Professeurs assassinés
Le terrorisme islamiste est de retour en Europe, si tant est qu’il n’ait jamais disparu. Au-delà de l’émotion, posons rationnellement la question. C’est évidemment en liaison avec la guerre que le Hamas a déclenché le 7 octobre dernier sur le sol d’Israël, commettant des actes de barbarie que la gauche a eu beaucoup de mal à condamner. ce qui veut dire que ceux qui condamnent hâtivement Israël pour sa riposte à Gaza feraient bien d’y regarder à deux fois. Le 13 octobre 2023, c’est donc un professeur de lettres, Dominique Bernard, qui a été tué sur son lieu de travail à coups de couteau, trois ans après la décapitation de Samuel Paty. Entre temps Agnès Lassalle, professeur d’espagnol a été elle aussi poignardée par un de ses élèves. Ce dernier crime a été classé comme un simple fait-divers au prétexte que le jugement de l’assassin était altéré au moment des faits[1]. Mais en réalité, on a mis le couvercle sur cette affaire prétextant du fait que l’assassin était mineur. Mais il parait assez clair que ce meurtre a été commis comme un effet de mode indirectement lié au moins à la guerre que l’Islam mène contre l’Occident. Que les professeurs soient des cibles privilégiées de ces attentats terroristes est tout de même le résultat aussi bien de la décomposition de la société, que de la dévalorisation constante de cette malheureuse profession. Les professeurs sont mal payés, mal traités, dénigrés, et maintenant ils risquent leur peau en allant enseigner au lycée. C’est un facteur aggravant dans la « crise des vocations ». Que les islamistes visent des enseignants, quoi de plus « normal », l’éducation est leur ennemi. Les enseignants qui vont travailler la peur au ventre sont de plus en plus nombreux et pratiquent une autocensure qui est déjà un renoncement à leur magistère[2]. Et il est évident que si les programmes d’enseignement ont changé « radicalement », c’est aussi sous la pression de la mouvance islamiste, souvent d’ailleurs accompagnée par l’assentiment d’une large partie des professeurs et par la gauche institutionnelle qui joue dans cette affaire le rôle de la mouche du coche, ou celui de la collaboration avec l’ennemi. Je vise ici directement Mélenchon, Panot et le NPA, et tous ceux qui ont dédouané le Hamas de ses crimes au prétexte qu’Israël s’est défendu. Condamner en priorité les meurtres d’enfants, de nouveaux et les prises d’otages ne veut pas dire forcément qu’on approuve la politique de Netanyahou. Mais celle-ci ne saurait être une excuse.
L’assassin de Dominique Bernard
Il est bon de mettre un nom et un visage sur ce crime terroriste, ce que longtemps les journalistes ont refusé de faire « pour ne pas attiser la haine ». Mohammed Mogouchkov, 20 ans, est né à Malgobek, est arrivé en France en 2008. Le modus operandi de ce crime est le même dans les deux cas, un Tchétchène « radicalisé », fiché S, s’arme d’un couteau, et s’en va chercher un professeur d’histoire, il ne trouvera qu’un professeur de lettres, mais ça lui suffira pour satisfaire sa haine. Comme dans le cas de Paty, l’assassin baignait dans un entourage radicalisé, c’est-à-dire des gens qui vouent une haine définitive à l’Occident et qui veulent la guerre de civilisation[3]. Que font ces gens sur notre territoire, à part fomenter des mauvais coups ? Sont-ce là les chances pour la France dont nous par le médiocre Macron ? Dimanche c’était la Belgique, Bruxelles plus précisément qui était touchée par un attentat, un terreau expérimental pour le terrorisme islamiste. Deux personnes sont mortes, des Suédois qui étaient venus pour assister au match de football Belgique-Suède. Abdelsalem Lassoued est un Tunisien installé sur le territoire belge, lui aussi était surveillé, et classé comme un individu dangereux. Mais cette surveillance n’a servi à rien du tout, elle n'a pas prévenu l'assassinat de deux suédois innocents. Il est sorti dans la rue à la recherche de Suédois à crever pour satisfaire son idéologie religieuse. Certains journalistes ont parlé d’un « loup solitaire », sous-entendant par là qu’il était un peu fada et que derrière lui il n’y avait pas de réseau. Rien n’est plus faux, en effet, ce loup solitaire s’étant procuré une kalachnikov, il fallait bien qu’il ait des accointances avec des réseaux de marchands d’armes. Ce genre d’arme ne se trouve pas à tous les coins de rue. Il sera facile d’enterrer l’enquête sur ce drame puisqu’en effet ce criminel a été finalement abattu.
