lundi 23 janvier 2023

La guerre en Ukraine n’est pas terminée, le soutien du bloc atlantiste se fissure

 

Deux films sur le lavage de cerveau, à droite 1984, le film de Michael Radford, d’après l’œuvre de George Orwell 

Je me suis posé la question de savoir pourquoi je m’intéressais autant à la Guerre en Ukraine, sans doute parce qu’on en parle beaucoup. Mais il y a au moins deux autres raisons. D’abord parce que comme sur tous les sujets d’importance, les médias passent leur temps à dire n’importe quoi. Le petit télégraphiste de Washington, Benoît Vitkine raconte n'importe quoi, notamment que l'armée ukrainienne est la plus forte du monde ! Ce serait drôle si ce n'était tragique de bassesse et de mensonge, l'armée ukrainienne est en voie de destruction totale, et son apparence résilience tient surtout à l'implication massive des Etats-Unis et de l'OTAN. Les Etats-Unis ont donné des armes à l'Ukraine pour un montant deux fois supérieur au montant du budget de la Russie. Il oublie de nous dire que les Russes se sont battus à 1 contre 3 ou 1 contre 2, c'est à dire en état d'infériorité numérique, mais ce qui a justement fait la différence c'est justement la stratégie supérieure de l'armée russe et de ses alliés[1]. Or s’il est vrai que sans doute les Russes s’attendaient à moins de difficultés, sous-estimant l’implication de l’OTAN, l’armée ukro-atlantiste n’a repris des territoires que très marginalement. Ensuite parce qu’il est visible que la gauche en Occident, du temps qu’elle existait, a oublié qu’un de ses combats historiques était de lutter contre l’OTAN et l’impérialisme américain. Victime de sa droitisation accélérée, la gauche française et européenne ne remet plus en question ni l’impérialisme américain, le slogan US Go Home c’est du passé, ni son organisations supplétive, l’Union européenne, et encore moins l’économie de marché. 

Zelensky faisant son numéro devant le gang atlantiste 

Les pays européens se sont réunis à Berlin pour voir comment ils pouvaient participer à la guerre contre la Russie sans le dire. Leurs moyens militaires sont peut-être limités, mais le secrétaire d’Etat américain à la défense, Lloyd Austin III, les poussent pour qu’ils utilisent leurs stocks d’armement pour les donner à Zelensky. Les zélés petits télégraphistes de Washington – sans doute plus les corrompus Borell et von der Leyen que les gouvernements nationaux – s’appliquent à suivre les consignes de leur maître. Mais cela a des conséquences terribles. D’abord sur le plan stratégique. Qui peut croire encore au vieux slogan « l'Europe c'est la paix » quand l'Union européenne se présente comme le supplétif de l'Armée américaine ? Les USA ne veulent pas livrer des chars lourds à l'Ukraine, mais ils poussent les européens à la faire[2] ! Sans doute veulent-ils économiser leurs munitions pour leur future guerre avec la Chine ! Plus que jamais nous devons sortir et de l'OTAN, et de l'UE. Tous les deux jours Zelensky dont la fortune a quadruplé depuis le début de l'offensive russe en février dernier – selon la BBC – réclame des armes et des dollars. Certains pays les donnent sans rechigner, d'autres comme l'Allemagne trainent les pieds, mais l'Oncle Sam fera rentrer Tonton Scholz dans le rang. Si la première phase de la guerre avec les sanctions économiques a affaibli durablement l’économie européenne qui déjà se portait plutôt mal, cette seconde phase de surarmement, va affaiblir les capacités de défense militaire de l’ensemble de l’Union européenne, et donc mettra un terme définitif à l’idée stupide de Macron d’une défense européenne commune. L’aide est massive et ruines, mais pour quels résultats sur le terrain ? Des morts supplémentaires, c’est certain. Civils et militaires. Mais en un an de combats, les Russes tiennent fermement les positions conquises en dépit des communiqués fanfarons de Zelensky qui prétend reprendre la Crimée, alors qu’il recule à Artiomovsk (Bakhmout) où les débris de son armée se font laminer. Les canons à longue portée de type Caesar s’ils ne changeront pas l’issue de la guerre causeront des dommages douloureux aux populations civiles du Donbass que l’armée ukrainienne aime à bombarder depuis 2014 avec régularité. Incapables de tenir le front, il ne reste plus qu’à l’armée ukro-otanienne de terroriser les populations civiles du Donbass voire de la Russie. Ces histoires de livraisons de chars, outre que cela prendra beaucoup de temps pour les mettre en place malgré les insultes permanentes de Zelensky, ne changera rien à l’issue de la guerre, car les Ukrainiens commencent à manquer cruellement de chair à canon, sans même parler du temps qu’il faudrait pour former de nouveaux tankistes. Il est clair que la quantité de chars que les Européens peuvent livrer à l’Ukraine ne pèsera pas lourd dans la bataille. Le 22 janvier 2023, Xavier Moreau qui habite Moscou, soulignait sur la chaîne russe 1, fort justement, que les tanks réclamés par Zelensky étaient très lourds, et que la plupart des ponts ukrainiens n’étaient pas capables de soutenir un tel poids à l’heure actuelle. On les voit mal dans ses conditions franchir le Dniepr ! C’est une question qui n’a pas été discutée dans les médias occidentaux, elle est pourtant capitale sur le plan tactique et dément d’ailleurs les imbécilités de Benoît Vitkine qui fait semblant de croire que l’armée ukrainienne est la meilleure du monde, mais à chaque fois on bute sur des problèmes des armes qui sont inadaptées au terrain. 

