Les Européens votent très mal, du moins du point de vue de la canaille qui a pris le pouvoir à Bruxelles pour faire une guerre de 100 ans à la Russie et pour ruiner l’Europe dans son entier. Dans la République Tchèque, c’est le candidat « eurosceptique » Andrej Babis qui est largement en tête. Arrivera-t-il à former une coalition ? On verra, je me méfie de la fourberie des européistes qui ont pris l’habitude d’annuler les élections qui ne leur conviennent pas comme en Roumanie, ou à les truquer comme en Roumanie et en Moldavie. Mais le plus important est que le leader du parti ANO a mis en avant le slogan « les Tchèques d’abord » c’est qui est une manière indirecte de dénoncer l’aide de son pays à l’Ukraine. On se rappelle que c’est le gouvernement sortant qui avait coordonné l’achat de 1,5 millions de missiles pour l’Ukraine et cela leur avait coûté près de 300 millions d’euros. La première réflexion est que manifestement les Tchèques n’ont pas suivi leur gouvernement. Ce qui veut dire qu’ils ne veulent pas soutenir la guerre de l’OTAN et de l’Union européenne. Même le journal atlantiste Le monde le reconnaissait, la question de la guerre e Ukraine était centrale pour ces élections[1]. C’est ennuyeux pour Bruxelles, parce que Babis va se rapprocher automatiquement d’Orban en Hongrie et de Fico en Slovaquie ! Cela fait trois pays sur 27 qui vont s’opposer à l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Naturellement cela affaiblira le camp de la guerre contre la Russie.
La Géorgie, pays où l’agent des Américains Glucksmann, a fait ses classes, l’OTAN et l’Union européenne espéraient pour réactiver un nouveau front pour compenser l’effondrement attendu du front ukrainien. Mais c’est encore raté. Le parti Rêve géorgien du Premier ministre Irakli Kobakhidze obtenir plus de 80% des voix après le dépouillement de près de 75% des bureaux de vote, selon la commission électorale. Il s’agissait d’élections locales. Pour le parti Rêve géorgien, il s'agissait d'un premier test depuis les législatives d'octobre 2024 qu'il a officiellement remportées, mais dont le résultat est contesté par l'opposition. Une partie de celle-ci boycottait le scrutin de samedi. Les pro-européens qui se disent dans ce pays pro-démocratie, activés par les réseaux atlantistes et européistes, tentent en ce moment de contester les résultats très violemment, avec leurs petits drapeaux payés par l’Union européenne en descendant dans la rue. Leur impact est cependant très limité et il est douteux qu’ils arrivent à fomenter un nouveau Maïdan. Cependant tout indique que la crapule otanienne n’a pas l’intention de lâcher le morceau et continuera à fomenter des mauvais coups dans l’arrière-cours de la Russie.
Les élections récentes dans les pays anciennement communistes ont été des déceptions pour Bruxelles et pour l’OTAN. Que ce soit en Pologne, en Slovaquie, en République Tchèque, en Moldavie, en Roumanie et bien sûr en Géorgie, tout montre que ces pays se sont détachés du rêve européiste. La Serbie qui a été admis comme candidat à l’Union européenne, depuis une quinzaine d’années, a refusé d’appliquer les sanctions contre la Russie. C’est un allié historique de la Russie et ce qu’on oublie parfois, c’est que le Donbass a été peuplé jadis d’immigrés serbes. Tous ces pays n’aiment pas les Ukrainiens pour des raisons diverses et variées, entre autres parce que les minorités de ces pays en Ukraine sont maltraitées. Bien sûr il y a la question de la guerre contre la Russie qui n’enthousiasme pas beaucoup ces pays placés en première ligne, mais il y a au moins deux autres questions qui jouent contre Bruxelles, d’abord l’économie européenne est vraiment malade, endettée, en récession, elle n’a plus de perspective claire et ne peut plus de donner en exemple. Ensuite il y a la question de l’immigration musulmane qui est présente dans tout l’Europe et qui inquiète. La question est en fait celle de la souveraineté nationale et celle-ci se heurte justement au pouvoir bureaucratique de Bruxelles. Tout cela indique qu’Ursula von der Leyen aura bien du mal à faire passer ses projets, notamment ceux d’une adhésion directe de l’Ukraine à l’Union européenne, tant que ce pays sera en guerre et dans le chaos.