Abdesalem Lassoued, l’auteur de l’attentat de Bruxelles est décédé
Ces assassins ont comme point comme – sauf peut-être celui de Saint-Jean de Luz – d’avoir derrière eux un réseau de gens tout aussi surveillés qu’eux et qui sont directement en guerre avec l’Europe qu’ils rêvent de conquérir. Que faire face à cette violence stupide importée ? Va-t-on toujours se contenter de marches blanches, de bougies, de discours lénifiants pour « condamner avec la plus grande fermeté ? On se souvient que quand Paty avait été assassiné, Darmanin avait bombé le torse pour décider de fermer la mosquée de Pantin pour… 6 mois ! Pisser dans un violon revient exactement au même. La première chose qu’on constate c’est que cette situation ubuesque est le résultat de l’incompétence pour ne pas dire plus des politiciens français, mais aussi européens, de droite comme de gauche. La première erreur a été de nier un lien pourtant évident ente immigration, islamisation de l’Europe et terrorisme. À droite on le niait pour des raisons économiques, baisse des salaires, financement des retraites, et à gauche pour des raisons idéologiques, à la fois au nom de l’internationalisme, et de la défense des pauvres. le peuple qui plus intelligents que la classe des politiciens l’avait rapidement compris et s’est détaché presque complètement de la gauche dont les partis, jadis de masse, ressemblent à une armée mexicaine en déroute. Des intellectuels aussi inconsistants qu’Alain Badiou ou François Héran, le premier n’ayant jamais renier son soutien à la terreur des Khmers rouges, et le second présentant l’immigration comme un phénomène naturel, comme la pluie ou le vent, et irréversible, sur lequel on ne pourrait avoir aucune prise. Les Français, comme les Européens, demandent à ce qu’on stoppe l’immigration venue d’Afrique, et également que l’Islam soit moins visible dans le paysage, que ce soit à cause des accoutrements vestimentaires ou des édifices religieux, sans même parles des prières de rue qui sont à l’évidence des provocations. Ces chiffres sont même en augmentation sur les trente dernières années. Mais le fait que les politiciens n’aient jamais sérieusement réagi depuis trente ans, non seulement les disqualifie, mais explique la montée constante du vote en faveur de Marine Le Pen et de son parti – ce qui ne veut pas dire que ce parti fera mieux, mais c’est une autre histoire. Il faut interpeler les gens de gauche sur cette question : des guignols comme Mélenchon prétendent être favorables à la démocratie directe et donc au RIC, mais il va de soit qui le RIC voit le jour, l’issue d’un vote massif et populaire sur la question de l’immigration serait réglée. Comme je l’ai souvent répété, la gauche avait plus ou moins vocation dans le temps de porter la parole du peuple, c’est ce qui expliquait ses succès. Mais aujourd’hui – et ce n’est pas nouveau – elle prétend faire la leçon à tout un chacun et lui expliquer que sa pensée ne vaut rien, et qu’il faut la remplacer par une autre élaboré sur un coin de table par des semi-intellectuels qui n’ont aucune idée de ce qu’est le peuple dans sa chair. Les bonnes âmes nous dirons que tous les musulmans installés sur notre sol ne sont pas des terroristes, c’est vrai, mais à l’inverse, tous les attentats terroristes sont portés par des musulmans. D’une manière ou d’une autre, l’Islam est un facteur de division dans nos sociétés qui mène directement à l’affrontement entre communautés.
Si les Français, comme les Européens d’ailleurs, sont pour une restriction drastique de l’immigration de masse d’origine extra-européenne, ils sont également pour limiter l’aspect visible de l’Islam dans notre pays, que ce soit le port du voile, la construction des mosquées ou encore les écoles coraniques. C’est évidemment par cette colonisation culturelle que les sociétés européennes se transforment et qu’ensuite cela donne de la matière à la guerre que l’Islam a décidé de poursuivre sur notre sol. Malgré l’émotion générée par ce qui s’est passé en Israël, et par les attentats terroristes qui se sont déroulés en France et en Belgique, le gouvernement français n’est pas près de tenir compte des désirs des Français. Voici cette petite crapule de Dussopt, traître par destination, qui nous explique qu’il nous manque encore 20 000 travailleurs non qualifiés pour assurer les jeux olympiques de 2024 à Paris, et qu’en conséquence, il n’y aura pas de fermeture du robinet[4]. La rhétorique est toujours la même, l’immigration est un impératif économique duquel on ne sautait déroger. Le bon déroulement des jeux olympiques semble plus important que la vie humaine pour ce genre d’imbéciles. Mais une telle politique n’est certainement pas l’assurance qu’il n’y aura pas d’attentats durant cette période, je parierais que malheureusement ce sera l’inverse. Dans cette tribune hypocrite Dussopt nous explique qu’il faut bien faire la différence entre des musulmans qui travaillent et les terroristes qui font des attentats.
