jeudi 23 novembre 2023

Et l’Ukraine me direz-vous ?

  

Des Ukrainiennes manifestent à Kiev contre le gouvernement 

La guerre en Ukraine est maintenant une vieille affaire qui n’intéresse plus guère les opinions publiques en Occident, bien trop occupées par la guerre entre le Hamas et Israël. Plus personne ne se risque à des envolées triomphalistes, comme Pierre Servent ou Michel Goya qui prédisaient l’effondrement de l’armée russe. Admirons la perspicacité des stratèges militaires des plateaux télévisés. L’échec de la contre-offensive ukrainienne était prévisible et se trouve maintenant acté, y compris par Zelensky, bien qu’il en soit encore à réclamer des F16 et des armes. Même le journal atlantiste Le monde nous le dit par la voix de l’agent américain Benoît Vitkine. On parle encore un peu des assauts des ukro-atlantistes sur la rive orientale du Dniepr, mais sans conviction, alors que tout le monde s’attend à ce que les Russes prennent rapidement Avdiïvka, malgré l’entêtement de Zelensky. Comme disait la porte-parole de Washington dans Le monde, Sylvie Kaufmann, tout converge pour que l’Ukraine s’enfonce encore un peu plus dans la défaite, notamment parce qu’avec le nouveau front ouvert entre Israël et le Hamas les Etats-Unis ont gelé leur aide militaire à l’Ukraine… ce qui ne l’empêche pas de réclamer à cor et à cris une plus grande implication de l’Union européenne dans la guerre en intégrant directement l’Ukraine dans son giron[1]. Les Ukrainiens manquent maintenant de chair à canon pour continuer à tenir le front. Et ce n’est pas près de s’arranger. Non seulement il y a eu déjà beaucoup de morts on parle de 400 000 à 500 000 pour les Ukrainiens, mais initialement la population est plus faible que la population russe, alors que la Russie aurait, à l’inverse, recruté encore 350 000 soldats supplémentaires. ce n'est pas une conscription, mais une armée de contractuels. 

À Kiev, des épouses de soldats réclament leur démobilisation après dix-huit mois de guerre

Si le lâchage de l’Ukraine par les Etats-Unis est maintenant manifeste – cela fait un moment d’ailleurs qu’au Pentagone on souligne l’impasse dans laquelle se trouve l’OTAN face à la Russie – ce qui se développe maintenant sur le front intérieur, c’est une critique des Ukrainiens eux-mêmes qui ne croient plus à ce que raconte leur gouvernement. Ces derniers jours on a vu des femmes manifester pour deux raisons : d’abord parce qu’une partie des soldats engagés sont sur le front depuis plus de dix-huit mois, tandis que certains privilégiés qui ont tout à fait l’âge de combattre s’ils ne se trouvent pas à l’étranger se gobergent à Kiev. Ensuite ces femmes manifestent aussi contre la corruption. Le corrompu Zelensky a été obligé de donner des gages et faire semblant qu’il luttait contre la corruption, ce qui lui a permis de se débarrasser de certains opposants. Le monde est devenu sceptique sur la victoire possible de l’Ukraine, et du coup se met à rendre compte de la démoralisation des Ukrainiens, enfin, de ceux qui sont restés ! « Nous voulons une limite dans le temps, car il y a aujourd’hui ce sentiment que tu peux entrer dans l’armée pour ne jamais en sortir », explique Anastasiia Troshyna, 23 ans, dont le mari, Oleg, combat dans le Donbass, dans l’est du pays, dans la région de Donetsk. « Ils sont fatigués, démotivés, ils veulent du repos », insiste la jeune femme en évoquant son mari et les soldats de son unité[2]. Que Le monde rapporte ces propos, en dit long sur le moral des troupes. Et bien sûr quand les femmes ne soutiennent plus l’effort de guerre et que les hommes sont démoralisés, l’affaire est entendue. Le front est gelé nous dit Le monde, c’est juste au sens propre et au sens figuré. 

