Je me demande bien pourquoi j’ai lu ce livre de Sorman. En
effet, non seulement sa réflexion sur tout et sur rien est complètement
dépassée dans tous les sens du terme, mais son confusionnisme natif l’empêche
même de ses rendre compte de la profondeur des théories qu’il prétend avoir
fréquentées et assimilées. Mais en réalité Sorman est un concentré de la pensée
libérale et mondialiste, et en cela il est l’exemple même de ce qu’il ne faut
pas penser ! Il prétend refaire une sorte de Bouvard et Pécuchet de
notre époque, et en un sens c’est assez vrai, il est à la fois Bouvard et
Pécuchet. Il est tout aussi près de Flaubert d’ailleurs, pas tout à fait
versaillais, mais pas loin, en tous les cas, il en possède la même suffisance. Sorman
est une sorte de semi-intellectuel, un peu salonard, qui a fréquenté des
politicards par caisse entière. Bien introduit, il a un carnet d’adresse des
plus fournis. Sans doute une séquelle de sa fréquentation de la Franc
Maçonnerie qui n’est plus selon lui ce qu’elle était, elle n’aurait plus
d’influence sur la politique et il le regrette – à part ça il n’est pas
décliniste. Le voilà donc qu’il nous fait non pas un dictionnaire critique des
idées reçues, mais un catalogue des mythes et slogans auxquels il croit.
Passons sur le fait qu’il soit menteur. Par exemple il nous dit qu’enfant il a
été vacciné par le docteur Destouches, autrement dit Louis-Ferdinand
Céline, et il cite le dispensaire de Sartrouville. Or ce mensonge ne tient
pas debout. Parce qu’en effet quand Céline officiait à Sartrouville c’était en
1940, et à cette date le pauvre Sorman n’était pas né. Céline fuira la France pour
le Danemark et ne reprendra que très brièvement la médecine de ville en 1953,
mais pas à Sartrouville.
« Je confesse une dette envers le Dr
Louis-Ferdinand Destouches : enfant, il m’a vacciné au dispensaire de Sartrouville
où il officiait. J’ai le souvenir précis de ce médecin en blouse blanche, au
regard fiévreux, et des énormes seringues qu’il faisait bouillir dans une
casserole sur une gazinière. L’injection fut douloureuse, mais efficace,
puisque je n’ai jamais souffert du tétanos ni de la diphtérie. J’ignorais que
Destouches était Céline ; je ne fis le rapprochement que des années plus
tard, avec une épouvante qui ne m’a jamais quitté.»
Le but de cette fable est de frimer, jouer celui qui a
côtoyé tous les grands de ce monde, furent-ils des salopards. D’ailleurs son
dictionnaire ressemble à une forme de catalogue. Ça défile ! Le mensonge
éhonté sur Céline – chez Grasset ils n’ont pas de relecteur semble-t-il – rend
déjà suspect tout ce qu’il écrit par la suite. Un passage du livre a déjà fait
couler beaucoup d’encre, il prétend avoir vu Michel Foucault acheter des petits
Tunisiens pour satisfaire ses pulsions pédophiles. Ce témoignage est assez peu
crédible. D’abord parce que on sait par ailleurs que si Foucault soutenait
n’importer quelle pétition pourvu que ce soit au nom de la liberté sexuelle, il
avait plutôt des goûts différents, homosexuel tendance cuir et chaînes. Je
précise que je suis très critique par rapport à Foucault, sur des points que ne
soulève pas Sorman : par exemple se soutien de l’auteur des Mots et les
choses à l’ayatollah Khomeiny. Lui en fait une sorte d’André
Gide. Regardez comment il est
écrit :
« Au nom de cette libération totale, que
Foucault s’appliquait à lui-même, je confesse l’avoir aperçu s’achetant des
petits garçons en Tunisie, au prétexte que ceux-ci
avaient droit à la jouissance. Il leur donnait rendez-vous au cimetière de Sidi
Bou Saïd, au clair de lune, et les violait allongés sur des tombes. Foucault se
moquait éperdument de ce qu’il adviendrait des victimes, ou voulait ignorer
qu’ils étaient les victimes d’un vieil impérialiste blanc ; il préférait croire
au libre consentement de ses petits esclaves. »
Il précise que cela se passait sur les tombes, avec des enfants de 8, 9, 10 ans. Cela voudrait-il dire que Sorman faisait le voyeur sans intervenir ? Quel que soit le regard critique qu’on porte sur les travaux de Foucault, voire sur ses prises de position politique, il n’y a pas lieu d’inventer n’importe quoi pour se faire mousser le pied de veau. Le témoignage de Sorman a été rapidement contredit[1].
