jeudi 8 septembre 2022

Le Planning familial dans la tourmente

  

Les signes se multiplient d’un affaissement de l’intelligence. C’est le QI qui baisse[1], c’est également la baisse radicale des tests de type PISA pratiqués sur les élèves – seul Macron semble ne s’en être aperçu que cet été[2]. Et au fil des années il est assez naturel que cet effondrement touche finalement tous ceux qui se croient appartenir à l’élite et donc qui serait autorisés à éduquer le peuple du haut de leurs diplômes qui ne valent plus rien depuis longtemps. L'abrutissement se généralise, si ces publications du Planning familial ne sont pas des fake news destinées à tromper le public, je ne sais plus ce qu'est la vérité. Le Planning familial a décidé de faire la promotion de l’imbécilité à travers des affiches qui ajoutent à la laideur la crétinerie. On voit bien que les débiles qui proposent ce genre de dérivatifs ont un plan, nous expliquer qu'au fond, tout est dans tout et réciproquement, qu'en réalité il n'y a plus rien, plus d'homme plus de femmes, plus de catégorie, et donc plus de mot pour les penser, on peut donc inventer tout et n’importe quoi pour amuser la galerie. Or les mots sont faits pour communiquer bien au-delà de ce nihilisme à la petite semaine. Les tordre jusqu'à en faire disparaître le sens ne peut qu'amener à l'enfermement. Quand les idiots du Planning familial lancer de telles campagnes, ils savent qu'ils vont faire hurler le peu de bon sens qui reste à nos citoyens, et c'est sans doute pour cela qu'ils le font, montrant ainsi par là qu'ils existent des fois qu'on en douterait ! Mais non, les hommes ne peuvent pas être enceints, c’est un peu comme l’histoire de la Vierge Marie qui eut été fécondée par le Saint-Esprit ! Cette pensée magique ne peut ajouter qu’au confusionnisme latent de ces nouveaux dévots. Et bien sûr si nous avons le malheur de rappeler les bases de la biologie, on se fait traiter de fasciste. Femme, homme, ce sont des mots qui d’abord indiquent des différences biologiques et non pas un état évanescent de désirer être autre chose. Le plus grave est peut-être au fond que pour ces gens-là, un mot ne désigne pas une réalité admise par tous, mais un désir : donc si je désire être une femme ou un homme, alors je peux m’énoncer comme te, en dépit de mes attributs sexuels qui m’ont été donnés à la naissance. Cette posture neurasthénique en revient maintenant à l’incommunicabilité puisque tout un chacun peut se donner pour lui-même une définition du genre ! 

Plonger quelques minutes dans le chaudron où se fabriquent de telles élucubrations est un étrange voyage. Naïvement les vieux comme nous croyions que le Planning familial qui vit de fonds publics, avait pour mission d'aider les femmes à maitriser les naissances et à faire valoir leurs droits à maitriser leur corps du point de vue de la procréation et non pas de réinventer les fondements de la biologie. Mais on surprend cette boutique devenue folle à délirer sur le fait qu'il n'y aurait pas de différence biologique entre les hommes et les femmes, la biologie serait une construction sociale et rien d’autre. On pourrait leur rétorquer que leurs conceptions du genre sont tout autant une construction sociale qui dépend de l’effondrement du système social à l’ère de la mondialisation. La destruction du langage va encore plus loin puisqu'ils déconnent avec les pronoms. Les débiles profonds en profitent évidemment pour faire un petit coup de pub pour le voile ! Or quand on regarde les affiches qui sont si laides et qui font hurler, on nous dit qu’en réalité, la personne métissée qui est enceinte est bien une femme, mais en voie de transition – donc en train de changer de sexe. L’autre vieille femme à gauche serait à l’inverse un homme homosexuel. Il porte la barbe et les cheveux gris. Nous ne sommes donc plus dans la défense des droits des femmes, mais dans le militantisme pour le changement de sexe ! On fait remarquer que si tout le monde change de sexe comme l’indique l’image, cela ne sert plus à rien puisqu’on se retrouve dans la situation initiale ! La seconde affiche est du même tonneau puisqu’elle sort complètement du sujet de la liberté de choix pour faire la promotion du langage inclusif qui sert une nouvelle fois à brouiller les pistes et à détruire un peu plus la langue française avec l’intention de nous faire régresser vers la préhistoire, en ces lieux où la communication n’est plus possible avec les mots. Même si cette dernière entreprise a très peu de chance de succès, elle nous fait perdre notre temps et relève d’un militantisme qui vise à enlever à la femme ce que sont ses spécificités naturelles pour en faire des objets qui peuvent être modelés au grès de nos humeurs. On peut décider d’être un jour femme, un autre jour homme, ou n’importe quoi d’autre, une poule par exemple ou un œuf, c’est seulement un choix culturel, une construction idéologique qui laisse libre cours à notre créativité.  