Des secouristes travaillent près de voitures calcinées après une frappe d’artillerie russe meurtrière à Kherson, en Ukraine, dans cette image tirée d’une vidéo diffusée le 20 novembre 2023 

Le 23 novembre 2023, on signalait des heurts à la frontière polono- ukrainienne, des camionneurs ukrainiens ayant tenté de passer en force tandis que les Polonais jugent leur concurrence déloyale. Des heurts sont fréquents, et on en est à deux morts du côté des camionneurs ukrainiens ! ces incidents en disent longs sur les possibilités d’adhésion sur le long terme de l’Ukraine à l’Union européenne. Le moral des Ukrainiens est au plus bas. Des sondages montrent qu’avant la contre-offensive 30% des Ukrainiens connaissaient quelqu’un mort au front ce pourcentage est maintenant évalué à 60% ! Les dirigeants ukrainiens sont d’ailleurs en train de se déchirer. Un haut responsable ukranien chargé de la cybersécurité a été limogé car soupçonné d’avoir détourné plus de 1,5 million d’euros. Le gouvernement ukrainien a annoncé le limogeage de Iouri Chtchygol, qui dirigeait depuis trois ans le Service d’État des communications spéciales chargé notamment de la cyberprotection des structures gouvernementales, soupçonné d’avoir détourné plus de 1,5 million d’euros lors d’achat de logiciels à des prix gonflés. Son adjoint a également été écarté. La guerre est comme toujours une bonne affaire pour ceux qui sont aux manettes, et il est facile comme le fait le clan Zelensky de prétexter de la corruption pour virer ceux qui lui font du tort. Selon Le monde diplomatique plus de files d’attente devant les bureaux d’enrôlement pour le front. C’est un signe vraiment inquiétant qui montre que les Ukrainiens sont comme les autres, ils ne veulent pas se faire trouer la peau pour un objectif qui échappe à leur conscience. 

Gennadiy Chastiakov 

On sait que depuis un bon moment Zaluzny est ouvertement critique envers le désastre des choix inconséquents de Zelensky. Il a été le premier Ukrainien de haut niveau à acter l’échec de la contre-offensive de l’armée ukrainienne, avançant que son armée manquait à la fois d’hommes et de matériel. Il sera difficile de dire qu’il est un défaitiste ou un traitre à sa patrie, en effet non seulement il a participé à la guerre contre les séparatistes du Donbass, mais il a été aussi l’artisan d’une réforme de l’armée ukrainienne pour la rendre compatible aux normes de l’OTAN, c’est-à-dire avec les desseins des Etats-Unis. On ne peut pas dire que cette refondation qui abandonnait les méthodes russes soit un succès. Une guerre des clans est en route très certainement pour préparer l’après-Zelensky. Le 6 novembre dernier un proche de Zaluzny, Gennadiy Chastiakov a été assassiné, le jour de son 39ème anniversaire : une grenade lui avait été glissée dans son gâteau d’anniversaire[3]. On doute que ce soient les Russes qui aient monté ce mauvais coup. On parle aussi beaucoup de soldats ukrainiens qui se révoltent, allant jusqu’à tuer leurs chefs. On n’a guère de donner précise sur ce point, ni sur le fait que des régiments seraient organisés pour empêcher la retraite de ceux qui refusent ce combat inutile. 

 

Les Ukrainiens ont réclamé des sanctions économiques renforcées contre la Russie. On sait qu’elles ne marchent guère, seul Bruno Le Maire fait semblent d’y croire. Mais on a appris par le Financial Times que les sanctions contournées pour les Etats-Unis qui achète toujours du combustible nucléaire aux Russes[4]. Autrement dit les sanctions ce sont d’abord les Européens qui en subissent les conséquences. Thierry Breton qui est tout aussi stupide que Bruno Le Maire, avait décidé que l’Europe se passerait des lanceurs russes, on a appris que le surcoût de cette fantaisie coûtera 180 millions d’euros supplémentaires aux contribuables européens, on passera dorénavant par Space X, la firme d’Elon Musk. On aurait tort de croire que Thiery Breton ne fait tout cela que par bêtise, en vérité il est un agent des Américains et s’applique avec obstination à affaiblir l’Union européenne sur le plan économique, mais aussi à la vassaliser. En effet seuls les imbéciles ne contournent pas les sanctions, et c’est ce que font des dirigeants comme Macron, Scholz ou von der Leyen. Les Etats-Unis gèrent cette guerre au plus près de leurs intérêts égoïstes et se sont saisis de cette opportunité pour avancer leurs pions et affaiblir les pays européens pour mieux les vassaliser et reconstituer un glacis face à la Chine et la Russie en pleine expansion. Notez qu’ils ne peuvent réaliser cela qu’avec des traitres de comédie dont nous avons donné quelques noms ci-dessus. 