On ne pensait pas que Lecornu pouvait être plus ridicule encore que Bayrou. Et bien, on se trompait lourdement. Il a formé un gouvernement tout à fait à l’image du précédent, à quelques détails près. On retrouve Rachida Dati qui va bientôt être jugée pour ses malversations, les incapables Retailleau et Darmanin dont l’action n’a satisfait personne, l’évanescente Elisabeth Borne, et le très médiocre Jean-Noël Barrot. Tout ça pour ça ! Lecornu disait prendre son temps pour former son gouvernement, mais en fait il a repris celui de Bayrou dans ses grandes lignes. La seule nouveauté est le retour de Bruno Le Maire, dit Bruno le dilaté au poste de ministre des armées ! Ce semi-idiot qui se croit des talents d’écrivain, détient le record absolu de l’endettement de la France, c’est à lui qu’on doit les mille milliards de dettes supplémentaires du double mandat de Macron. Et on se dit que s’il conduit nos armées comme il a conduit l’économie de la France, il y a un sérieux risque d’effondrement. Ce menteur patenté disait encore vers la fin du mois de septembre qu’il n’était pas question qu’il revienne dans un gouvernement. Il est vrai qu’il ne restera pas très longtemps en poste. Tout cela est grotesque et on comprend mieux pourquoi le Parti socialiste a fait savoir indirectement qu’il se préparait à des élections anticipées. Comme tout ce que fait Macron ça n’a pas de sens, c’est le Père Ubu à l’Élysée. Cela ridiculise encore un peu plus la France qui ne pèse plus rien sur le plan diplomatique. Pour aller encore plus loin dans la stupidité, Retailleau à peine confirmé au poste de Ministre de l’intérieur où il n’a strictement rien fait, même pas illusion, prenait son propre gouvernement pour cible, disant avouer que celui-ci ne ressemblait à rien ! C’est presqu’officiellement que Les Républicains se sont mis en rupture d’avec Lecornu. Pêle-mêle c’était aussi la nomination de Bruno Le Maire qui était contestée le champion de la dette publique qui était contestée dans les rangs de l’ancien parti de ce faux écrivain, faux-jeton et faux homme politique Et le stupide Attal, premier ministre à la retraite, en rajoutait avançant que c’était là un spectacle affligeant ! On se demandait dès le dimanche soir, si ce gouvernement nommé furtivement allait passer la semaine ! C’est encore de l’inédit, après avoir tergiverser presqu’un mois pour construire un gouvernement sur les ruines de celui de Bayrou, Lecornu est menacé par ses propres ministres et son « socle commun » de dissolution ! La classe politique française se donnait en spectacle, montrant que si elle n’était pas capable de gouverner quoi que ce soit, elle était capable tout de même d’assurer le spectacle.
PS : J'ai écrit ces lignes le dimanche soir, le 6 octobre donc. J'ai été pris de court, en effet, le 7 octobre Lecornu démissionnait moins d'un mois après sa nomination !