Le Planning familial s’adressait dans le temps à des populations pauvres et peu éduquées pour leur faire savoir qu’il y avait des possibilités de contraception et d’avortement qui pouvaient les soulager des charges d’une grossesse non désirée. C’était l’idée de liberté de choix. A ce titre il pouvait faire œuvre utile pour des femmes en détresse qui ne s’en sortaient pas. Mais aujourd’hui ils déportent leur combat vers un wokisme sommaire que ces mêmes populations sont incapables de comprendre. En vérité il semble que ce soit un dérivatif pour éviter de s’affronter avec les populations musulmanes qui sont hostiles au Planning familial et à ses missions traditionnelles. Or ce sont justement les populations musulmanes qui doivent être éduquées à la régulation des naissances car c’est bien là un facteur de développement humain décisif pour les femmes et une possibilité d’émancipation. Or les populations musulmanes, avec quelques intégristes catholiques totalement égarés et dépassés par leur propre insuffisance, sont aujourd’hui globalement les plus hostiles à l’avortement et au contrôle des naissances que les populations LGBTQ+. 

 

Les imbéciles ont avancé que les affiches qui ont été critiquées l’ont été par l’extrême-droite[3]. Celle-ci devient une sorte d’anathème, un mot valise, qui sert maintenant à nous faire voter Macron quand on n’a plus rien à dire de positif sur cet apprenti-fasciste ou à couvrir les imbécilités du Planning familial. Mais j’informe ici les journalistes bien-pensants, non il n’y a pas que l’extrême droite qui est outrée par les affiches stupides du Planning familial. En déconnant comme le fait le Planning familial, il en vient à rendre invisibles les femmes au prétexte qu’il faudrait rendre visible une minorité qui prétend être un homme qui habite dans un corps de femme. Bien entendu on ne veut pas opprimer cette minorité ridicule, on veut juste dénoncer ce caprice de personnes qui sont mal dans leur peau et qui sont en vérité en marche vers le transhumanisme. On peut appeler cette fâcheuse tendance, une forme de négationnisme, un refus de se tolérer tel qu’on est. 

 

Quand on parle de transition de genre, on est obligé d’en venir aux aberrations que cela entraine. A commencer par les enfants qui soi-disant comprendraient qu’ils se trouvent mal dans leur peau à l’âge de 4 ans. Ce qui avant était considéré comme un caprice passager devient un sujet grave de civilisation. Dans l’OCDE, le nombre des personnes transgenre est évalué entre 0,1 et 0,3% de la population selon les pays. On ne peut pas s’empêcher de relier cette fantaisie à la consolidation de l’enfant-roi dans son statut, sans parler de ces parents qui rêve de transformer leur progéniture parce qu’ils n’ont pas pu en amont choisir son sexe. L’enfant devient alors une marchandise, et du reste la transition de genre est un business fort lucratif, un peu comme la chirurgie esthétique. Le changement de sexe est coûteux. Il faut compter au moins 10 000 €[4], autant dire que cela n’est pas accessible aux plus pauvres. Et l’évidence c’est qu’il s’agit là d’un caprice de petits-bourgeois. Le Planning familial, comme je l’ai dit au début de cette petite diatribe, s’adresse aux plus pauvres, et notamment aux populations musulmanes. Celles-là ne sont pas encore touchées par cette folie du changement de sexe comme mode de vie ou comme consommation spécifique. Et donc on comprend que l’objectif de ces gens n’est pas de se soucier de la population et de ses besoins, mais d’endoctriner un public qu'ils croient captif pour les formater à penser les différences de sexes non comme des réalités biologiques, mais comme des simples choix de consommateur. 

