lundi 24 janvier 2022

La guerre contre la vaccination obligatoire n’est pas terminée

 

Bruxelles le 23 janvier 2022

La situation de la campagne de vaccination obligatoire orchestrée par Big Pharma avec la complicité de politiciens ignares et corrompus offre une vision paradoxale. D’un côté on apprend que le vaccin est totalement inefficace contre le variant Omicron, et que celui-ci est peu dangereux, au contraire il agirait comme un vaccin naturel et gratuit[1], et de l’autre quelques gouvernements en Europe tentent de faire le forcing pour augmenter les doses d’injections de vaccins. Des pays comme le Royaume Uni, l’Islande, la Finlande, Israël et sans doute bientôt l’Allemagne, commencent à lever les restrictions, voire de se passer d’une quatrième injection[2]. L’Espagne a avancé qu’il fallait maintenant considérer le COVID comme une maladie endémique ce qui ne peut pas faire les affaires de Pfizer et de ses collègues du gang pharmaceutique[3]. C’est le moment qu’ont choisi deux gouvernements particulièrement répressif, l’Autriche pour passer à la vaccination obligatoire, et la France pour imposer un pass vaccinal à partir du 24 janvier 2022, tout en avançant que les restrictions consignées dans la loi que son gouvernement a faites votées allaient être allégées dès le 2 février ! Même le père Ubu n’aurait pas osé. Le clown Castex a d’ailleurs dit dans la présentation de sa proposition de loi : « Omicron est beaucoup plus dangereux mais moins sévère. ». L’entêtement imbécile tenant lieu de boussole pour Macron et son gang, nous ne sommes pas étonnés par cette pantalonnade. 

Dans ces conditions d’absurdité, les manifestations contre le massacre des libertés fondamentales n’ont jamais cessé en France, mais aussi dans toute l’Europe. Ces manifestations ne sont pas toujours de la même intensité, mais elles sont durables et récurrentes. Elles sont très fortes en Allemagne et en Autriche par exemple, deux pays qui ont payé très cher la soumission à des lois absurdes. Mais souvent les médias en France les présentent comme des appendices d’une volonté politique pro-nazie. On ne voit pas en quoi évidemment le fait de manifester pour les libertés individuelles procéderait d’un fascisme rampant. C’est même le contraire car, rappelons-le, les nazis non seulement étaient pour la fin des libertés individuelles, mais aussi pour la science appliquée à l’amélioration de la race. C’est du reste cet eugénisme qui justifie sans toujours le dire la volonté de vacciner et de contrôler tout le monde. Mais il est vrai que les manifestants sont tous très méfiants avec le progressisme affiché par la science vendue à des intérêts mercantilistes. Omicron est très révélateur de l’erreur initiale de la politique du tout vaccinal. Le vaccin ne sert à rien ou à pas grand-chose, mais il est en outre susceptible de détruit les défenses immunitaires naturelles malgré ce qu’en disent certains infectiologues. On revient au choix initial qu’on a eu face à la pandémie, soit soigner les personnes infectées, soit les vacciner, mais la première solution a deux défauts, d’abord elle rapporte beaucoup moins que la seconde, ensuite elle ne correspond pas à l’idée qu’on se fait d’une société moderne et de progrès qui consacre précisément à l’hygiène de ses populations, de gré ou de force. Il y a un idéal de pureté inquiétant dans cette démarche. Il faut le répéter, les manifestants ne sont pas loin de là des illuminés complotistes, il y en a bien entendu. Mais la plupart d’entre eux sont très informés et exercent un droit de critique sur les fables que les experts tentent de nous faire avaler. Ils sont du reste bien plus informés que la moyenne des vaccinés qui font bêtement confiance au gouvernement et aux experts qui le conseillent. Ils étudient, regardent les statistiques, s’informent sur les cas douteux et sur les effets secondaires. Ce sont l’inverse des obscurantistes qui sont décrits à longueur de journaux télévisés comme des brutes intolérantes et sans cervelle. Au contraire les vaccinés qui ont peur de s’être trompés et de s’être fait avoir, sont d’une hargne rare à l’égard des non-vaccinés à l’exemple de cet imbécile de Raphaël Enthoven qui tous les jours insulte les non-vaccinés, comparant la rébellion de ceux qui se refusent à la piqure à répétition à une maladie incurable, supposant qui’il faille sévir contre ces incurable, peut-être les mettre dans des camps[4] ? Il en a rajouté d’ailleurs dans la crétinerie satisfaite en comparant les vaccinés à de la volaille enfermée dans un poulailler : « En un mot, loin d'être une menace, le passe sanitaire est une réduction provisoire de liberté sans laquelle la liberté serait celle du renard dans le poulailler. »[5]. Les mensonges commencent à se voir, David Pujadas, dans son émission 24 h Pujadas sur LCI du lundi 17 janvier, a avancé que les individus contaminés par Omicron étaient sans doute évalués à 12,5 millions d’individus, mais n’avait engendré qu’une augmentation de 200 personnes en réanimation. Ce journaliste n’est pas précisément connu pour être complotiste ou le porte-parole des antivax. Mais sa réflexion portait en creux la critique du pass vaccinal qui est entré en vigueur le 24 janvier. Par contraste son analyse chiffrée fait ressortir l’insolente bêtise de Raphaël Enthoven. 

