jeudi 26 novembre 2020

Arnaud Montebourg, L’engagement, Grasset, 2020

  

Arnaud Montebourg semble réfléchir à une candidature à l’Elysée en 2022. Et cet ouvrage est une sorte de test de cette possibilité. Et donc depuis quelques semaines il multiplie les interventions dans les médias à la fois pour faire la promotion de son ouvrage et celle de sa propre personne[1]. L’engagement n’est pourtant pas un programme politique, c’est le récit de son expérience comme ministre de l’économie de François Hollande. La première leçon qu’on tire de ce récit, c’est l’ambiguité, non pas celle de Montebourg, mais plutôt celle de la fonction qu’il a exercée. Son passage à Bercy a été un échec en ce sens que son action a été sabotée délibérément par la pusillanimité de François Hollande et les trahisons répétés de Macron qui déjà, en tant que conseiller pour l’économie du malheureux président, travaillait au dépeçage de la France pour le bien d’amis à lui qui le propulseront ensuite dans la course à l’Elysée avec des moyens démesurés pour le faire élire et s’en servir. Mais évidemment on peut dire aussi que cet échec de Montebourg – il s’est fait virer pour être remplacé par Macron – a été pour lui un enseignement des plus précieux s’il arrive un jour au pouvoir. Il semble avoir compris comment contourner les pièges de Bercy. Ce qui à mon sens lui donne un gros avantage par rapport à Mélenchon et sur presque tous les candidats qui viendraient de la gauche.

  

Montebourg s’est fait connaitre pour ceux qui s’en souviennent par son action avec Vincent Peillon sur le blanchiment de l’argent et la fraude fiscale au début des années 2000. Beaucoup pensaient que c’était une manière de se faire remarquer et de se démarquer de la vulgate du politicien socialiste. Mais c’est un combat qu’il continuera à mener encore au Ministère de l’économie quand, en tant que ministre, il encouragera Henri Falciani, un employé d’HSBC-Suisse à livrer les noms de ceux qui fraudent le fisc, et Éric de Montgolfier à porter plainte. C’est d’ailleurs à cause de cela que l’inénarrable Jérôme Cahuzac, ministre du budget, donc de la fraude fiscale, sera piégé, démissionné, et finalement abandonné à son sort et condamné ! Il est également de longue date un pourfendeur de la mondialisation, et a toujours plaidé pour une « démondialisation »[2] et également pour une réforme en profondeur des institutions, donc pour une 6ème République[3].

  

Arrivé au ministère de l’économie, il aura à faire face à des dossiers brûlants, d’abord Florange. Il s’agissait empêcher la fermeture du site que Mittal voulait abandonner, mais ne voulait pas vendre à un repreneur. En se démenant Montebourg arrivera à contourner les oukases de la Commission européenne, et à trouver un repreneur en la personne de Bernard Serin. Mais Hollande sabotera ce sauvetage sous le regard amusé de Macron qui dira stupidement, parce qu’il est stupide, autant que corrompu : « Les nationalisations, c’est Cuba sans le soleil ! »

Extrait

Seize mois plus tard survinrent les élections municipales. Florange et Hayange, les deux communes d’implantation de l’usine aux hauts-fourneaux, furent sévèrement perdues. Hayange, un fief socialiste depuis plusieurs décennies, passa au Front national, le jeune maire élu était un ancien membre du Nouveau Parti anticapitaliste fondé par Olivier Besancenot, passé au FN. C’est la CGT qui nous avait prévenus. Elle nous disait : « Nos troupes sont en train de se barrer au FN. En plus, sans rendre la carte CGT, ce qui ne leur pose aucun problème. Les vieux disent si tu vas au FN, on te sort de la CGT direct, et les jeunes disent, mais pourquoi ? On ne comprend pas. »

On peut dire qu’Hollande a tué la gauche en lâchant ses potentiels électeurs au nom du respect des traités européens. On comprend que ce soi-disant respect est en réalité une fainéantise à peine déguisée. Montebourg tentera de gagner du temps à travers une nationalisation temporaire que Hollande et le sinistre Ayrault lui auront refusé.