Pendant que le gouvernement Lecornu s’effondrait déjà, à peine nommé, c’était la pitrerie de la France Insoumise qui étaient critiquées par les Français. Cette boutique n’est pas vraiment un parti d’opposition, c’est d’abord un parti antifrançais qui s’occupe uniquement de travaillait pour favoriser l’entrisme des Frères musulmans dans notre propre pays. On a assisté aux provocations habituelles de la flottille pour Gaza, celles de Thomas Guénolé, celle de Greta Thumberg, de Rima Hassan qui va être jugée en Israël pour ses provocations. Ces imbéciles ouvertement agents des Frères musulmans, n’arrêtaient pas leurs pleurnicheries en nous disant combien les Israéliens, et donc les Juifs, étaient méchants qui empêchaient l’aide humanitaire d’entrer à Gaza. Pendant ce temps la critique tous azimuts de la FI se développait. Deux livres parus ces derniers temps, celui de Nora Bussigny, Les nouveaux antisémites, paru chez Albin Michel et de Omar Youssef Souleimane, Les complices du mal, paru chez Plon, battaient les records de vente en librairie, tous les deux classés numéro 1 successivement chez Amazon. Or ces deux ouvrages détaillaient chacun dans leur genre les compromissions de la FI comme agent des Frères musulmans qui cherche évidemment à se servir de l’imbécilité de ce parti qui n’est plus de gauche, mais seulement du parti de l’Islam radical, pour faire avancer le poids des élus musulmans dans la vie politique française comme ils l’ont fait au Royaume-Uni et au Canada. Cet entrisme vise à nous habituer à vivre avec leurs exigences et à faire admettre que la Charia est un gage de stabilité pour le futur, un contrepoids finalement à l’incompétence de la classe ordinaire d’origine française pour la gestion des affaires publiques. C’est ce schéma que décrivait d’ailleurs le mauvais roman d’Houellebecq[2], Soumission, paru il y a dix ans chez Flammarion. Mais à cette époque il avançait que le travail de sape viendrait du PS. Il s’est trompé, il vient en fait de la France Insoumise, c’est-à-dire des débris du PS, emmenés par Mélenchon. Le succès énorme de ces livres montre que les Français ne sont pas dupes de cette entreprise de déstabilisation.
Depuis la publication de La meute, un autre ouvrage à charge contre Mélenchon, de Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, paru lui aussi en 2025 chez Flammarion, le nombre de défections au sein de la FI a augmenté. Récemment c’est Cédric Brun conseiller régional, ex-secrétaire de la CGT PSA Valenciennes, qui rendait public son éloignement de la FI, arguant de l’infiltration des Frères musulmans en son sein[3]. Il semble bien d’ailleurs que le véritable leader de ce parti anti-français et antisémite, n’est plus Mélenchon, mais Rima Hassan. Si le positionnement antisémite et pro-musulman de la FI lui a permis de gonfler le nombre de ses élus à l’Assemblée nationale, cela l’éloigne du pouvoir pour toujours et va inciter justement les autres partis de gauche à ne pas s’allier avec elle pour les prochaines élections. La prochaine étape de la FI sera les élections municipales de 2026 qui visera à faire entrer un maximum de musulmans dans les conseils municipaux, même au risque de faire perdre des villes à la gauche, c’est pourquoi ils vont contester eux aussi l’alliance avec les autres partis de gauche, PCF, EELV, et PS. Mélenchon est maintenant et systématiquement en tête des hommes politiques suscitant le plus fort rejet !