Vienne le 20 janvier 2022 

Raphaël Enthoven c’est un peu comme Zemmour, un médiocre professeur agrégé du secondaire qui, par son entregent est parti enseigner à Sciences Po, le dernier bistrot où on cause et où on apprend à porter le voile. Il fait partie de la famille tuyau de poêle, ayant engrossé Carla Bruni après que celle-ci ait été en couple avec son propre père et avant qu’elle s’en aille déconner avec Nicolas Sarkozy. C’est la bourgeoisie décadente dans toute sa splendeur. Dans cette foire endogamique, il avait épousé la fille de Bernard-Henri Lévy dont il a pris le goût vulgaire des chemises coûteuses et extravagantes, ouvertes en décolleté sur la poitrine. C’est très germanopratin tout ça, et ça explique forcément son engagement dans la gauche bobo et compatible avec Macron comme le laisse comprendre la création d’un journal comme Franc-tireur à laquelle il participe à côté de Christophe Barbier le cireur de pompe préféré de Macron. Ce journal ridicule est financé par un milliardaire Tchèque, probablement à fonds perdus car je ne crois pas que son lectorat soit important. Il développe principalement le thème de la défense du vaccin, ils font la chasse aux antivax comme Zemmour celle des immigrés, avec la même détermination imbécile des ignorants avec la même volonté de se faire remarquer comme quelqu’un qui parlerait vrai parce qu’il parle fort. Vieille tactique éculée. 

Berlin le 15 janvier 2022 

Mais laissons cela. Ce qui est plus intéressant c’est que le mouvement contre la dictature sanitaire est enraciné dans toute l’Europe, jusqu’en Suisse. Et cette résistance est beaucoup plus forte que ne le laissent généralement entendre les médias. Un des exemples significatifs est que le taux de vaccination des enfants est très faible, sauf en Espagne. On a vu d’ailleurs que la méfiance s’est accrue quand le gouvernement français a renforcé le protocole sanitaire dans les écoles, non seulement les parents se sont rebellés, mais les enseignants aussi. La France est le pays où le taux de vaccination des enfants est le plus bas. Ce que les adultes tolèrent pour eux-mêmes, pour aller travailler, pour aller au restaurant ou prendre les transports en commun, ils ne sont pas prêts à l’admettre pour leurs rejetons. Il est vrai que la France est déjà le seul pays au monde où les gosses sont obligés dès leur plus jeune âge de s’envoyer onze vaccins d’un coup, sans qu’il soit démontré que le spetits Français sont en meilleure santé que les petits Allemands ou les petits Suédois. Quand l’ignoble Buzyn avait fait passer l’obligation de ces onze vaccins, il y avait eu une levée de bouclier importante, mais c’est évidemment encore pire avec un vaccin décrié qui n’a pas fait les preuves de son utilité et de son innocuité. Le Parisien, journal clairement macronien, titrait La France distancée pour la vaccination des enfants, comme s’il s’agissait d’un concours ou d’un match dont le seul objectif serait de vacciner plus massivement encore notre progéniture ! Mais en réalité on voit que si globalement et en grognant les Français ont admis les deux doses, ils trainent les pieds pour aller vers la troisième dose. C’est au-delà de la lassitude le constat que leur soumission tranquille n’est pas payante et qu’on leur en demande toujours plus, surtout à un moment où l’échec de la politique vaccinale est patent.  