  

Le second dossier épineux qui va arriver sur le bureau de Montebourg, c’est celui d’Alstom. Les Américains mettent le paquet pour s’approprier Alstom, un des derniers fleurons de l’industrie française. Cette histoire répugnante dont l’issue se traduira par la fermeture des sites concernés, est digne d’un roman d’espionnage. Avec des lois bien particulières, les Américains vont mettre Pierucci en prison, il y restera 18 mois, sans qu’Hollande ne fasse quoi que ce soit pour contrecarrer cette ignoble tentative de chantage[4]. Mais il y a bien pire que la passivité d’Hollande. Il y a d’abord la trahison de Patrick Kron, qui, contre quelques millions d’euros va entraver toutes les tentatives de sauvetage d’Alstom, travaillant ouvertement pour les Américains, c’est-à-dire pour General Electric. Si on comprend bien que la trahison de Patrick Kron, qui en d’autres temps aurait mérité 12 balles dans la peau pour avoir vendu son pays, celle de Macron est d’une autre nature. Travaillant lui aussi pour les Américains au dépeçage de la France industrielle, ceux-ci et les actionnaires d’Alstom, au premier titre Martin Bouygues le récompenseront en finançant sa campagne présidentielle et en mettant leurs journaux à sa disposition. Macron lèvera beaucoup de fonds aux Etats-Unis, il fallait bien que quelqu’un l’aide à pénétrer ce curieux marché. Les Américains ont tout mis en œuvre pour s’approprier Alstom et finalement détruire cette entreprise. Ils utilisèrent aussi Clara Gaymard, l’épouse d’Hervé Gaymard, éphémère ministre de l’économie du gouvernement Raffarin qui dut quitter son poste pour des questions d’appartement assez sordides.

  

Ce que décrit Montebourg dans son ouvrage c’est un monde politique dominé par les magouilles et l’affairisme, un monde qui ne s’occupe guère de l’intérêt général. Bien qu’il soit combattif, il assume ses erreurs et ses défaites. Il regrette d’avoir soutenu Hollande, pensant que celui-ci lui laisserait les mains libres au ministère de l’économie. Son ouvrage semble vouloir dire deux choses :

- d’abord que quand on le veut, il peut y avoir des solutions innovantes pour changer le réel dans un sens qui soit un peu plus favorables aux petites gens. Que ce soit dans le cas d’Alstom ou de Florange, s’il a échoué, ce n’est pas parce que la tâche était impossible, mais parce qu’Hollande baigné d’idéologie néolibérale en économie acceptait aussi bien les lois du marché et récusait le keynésianisme qu’il semblait confondre avec une injure. Mais Hollande a fait malheureusement HEC, là où, avedc l’ENA et Sciences Po on s’applique à déformer les cerveaux de la future élite, et bien sûr Hollande était tellement stupide qu’il croyait ce que lui disait Macron !

- ensuite il semble avoir compris ce qui se passe dans la haute administration qui règne sur Bercy où chaque très haut fonctionnaire travaille d’abord pour son propre compte à se trouver un pantouflage rémunérateur.

  

Après sa démission forcée de Bercy, Montebourg se lança dans plusieurs sortes d’entreprises, dont l’une qui le mènera à investir dans l’apiculture. Ce qui nous semble une bonne chose. Son ouvrage laisse évidemment l’impression d’un homme volontaire qui garde quelques idées clés. Il se réclame de Colbert, ce qui ne lui fera pas des amis parmi les racialistes, sous-entendant par là que l’Etat doit se situer au-dessus des lois du marché. Cette idée d’intervention de l’Etat dans l’orientation, voire dans l’investissement direct dans certaines entreprises pour le bien de la nation, et donc des plus pauvres, est typiquement française, elle ne date pas de Colbert, mais elle est déjà là avec Le traité d’économie politique d’Antoyne de Montchrestien publié en 1615[5]. Il est donc dans la lignée des premiers économistes – qui étaient français – avant que cette profession ne soit pervertie par les économistes anglais qui mirent au cœur de leur réflexion les lois naturelles du marché et le libre-échange à tout va. 