 

Sur le front militaire proprement dit, qui n’est pas figé contrairement à ce que disent les médias dominants, la bataille se passe à Avdiivka. C’est la ville que les Russes sont en train d’encercler. Au mois d’octobre dernier, les propagandistes d’Euronews, la chaîne subventionnée de l’Union européenne, anticipaient un échec militaire russe, recopiant les dépêches de l’armée ukrainienne sur le nombre de morts russes, et sur leurs pertes en matériel[5]. Cette ville maintenant totalement dévastée a une importance capitale pour consolider les positions russes dans le Donbass et éventuellement ouvrir de nouvelles perspectives aux russes pour pousser l’armée ukrainienne dans ses derniers retranchements, puis la détruire. Zelensky a beau dire que les nouvelles du front sont bonnes, la ville est maintenant presque totalement cernée, c’est plus qu’une question de jours avant qu’elle ne tombe. La perte de cette ville qui est plus qu’un symbole serait vraisemblablement une défaite pour Zelensky et les siens. Est-ce pour cela qu’on recommence à parler de négociations ? Le président de la République Tchèque Pavel en a avancé l’idée. C’est un ancien général de l’OTAN tout de même, peu suspect de sentiments pro-russes. Mais les Russes ne semblent plus près à s’asseoir à une table de négociation tant que l’armée ukrainienne ne sera pas détruite. Ils savent bien que les fourbes occidentaux profiteraient d’une trêve de très longue durée pour reconstruire une quatrième ou cinquième armée ukrainienne, encore que si les Occidentaux peuvent sur le long terme peut-être fournir de l’armement, et encore en quelle quantité, on ne voit pas très bien où ils prendraient les hommes pour repartir attaquer la Russie. Des négociations il y en a cependant entre les Russes et les Ukrainiens, soit pour l’échange de prisonniers, soit pour le rapatriement d’enfants ukrainiens. Ce qui veut dire que ces contacts pourraient éventuellement être utilisés plus tard. Le 22 novembre 2023, Poutine annonçait qu’il n’était pas fermé à des négociations, soulignant que c’était Zelensky lui-même qui avait produit et signé un décret interdisant les négociations avec la Russie le 4 octobre 2022, avançant qu’il n’y avait qu’un seul chemin, la victoire jusqu’à la récupération de la Crimée ! 

Soldats ukrainiens sur le Dniepr le 14 octobre 2023 

Pour le reste on fait beaucoup de communication pour croire que les ukro-atlantistes sont encore à l’initiative. Alors que le Congrès a vu les Etats-Unis geler les aides militaires pour cause de déficit excessif, l’ineffable Lloyd Austin, secrétaire à la défense est venu dire à Zelensky, le 20 novembre, que son pays allait alimenter la guerre avec 100 millions de dollars de plus de munitions. Qu’en feront-ils ? Également on met en scène dans Le monde les tentatives de débarquement des Ukrainiens sur la rive orientale du Dniepr. Ça fait à peu près deux mois que ce genre de fantaisie dure, sans résultat concret, malgré les mensonges de Zelensky qui nous jure avoir construit des têtes de ponts. Mais comme les troupes ne sont pas assez nombreuses pour tenir les positions, l’inénarrable Cédric Pietralunga, nous explique que ces militaires cartographient les terrains occupés par les Russes pour savoir où se trouvent les champs de mines, et pour ensuite ouvrir un nouveau front. Avec quels soldats le feront-ils[6] ? Même Cédric Pietralunga, autre agent de Washington qui se prend pour un journaliste et qui avale les couleuvres les plus énormes du gouvernement ukrainien n’y croit plus beaucoup, et s’il fait encore la réclame pour le gouvernement kiévien plus par habitude que par conviction, rien que le titre de son article, Guerre en Ukraine : Kiev tente d’ouvrir un nouveau front le long du Dniepr, prouve son désarroi, puisque l’article sous-entend tout de même qu’ils ne sont pas près d’y arriver ni aujourd’hui, ni demain. 

