vendredi 31 décembre 2021

Mes souhaits pour 2022

A tous ceux qui suivent ce blog et même aux autres qui ne le suivent pas, je leur souhaite une très bonne année 2022. Et sincèrement je pense qu’elle sera meilleure que celle qui vient de s’écouler, malgré le pessimisme dominant des Français[1].

La première pensée qui me vient à l’esprit est la santé. Je souhaite qu’on cesse de détruire l’hôpital public et la Sécurité sociale et qu’on abandonne le mercantilisme sanitaire qui ne profite qu’aux multinationales avec très peu d’efficacité finalement. Je pense que de ce point de vue on devrait voir la fin progressive de la pandémie pour l’année qui vient.

Cette évolution devrait permettre des rapports sociaux plus étroits et plus détendus, je souhaite qu’on sorte de cette guerre permanente entre les vaccinés et les non-vaccinés, entre Zemmour et les musulmans et qu’on réfléchisse un peu à la déliquescence de notre mode de vie, caricature des Etats-Unis en voie d’effondrement.

Si je ne crois pas pour cette année à un renouveau politique profond, je pense qu’il faut dès maintenant semer les graines pour une réforme de la manière de penser le politique, stratégiquement et tactiquement en ayant pour cible la marchandisation du monde. Nous devons lutter contre son unification dans la disparition des cultures et des langues locales. Cela fait partie d’un impératif écologique si je puis dire. L’affaissement de la pensée politique, surtout à gauche, vient aussi de la disparition d’un usage cohérent de la langue. La résistance comme là, dans le refus de cet effondrement qui aujourd’hui est porté par le wokisme.

Des élections qui auront lieu en 2022 et qui se passeront de moi, je n’attends rien de bon, je crois plutôt à l’importance des luttes en dehors de ces cadres surannés qui produisent année après année toujours les mêmes schémas sans issue. Je crois qu’il nous faudra nous remobiliser dans les rues et dans les entreprises contre les nouvelles formes de dictature sanitaire et managériale ou européiste qui nous pourrissent la vie. Ces trois formes qui sont liées par un seul mot, la corruption.

En 2021 nous avons eu tout au long de l’année des manifestations importantes de soignants, de Gilets jaunes, de ceux qui refusent la dictature sanitaire. Les médias en ont peu parlé, les syndicats ne les ont guère appuyés, les partis politiques non plus. Il y a eu un mouvement en marge qui s’est développer et qui doit continuer à le faire pour mettre un terme à la décomposition de la vie sociale.



[1] https://www.lci.fr/societe/epidemie-de-covid-19-coronavirus-nouvelle-crise-economique-les-francais-pessimistes-pour-2022-selon-un-sondage-odoxa-2205906.html 

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