vendredi 30 septembre 2022

La guerre menée par l’OTAN s’accélère, les revirements aussi

  

Sabotage de Nord Stream I et II 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire au nombre de petits billets que je m’efforce d’écrire semaine après semaine, la guerre en Ukraine est un sujet qui ne plait guère. Je ne suis ni un spécialiste des pays d’Europe de l’Est, ni un expert militaire. Mais je me sens un peu obligé de réfléchir sur ces événements, à la fois parce que l’heure est grave, nous sommes dans une troisième guerre mondiale[1], et parce que les médias dominants nous abreuvent de mensonges éhontés sur cette question, du matin jusqu’au soir. Cette posture fait que les mensonges sont de plus en plus grossiers, donc que de moins en moins de gens sont susceptibles d’y croire, mais aussi que pendant qu’on s’occupe de les réfuter, les médias sont passés à autre chose. Cette guerre est un modèle de désinformation de A jusqu’à Z, comme sur presque tous les sujets compliqués, que ce soit la pandémie de COVID ou la transition écologique qui ne sert qu’à vendre du vent, c’est le cas de le dire. Sauf que l’engrenage pourrait nous mener jusqu’à un conflit nucléaire plus ou moins limité dans l’espace et en intensité, et là, on rigolera un petit peu moins. La passivité sur ce sujet de l’opposition à Macron en France est étonnante. Ce serait pourtant l’occasion de dénoncer l’OTAN et ses manigances, de faire apparaître la construction de l’Union européenne comme une vassalisation accélérée des pays d’Europe, de manifester contre la guerre dans la rue. Mais la gauche préfère discuter des stupidités de Sandrine Rousseau, et le Rassemblement National, parti soi-disant souverainiste, a rejoint la clique de Washington comme Zemmour et Meloni. Dans cette conjuration des imbéciles, il faut bien avouer que les seuls qui tiennent le cap sont François Asselineau et Florian Philippot, deux bannis permanents des médias. Quand Ségolène Royal a essayé de faire entendre un peu un autre son de cloche, elle a été interdite de séjour sur les chaînes de télévision[2]. 

 

Tout cela est la preuve qu’une partie de la Troisième Guerre mondiale déclenchée et voulue par les Etats-Unis, va se jouer au niveau des opinions publiques, sachant que l’hiver va être difficile pour les économies qui participent à ce conflit. Les fables sur le sabotage de Nord Stream I et II sont destinées à faire taire les critiques. C’est un acte de guerre contre la Russie et incidemment contre l’Allemagne qui sait à quel point elle a besoin de cette infrastructure.

Ajoutons que cela s’est produit plus près des côtes danoises et suédoises que russes, comme le montre la carte ci-dessus. C’est une zone étroitement surveillée, d’autant plus surveillée par l’OTAN et les satellites américains que la Russie est en guerre contre l’OTAN. Les russes, qui ont une façade maritime limitée sur la Baltique, ne peuvent sortir de leurs ports un bateau sans qu’on le sache, ni même un sous-marin avant qu’il se disperse. Nul doute que l’on peut donc identifier tous les navires militaires et civils qui ont été présents sur cette zone et alentours pendant cette période – sachant qu’on ne s’aventure pas dans cette zone avec des petits engins de navigation. Du reste, si la Russie avait voulu saboter Nord Stream I et II, elle l'aurait fait probablement plus prêt de ses côtes. On peut ajouter que les Russes sont obligés de maintenir la pression sur le gazoduc parce que sans cela l’installation est foutue. Cela semble indiquer qu’ils ne sont pas à l’origine de ce sabotage, ce serait trop coûteux pour eux à long terme.