 

Malgré les mensonges zelenskiens à répétition, il faut le répéter ici, les Ukrainiens sont en train de perdre la bataille de Artiomovsk (Bakhmout). C’est un enjeu pas seulement symbolique, mais aussi stratégique dans la mesure où en contrôlant la ville, il sera plus facile de lancer des opérations militaires. Non seulement sous les coups de l’artillerie russe, ils sont obligés de reculer, mais ils ont subi des pertes importantes, les meilleurs bataillons ont été emportés. Jacques Baud, ancien colonel de l’OTAN, soulignait que c’était la conséquence de l’affrontement de deux stratégies diamétralement opposées[3]. Alors que les soldats russes et alliés étaient au 24 février 2022 en infériorité numérique sur le terrain, manœuvrant le plus souvent à un contre deux ou un contre trois, ils ont atteint pratiquement l’essentiel de leurs objectifs. La stratégie otanienne qui s’accroche au terrain est perdante, tandis que la mobilité de l’armée russe, non seulement consolide ses acquis, mais elle est bien plus économe en hommes, préférant la mobilité à la position statique. 

Oleksiy Arestovich disparaîtra-t-il lui aussi dans un accident ? 

Mais il semble maintenant que le pouvoir, installé à Kiev sous la tutelle des Américains, soit la proie de nombreuses tensions, ce qui est souvent le reflet des échecs militaires sur le terrain. Oleksiy Arestovich, conseiller de Zelensky, a été contraint à la démission, officiellement parce qu’il a affirmé qu’un immeuble de Dniepr a été détruit, non pas par un missile russe, mais par la défense ukrainienne[4]. La crapule journalistique occidentale – elle est pire en France qu’ailleurs – nous dit que cet individu paye essentiellement son ego démesuré. Comme si Zelensky n’avait pas d’ego démesuré, mais seulement un ego mesuré ! Mais en vérité cet épisode est bien plus significatif que ce qui se dit. En effet il reflète le fait qu’en Ukraine il y a des avis divergence sur la conduite de la guerre. Arestovich vient de voir ses comptes sur les réseaux sociaux ukrainiens fermés, bel exemple de la démocratie ukrainienne qui défend « nos valeurs ». Cela fait maintenant plusieurs mois que les couloirs du pouvoir à Kiev bruissent des dissensions. Il y a des démissions, des morts assez inexpliqués, comme celle du ministre de l’intérieur dans son hélicoptère[5]. Zelensky a changé plusieurs fois de doctrine sur la nécessité de négocier directement avec les Russes. Mais l’OTAN l’a poussé – comment ? – à aller jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la destruction totale de l’Ukraine. En vérité ces dissensions qu’on perçoit de loin, un peu dans un brouillard soigneusement entretenu par les médias occidentaux et particulièrement français, reflètent les divisions qui sont en train de se voir aux Etats-Unis, et donc un manque de perspective stratégique du Pentagone dans la guerre. On l’a vu avec le refus de livrer des chars lourds Abrams[6]. Or voici maintenant que pointe un autre souci pour Kiev et pour Washington : le défaut de paiement américain ! On se souvient qu’il y a quelques mois, les Américains prétendaient imposer des restrictions dans les transactions en roubles pour exclure cette monnaie des échanges internationaux, et faire s’effondrer le rouble en provoquant un défaut de paiement. Or c’est l’inverse qui s’est produit ! Le Trésor n’a pas l’autorisation du Congrès pour dépasser ses engagements. Il peut y arriver, mais la procédure est très longue car les Républicains qui ont raté les élections de novembre vont essayer de se refaire une santé en pourrisant la vie de la Maison Blanche. 