Il faut donc aller plus loin et analyser les conséquences de ces manifestations. La première est qu’il s’agit en réalité, mais sans le dire le plus souvent clairement, d’une révolte sur la dépossession de soi à laquelle les autorités veulent arriver. C’est une forme de revendication citoyen sur son propre corps, dans le prolongement des revendications de type gilets jaunes, cette méfiance vis-à-vis des corps constitués a touché les politiciens, puis les journalistes et les médias, et maintenant elle en arrive à remettre en cause la médecine moderne et son mercantiliste. C’est une critique du progressisme. En effet jusqu’ici on avale massivement l’idée que progrès c’est compliqué, qu’il y faut des experts, des spécialistes, et donc se soumettre à leur verdict pour notre bien. Mais la crise sanitaire engendrée par le COVID montre à l’inverse que Big Pharma se moque de notre bien-être et ne songe qu’à faire de gras bénéfices sur le compte non pas de la maladie, mais de notre ignorance. Dans tous les domaines, et pas seulement sur le plan de la santé, les citoyens des pays développés revendiquent la maitrise de leur existence. Si cela choque plus en matière sanitaire, c’est parce que ce sujet est très sensible. Souvent on incrimine les Français ou les citoyens des autres pays en dénonçant leur soumission à des règles sociales aberrantes. Mais cela ne s’explique par forcément par l’habitude du consentement, c’est aussi la conséquence de la lourdeur des institutions qui font que l’on se sent désemparé face à la tâche à accomplir. Beaucoup croit encore qu’on n’a pas vraiment d’autre choix que de faire encore confiance à des politiciens véreux ou des experts intéressés et corrompus. Il faut donc beaucoup de temps pour se mettre en marche. Dans les manifestations du samedi contre la politique sanitaire du gang Macron, on voit une grande fluctuation des chiffres d’un samedi sur l’autre, mais à peine Macron croit-il que le mouvement n’existe plus et voilà qu’il se réarme la semaine suivante ! 

A Bruxelles le 23 janvier, on a vu les policiers se réfugier piteusement dans le métro pour échapper à la vindicte populaire 

A Bruxelles le 23 janvier, on a vu que les manifestants contre le pass sanitaire avaient affronter directement la police, harcelant et obligeant ses agents à reculer et à s’évacuer par eux-mêmes. Cette volonté de reprendre sa vie en main ne peut pas aller sans l’exercice d’une certaine dose de violence. Celle-ci est latente depuis quelques années, on la voit resurgir contre les rassemblements de Davos ou des G20 ou encore avec les Gilets jaunes, et maintenant contre la police qui semble aider les gouvernements à obtenir la soumission à sa politique sanitaire. On l’avait vu l’été dernier avec les affrontements en Australie qui obligèrent la police à tirer sur les manifestants antivax. L’absurdité non-démocratique des politiques modernes engendrent nécessairement la violence car la voie parlementaire est particulièrement bouchée et impraticable. En France il suffit d’être approuvé par 18% des électeurs inscrits au premier tour pour finir par être président avec 37% des électeurs inscrits comme cela a été dans le cas de Macron. Ces violences sont la rançon des colères accumulées contre l’incompétence et la corruption des politiciens, mais aussi de la volonté de reprendre son destin en main avec comme mot d’ordre la liberté. C’est pourquoi il serait erroné de comprendre la lutte des antivax simplement comme une contestation de la politique sanitaire des gouvernements, la lutte est globale, et il est très probable qu’elle va s’amplifier au-delà de la question des vaccins. 

Berne, le 22 janvier 2022 

Lyon, le 22 janvier 2022 

Aix-en-Provence le 22 janvier 2022


[1] https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-variant-omicron-peut-il-servir-de-rappel-vaccinal-naturel-les-scientifiques-divises_2165644.html

[2] https://www.lindependant.fr/2022/01/07/covid-face-a-omicron-qui-contamine-autant-les-vaccines-que-les-non-vaccines-faut-il-abandonner-le-pass-sanitaire-10032023.php

[3] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/covid-19-la-strategie-du-vivre-avec-le-virus-envisagee-en-espagne-italie-et-israel_4898329.html

[4] https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/raphael-enthoven-les-anti-vaccins-representent-une-maladie-incurable_2140483.html

[5] https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/raphael-enthoven-il-faut-se-moquer-des-antivax-car-ces-gens-la-sont-dangereux_2156626.html

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