Tout cela n’empêche pas la FI de tenter de ramener aussi à elle les wokes dont la seule monomanie est de discuter des questions de genre, oubliant qu’en soutenant les Frères musulmans, le Hamas et les migrants, ils soutiennent leurs pires ennemis qui ne rêvent que de les pendre ou de les lapider – voyez les disputes qui ont eu lieu sur la flottille pour Gaza entre les islamistes et les wokes. La France vit sans gouvernement depuis maintenant le 9 juin 2024, soit exactement depuis 16 mois, et c’est parti pour durer encore jusqu’au moins à la prochaine dissolution que tout le monde anticipe. Mais y’a-t-il une opposition à Macron en France ? A l’Assemblée, il n’y en a pas, chaque parti étant occupé par sa tambouille singulière. On l’a vu avec la FI qui a la tête ailleurs, à consolider son alliance avec les Frères musulmans. Mais on le voit aussi du côté du RN. Ce parti n’est pas seulement mou – quand je pense que les imbéciles l’assimilent à un parti fasciste – c’est aussi un parti changeant : il n’a pas voté contre l’ignoble réforme des retraites, il ne veut pas d’une hausse du SMIC, bref il veut se faire bien voir des milieux patronaux, sachant que c’est de ce côté que se trouve le pognon. Il est aussi très changeant sur les questions internationales, étant passé d’un soutien à Poutine, à une stigmatisation de la Russie comme le seul responsable de la guerre en Ukraine, ils se sont reniés aussi sur la question de l’Union européenne, de l’OTAN et de l’euro. Tout cela est en contradiction avec ses électeurs qui s’ils attendent un retour de la souveraineté de la France, ont aussi une fibre sociale. C’est devenu un parti ordinaire de droite, très semblable au LR façon Retailleau. Plus ils se sont alignés sur la doxa européiste, et plus ils se sont éloignés du pouvoir. Laure Lavalette, députée du Rassemblement National, est venue bêtement dénoncer la guerre hybride que la Russie mènerait contre nous ! C’était à propos des drones que le cargo Pushpa aurait tiré pour le compte des Russes sur le Danemark ! La bêtise faite femme. En gros elle a repris le narratif de l’OTAN et de Macron qui avait fait arraisonner le navire battant pavillon béninois juste la veille de son discours au Conseil de l’Europe. Mais malheureusement pour cette Laure Lavalette qui s’est ridiculisé, cette baudruche a été dégonflée, il a été prouvé que ces affaires de drones n’avaient rien à voir avec la Russie, et le navire Pushpa a pu rapidement reprendre la mer comme je l’avais pensé. Tout le monde à compris que cette soi-disant guerre hybride étaient des opérations montées sous faux drapeau[4], non pas pour dénoncer une menace russe, mais essentiellement pour forcer les Européens à admettre de nouveaux sacrifices pour satisfaire les appétits des marchands de canon.
La situation politique en France est inédite. C’est-à-dire
que nous n’avons plus ni opposition, ni gouvernement ! C’est comme si la
classe politique française s’était autodissoute ! Cela cependant arrange Macron.
Il peut ainsi continuer à se promener de part le monde dans des costumes ridicules,
avec une femme ridicule à son bras et continuer à parler de tout et de rien. C’est
ce qui lui importe. Peut-être croit-il même qu’il gouverne ? Si la France avait
une représentation démocratique responsable, Macron serait déjà destitué. Mais
ce n’est pas le cas. Doit-on le déplorer ? Il faut apprendre à nous
débrouiller par nous-même, à devenir les maîtres de notre propre destin, plutôt
que d’attendre l’arrivée d’un sauveur de droite ou de gauche qui ne viendra
jamais. Je ne crois pas que la solution viendra d’une nouvelle dissolution, ni
même d’une destitution de Macron, et pour tout dire il n’y a pas d’amélioration
possible de la situation politique française sur le court terme, aucun parti n’étant
capable aujourd’hui de proposer une sortie directe de l’Europe, de l’euro et de
l’OTAN.
[1] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/03/en-republique-tcheque-des-elections-legislatives-dominees-par-la-question-du-soutien-a-l-ukraine_6644154_3210.html
[2] Je
dis mauvais pour deux raisons, la première est que c’est très mal écrit, la
seconde, c’est qu’il attribut seulement à la gauche cette islamisation rampante
de la vie politique française.
[3] https://www.lejdd.fr/politique/un-conseiller-regional-se-met-en-retrait-de-lfi-denoncant-une-infiltration-islamiste-162550
[4]
Beaucoup l’ont déjà fait sur les réseaux sociaux dans l’univers parallèle de l’information,
mais aussi dans un journal allemand Bild qui n’a pourtant aucun rapport
avec la sphère complotiste.
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