La crapulerie de ces vieillards a été abondamment commentée ces
derniers jours, ajoutant ainsi une étape vers la dictature à marche forcée. Je vais
donc être simple sur cette question. Par deux fois les neufs saligauds qui ont
dépassé la date de péremption et qui siègent mollement dans cette institution,
ont refusé que le peuple se prononce sur ce qui le concerne. Ils ont donc
interdit le peuple de référendum. La raison n’est pas juridique, mais elle est
dans la nécessité de protéger Macron be’t son gouvernement de pourris. La
première fois, ils ont décidé que le RIP n’était pas possible, vu que la loi n’avait
pas été encore promulguée. Elle le sera quelques heures après, comme un crachat
dans la gueule des salariés. Le second refus est dans le juridisme
interprétatif de cette boutique. Les neuf saligauds ont décidé que cette loi régressive
qui fait passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, n’était pas une loi
sociale, mais juste un ajustement budgétaire ! C’est un mensonge
dégueulasse dans la mesure où cette loi procède à un changement structurel sur
le long terme. Comme ce ne sont pas les fainéants du Conseil Constitutionnel
qui ont pondu ces attendus, je suppose qu’ils ont embauché un jeune stagiaire
en maîtrise de droit, avec pour mission de trouver un argument pour emmerder le
peuple. Bien entendu n’importe qui qui sait lire comprend que ces arguments ne
sont là que pour amuser la galerie et ne sont pas sérieux.
Dans la foulée de cette décision aussi répugnante que
stupide, on a appris que Fabius et Juppé, les deux piliers de cette
institution, touchaient de grasses et multiples retraites, le premier depuis l’âge
de cinquante ans – une retraite du Conseil d’Etat où, faut-il le préciser il n’a
jamais travaillé – et le second depuis l’âge de 57 ans et demi. Ces deux canailles
cumulent aussi des retraites de premier ministre, de député, ce qui complète
leur salaire au Conseil Constitutionnel[1].
Ces deux délinquants – l’un a été condamné pour prise illégale d’intérêt, l’autre
n’a évité la condamnation qu’à l’aide d’artifices juridiques – vivent sur le
compte de nos impôts depuis des décennies. Mais c’est l’ensemble de cette
classe sociale qui nous exploitent et aggravent nos conditions de vie en volant
nos impôts. Cette classe comprend tous les politiciens, et au premier chef le
cinglé de l’Élysée, mais aussi les juges et les policiers qui prennent un
plaisir orgiaque à nous martyriser. Dans la mesure où ce bloc est adossé au
grand capital, on peut dire qu’ils défendent essentiellement des intérêts
particuliers et non pas ceux de la nation. Bien entendu on peut se dire que
Juppé, ce délinquant ordinaire condamné, prend aujourd’hui sa revanche puisqu’on
se souvient que sa dégringolade politique fut déjà la conséquence de sa réforme
ratée des retraites. Mais enfin, en toute chose, malheur est bon. Ce nouvel
épisode nous éclaire en pleine figure : un pays ou 9 guignols décident
pour plusieurs générations et plusieurs millions de personnes est plus une dictature
qu’autre chose. Même Le Monde, journal néolibéral et macronien s’en est
rendu compte, c’est dire[2] !
Faire croire que la démocratie se limiterait au droit de vote est une escroquerie,
sans même penser que, les médias sont tous entre les mains de l’État ou des oligarques,
et donc qu’il n’existe plus de fait une liberté de la presse. mais de réclamer un RIP auprès d'un aéropage de grands bourgeois n'a pas été inutile, puisqu'il prouve combien ce système fascisant est verrouillé.
Les 9 inconscients du Conseil Constitutionnel sont des
criminels en ce sens qu’ils alimentent la sauvagerie des manifestants. En effet
si Macron impose un texte de loi sans qu’il soit discuté véritablement à l’Assemblée,
si l’Institution de la rue Montpensier interdit au peuple de se prononcer sur
son destin, il ne lui reste plus que la rue et la révolution pour se faire
entendre. Alors que faire ? Continuer
le combat et aller vers la paralysie de l’économie française, ce qui est au
fond la seule façon de calmer les ardeurs guerrières de Macron et de son gang. Ensuite
proposer trois réformes impératives :
– dissoudre le Conseil Constitutionnel qui nous coûte cher
et qui ne sert que des intérêts privés ;
– remplacer simplement le RIP qui n’a jamais été fait pour
être utilisé, par le RIC, par exemple en ayant la possibilité de déclencher un
référendum à partir d’un million d’électeurs qui le demandent, et cela quel que
soit le sujet, sans que les serviteurs de la haute bourgeoisie, les députés et
les membres du Conseil Constitutionnel ne le filtre ;
– dissoudre les corps de police séditieux, notamment la
BRAV-M, qui se comportent comme des miliciens, et les remplacer par des vrais policiers
qui au lieu de défendre une caste défendraient la République et ses citoyens.
Ces trois réformes peu coûteuses seraient déjà un petit pas
vers un peu plus de démocratie et rendrait l’air plus respirable.
[1] https://www.mediapart.fr/journal/france/020523/fabius-50-ans-juppe-57-ans-des-membres-du-conseil-constitutionnel-ont-touche-une-retraite-precoce
[2] https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/04/reforme-des-retraites-apres-un-nouveau-rejet-par-le-conseil-constitutionnel-la-procedure-meme-de-referendum-d-initiative-partagee-mise-en-cause_6171993_823448.html
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