Extrait

« Ainsi comprend-on que la mondialisation est une pure production humaine, politique et gouvernementale. Elle est une stratégie volontaire et discrète d’effacement des frontières. Elle a longtemps été présentée comme étant un fait irréversible, alors qu’il ne s’agit que d’une production sortie de quelques cerveaux, parfaitement corrigible. Et si cette mondialisation est réversible, c’est donc que la démondialisation peut enfin s’engager. »

Montebourg est donc clairement contre la mondialisation, et il désigne l’Union européenne sous la direction allemande comme le cœur de la mondialisation. Il fera lui aussi l’éloge des frontières en citant Régis Debray[6]. Mais il ne propose rien de concret sur deux points fondamentaux à mon avis, l’euro et l’Union européenne. Craint-il d’effrayer les Français ? Pense-t-il qu’on puisse s’accommoder de cette usine à gaz montée au profit des multinationales ? Toutes les études sérieuses montrent que l’euro a nuit particulièrement à la France et aux pays du sud de l’Europe et a enrichi l’Allemagne, l’Autriche et les Pays Bas. L’une de ces études qui vient d’Allemagne, montre qu’en vingt ans, les Français ont perdu individuellement 56 000 €, tandis que les Allemands gagnaient 23 000 € chacun[7]. De telles sommes parlent d’elles-mêmes. Jacques Sapir a calculé que la sortie de l’euro ce serait 1,5 millions ou 2 millions d’emplois supplémentaires[8]. Je suis arrivé au même résultat en partant de la balance des paiements, sachant qu’une balance commerciale déficitaire équivaut à un transfert d’emplois du pays déficitaire vers les pays excédentaires. Tous les ans c’est comme si nous transférions 20 000 emplois de la France vers l’Allemagne ! C’est le résultat de la monnaie unique qui empêche de dévaluer : seule la dévaluation interne – c’est-à-dire la baisse des salaires et des prestations sociales – permet de rétablir un équilibre, mais au prix d’un chômage de masse. Il est d’ailleurs étrange que l’Union européenne se focalise sur la question des équilibres budgétaires, mais ne se préoccupe pas des déséquilibres commerciaux ! Montebourg est protectionniste et défend cette terminologie pour montrer qu’au fond il n’existe pas de loi naturelle en économie auxquelles il faudrait se plier. Montebourg est naturellement pour stimuler l’industrie français qui a été abandonnée à son sort au moins de puis une vingtaine d’années, on l’a vu encore avec Florange et Alstom. On le voit encore aujourd’hui avec Bridgestone : cette entreprise  japonaise délocalise ses activités en France vers la Pologne et la Hongrie, non seulement parce que le coût du travail y est plus bas, mais aussi parce que la Commission européenne lui donne des subventions, 140 millions d’euros pour la Pologne et 190 millions pour la Hongrie[9] ! L’Europe viole ouvertement les lois du marché en subventionnant une entreprise qui vise à abaisser globalement les salaires. Evidemment dans ces conditions, il faudra bien revenir à un contrôle des frontières, mais aussi à sortir de l’Union européenne. La France est un contributeur net au budget européen pour un montant de 16,2 milliards d’euros. Autrement dit, elle verse de l’argent à la Commission européenne pour que celle-ci puisse financer les délocalisations de la France vers la Pologne et la Hongrie ! Qu’il n’y ait personne au gouvernement pour contester ce mécanisme mortel est bien la preuve que nous sommes gouvernés par des imbéciles et des incompétents ! 

Extrait :

« Certains défendent l’exception culturelle face à la mondialisation, ils ont raison ! Je vous propose d’aller plus loin et de défendre l’exception industrielle ! Ce que nous n’acceptons pas pour le cinéma et la création artistique, pourquoi l’accepterions-nous pour notre industrie du textile, de la plasturgie ou de la mécanique ? »

  

Si l’ouvrage est une critique acerbe et justifiée de la politique économique d’Hollande et de Macron, il dresse aussi le portrait d’hommes qui non seulement sont très limités sur le plan intellectuel, lâches, mais qui sont aussi totalement corrompus. Valls est de ceux-là. On se demande encore par quelle aberration de l’esprit Hollande a pu avoir l’idée un jour d’en faire un premier ministre ! Montebourg est tout autant impitoyable avec Jean-Marc Ayraud. Sa causticité semble vouloir dire qu’il regrette d’avoir fait autant de compromis avec cette canaille qui se réclame de la gauche et qui finalement fait une politique très à droite en serrant la vis autant qu’on le peut à des salariés déjà ponctionnés durement. On peut déjà anticipé que les gouvernants vont donner encore un nouveau tour de vis en exigeant que le petit peuple – celui qui se lève tôt et qui gagne peu – paie la dette dite du COVID. 