Les Etats-Unis veulent mettre la Russie à genoux, sans y laisser beaucoup de plumes et en affaiblissant du même coup encore un peu plus l’Europe. Ils ont commencé cela dès 1991, en imposant des frontières stupides à l’Ukraine. Puis ils ont continué en avançant vers l’Est, encerclant la Russie en intégrant les pays anciennement communistes. La guerre en Ukraine est préparée depuis longtemps, bien avant le coup d’Etat de l’EuroMaïdan déclenché et financé par Victoria Nuland. Le sabotage de Nord Stream II est un exemple de la crapulerie de ce pays criminel, dirigés par des criminels, parmi les dirigeants de ce pays, je ne compte pas Joe Biden. Seuls les journalistes imbéciles feront semblant de s’interroger sur l’origine de ce sabotage[3]. La crapule Josep Borrell fait semblant de croire que ce sabotage viendrait de la Russie elle-même, Charles Michel au nom de l’Europe lui a emboîté le pas. Prendre les européens pour des imbéciles est une spécialité de la crapule de Bruxelles. Cette explication est exactement du même niveau que les Russes s’autobombardant après s’être enfermés dans la centrale nucléaire de Zaporojie. Les Russes n’ont aucun intérêt à saboter ce système puisqu’en effet, il peut servir dans les mois et les années à venir pour livrer du gaz aux Européens et donc pour engranger des bénéfices supplémentaires pour mener leur guerre en Ukraine contre les néo-nazis. Par contre on comprend bien que ce sabotage met sous pression les Européens qui trainent les pieds et les empêche de revenir en arrière vers des rapports plus normaux avec la Russie. Ce sabotage serait d’autant plus aberrant de la part des Russes qu’à l’heure actuelle Nord Stream II n’est pas en fonction. On rappelle que déjà le 7 février dernier Biden demandait à l’Allemagne d’une manière des plus pressante d’abandonner Nord Stream II[4] et que c’était aussi une demande de Donald Trump en 2019[5]. Egalement l’abominable Victoria Nuland, celle-là même  qui a organisé le coup d’Etat en Ukraine de l’EuroMaïdan, disait en Janvier 2022 que si les Russes envahissaient l’Ukraine, les Américains stopperaient Nord Stream II[6]. Les Américains voulaient ouvertement la peau de cette infrastructure gazière depuis le début. Si on leur reconnaitra de la suite dans les idées, on peut se poser la question de l’ingérence américaine en Europe. L’Europe serait-elle une simple dépendance des Etats-Unis qu’elle doive accepter cette menace ouverte sans rien dire ? D’une manière ou d’une autre cela est bien la preuve que l’Union européenne n’existe pas autrement que comme un jouet dans les mains des Etats-Unis qui se sert d’elle pour sa guerre contre la Russie. 

 