Mais Zelensky qui se trouve dans une situation des plus délicates, a avancé un nouvel argument. Après celui du manque d’aide, du manque d’armes, voici l’excuse du mauvais temps. Comme si le temps n’était pas le même pour les Russes et les Ukrainiens. S’il est vrai que le mauvais temps est un handicap pour la partie qui attaque, plus que pour celle qui défend, les Russes cependant restent bien à la manœuvre dans le secteur d’Avdiivka[7]. Il a essayé de remettre le conflit avec la Russie sur le devant de la scène afin de le relier au conflit d’Israël avec le Hamas. Mais cette idée à fait un flop diplomatique, si ce n’est qu’elle a renforcé la détermination des pays musulmans à soutenir encore un peu plus la Russie. Le 21 novembre les Américains s’inquiétaient officiellement du fait que l’Iran pouvait fournir des missiles à longue portée à la Russie, cela ne sembla pas très vraisemblable, les Russes ayant sans doute ce qu’il faut, mais cela renforce l’idée que la Russie est le fer de lance du Sud global contre l’hégémon étatsunien. 

 

Depuis quelques jours on entend une nouvelle chanson. On tente de rapprocher le conflit entre la Russie et l’Ukraine de la guerre entre le Hamas et Israël. C’est une grave erreur. L’opportunisme américain qui est toujours à la manœuvre tente de faire en sorte qu’Israël qui s’est toujours tenu à l’écart du conflit en Ukraine, rejoigne le camp occidental dans la guerre. Certains pro-russe veulent voir dans la guerre d’Israël contre le Hamas une simple extension des conflits que l’Amérique mène de par le monde. En vérité le point commun entre ces deux conflits est qu’ils opposent un camp fort militairement – Israël et la Russie d’un côté – à un camp faible – l’Ukraine et le Hamas – qui sont agités par des sponsors relativement riches – les Etats-Unis pour l’Ukraine, et l’Iran et la Qatar pour le Hamas. Les parties faibles menant comme compensation des actions terroristes. Mais ces deux conflits n’ont aucune base commune, ni une histoire semblable. Les Etats-Unis visent une avancée à l’Est et la destruction, le démantèlement de la Russie, comme le monde musulman vise dans son ensemble l’éradication de l’État d’Israël. En mettant en avant les horreurs de la guerre à Gaza avec des photos, des immeubles détruits, des morts, comme on a mis en avant les conséquences des bombardements sur Boutcha, on en appelle d’abord à l’émotion pour éviter de discuter du fond. Si dans la guerre en Ukraine, il est facile de voir derrière les visées des Etats-Unis, en Israël on peut aussi y voir l’avancée de la nébuleuse des États musulmans qui veulent récupérer ce qu’ils considèrent comme des territoires perdus. Cependant la guerre d’Israël contre le Hamas a des répercussions inattendues. D’abord on comprend bien que les Etats-Unis ne pourront plus soutenir longtemps les deux fronts, et encore moins en ouvrir un troisième contre la Chine. Ensuite les Israéliens bien trop occupés à consolider la sécurité chez eux ne vont pas s’engager du côté de l’Ukraine, ils n’en ont pas les moyens. Cette affaire embarrasse aussi la Russie qui ne veut pas être agglomérée à un monde musulman en expansion. Autrement dit, nous voyons dans la reconfiguration du monde trois blocs : le bloc occidental très instable et travaillé par des difficultés économiques continues, le bloc sino-russe, en expansion sur le plan technique, militaire et économique et le bloc musulman, peut-être moins bien structuré, mais en expansion rapide sur le plan démographique. On en reparlera. La seule chose qui est certaine c’est que ces deux conflits pourtant de différente nature sont la conséquence de la perte de puissance des Etats-Unis et la fin de la mondialisation qu’ils ont menée depuis ces quarante années. Également, on constate que dans les deux cas l’ONU ne sert pas à grand-chose, sauf peut-être à permettre des négociations de couloir entre les belligérants, ce qui n'est pas rien, mais trop de gens croient que l’ONU est un gouvernement mondial avec la CPI comme tribunal. C’est une erreur, l’ONU est juste un club des dirigeants du monde entier dont l’apparence est dans des déclarations sans conséquence autre que de dire ce qui serait bien. 