Extraits :

« C’est ainsi qu’Emmanuel Macron le théâtreux devint peu à peu à mes yeux une sorte de Julien Doré de la politique.

Emmanuel Macron aime changer de costume, de registre, de conviction, à la vitesse du vent. Tantôt en uniforme d’aviateur de l’Armée de l’air comme dans une mimique de Top Gun, tantôt en bras de chemise comme imitateur du mouilleur de maillot, tantôt en joueur de tennis pour charmer ces dames, tantôt déguisé en homme de gauche sous Hollande, tantôt en gladiateur du Puy-du-Fou, tantôt fardé en souverainiste en pleine crise coronavirienne, puis en amoureux faussement sincère de la démocratie participative pour se débarrasser des Gilets jaunes, ou devenant l’odieux mec de droite qu’il avait envie d’être, réformateur à la schlague. Emmanuel est finalement un chanteur de variétés. » 

« Les faillites avaient à la fin de l’année 2013 retrouvé le pic de la crise de 2009. Nous avions, par nos mesures stupides, fait rechuter l’économie française. Ces centaines de milliers de chômeurs étaient notre œuvre scandaleuse et mémorable. Tant d’inconscience me faisait enrager. Nos indicateurs précis à Bercy montraient, graphiques de l’Insee à l’appui, que les ménages avaient en moyenne perdu 1 000 euros de pouvoir d’achat en deux ans d’exercice du pouvoir. Nous appauvrissions les gens et fabriquions les futurs gilets jaunes »

En tous les cas ce livre est extrêmement intéressant dans la description de microcosme sans honneur et sans valeur qui ne représente rien. Quoi qu’il en soit, si Montebourg veut se lancer et donc quelque part séduire, il faut encore travailler. Il semble que dans le vide sidéral de la politicaillerie, il soit pour l’instant arrivé à donner à sa démarche un aspect de sérieux des plus importants pour la suite, il réhabilite l’idée de protectionnisme qui à mon avis est en phase avec ce que voudraient les Français. Il lui reste quelques points importants à développer. Donnons-en quelques-uns :

- d’abord il lui faut une armature sérieuse en matière d’environnement. Certes il a investi dans le miel et les abeilles, mais certains le lui ont reproché arguant que si on construisait trop de ruches les abeilles se feraient concurrence et mourraient[10] !

- ensuite il a un problème avec l’industrie. Son discours industrialiste peut plaire aux syndicalistes ou au Parti communiste, mais c’est à double tranchant puisque l’industrie c’est aussi la pollution. Il ne faudrait pas qu’il tombe dans un discours axé sur la croissance.

- enfin il a un problème sérieux avec les femmes. Certes il n’est pas le seul, mais passer d’une femme à l’autre sans discontinuer et en faisant la une des magazines people peut donner une mauvaise image de ce qu’il est vraiment.

Défendre l’idée de frontière, c’est très bien, mais ça ne peut pas se faire sans préciser ce que pourrait être une politique migratoire, et la on va retrouver l’Union européenne et l’extrême gauche. Également il devra traiter de deux sujets qui préoccupent les Français, la question de l’Islam, et la question de la sécurité dans un sens qui soit un petit peu innovant.

Comme on dit la fenêtre est étroite et il lui faudra piller les électeurs de Mélenchon aussi bien que de Marine Le Pen. Il se pose pour l’instant comme se trouvant au-dessus des partis et des magouilles d’appareil. Mais il part avec le handicap, contrairement à Mélenchon, de ne pas avoir d’appui dans les partis. Un certain nombre d’élus du PCF se sont déjà prononcés pour Mélenchon, Hamon également. Certes Hamon ou Marie-George Buffet c’est peu de choses, mais ça donne l’apparence d’un mouvement. Il est assez vraisemblable que le PS ne se rangera pas derrière lui, préférant sans doute la défaite avec Mélenchon plutôt que la victoire avec Montebourg. Cependant d’ici les élections de 2022, il reste encore beaucoup de temps, et comme on le voit, Macron paie et payera sa gestion erratique de la crise sanitaire, comme la démesure des violences policières qui laissent entendre que les forces de l’ordre sont livrées à elles-même et que personne ne les tient.