Comme on le comprend, très peu d’Etats ont les capacités militaires de se livrer à un tel sabotage sous la mer. Un ancien ministre de la défense polonais, Radek Sikorski, peu suspect de russophilie militante, a clairement accusé les Etats-Unis de cet acte de guerre, faisant remarquer qu’il intervenait alors que les Polonais vont mettre en service un gazoduc entre la Norvège et l’Allemagne[7]. Bien sûr il s’est fait traité de collaborateur, celui qui dira la vérité sera voué au gémonies. Ce type de sabotage est tout à fait dans la philosophie des coups tordus des services action des Etats-Unis. On se souvient de la colère de Donald Trump qui voulait interdire à l’Allemagne de mettre en route le Nord Stream II, avec ce sabotage, on est dans la continuité. Peu importe que cela entraîne des dégâts écologiques importants, les Américains se sentent très loin de ce drame. Le résultat est que cela rend l’Union européenne encore plus dépendante des Etats-Unis pour leur énergie. Le menteur en chef Zelensky a tout de suite accusé les Russes. On n'en attendait pas moins de cette canaille. Mais en vérité on peut comprendre que ce sabotage est favorable à l’Ukraine puisqu’il obligera les Européens à passer par l’Ukraine pour avoir du gaz. Nord Stream II, il faut le rappeler, a été conçu justement pour ne plus passer par l’Ukraine et lui payer un droit de passage. Les bénéficiaires de ce sabotage sont donc dans l’ordre exact, les Etats-Unis et l’Ukraine. Enchaîner l’Europe à cette guerre pour mieux l’affaiblir est un des buts de Washington. L’économie allemande qui dépend énormément du gaz russe sera la plus touchée. Cette économie qu'outre-Atlantique on présentait il n’y a guère comme un modèle et comme le potentiel leadership du monde occidental, est en train de s’effondrer sous nos yeux[8]. Cette baudruche va se dégonfler rapidement dans les jours qui viennent, sauf pour ceux qui refusent à voir. Les médias occidentaux ont prouvé qu’ils n’étaient que des instruments de propagande, avançant, alors qu’une enquête est en cours que forcément, c’était les Russes les coupables, sans dire ni comment, ni pourquoi ils auraient fait se sabotage. Cette action apparaît comme une réponse directe aux référendums organisés dans les régions russophones. Ce sabotage pourrait être le prétexte pour préparer les opinions occidentales à une intervention massive et directe de l’OTAN en Ukraine sur le terrain des opérations. Dans la foulée de ce sabotage, la Russie a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité. Pour être juste Le monde disait 1. Qu’il s’agissait d’un acte étatique et non pas terroriste 2. Qu’on ne savait pas qui était le coupable, refusant donc de faire endosser ce crime par les Russes. Comme on le voit, en introduisant le doute, Le monde qui est un journal atlantiste, confirme indirectement que ce sont bien les Etats-Unis les coupables. Libération par contre dans son édition du 29 septembre maintenait les affabulations des Etats-Unis, recopiant les admonestations d’Adrienne Watson parlant de désinformation russe sur la question. Mais curieusement Libération oubliait de préciser que les menaces des Etats-Unis contre Nord Stream II avaient été répétées depuis des années. 

On pourrait d'ailleurs rapprocher cet acte de guerre d'un article de Libération qui date de 2004 et qui expliquait fièrement comment Reagan, cette vieille crapule, avait décidé en 1982 de faire sauter un gazoduc russe à l'été 1982. c'était il y a quarante années. Il n'y a donc pas de surprise dans ce qui s'est passé dans la Mer Baltique. De très longue date les Américains veulent priver les Russes de l'usage de leur gaz et de leur pétrole, leur but étant de lui mettre la main dessus et dans un premier temps d'en contrôler l'usage par les Européens de l'Ouest qui se trouvent dans leur domination. Il faut vraiment chercher pour contourner la fainéantise des journalistes occidentaux qui sont incapables de relier le passé et le présent et de comprendre les plans à long terme de l'impérialisme américain. Bien entendu il ne faut pas compter sur von der Leyen ou Josep Borrell pour faire se travail, ils sont véritablement les soldats du nouvel ordre mondial que les Etats-Unis cherchent à mettre en place pour leur profit.

Sans précaution la chaîne américaine LCI a désigné le coupable 

Mais en Europe la confusion s’est aussi accrue avec les revirements des partis dits souverainistes d’extrême-droite qui se sont alignés comme un seul homme sur la doxa de Washington. Ce n’est pas étonnant pour Meloni l’americana qui est drivée par le think-tank américain de l’Institut d’Aspen, un think-tank richement doté par les multinationales et des fondations américaine. Plus étonnant est le ralliement du Rassemblement national, jadis parti financé avec l’aide de la Russie de Poutine qui par la voix de Joan Bardella s’est livré à une pitrerie digne d’un dessin animé, mettant d’ailleurs dans l’embarras une partie de ses électeurs. Cette guerre en Ukraine a au moins le bon goût de faire sortir le loup du bois et montre que ces partis dits d’extrême-droite ne sont que des fausses alternances. Mais nous pourrions dire que ceux qui soutiennent Zelensky à gauche se sont alignés sur les positions des partis d’extrême-droite ! Vous noterez que Bardella et la Meloni font comme si la résistance ukrainienne était héroïque, ce qui leur permet de passer sous silence :