Les chars Abrams, objets de la convoitise de Zelensky 

La nouvelle est tombée. Le jeudi 19 janvier 2023, les Etats-Unis ont atteint le plafond de déficit budgétaire autorisé qui est déjà de plus de 31 000 milliards de dollars[7] ! Janet Jellen avançant que cela pouvait faire chuter le dollar et amener une crise financière planétaire, a commencé à préparer les esprits à l’austérité et donc à la récession de l’économie américaine qui n'est pas en très bonne santé. Tout cela annonce des jours sombres pour l’économie mondiale, mais surtout pour l’aide à l’Ukraine. En effet, cette situation annonce que l’Etat américain ne pourra plus engager de nouvelles dépenses sans faire des coupes sombres dans le budget, et il ne faudra pas que Biden compte sur le bon-vouloir des Républicains pour augmenter l’impasse budgétaire. Et donc ces coupes vont très certainement amorcer une récession de l’économie étatsunienne et européenne. Le Pentagone ne pourra aider Zelensky et l’OTAN qu’en puisant dans ses stocks d’armement, ce qu’il n’est pas près de faire parce qu’il se prépare à une guerre d’envergure avec la Chine. Dans une série d’articles – cinq – Oleg Nesterenko analysait la guerre du point de vue de l’économie américaine en perte de vitesse[8]. Je ne suis pas d’accord sur tout ce qu’il dit, mais il défend le point de vue selon lequel les guerres que mènent les Etats-Unis, donc en Ukraine, et peut-être demain en mer de Chine, sont principalement motivées pour restaurer la valeur hégémonique du dollar et obliger le reste du monde à en faire sa monnaie principale pour les échanges et les investissements. Mais justement la Guerre en Ukraine a permis indirectement aux autres pays du monde, et pas seulement à la Chine et à la Russie, je pense à l’Inde, à l’Arabie saoudite ou même à Israël, de s’émanciper du dollar ! Autrement dit, dépassés sur le plan économique et politique par la montée en puissance des pays émergents qui se passent de plus en plus du dollar dans leurs échanges, il ne leur resterait plus que la voie des armes pour restaurer leur puissance déchue. C’est certainement un des buts de la Guerre en Ukraine préparée de longue date par les Etats-Unis, manifestement mal préparée. Mais il semble que même au cœur du Pentagone les avis soient partagés et que certains pensent maintenant à entamer des négociations sérieuses pour sortir du bourbier ukrainien[9]. Récemment Mark Milley, chef d’état-major américain et qui n'est pas particulièrement payé par Poutine, a démenti les fantaisies zelenskiennes en ce qui concerne la possibilité de récupérer les territoires perdus de l’Ukraine et bien entendu encore plus la Crimée. 

Janet Jellen annonce un défaut de paiement du Trésor Américain 

Evidemment le contraste avec la Russie est intéressant, car celle-ci non seulement n’a pas de dettes publiques, malgré l’effort de guerre important, mais elle possède des excédents commerciaux qui se sont envolés consécutivement aux sanctions débiles votées contre la Russie par les Etats-Unis et bêtement appliqués par les supplétifs européistes. Les Européens, notamment les Allemands, sont en train de se rendre compte, mais un peu tard, qu’ils sont les dindons de la farce. En obéissant stupidement aux injonctions de Zelensky, von der Leyen et Stoltenberg, ils ont fait plus que ruiner leur économie. N’étant pas préparés, parce qu’ils sont stupidement mondialistes, à réorienter leur modèle vers le marché intérieur, ils n’ont plus de marge de manœuvre. Le fanfaron de l’Elysée a annoncé un effort budgétaire pour les armées – pour se préparer à la guerre, dit-il – de plus de 400 milliards d’euros sur sept ans[10]. La somme est spectaculaire, et d’autant plus spectaculaire que dans le même temps Macron se dit incapable de trouver 10 milliards d’euros pour financer les retraites tandis que les plus pauvres descendent dans la rue ! Ces sommes ne sont pas votées, et seront probablement remises en cause sur la durée quand il faudra revenir sur terre et passer sous les fourches caudines de Bruxelles pour revenir à l’équilibre. Mais ces forfanteries sont en décalage avec l’idée que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Et quoi qu’on pense de la Guerre en Ukraine il est plus que stupide de vouloir faire croire que Poutine est en capacité d’attaquer tel ou tel pays de l’Union européenne au-delà de l’Ukraine. Ce n’est pas un de ses buts de guerre, il ne vise même pas l’occupation de l’Ukraine. Cette posture alarmiste qui réjouira les marchands de canons ne prend son sens que si elle est resituée dans un projet impérialiste général occidental, visant à rétablir des positions hégémoniques dans le Pacifique ou en Afrique pour faire pièce à l’avancée des Russes et des Chinois. Vu la manière avec laquelle la France s’est faite éjectée du Mali, il n’y a pourtant guère de chance qu’elle retrouve un jour ses positions en Afrique, y compris au Maghreb où le roi du Maroc coopère avec Poutine et boude Macron ! Au contraire les déboires de la France en Afrique continuent, c’est maintenant le Burkina Faso qui dénonce les accords avec la France, qui se rapproche sensiblement de la Russie. Les manifestations anti-françaises se multiplient, tandis que Le monde parle benoîtement d’imbroglio[11]. Les déboires diplomatiques s’enchaînent, alors que depuis le fiasco des accords de Minsk, ni les Européens, ni les Américains ne peuvent plus être comptés comme des partenaires fiables dans des négociations. Ce qui, au-delà de la catastrophique conduite de la diplomatie française sous macron, enferme un peu plus l’Occident en lui-même, et ce qui inévitablement conduira ce camp à un grand déchirement avec son appauvrissement. Les médias peuvent dire ce qu’ils veulent, mais le camp occidental est complètement désuni sur la question de la Guerre en Ukraine. 