[1] https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Arnaud-Montebourg-reflechit-a-un-engagement-1711638

[2] Votez pour la démondialisation ! : La République plus forte que la mondialisation, Éditions Flammarion, 2011.

[3] La Constitution de la 6e République : Réconcilier les Français avec la démocratie (coécrit avec Bastien François), Flammarion, 2005.

[4] Frédéric Pierucci, Le piège américain, -Lattès, 2019.

[5] Il s’agit du premier traité d’économie politique publié. Mais Antoyne de Montchrestien avait bien d’autres cordes à son arc. Il était dramaturge et ses pièces étaient très appréciées. On l’étudie encore aujourd’hui dans les facultés de lettres. Il eut une vit asse bizarre et mourut d’un coup d’épée dans une obscure bataille liée aux guerres de religion qui ravageaient la France. André Vène, Montchrétien et le nationalisme économique, Sirey, 1923.

[6] Régis Debray, Eloge des frontières, Gallimard, 2010.

[7] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/27/20002-20190227ARTFIG00101-selon-une-etude-allemande-l-euro-aurait-particulierement-nui-aux-francais.php

[8] Jacques Sapir, L’euro contre la France, l’euro contre l’Europe, Cerf, 2016.

[9] https://www.lefigaro.fr/societes/fermeture-de-bridgestone-a-bethune-des-subventions-europeennes-ont-elles-ete-versees-en-pologne-et-en-hongrie-20200917

[10] https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/18/arnaud-montebourg-fait-son-miel-du-declin-des-abeilles_5411240_3244.html

2 commentaires:

  1. Merci pour cette analyse. Maintenant la question c'est : Peut-on aujourd'hui monter une campagne électorale et être élu sans parti politique? Y a -t-il dans l'histoire de la France un exemple? Parfois, on peut se réjouir qu'un homme qui semble avoir compris un certain mécanisme mortifère pour notre pays et qui a des velléités d'en finir avec cette racaille, ne soit supporté par aucun parti et surtout ceux qui sont ruisselants de d'opprobre et de compromission. A tel point que : Le PS? - mort ; le PCF ? moribond ; la FI grillée ? Que reste-t-il alors.... Et le peuple? Dans ce cas ce n'est pas un parti mais un mouvement. Il me semble que cela a commencé. Montebourg n'est pas vraiment seul. Il a d'abord tous ses compagnons de route du PS qui se sont barrés. Au PS il représentait un courant - minoritaire certes. Est-ce que les "insoumis" vont lui tailler une croupière de jalousie ou de connerie ce qui revient au même... Le seul candidat à droite qui a commencé à se positionner c'est Xavier Bertrand. En tant qu'ancien ministre de la Santé...c'est sur qu'il a le leadership sur Véreux...et qu'il peut pérorer. Facile ! Je vois poindre une femme : Taubira. Elle mêne sa pré-campagne comme Montebourg. Non non la présidentielle....pas fan...on verra...Les partis politique, les figures...sont tellement démonétisés que les rayons ne sont pas en abondance. Et les Français ont été douchés tellement de fois...D'où les abstentions et les 9 millions de citoyens qui sont pas inscrits ou mal inscrits sur les listes électorales... Pourtant on ne peut pas laisser passer 2022.

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  2. Macron n'avait pas de parti quand il a été élu, mais par contre il avait beaucoup d'argent et la quasi-totalité de la presse derrière lui et c'est comme ça qu'il est arrivé péniblement au second tour. Taubira n'a strictement aucune chance et Piolle non plus. Si 2022 ne fonctionne pas et que Macron revient, alors il faudra continuer la politique par d'autres moyens, parc e que de toute façon il ne représente rien ou pas grand-chose. Les Gilets jaunes ont montré au moins ça : qu'il n'y a pas que le vote dans la vie !

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