vendredi 11 septembre 2020

La publicité instrument d’éducation et de propagande

  

Périodiquement on entend des associations, des groupements politiques « racialisés » se plaindre que les noirs et d’autres personnes issues de la diversité sont insuffisamment représentées. C’est un mensonge éhonté, c’est à l’inverse qu’on assiste. En tous les cas le système publicitaire n’est pas e, cause, au contraire, il assume sa fonction de formatage de la pensée, visant à éduquer les jeunes générations à admettre une place prééminente des hommes de couleur dans le paysage français. Malgré l’arrivée massive des migrants, les noirs sont encore très minoritaires, certainement moins de 5% de la population, mais sur le plan publicitaire, ils occupent une place disproportionnée par rapport à leur poids démographique. Je ne suis pas le premier à découvrir cette supercherie, ni même à insister sur le caractère louche pour ne pas dire raciste et sexiste du message sous-jacent. En effet le noir est très souvent un mâle, représenté à côté d’une femme blanche qu’il domine de sa taille ou en l’entourant de ses larges épaules. E caractère sexuel de ces publicités est assez évident. Le message est donc double : d’abord promouvoir l’effacement de la race blanche comme une norme et donc leur donner la femme blanche, ensuite montrer que l’homme noir est fort puisqu’il exerce le rôle que le mâle blanc ne peut plus exercer : protéger la femme blanche. Dans la publicité pour le Crédit Mutuel de Bretagne nous comprenons que la banque protège le couple mais aussi qu’elle délègue cette fonction de protection de la femme blanche à un noir qui la domine physiquement. C’est évidemment une publicité raciste qui sous-entend qu’un homme blanc est incapable de protéger sa femme, c’est donc en même temps une publicité sexiste. Mais si le racisme anti-blanc est évident, ce n’est pas non plus une publicité valorisante pour le noir qui est relégué au rang de vigile à l’intérieur de ce qui pourrait être une famille mixte. C’est du reste l’image qu’on a des noirs et des arabes qui dans les hypermarchés sont cantonnés à ce rôle de vigile, comme s’ils ne pouvaient pas faire autre chose dans la vie. 

 

Dans sa récente campagne de recrutement dans la police nationale – on dit que celle-ci va recruter 3300 personnes – les services de communication ont développé ardemment les publicités racistes. Regardez la publicité ci-dessus. Nous voyons Jérémy très content d’être entré dans la police. On lui a demandé de prendre un sourire hilare pour la photo car c’est bien connu les noirs rient tout le temps. Mais le clou de cette publicité, c’est le commentaire en dessous. On nous dit que si Jérémy a choisi de s’engager dans la police c’est parce qu’il a grandi entouré de policiers ! Ça veut dire quoi ? On peut supposer qu’il était tout le temps en bute avec la police et que celle-ci l’arrêtait tout le temps pour des « incivilités ». Et donc plutôt que de continuer à déconner, il s’est rapproché en rigolant de ceux qui le connaissaient très bien. Adama Traoré aurait du faire la même chose, on serait bien moins emmerdé. Evidemment, s’il intègre la police, on se dit qu’il va arrêter de faire le con, et donc qu’il est devenu une chance pour la France. Cependant on se dit aussi que si tous les noirs intègrent la police, les blancs seront alors sous-représentés dans cette institution qui devrait servir la République. Dans la guerre des races qui s’annonce, il est difficile d’anticiper ce qui pourra se passer. 

 

Evidemment les publicités pour la police utilisent abondamment le couple homme noir-femme blanche. L’inconscient des communicants parle. Au-delà de cette idée de protection de la femme blanche, et à travers elle de la société toute entière, il y a cette idée que si ce rôle est dévolu au mâle noir, c’est qu’il serait plus viril que les blancs et qu’en outre, il a l’habitude, vu qu’il vient des quartiers difficiles, du comportement des semeurs de trouble. Il les comprend, plutôt que de les affronter et de les mépriser. Il assumerait ainsi une force tranquille au cœur du processus d’intégration nécessaire puisqu’on nous dit que les migrants sont une chance pour la France et que plus nous en recevons, et mieux le pays se porte. C’était le message de Merkel, bien que les victimes des attentats perpétrés au nom de l’Islam ne soient pas en phase avec cette injonction. La réalité du terrain pourtant ne reflète pas cette tendance. 