Sorman c’est le Bouvard et Pécuchet de la mondialisation heureuse, le champion du politiquement correct, le chantre du libéralisme. Il coche presque toutes cases. Certes il nous dit bien que la mondialisation on n’a pas fait assez attention qu’il y avait des défaillances ici et là, mais dans l’ensemble il est content. Il reste ébahi du fait qu’on puisse se trimbaler dans toute l’Europe sans attendre le douanier qui vous contrôle. C’est un gain de temps considérable, surtout qu’il est un admirateur de Gary S. Becker qui considérait l’être humain comme un capital qu’il fallait rentabiliser et rendre toujours plus productif. Evidemment on ne risque pas de trouver chez lui quelque analyse qui ferait le lien entre les crises récurrentes qui ont lieu depuis 1997 et la déréglementation des marchés tout azimut. Il a été formé à Science Po et à l’ENA, là où on apprend les vertus des lois du marché et du libéralisme. En plus il s’en flatte ! Il suppose évidemment que la fin de l’Histoire est inscrite dans le fait que le « socialisme » a été défait et qu’il ne reste plus que le capitalisme qui selon lui s’est bien régénéré. Evidemment si on regarde la récurrence des crises et le désastre écologique on peut en douter. Quand Sorman doute de quelque chose, c’est plutôt que le réchauffement climatique soit le résultat de l’activité humaine. Il n’aime pas Greta Thunberg, il s’appuie sur les meilleures sources, Judith Curry, et puis l’ineffable Daniel Cohn-Bendit – un écologiste honnête nous dit-il – qui est pour le nucléaire. Les ours polaires doivent faire face à la fonte des glaces, pas de problème, ils s’adapteront avance Guy Sorman qui n’est pas à une imbécilité près ! S’il ne dit pas tout à fait que le réchauffement climatique n’est pas très important, il camoufle son climato-scepticisme derrière le fait que l’activité de l’homme, c’est-à-dire la croissance économique qui nous conduit à produire et consommer n’importe quoi, n’est qu’un facteur parmi tant d’autres. Nous voilà rassurés, le capitalisme n’y est pour rien ! Car le capitalisme est bon par nature.
Ours polaire tentant de s’adapter au réchauffement climatique
Logique avec la doxa libérale, le cosmopolite Sorman n’aime
pas les frontières, il trouve que les migrants sont très maltraités. Il avait
d’ailleurs écrit un livre sur ce sujet, J’aurais voulu être Français, publié
en 2016 chez Grasset, fustigeant les Français si mal accueillants. Il est bien
sûr pour l’immigration, Cohn-Bendit lui ayant signalé qu’on pouvait très bien
gérer ça avec une logique de quota en fonction de nos besoins. Mais le mal est
ailleurs, dans l’attitude frileuse des Français qui sont attaché à leur langue,
à leur culture et pourquoi pas à leur bouffe : « En vérité, l’accusation de communautarisme est
une forme hypocrite de xénophobie, enveloppée dans le drapeau
français, laïc et républicain ; cette obsession anticommunautaire suppose que
le citoyen français n’ait pas de passé et aucune autre identité que française
telle que déterminée par le ministère de l’Intérieur. »
Conséquence de cette approche, Sorman est pour le communautarisme, contre l’assimilation. Il ne se demande pas pourquoi le communautarisme n’a jamais marché nulle part depuis que l’homme vit en société. Dans ce mélange sans queue ni tête, il nous dit que la laïcité ça va bien cinq minutes, mais que ça te conduits rapidement à l’islamophobie. « Le laïcisme et l’islamophobie, qui est son double, sont les meilleurs alliés des djihadistes ; ils nuisent à la constitution d’un islam d’Europe, qui associerait les valeurs occidentales et les pratiques musulmanes. » écrit-il. Ça va de pair avec son admiration Ronald Reagan qu’il trouve tout à fait à son goût. Il lui a échappé que Reagan était pourtant raciste et qu’il n’en perdait pas une pour dénoncer l’assistanat dans lequel se vautreraient les noirs par atavisme. Guy Sorman est tellement couillon qu’il croit que Reagan qu’il admire plus que tout, s’est formé tout seul une doctrine, alors que tout le monde sait que ce mauvais acteur de série B était le disciple Ayn Rand qui le coachait. Comme on le voit, il a un peu de retard, les gens comme Sorman aujourd’hui sont des disciples de Trump, mais lui en est resté à Reagan !