Mais le problème est que non seulement les terroristes ne disent pas à l’avance qu’ils le sont, et qu’en plus ils ne sont pas isolés et sont « comme un poisson dans l’eau » dans la communauté musulmane. Il faut bien commencer par quelque chose, et afin de contenir à terme l’importance de la population musulmane dans les pays d’Europe, il faut bien restreindre drastiquement l’immigration, facteur de désordre politique, mais aussi de désordre économique, poussant constamment les salaires à la baisse. Le deuxième volet étant de normaliser et d’assimiler ces populations à des mœurs compatibles avec une République laïque. Ce n’est pas un hasard si le terrorisme islamiste s’attaque en priorité aux enseignants, et plus particulièrement aux professeurs d’histoire. Mohammed Mogouchkov cherchait un professeur d’histoire, avant de se contenter d’un simple professeur de lettres. Les enseignants ont de plus en plus peur, et face à cette peur, ce métier, mal payé ne sera plus réservé dans les zones sensibles qu’à des volontaires issus de la diversité. Ce n’est pas seulement une question de niveau, mais ce sera, et c’est sans doute déjà, une reprise en main de l’éducation, financée parles deniers de l’Etat. Comme on le comprend le travail sera long, et plus il commencera tard plus il sera douloureux si on peut éviter la guerre civile. C’est également une nécessité si on veut restaurer notre souveraineté et conserver une identité culturelle française à notre pays, et surtout si on veut vivre sans craindre de se faire égorger à tous les coins de rue.
Arras
hommage à Dominique Bernard, le 15 octobre 2023
Ça fait des décennies que l’État via l’Éducation nationale, les associations subventionnées, font des campagnes publicitaires très couteuses pour promouvoir le « vivre ensemble ». Au bout de quarante années de ces campagnes répétées d’éducation, rien n’a changé, bien au contraire, les choses se sont aggravées. Un plan qui échoue après autant d’années c’est la preuve qu’il était mauvais. Il faut se poser des questions. Pourquoi cela ne marche-t-il pas ? Soit les populations n’en comprennent pas l’intérêt, peut-être sont-ils idiots ? Soit ces mêmes populations ne veulent pas vivre ensemble. Et quand deux entités ne s’entendent pas, soit on divorce à l’amiable, soit une communauté tue l’autre, d’une manière symbolique en l’assimilant, soit d’une manière physique en l’empêchant d’exister, par exemple l’égorgeant, ou en l’obligeant de se cacher de ne plus parler, de ne plus exister. Nous en sommes clairement à ce dernier stade. Le mal est très profond, résultat de plusieurs décennies de négation du problème, on se rend compte de la difficulté de la reprise en mains. Le 16 octobre, l’éducation nationale avait organisé une journée d’hommage aux enseignants assassinés, Samuel Paty et Dominique Bernard. Cette journée a été perturbée dans de très nombreux établissements. Gabriel Attal recensait 179 perturbations de cet hommage qui feront l’objet d’un signalement au procureur de la République et peut être d’exclusion[5]. Il y en a eu probablement beaucoup plus. Ce qui veut dire qu’il y a au sein de l’école de la République déjà une tendance à la sécession. Sur X on trouvait des tweets franchement odieux de « jeunes » qui se réjouissaient de la mort d’un professeur assassiné. Ces jeunes-là sont dans leur tête déjà près à la guerre, même si la plupart ne passeront jamais à l’acte.
