfin, les feuilles de papier que nous utilisons annuellement pour la paix du monde feraient, placées bout à bout, environ huit fois le tour de la terre.

Je vois, dit Scipion. Alors, quand il y a une guerre, qu’est-ce que vous faites ?

Nous souffrons, répondit le comte de Surville. Tous ces morts, c’est affreux. (Il tendit une coupe pleine de fondants au chocolat à Scipion et à Jérémie qui refusèrent. Il en prit un.) Oui, affreux, tous ces morts. N’en voulez-vous pas goûter un ? (Il esquissa le geste de tendre la coupe délicieuse.) Affreux, tous ces morts. C’est dommage que vous ne vous laissiez pas tenter. Ils sont encore chauds. Ils ont un goût exquis et singulièrement les allongés qui sont très fortifiants car ils sont vitaminés. Ils sont tièdes plutôt, car j’ai accoutumé de les déposer sur ce petit coussin électrique, la chaleur faisant ressortir l’arôme du chocolat.

Et qu’est-ce que vous faites quand il y a une guerre qu’elle commence ?

Nous constituons un dossier, dit le comte de Surville tout en continuant à se fortifier. Nous nous réunissons, nous remettons à la presse un communiqué prudent par lequel nous exprimons notre douloureux regret.

 Et si la guerre continue ?

Le comte de Surville éloigna la coupe de fondants pour mieux résister à la tentation.

Alors, dit-il sur un ton viril, nous adoptons la manière forte. Nous constituons une commission et même des sous-commissions et nous allons, s’il le faut, jusqu’à prier les belligérants de cesser ce carnage. Vraiment, ces fondants ne vous disent rien ?

Et si la guerre continue ?

Alors nous n’envoyons plus une prière mais une recommandation d’avoir à cesser les hostilités. Vous sentez la nuance ? Une recommandation, je ne crains pas de le dire, une véritable recommandation.

Et si la guerre continue ?

Alors nous émettons des vœux par lesquels tout en donnant raison au plus faible nous ne donnons pas tort au plus fort. Et nous demandons aux deux pays en guerre de déclarer solennellement qu’ils ne se font pas la guerre mais qu’ils procèdent à des opérations d’ordre pour règlement de conflit. C’est plus paisible. En général, les opérations militaires finissent bien par finir. Nous admettons alors que la partie la plus forte procède à telle prise de territoire qu’il lui plaira à condition que le mot d’annexion ne soit pas prononcé. »

Albert Cohen, Mangeclous, 1938 

Le Nouvel Observateur, le 15 janvier 1998


[1] https://truthout.org/articles/bernie-sanders-barbara-lee-call-for-opening-u-s-to-refugees-from-afghanistan/

[2] https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/17/a-kaboul-l-image-de-600-afghans-dans-un-avion-americain-devient-un-symbole-de-la-fuite-face-a-l-arrivee-des-talibans_6091667_3210.html

[3] https://www.leparisien.fr/international/la-maire-afghane-zarifa-ghafari-dit-attendre-les-talibans-ils-vont-venir-pour-les-gens-comme-moi-et-me-tuer-17-08-2021-DWSGU7QJ5FCRFEOW3HS5KZC2PI.php

[4] https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1427588882627956740

[5] Moisés Naim, Le livre noir de l’économie mondiale, Grasset, 2005.

[6] https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1629117510-le-hamas-salue-la-prise-de-controle-de-l-afghanistan-par-les-talibans

[7] https://www.nouvelobs.com/monde/20210816.OBS47574/trump-appelle-biden-a-demissionner-oubliant-ses-propres-engagements-sur-l-afghanistan.html

[8] https://www.la-croix.com/Monde/Afghanistan-gouvernement-preoccupe-projet-accord-USA-talibans-2019-09-04-1301045213

[9] https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/afghanistan-l-union-europeenne-menace-les-talibans-d-isolement-s-ils-prennent-le-pouvoir-par-la-force_4735801.html

[10] https://news.un.org/fr/story/2021/08/1101812

[11] https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/afghanistan-il-faut-un-gouvernement-inclusif-qui-montre-que-les-talibans-ont-change-espere-jean-yves-le-drian_4740465.html

[12] https://www.lemonde.fr/international/live/2021/08/17/talibans-en-afghanistan-un-retour-a-la-case-depart-posez-vos-questions_6091632_3210.html

[13] https://www.la-croix.com/Debats/Afghanistan-soutient-talibans-2021-08-15-1201170818

[14] https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1629117510-le-hamas-salue-la-prise-de-controle-de-l-afghanistan-par-les-talibans

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