1. Les crimes de guerres ukrainiens

2. Le fait qu’en Ukraine c’est l’OTAN qui mène la danse et Zelensky le voyou stipendié des Etats-Unis, assure seulement service après-vente. Avoir choisi Zelensky comme président, c’est un bon coup des oligarques et des Etats-Unis, puisqu’en effet, cela masque le fait que ce gouvernement est non seulement anti-démocratique, fascisant, mais qu’il est en outre infesté de néo-nazis[9]. Après son succès du 25 septembre 2022, la Meloni a reçu un message de congratulation appuyé de Zelensky qui s’étonne ensuite du fait qu’Israël refuse de le soutenir et de lui donner des armes modernes pour crever les Russes[10]. 

L’extrême droite en plein confusionnisme intéressé 

Les médias occidentaux ont déclaré unanimement que les référendums organisés dans les régions russophones d’Ukraine pour un rattachement à la Russie étaient illégitimes et donc que l’Occident n’en reconnaitra pas les résultats. Examinons cette question. Comme on le sait l’article premier de la Charte des nations unies est de : Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes. Et donc on ne voit pas comment mieux reconnaître ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qu’en faisant un référendum. Evidemment les politiciens n’aiment pas les référendums, parce que le peuple s’exprime sans filtre et ne dépend plus de leurs promesses. Or le référendum est une forme de démocratie directe, il est revendiqué comme telle un peu partout, que ce soient les Gilets jaunes, ou les indépendantistes catalans, c’est une revendication qui intervient comme une critique en actes de la démocratie représentative qui consiste à élire avec beaucoup de filtres des représentants à qui on délègue son pouvoir. Donc tout référendum qui n’approuvera pas ceux qui s’y opposent sera toujours rejeté dans ses conclusions. Les critiques sont les suivantes : le peuple est trop borné pour choisir véritablement, mais pas suffisamment pour ne pas aller voter pour quelqu’un qui le représentera, la question est compliquée, mal posée ou autre ; ensuite, dans le cas de Russie on avance que ces référendums sont truqués parce que ces quatre régions sont sous l’occupation militaire russe. Cette dernière critique tombe à l’eau parce que ces quatre régions sont depuis au moins 2014 dans une logique de séparation d’avec le pouvoir de Kiev. Elles ont subi les bombardements, les répressions de la part du gouvernement et en vérité elles voient l’arrivée de l’armée russe comme un soulagement, une libération. Louhansk et Donetsk s’étaient déjà proclamées républiques indépendantes, en 2014. Ce sont des populations russophones qui sont considérées par les Ukrainiens de l’Ouest comme des Russes qu’il faut au minimum soumettre, et au pire qu’il faut détruire d’une manière ou d’une autre. Ainsi que le rappelle Jacques Baud, après l’adoption de la loi sur les peuples autochtones, les citoyens ukrainiens de nationalité russe n’auront pas les mêmes droits constitutionnels que les représentants de la nation ukrainienne, la nation tatare de Crimée, ainsi que les karaïtes et les peuples de Crimée[11]. Ces populations ont tout à craindre de la répression de Kiev, il est donc naturel qu’elles soient gagnées par la nécessité de rejoindre la Fédération de Russie. Ces rappels sont nécessaires pour expliquer pourquoi les résultats sont pour le oui à une union avec la Russie – et non à une annexion comme le disent improprement les journalistes occidentaux – à plus de 90% dans les quatre régions. A cette adhésion populaire à travers un vote démocratique, Zelensky oppose l’idée brutale que les Ukrainiens avec l’aide des pays riches occidentaux que les régions qui viennent d’approuver un rattachement à la Fédération de Russie, doivent être récupérées par la force et certainement pas par un vote démocratique ! Les résultats de ces référendums sont d’autant plus significatifs que la participation a été très élevée, entre 77% et 97%. Cet argument plombe la critique des référendums qui seraient aussi favorables à la Russie parce que de nombreux Ukrainiens auraient fui les régions séparatistes depuis le début de la guerre pour ne pas avoir à faire avec « les armées d’occupation ». 