Contrairement à ce que disent les gauchistes, les médias en France ne sont pas pour Israël. Les médias français mettent plus l’accent sur les destructions dans Gaza et reprennent volontiers les chiffres du Hamas, plutôt que sur le énième conflit israélo-palestinien et sur les pogroms du 7 octobre qui en sont l’origine. Par hasard le 21 novembre 2023 je regardais la matinale de LCI, la chaîne ukro-atlantiste. Trois informations portaient sur ce conflit : d’abord on passait en boucle un film de propagande du Hezbollah avec des enfants palestiniens censés être sous les bombes, les larmes dans les yeux et toujours les mêmes maisons de Gaza détruites, puis les ripostes du Hezbollah à partir du Liban. Ensuite LCI montrait un long reportage sur Israël, les Israéliens qui manifestent pour la libération des otages, et également quelques députés de droite de la Knesset qui veulent établir la peine de mort. Puis on passait au Hamas qui disait faire un effort pour libérer des otages, 1 Israélien pour 3 prisonniers palestiniens, et un couloir humanitaire pour livrer des médicaments, des produits alimentaires ou encore de l’essence. Le but était de montrer la bonne volonté du Hamas par Qatar interposé ! Puis on passait à Coquerel qui bêtement reprenait les termes de nettoyages ethniques à propos de Gaza, soulignant aussi et contre toute évidence aujourd’hui que l’antisémitisme est « plus » d’extrême-droite que d’extrême- gauche – ce qui sous-entend que si l’extrême gauche est moins antisémite que l’extrême-droite, il n’y a pas lieu de la blâmer, et au contraire on devrait la féliciter pour sa retenue en la matière ! Tout cela tendait à montrer qu’Israël a beaucoup de torts dans cette affaire. Le monde n’est pas en reste, journal historiquement propalestinien, il ne met en scène que les dégâts causés par la riposte de Tsahal aux pogroms du Hamas sur son territoire, à coup d’images choc et d’articles discutant de la responsabilité de Benjamin Netanyahu, comme si cela pouvait excuser le fait d’assassiner des femmes et des enfants et de prendre des otages. Dans l’imbécilité la FI n’est jamais en reste. A la FI on avance sur une de ses chaînes YouTube satellites qu’Israël a pris le prétexte des exactions du Hamas pour reconquérir Gaza et ensuite mettre la main sur le gaz situé dans ses eaux territoriales. C’est un délire total et honteux. La Croix qui est un journal catholique qui cultive un antisémitisme rampant, mais de gauche et un peu macronien, se livrait à une comptabilité scabreuse pour tenter de démontrer que puisque les Gazaouis avaient plus de morts et de blessés que les Israéliens, ceux-ci étaient forcément plus coupables que le Hamas ! Évidemment ils reprenaient sans recul les chiffres donnés par le service de presse du Hamas. La question de savoir si Israël avait d’autre choix que d’investir Gaza, c’est une autre question, je ne m’avancerais pas sur cette voie, c’est un peu comme quand on disait que Poutine aurait pu faire autrement que d’envahir l’Ukraine. C’est peut-être vrai, encore que je ne voie pas quoi, mais les Etats-Unis aussi auraient pu faire autrement, notamment en respectant les promesses qui avaient été faites à Gorbatchev de ne pas procéder à l’extension de l’OTAN toujours plus à l’Est. 

D’après le journal La Croix du 13 novembre 2023, étrange comptabilité


[1] https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/15/une-tempete-parfaite-se-profile-sur-la-guerre-en-ukraine-ou-que-l-on-regarde-les-tendances-negatives-convergent_6200183_3232.html

[2] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/13/a-kiev-des-epouses-de-soldats-reclament-leur-demobilisation-apres-dix-huit-mois-de-guerre_6199875_3210.html

[5] https://fr.euronews.com/video/2023/10/20/bataille-dadviivka-vers-un-echec-russe

[6] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/21/guerre-en-ukraine-kiev-tente-d-ouvrir-un-nouveau-front-le-long-du-dniepr_6201419_3210.html

[7] https://t.me/V_Zelenskiy_official/8681

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