A tous ceux qui suivent ce blog et même aux autres qui ne le
suivent pas, je leur souhaite une très bonne année 2022. Et sincèrement je
pense qu’elle sera meilleure que celle qui vient de s’écouler, malgré le
pessimisme dominant des Français[1].
La première pensée qui me vient à l’esprit est la santé. Je
souhaite qu’on cesse de détruire l’hôpital public et la Sécurité sociale et qu’on
abandonne le mercantilisme sanitaire qui ne profite qu’aux multinationales avec
très peu d’efficacité finalement. Je pense que de ce point de vue on devrait
voir la fin progressive de la pandémie pour l’année qui vient.
Cette évolution devrait permettre des rapports sociaux plus
étroits et plus détendus, je souhaite qu’on sorte de cette guerre permanente
entre les vaccinés et les non-vaccinés, entre Zemmour et les musulmans et qu’on
réfléchisse un peu à la déliquescence de notre mode de vie, caricature des
Etats-Unis en voie d’effondrement.
Si je ne crois pas pour cette année à un renouveau politique
profond, je pense qu’il faut dès maintenant semer les graines pour une réforme
de la manière de penser le politique, stratégiquement et tactiquement en ayant
pour cible la marchandisation du monde. Nous devons lutter contre son
unification dans la disparition des cultures et des langues locales. Cela fait
partie d’un impératif écologique si je puis dire. L’affaissement de la pensée
politique, surtout à gauche, vient aussi de la disparition d’un usage cohérent
de la langue. La résistance comme là, dans le refus de cet effondrement qui
aujourd’hui est porté par le wokisme.
Des élections qui auront lieu en 2022 et qui se passeront de
moi, je n’attends rien de bon, je crois plutôt à l’importance des luttes en
dehors de ces cadres surannés qui produisent année après année toujours les
mêmes schémas sans issue. Je crois qu’il nous faudra nous remobiliser dans les
rues et dans les entreprises contre les nouvelles formes de dictature sanitaire
et managériale ou européiste qui nous pourrissent la vie. Ces trois formes qui
sont liées par un seul mot, la corruption.
En 2021 nous avons eu tout au long de l’année des
manifestations importantes de soignants, de Gilets jaunes, de ceux qui refusent
la dictature sanitaire. Les médias en ont peu parlé, les syndicats ne les ont
guère appuyés, les partis politiques non plus. Il y a eu un mouvement en marge
qui s’est développer et qui doit continuer à le faire pour mettre un terme à la
décomposition de la vie sociale.
[1] https://www.lci.fr/societe/epidemie-de-covid-19-coronavirus-nouvelle-crise-economique-les-francais-pessimistes-pour-2022-selon-un-sondage-odoxa-2205906.html
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