 

Ces rappels sont très importants, non seulement parce qu’ils montrent la force des tendances séparatistes à l’intérieur de frontières volontairement mal dessinées, mais aussi parce qu’ils renforcent la légitimité de l’engagement de la Russie au secours des régions russophones martyrisées. C’est donc une nouvelle phase de la guerre qui rentre en jeu, puisque tout bombardement de ces quatre régions sera considéré maintenant comme une agression contre la Fédération de Russie. A mon sens les Russes auraient dû procéder à ces référendums bien avant la contre-attaque sur Kharkov. Intégrant ces quatre régions, la Fédération de Russie a maintenant les moyens juridiques pour augmenter sa puissance de feu en Ukraine et justifie l’élargissement de ses recrutements militaires pour renforcer son action. Également les armées des républiques de Louhansk et de Donetsk pourront être incorporées dans l’armée russe régulière, ce qui permettra sans doute une meilleure unification des commandements. La Russie pourra également installer des armes lourdes, conventionnelles ou nucléaires dans ces territoires et s’en servir, considérant que la Fédération de Russie est attaquée par l’OTAN et ses supplétifs ukrainiens. Zelensky qui bat la mesure en cadence pour le compte de l’oncle Sam, avançait que le véritable but des référendums était de pouvoir incorporer dans l’armée russe des habitants des régions annexées[12]. Je suppose qu’il s’adressait à l’opinion occidentale qui ne connait rien à la situation sur le terrain, car les habitants des régions de l’est de l’Ukraine sont déjà dans les armées séparatistes qui se battent aux côtés des forces russes et qui se battaient déjà contre Kiev depuis le soulèvement contre le coup d’Etat de 2014. A cette époque et sans les Russes, ils avaient infligé une défaite cuisante aux forces armées de Kiev. 

Dans les territoires libérés on accueille le référendum avec enthousiasme


[1] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2022/09/la-troisieme-guerre-mondiale-est-deja.html

[2] https://www.europe1.fr/medias-tele/segolene-royal-ecartee-par-bfmtv-lancienne-ministre-se-dit-censuree-4134118

[3] https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/ce-que-l-on-sait-des-fuites-sur-les-gazoducs-nord-stream-1-et-2-en-mer-baltique_5384107.html

[4] https://www.youtube.com/watch?v=OS4O8rGRLf8

[5] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/28/guerre-en-ukraine-en-direct-la-russie-ne-delivrera-plus-de-passeports-aux-personnes-mobilisees_6143480_3210.html

[6] https://twitter.com/incontextmedia/status/1574879565511622656

[7] https://www.forbes.com/sites/michaelshellenberger/2022/09/27/us-blew-up-russian-gas-pipelines-nord-stream-1--2-says-former-polish-defense-minister/

[8] https://www.xerficanal.com/economie/emission/Alexandre-Mirlicourtois-L-Allemagne-en-crise-un-modele-economique-a-genoux_3750967.html

[9] Voir sur cette question Jacques Baud, Opération Z, Max Milo, 2022, il détaille l’étendue des réseaux néo-nazis très souvent soutenus et financés par les Etats-Unis.

[10] https://www.i24news.tv/fr/actu/conflit-en-ukraine/1663951976-guerre-en-ukraine-israel-ne-nous-a-rien-fourni-rien-zero-zelensky

[11] https://apnews.com.ua/ua/news/nardep-vid-slugi-narodu-seminskii-zayaviv-pro-pozbavlennya-konstitutciinikh-prav-rosiyan-yaki-prozhivaiut-v-ukraini/)

[12] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/28/les-occidentaux-condamnent-des-parodies-de-referendums-organises-par-moscou_6143513_3210.html

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