Macron annonce une hausse spectaculaire du budget des armées 

La chaîne russe RT France voit ses avoirs gelés, ce qui entraîne de facto sa fermeture puisqu’elle ne pourra plus payer ses journalistes[12]. Ses contenus étaient déjà bloqués par les FAI, sur une base juridique des plus fragiles. Mais on pouvait contourner ce blocage en passant par Telegram ou par Tor. L’idiote Nathalie Loiseau s’est réjouie bien entendu de cette censure. C’est la conception macronienne de la démocratie : en France un seul discours doit apparaître et pénétrer les masses. L’idée crétine avancée est que les médias russes feraient de la propagande, ce qui est sans doute vrai, mais si on doit bloquer tous les médias qui font de la propagande, fusse-t-elle atlantiste, on va fermer toutes les chaînes d’information en continu et jusqu’aux journaux comme Le monde ou Libération. La démocratie suppose que les citoyens qui l’exercent sont suffisamment intelligents pour se faire une opinion par eux-mêmes et donc que la censure n’est pas tolérable et ne sert à rien. Ce blocage qui s’apparente à un racket a été initié sur l’ordre du Trésor, comme une application de la censure décidée à l’échelle de l’Union européenne. A part ça l’Europe se bat pour « nos valeurs » qui sont comme on nous le répète la démocratie et la liberté d’expression ! Cet épisode d’une mesquinerie redoutable est la manière de la clique atlantiste de faire la guerre. Croyant qu’en éliminant tout discours dissident ils contrôleront les cerveaux et que ceux-ci approuveront leurs fantaisies guerrières qui n’ont pas vraiment de but clair et compréhensible par le commun. Cette façon néolibérale de mettre en avant le contrôle de la pensée en fabricant des discours totalement erronés se heurte directement au vécu des Européens.    


[1] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/22/ukraine-comment-vladimir-poutine-a-rate-son-pari_6158873_3210.html

[2] https://www.lemonde.fr/international/live/2023/01/20/guerre-en-ukraine-en-direct-la-finlande-envoie-de-l-artillerie-lourde-en-ukraine-les-allies-reunis-en-allemagne-pour-coordonner-leur-aide-materielle_6158605_3210.html

[3] https://www.youtube.com/watch?v=QyenBkkmYQA&embeds_euri=https%3A%2F%2Fwww.vududroit.com%2F&feature=emb_imp_woyt

[4] https://www.rfi.fr/fr/europe/20230117-ukraine-d%C3%A9mission-d-un-conseiller-influent-de-la-pr%C3%A9sidence-ukrainienne

[5] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/19/en-ukraine-une-enquete-ouverte-apres-la-mort-du-ministre-de-l-interieur-dans-un-crash-d-helicoptere_6158449_3210.html

[6] https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/guerre-en-ukraine-pas-de-chars-americains-abrams-fournis-a-kiev-dans-l-immediat_AD-202301180829.html

[7] https://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-un-defaut-de-paiement-provoquerait-une-crise-financiere-mondiale-avertit-janet-yellen-948831.html

[8] https://contre-pouvoir.info/2023/01/la-guerre-en-ukraine-les-veritables-raisons-du-conflit-1-5/

[9] https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-en-ukraine-l-armee-americaine-est-peu-optimiste-sur-la-duree-du-conflit_213023.html?fbclid=IwAR0pm0XaKG5em_WgfTpRaJIrBVA4DW17tku20lib0E1EjrgLv7hxq-w1WbE

[10] https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/direct-armees-emmanuel-macron-presente-la-future-loi-de-programmation-militaire_5613323.html

[11] https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/01/23/au-burkina-faso-imbroglio-sur-une-demande-de-depart-des-forces-speciales-francaises_6158922_3212.html

[12] https://www.rtl.fr/actu/international/la-chaine-rt-france-ferme-moscou-promet-de-reagir-7900227650

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La liberté d’expression ne se marchande pas

  Rima Hassan en meeting à Montpellier   La Macronie aime user de la répression, on le sait depuis au moins les Gilets jaunes qui lui a do...