 

On pourrait cependant voir dans ces publicités racialisées un autre message : en fait il s’agirait de nous faire peur. Dans notre enfance de nombreux parents menaçaient leurs enfants : « Si tu ne te tiens pas tranquille, l’homme noir va venir te prendre ». Mais la lecture la plus immédiate c’est que les noirs représentent la loi et les blancs la délinquance. Plusieurs organismes doivent faire face à des fraudes massives, la CAF par exemple, ou la SNCF ou encore le métro. Ces publicités contre la fraude jouent à trois niveaux : d’abord elles indiquent que frauder le métro ou la Caf ou la SNCF, c’est terriblement mal, c’est presque le mal absolu. A Bayonne ces derniers jours il y a eu l’assassinat d’un chauffeur de bus par quatre délinquants issus de la diversité. Le ministre des transports, Jean-Baptiste Djebarri n’a rien trouvé de mieux à dire que de qualifier ce meurtre d’incivilité[1].mais les journaux et les médias se sont bien gardés de divulguer les noms, voire même les prénoms de ces assassins. Deux ont été arrêtés, les noms de Mohamed C., Moussa B. et Sélim Z. ont fuité sur les réseaux sociaux[2]. Mais on ne parle pas de cette ethnicité de la violence et de la délinquance. On fait comme s’il s’agissait d’autre chose que d’une guerre civile. On ne dit rien non plus de la surreprésentation de « la diversité » dans les prisons. Les chiffres ne sont pas disponibles, mais Le monde avançait sur la foi d’une enquête du Washington Post que 60 à 70% des prisonniers en France étaient musulmans[3]. Tous ceux qui ont travaillé dans les prisons, notamment les visiteurs de prison ou les gardiens avancent même que ce chiffre est faible, il serait plutôt de 75% si on compte les étrangers, les noirs et les maghrébins. L’Etat s’obstine dans sa volonté de masquer ce chiffre en refusant de construire des statistiques par exemple à partir des prénoms. Cependant, même s’il est certain que le peuple des prisons est très majoritairement issu de la diversité, la publicité elle nous montre majoritairement des blancs comme des délinquants. Mieux encore pour ne pas stigmatiser la diversité, elle n’est jamais représentée sous les traits de la délinquance. Les immigrés et leurs descendants seraient ils enclin par atavisme à être moins fraudeurs et moins délinquants que les « gaulois » ? 

 

Dans ces publicités qui dénoncent la fraude, donc un comportement délinquant, il s’agit d’un racisme à l’envers. Ce sont les blancs qui auraient le gène de la fraude dans le sang et surtout pas les noirs ou les maghrébins. Si on voulait sérieusement considérer le peuple de la diversité à l’égal des Français de souche, ou à la peau blanche, il faudrait au moins de temps en temps en représenter un comme un fraudeur. Mais on suppose que ce peuple là est psychologiquement plus fragile que les blancs de peau et donc qu’il serait traumatisé. De se voir ainsi stigmatisé, montré du doigt, mis à l’index, et donc qu’en le traitant comme à part du point de vue de la société, on le protège. C’est évidemment une approche raciste de la délinquance, en plus que d’être un mensonge statistique. C’est la même chanson pour la CAF. Voici une délinquante, Jennifer qui aurait quatre enfants et qui tricherait en s’inventant une vie de misère pour toucher les allocations familiales. Mais cette légende dévoile tout de suite sa fausseté puisque d’un autre côté on nous dit qu’on fait venir des immigrés parce que les Jennifer ne font pas assez de gosses ! Pourquoi stigmatiser les Jennifer ? 

L’homme blanc est par nature mauvais, mais par suite la femme blanche aussi. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas les hommes noirs venus d’Afrique qui agressent sexuellement les femmes blanches, mais c’est l’inverse. C’est pourquoi dans l’armée britannique on met en garde les femmes qui voudraient rejoindre la troupe pour se payer du bon temps en profitant de son « privilège blanc » pour abuser de jeunes soldats malheureux et inexpérimentés. Cette publicité pourtant ne doit pas faire rire. La caricature ridicule qui est présentée ici sert à renforcer l’idée du privilège blanc qui empêche l’épanouissement des personnes issues de la diversité. 