Le terrorisme du Hamas s’invite au cœur de la classe politique et fracture encore un peu plus les débris de la gauche. Chacun y allant de ses solutions pour régler la question palestinienne, sous-entendant par là que si les crimes du Hamas sont affreux, il y a une responsabilité aussi d’Israël. Poussée à plusieurs reprises par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, à l’antenne de Sud Radio, à dire si le Hamas, qui a conduit des massacres en Israël, le 7 octobre, est « un mouvement de résistance », Obono de la direction de LFI a fini par répondre : « Oui. » « C’est un mouvement de résistance qui se définit comme tel », a-t-elle affirmé, estimant qu’il « a pour objectif la libération de la Palestine » et « résiste à une occupation »[6]. Oser comparer le Hamas au mouvement de Résistance en France est une honte. Les Résistants français n'allaient pas en Allemagne pour égorger des nouveaux-nés, et ne prenaient pas en otage les populations civiles. Évidemment sachant que le Hamas est assez peu populaire en France, le seul but de ces propos est de consolider sa base électorale du lieu de son élection, qu’importe pour elle que son parti soit de plus en plus loin de la gestion des affaires de la France, en agitant des peurs, elle fidélise son public et s’assure une petite rente de situation. Ruffin et Corbières ont tout de suite condamné ses propos. Mais il est probablement que cela va annoncer une scission au sein de ce parti. Cette énième crise au sein de la gauche qui n’a plus rien à dire sur aucun des sujets du jour, est aussi un résumé de ce que traverse le monde occidental, écartelé entre un humanisme en carton envers le peuple palestinien qui souffre, et les Israéliens, Juifs donc qui ressortent d’une longue lignée de martyres en tous genres.
Les questions se posent évidemment de plus en plus sur le rôle des associations comme la Cimade ou France Terre d’Asile. Ce sont des associations subventionnées par les pouvoirs publics, au niveau national, mais aussi comme le montre le logo de France Terre d’Asile par l’Union européenne. Ces associations qui sont censées « accompagner l’insertion des migrants » sont régulièrement citées parce qu’elles luttent d’arrache-pied contre les exécutions des OQTF et contre la justice qui les valide. Et le terroriste qui a assassiné le malheureux professeur d’Arras était sous le coup, lui et sa famille, depuis longtemps d’une telle demande. La Cimade avance qu’évidemment elle n’est pas concernée par ce meurtre. Elle l’a répété dans un communiqué furieux[7]. Pourtant ces associations qui vivent de fonds publics posent deux questions au minimum d’abord : pourquoi l’État et l’Union européennes sous-traitent-ils ce qui devrait être du ressort de leur pouvoir régalien ? Ensuite, si ces associations s’appliquent à tourner la loi au nom d’une logique « no border », pourquoi continuent-elles à recevoir des fonds publics ? L’assassin de Bruxelles, un Tunisien, serait arrivé en Europe via Lampedusa, probablement sur un navire affrété par SOS Méditerranée qui est soutenu par des collectivités publiques, dont ma municipalité de Paris. Que d’un côté l’État vote des lois restrictives sur l’immigration ou sur l’expulsion des fichés S, mais que de l’autre il subventionne des associations qui luttent contre l’existence même des frontières, apparait comme une incohérence remarquable ou une forme de schizophrénie. Dans tous les cas le crédit de l’État est très entamé.
Récemment les choses ont commencé à changer, non pas au
niveau du peuple qui depuis longtemps sait à quoi s’en tenir, mais au niveau
des « élites » qui fournissent des représentations de ce phénomène.
On entend de moins en moins la petite musique selon laquelle il n’y aurait
aucun lien entre l’immigration, l’islamisation des sociétés européennes et les
attentats terroristes. La gauche du type LFI ou PCF et l’extrême-gauche façon
NPA, sont maintenant complètement marginalisées, leur audience est restreinte à
une frange de la communauté musulmane.
[1] https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/agnes-lassalle-l-enseignante-poignardee-tuee-a-saint-jean-de-luz-decoree-de-la-legion-d-honneur-2255145.html
[2] https://www.sudouest.fr/politique/education/hommage-a-dominique-bernard-a-l-ecole-cette-peur-d-enseigner-qui-devient-contagieuse-17093503.php
[3] https://www.france24.com/fr/france/20231015-attaque-au-couteau-d-arras-ce-que-l-on-sait-sur-l-enqu%C3%AAte-48-heures-apr%C3%A8s-l-attentat
[4] https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/10/17/pour-olivier-dussopt-le-climat-terroriste-ne-doit-pas-empecher-la-regularisation-des-travailleurs-sans-papiers-dans-les-metiers-en-tension_6194998_3224.html
[5] https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/10/17/hommage-a-dominique-bernard-et-samuel-paty-gabriel-attal-annonce-179-saisines-du-procureur-de-la-republique-apres-des-incidents-dans-des-ecoles_6195023_3224.html
[6] https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/18/daniele-obono-qualifie-le-hamas-de-mouvement-de-resistance-gerald-darmanin-saisit-la-justice-pour-apologie-du-terrorisme_6195084_823448.html
[7] https://www.20minutes.fr/societe/4058221-20231017-attentat-arras-cimade-refuse-tout-lien-entre-mobilisation-mort-enseignant
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