mercredi 25 mai 2022

La technique du barrage comme horizon indépassable de la politique politicienne

  

Après que les crétins de gauche, du syndicaliste de la CGT Philippe Martinez à Mélenchon en passant par Fabien Roussel, soi-disant communiste, aient appelé à faire barrage contre l’extrême-droite et à voter Macron aux présidentielles, voici les crétins de droite, de Bardella à Macron et aux débris du PS qui appellent à faire barrage à « une union d’extrême-gauche et antirépublicaine », avec de tels opposants, Macron est tranquille pour les cinq ans à venir. Aujourd’hui on voit les mélenchonistes qui s’indignent des propos de Bardella ou de ceux de Marine Le Pen qui a indiqué que Macron devait avoir une majorité pour gouverner selon la logique des institutions, mais ces même idiots mélenchonistes ne s’indignaient pas quand il fallait entre les deux tours appeler à faire barrage à l’extrême droite. Il est tout de même étrange que tous les politicards aient exactement le même discours, ils disent tous qu’il faut faire barrage au nom des valeurs de la République. Mais les soi-disant opposants de la FI, de la NUPES, de Reconquête et du RN, ne disent jamsi qu’il faut faire barrage à Macron l’éborgneur, à Macron qui a réduit comme jamais les libertés individuelles, qui massacre les soignants aussi bien que la santé publique et l’éducation nationale. Au contraire entre les deux tours, soit par lâcheté, soit par opportunisme, ils ont fait bloc avec Macron. Les soutiens de Marine Le Pen accusaient Mélenchon d’être un opposant en carton lorsqu’il disait vouloir barrer la route à l’extrême-droite, et voilà que les mélenchonistes dénoncent la collusion entre Macron et l’extrême-droite, arguant que MLP est une fausse opposante. Dans cette conjuration des imbéciles, il est difficile pour l’électeur de retourner mettre un bout de papier dans l’urne. Pourquoi faire ? 

Macron et sa perruque vont faire aussi barrage au bolchevique en carton Mélenchon et à la NUPES 

Macron et sa perruque toute neuve ont décidé de faire barrage à l’extrême-gauche, du moins c’est ainsi qu’il qualifie le candidat social-démocrate Mélenchon[1]. Pour cet imbécile de Macron, comme de son mentor Hollande d’ailleurs, il y a une bonne gauche quand elle est ouvertement de droite et progressiste, et une mauvaise gauche, dite extrême frauduleusement, qui, elle, serai réticente à se coucher devant les exigences de Bruxelles ou de l’OTAN. Les électeurs vont finir par se demander ce que recouvre cet unanimisme dans le vocabulaire. Ce principe du barrage à ceci ou à cela est totalement vide de sens, Mélenchon n’est pas plus révolutionnaire, même pour rire, que Marine Le Pen est nazie. Mais sur le plan tactique cela permet de présenter Macron, candidat de la droite extrême et violente, de se présenter comme le candidat du centre, objet politique non-identifié qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais. Macron est en effet celui qui se présente pour faire barrage un coup à l’extrême-droite, et le coup suivant à l’extrême-gauche. Si le Mélenchon bashing est déplaisant, ce n’est pas parce que ce louvoyant personnage, passer du trotskisme  la gauche social-démocrate, avec une petite station chez le sournois Rocard, mérite la sympathie, mais simplement parce que cette manière de faire de la propagande indirectement pour Macron tape très exactement à côté du sujet. Selon la saison on passé du Le Pen bashing au Mélenchon bashing. Et les mélenchonistes comme les lepénistes sont complices de ce cirque. 

 

L’idée générale de cette démission politique c’est la traditionnelle politique du moindre mal. Les insoumis qui n’ont d’insoumis que le nom, pense que Macron est un moindre mal face à Marine Le Pen, en fait leur but inavoué est d’apparaître comme les seuls opposants sérieux. Les lepénistes, c’est la même chose, ils vous diront que Macron est moins dangereux que le bolchévique en carton de Mélenchon. Eux aussi pensent qu’en se débarrassant de Mélenchon ils resteront les seuls opposants crédibles. Entre temps dans cette volonté de ne pas gêner Macron, ils aboutissent à trois résultats. Sur le plan pratique ils pensent que c’est la seule manière de gagner quelques sièges. Mélenchon qui est complètement grillé à Marseille ne se représente pas, il laisse la place à Bompart, faisant semblant qu’il pourra tout de même être choisi comme premier ministre de Macron si la NUPES gagne les élections. Ensuite, voici Robert Ménard, transformiste de la politique politicienne, d’abord de gauche, puis compagnon de route du Front Nationale, pui soustien de l’obscur aventurier du Café de Flore, Zemmour, le voilà qui lui aussi nous dit qu’il faut toujours choisir le moindre mal à défaut du vote utile. Pour lui Macron est le moindre mal face au terrible Mélenchon. 

 

Nous sommes, nous disent les éditorialistes, dans une période de recomposition politique. Nous avons connu ça avec Vichy. Aujourd’hui ça retourne sa veste dans tous les sens. Voici le vieux Jean-Pierre Chevènement que certains ont pris pour un souverainiste, il rejoint dans son extrême décrépitude Macron, le parangon de l’OTAN et d’une mondialisation à marche forcée. Voilà Aurélien Taché, un imbécile crypto-islamiste qui passe de la droite extrême macronienne à Mélenchon qui tente ainsi de trouver des voix musulmanes pour lui offrir quelques sièges de députés qui lui feront croire qu’il est vivant et qu'il a encore un avenir.