 

Il semble que cette dérive du Planning familial soit le résultat d’un investissement des lobbies LGBTQ+ (plus on ajoute de lettres pour masquer la minceur de ses troupes et plus on se croit important) au cœur d’une structure molle qui historiquement dispose d’une aide financière importante des collectivités publiques. Ces lobbies sont très proches des officines de communication et ils savent bien qu’ils vont faire hurler, c’est pour cela qu’ils mettent en œuvre cette lourde machine à décerveler et à semer le trouble. Visant un public jeune et peu éduqué, ils supposent que c’est là qu’ils peuvent avoir le plus d’influence. La bêtise de ces lobbies va certainement faire réagir les politiciens qui vont abaisser leurs subventions pour ne pas se trouver comptables de telles dérives. Or évidemment le Planning familial peut être un outil intéressant d’émancipation pour les femmes, et je ne suis certainement pas hostile à ses missions initiales. Mais à l’heure actuelle ces dérives font le lit des lobbies hostiles à l’avortement et à la contraception qui trouvent là des alliés inattendus. 

Graphique extrait du rapport du Planning familial 2020 

Si on voulait se convaincre du fait que les guignols du Planning familial qui ont lancé cette campagne militante ne visent pas à aider les transsexuels et les intersexes comme ils disent, il suffit de regarder ce tableau. Ces derniers ne font absolument pas parti du « public » du Planning familial comme le prouve le graphique ci-dessus fabriqué par ses soins. Dès lors on se demande quel est le but de cette provocation, car en effet même si ceux qui ont lancé cette campagne sont idiots, ils savent très bien qu’ils vont faire hurler, mais ils le font tout de même pensant bêtement qu’ils vont faire avancer leurs idées loufoques de cette façon, se fixant pour mission de dresser le peuple à une idéologie bornée autant que stupide. Je le répète une nouvelle fois, je n’ai rien contre l’idée d’un Planning familial qui aident à l’émancipation des femmes, mais je veux juste dénoncer cette dérive mortifère qui finit par atteindre le but inverse en dévalorisant finalement le statut des femmes en leur ôtant leur identité biologique. Une telle polémique à l’heure où les problèmes bien réels s’accumulent au-dessus de nos têtes est une preuve suffisante de la bêtise de ceux qui s’y engagent. Des féministes se sont aperçu de cette confusion volontaire et l’ont dénoncée vigoureusement. Marguerite Stern et Dora Moutot ont écrit dans ce sens une tribune publiée sur le site de Marianne, et évidemment elles ne sauraient être qualifiées de militantes d’extrême droite[5]. Elles montrent comment derrière les transformations du langage se cache in fine une invisibilisation de la femme : « Nous avons remarqué que le Planning familial utilise désormais des termes comme « personne menstruée », ou « personnes qui ont un utérus » pour définir les femmes. Nous nous opposons à cette sémantique qui découpe les femmes. Nous voulons être considérées comme des êtres entiers et pas comme des vagins sur pattes », disent-elles fort justement. Manifestement elles se sentent instrumentalisées pour un combat qui n’est pas le leur. 

 

La presse mainstream dans son ensemble qu’elle soit de gauche ou de droite a déversés ses mensonges habituels sur cette affaire laissant entendre que seule l’extrême droite était hostile à cette campagne proprement négationniste du Planning familial. C’est au fond cela qui parait le plus choquant cet unanimisme de la presse à approuver non seulement la campagne de communication du Planning familial, mais aussi le wokisme et la torture qu’on inflige au langage en l’enrobant de formules dites inclusives mais qui sont là pour exclure toute discussion. Les titres de ces organes de propagande se ressemble, ils disent l’extrême droite cible le Planning familial. En vérité c’est l’inverse c’est bien le Planning familial qui vise l’extrême droite, pensant que celle-ci va réagir et donc qu’il pourra toujours se couvrir de ses propres turpitudes en évacuant les accusations qui seront portées contre lui en dénonçant d’une manière aussi vague que mécanique l’extrême droite.



[1] https://www.radiofrance.fr/franceculture/sommes-nous-plus-betes-qu-avant-7581974

[2] https://www.oecd.org/fr/education/la-derniere-enquete-pisa-de-l-ocde-met-en-lumiere-les-difficultes-des-jeunes-a-l-ere-du-numerique.htm

[3] https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/cette-affiche-du-planning-familial-avec-un-homme-enceint-ulcere-l-extreme-droite_206751.html

[4] https://www.komitid.fr/2019/02/13/comment-les-personnes-trans-financent-leur-transition-grace-aux-reseaux-sociaux/#:~:text=En%20France%2C%20associations%20et%20militant,op%C3%A9rations%20et%20les%20traitements%20hormonaux.

[5] https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/mme-elisabeth-borne-feministes-nous-nous-inquietons-de-ce-que-devient-le-planning-familial?fbclid=IwAR3EQXFDAtkZSHaCGqThvutSatjGT_wk6Eh1AVHW7Gg1j3WzOHW_HynVsBY

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