 

Cette vision raciste des publicités doit nous servir d’éducation au long cours. C’est une manière de montrer que les publicitaires ne sont pas seulement des marchands de soupe, mais qu’ils ont aussi une conscience et qu’ils œuvrent pour le bien public. En réalité ils diffusent une musique qui stigmatise les blancs. En cela ils sont en phase avec les sociologues à la Fassin. Au lieu d’aider à l’intégration, ils travaillent à les opposer en permanence aux blancs. C’est le pendant mercantile du PIR. Cette logique mène directement à la sécession. Mais le message de mixité de la publicité renforce l’asymétrie entre les blancs et les noirs ou les maghrébins. La publicité nous montre des hommes noirs avec des femmes blanches. Celles-ci sont une menace pour les filles issues de l’immigration qui vont voir les mâles de leur quartier préférer les blanches. C’est ce qu’on peut lire dans l’image suivante. Nous voyons quatre filles manifestement issues de l’immigration qui, si elles ne portent pas le voile, se présentent comme de bonnes musulmanes en stigmatisant les blancs. Autrement dit la tendance est de dire que non seulement les blancs n’ont pas droit à la femme blanche, mais en outre qu’ils n’ont pas droit non plus aux femmes issues de l’immigration. C’est une forme de castration, l’idée que les blancs finalement n’ont pas de sexe, ni de sexualité. Cette propagande est encouragée par les institutions, à l’université par exemple, ce sont les indigénistes, les racialisés qui font la loi. Mais l’Etat quand il fait sa publicité pour recruter des policiers encourage aussi ce séparatisme larvé. Evidemment au-delà des questions de sexe et de domination d’une race sur une autre, il y a l’idéologie mondialiste qui prône la fin des frontières et le métissage. Mais cette avancée du métissage se heurte maintenant à la réaction d’une frange de la population immigrée qui refuse cette mixité. Ayant obtenu beaucoup au nom de l’égalité, les communautarismes réclament maintenant le droit à la sécession raciste. Qu’on la recouvre du manteau du racialisme ne change rien à l’affaire. Le but reste le même, installer la séparation comme mode de gouvernement au-delà de l’Etat, mais n’est-ce pas le but de la société néo-libérale dont le plus sûr mot d’ordre est la guerre de tous contre tous ? 

 

Ces exemples d’une introduction massive de la publicité dans l’antiracisme, montre clairement ce que ce dernier est : une idéologie, une illusion. N’est-ce pas Dupond-Moretti qui a dit « Mon ministère sera celui de l'antiracisme et des droits de l'Homme » ? Disqualifiant du même coup les deux postures qui sont effectivement compatible avec les formes néolibérales de gouvernement. Les postures antiracistes légitiment finalement les guerres de religions comme les guerres civiles ou ethniques, mais en aucun cas elles ne font avancer vers plus de justice et d’harmonie sociale. C’est exactement la même chose que le racisme comme instrument de division et de contrôle social.

Les Français ne sont pas le seul peuple qu’on éduque à la soumission envers ce qu’il faut bien appeler une autre race, puisque ces publicités nous les présentent justement dans leurs différences. Ce mouvement est mondial et avance en même temps que le désir de mondialisation des firmes multinationales. On copie en France ce qui se fait dans les pays anglo-saxons avec un peu de retard. Vous remarquerez que le « noir » n’est jamais représenté comme un intellectuel, mais comme un « athlète », sous entendant par là qu’il est par nature peu instruit, mais que l’instruction ne sert à rien pour séduire la femme blanche. On voit donc que loin de faire apparaitre des noirs dans les publicités pour compenser leur manque de visibilité, on assure leur promotion pour des buts louches. L’idée est de faire disparaitre les blancs qui apparaissent ainsi comme des sous-humains d’un autre temps, d’avant la révolution de la mondialisation. Terminons sur cette réflexion : si les noirs sont de plus en plus souvent à l’honneur dans les publicités éducatives des multinationales, les asiatiques qui sont en France au moins aussi nombreux qu’eux, ne sont pratiquement pas représentés. Ce qui veut dire suivant cette nouvelle doxa raciste qu’en haut il y a le mâle noir, ensuite la femme blanche, blonde préférence, et loin derrière dans un classement indistinct les mâles blancs et les asiatiques – hommes et femmes mélangés. 

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