  

Voici l’autre pitre de Zemmour, semi-instruit qui serait bien capable d’écrire un Que sais-je ? à la gloire du Marécal Pétain qui se propulse à Saint-Tropez comme candidat déjà battu d’avance, il a construit lui aussi son idée de rassembler la droite pour faire barrage à la gauche, tout en ajoutant une candidature dissidente supplémentaire pour mieux diviser l’extrême-droite. On suppose qu’il va s’installer à Saint-Tropez pour arrêter les hordes barbares qui décideraient d’envahir la France en venant pas la mer. En vérité il vient emmerder Brigitte Bardot qui l’a dans le nez. « Je ne suis pas un parachuté » dit ce menteur de compétition, au motif qu’en fréquentant la jet set il venait souvent en vacances à Saint-Trop’ et y danser au Papagayo. Certains avaient cru lire Je ne suis pas un parachutiste, lui qui n’a pas fait son service militaire au motif qu’il était un peu mou du genou. Sans doute vient-il faire barrage aux riches Arabes qui veulent envahir la piste du Papagayo. Il parie sans doute sur le fait que les véritables Tropéziens ont été grand-remplacés depuis des lustres par des pitres germanopratins comme lui. Comment en effet un authentique Tropézien pourrait avoir l’idée de voter pour lui, lui qui ne sait pas faire la différence entre un thon et une sardine ? Mais sans Zemmour le clown triste, il faut bien le dire, le cirque ne serait pas au complet. 

 

Habitués à amuser le tapis, cette conjuration des imbéciles devrait horrifier encore un petit peu plus les électeurs qui verront dans ces pitreries que des gestes d’hommes et de femmes sans conviction, courant de droite et de gauche comme des canards sans tête en quête d’une identité incertaine. Cela doit nous conforter dans l’idée que ce ne sont pas avec ces vieux combinards qu’une nouvelle forme de combat politique émergera, et également nous confirme que nous avons bien eu raison de nous abstenir de voter pour ces pitres aux diverses représentations simulacres de démocratie. 

Portraits de délinquants ordinaires de la Macronie 

Barrage ou pas, la crapule macronienne ne renonce pas, ou renonce difficilement, même si elle a été condamnée par la justice. Voici Michel Fanget, condamné le 18 mai dernier pour escroquerie envers un organisme de protection sociale, notamment à deux ans d’inéligibilité[2]. Evidemment ce vieux crapaud macronien nous dit que c’est un complot ourdi par les juges rouges. Voici maintenant Jérôme Peyrat, condamné pour avoir donné des coups à sa femme. Mais cela semble plus grave pour les macronistes que de voler la Sécurité sociale. Il renoncera à se présenter sous la pression du chef de la crapule macronienne, Stéphane Guerini qui un temps avait contesté la décision des juges en disant qu’il ne croyait pas une seule minute que ce gros lard gonflé d’importance puisse battre une femme[3]. Le meilleur est pour la fin, M’Jid El Guerrab, ancien membre du parti socialiste, représentant de la diversité méritante, avait trahi les siens en passant chez Macron où la gamelle semblait mieux garnie. Croisant un ancien collègue du PS il l’avait assommé à coups de casque de moto, envoyant ce malheureux dans le coma. Condamné le 12 mai 2022, pour des faits remontant tout de même à 2017, il prétendait se présenter à la députation, mais sous la pression des instances LREM, il a décidé finalement d’abandonner[4]. dans cette galerie il ne manque que le misérable que Damien Abad, sous-ministre des handicapés et poursuivi pour violences sexuelles. 

 

Elisabeth Borne qui est définie comme l’aile gauche de la Macronie – on se demande bien pourquoi, si c’est pour avoir privatiser la SNCF, la RATP, ou si c’est pour avoir fait baisser les allocations chômage – est une millionnaire. Elle avait déjà eu maille à partir avec la pourtant très complaisante HATVP lors de ces précédentes déclarations de patrimoine, oubliant de déclarer des avoirs qui la faisaient passer dans le camp des redevables de l’ISF. Cette comédienne, soi-disant méritante, qui est chargée par Macron-la-perruque de faire barrage à l’extrémiste bolcho-souverainiste Mélenchon. Elle se présente aussi à la députation, en Corrèze, histoire de rappeler qu’elle fut un jour une proche du Parti socialiste aujourd’hui défunt. Elle fait barrage tous azimuts, contre l’extrême-droite, pour ne pas dire les nazis du RN, et contre les hordes bolcheviques emmenées par Mélenchon pour détruire le bel équilibre de la société française. bien entendu, pour limiter les risques de gifle électorale, elle s’est choisi une circonscription aux petits oignons dans le Calvados. Où si tu échoue quand tu représentes la droite cosmopolite, affairiste et européiste, tu n’as plus qu’à te suicider !


[1] https://www.franceinter.fr/politique/devant-ses-candidats-emmanuel-macron-denigre-l-union-a-gauche-qui-a-choisi-le-communautarisme

[2] https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/le-depute-du-puy-de-dome-michel-fanget-condamne-a-2-ans-d-ineligibilite-je-maintiens-ma-candidature-2545068.html

[3] https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives-condamne-pour-violences-conjugales-le-candidat-de-la-majorite-jerome-peyrat-se-retire-de-la-course-dans-la-4e-circonscription-de-dordogne_5145577.html

[4] https://www.valeursactuelles.com/politique/legislatives-condamne-a-de-la-prison-ferme-le-depute-lrem-mjid-el-guerrab-renonce-a-se-representer

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