Mais revenons aux délires sormaniens. Dans son
communautarisme échevelé, son libéralisme le rapproche dangereusement de
l’extrême-gauche. « Traoré
est devenu l’équivalent français de George Floyd, tué en 2020 par la police de
Minneapolis » écrit-il sans précaution, comme si la
situation des noirs américains avait un rapport avec celle des immigrés en
France. Ne serait-ce que parce que les noirs américains sont des descendants
d’esclaves la comparaison est oiseuse.
Mais Sorman c’est toujours comme
ça. Il balance des lieux communs sans se rendre compte qu’il recopie le journal
du NPA. Il fait le malin sur la question de l’Islam, car pour lui l’important
est d’avoir une religion, quelle qu’elle soit – il attribue cette idée baroque
à Reagan, son modèle. Evidemment l’Islam rentre assez facilement en
contradiction avec le respect des droits individuels, et particulièrement ceux
des femmes. Et donc pour justifier son communautarisme, le voilà qu’il fait
celui qui s’y connait en islamologie : « On ne trouvera pas dans le Coran les sources
de cette haine des femmes et de la hantise de leur corps : le Prophète Mahomet
ne traita les femmes ni par la violence ni par le mépris et son épouse Khadija,
à ses côtés, prit part à ses conquêtes et à sa révélation. » Malheureusement
ce qu’il raconte ne tient pas debout du point de vue des écritures
coraniques : La place de la femme dans la société est parfaitement
précisée dans le Coran. La femme, dans l'islam, est par nature inférieure à
l'homme, la sourate 4,34 étant très explicite à cet égard : « Les
hommes ont autorité sur les femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu les
a élevés au-dessus d'elles. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. »
Il ne dit rien de ce qui se passe en Iran depuis la fin des années
soixante-dix, il se contente bêtement du slogan de l’extrême-gauche selon
lequel les femmes islamisées en France choisissent elles-mêmes et en rapport
avec leurs convictions intimes de le porter. Cette fable a été démontée par les
femmes d’origine musulmane et qui se battent bec et ongle pour leur liberté, la
liste est longue, je pense à Chahdortt Djavann, à Fatiha Agag-Boudjahlat et
beaucoup d’autres qui savent très bien que seule une laïcité intransigeante les
protégera de la barbarie et de la soumission. C’est bien la laïcité qui ne
plait pas à Sorman : La laïcité est tout, sauf laïque ; c’est une religion d’État propre à la France, imposée par la Révolution de 1793 contre l’Église catholique, mais
aussi contre l’athéisme. Le nouvel ennemi à abattre ? L’islam.
Sur l’immigration on trouve d’ailleurs des idées étranges sous la plume
de Sorman : « Les
immigrés musulmans en France sont originaires des campagnes pauvres d’Afrique du Nord et reproduisent, en exil, leurs
traditions culturelles ; par méprise, les Français attribuent à la civilisation
islamique et à la religion musulmane des mœurs qui ne sont
qu’arabo-maghrébines. » Il se trompe deux fois, ne connaissant
rien à ce sujet comme sur le reste : les migrants musulmans non seulement
ne viennent pas des campagnes arriérées et isolées, mais ils ne viennent pas
que de l’Afrique du Nord, la Turquie, n’est pas située en Afrique du Nord, pas
plus que l’Afghanistan ou la Tchétchénie. Mais il a besoin de faits erroné pour
faire tenir debout sa défense de l’immigration et de l’Islam[2].
une courageuse femme Iranienne défiant le
pouvoir de mollahs
Cette convergence d’un libéral
comme Sorman avec l’extrême-gauche, ne montre pas seulement combien celle-ci
est dégénérée, elle est le résultat de l’acceptation passive de la
mondialisation. Sorman qui se déclare anti-marxiste et anti-socialiste, est
rejoint par des marxistes d’opérette, des révolutionnaires en peau de lapin qui
sont à peine des agitateurs freinant le mouvement social. Sorman en bon libéral
défend d’ailleurs l’idée d’un Revenu Universel. Il trouve que cela va bien avec
l’idée d’un capitalisme qui améliorerait les chances de départ dans la vie des
défavorisés. Il soutient d’autant plus l’idée que cela permettrait de revenir à
des valeurs individualistes et, selon ses mots, à contourner l’Etat. J’ai déjà
dit tout le mal que je pensais de cette idée qui au bout du compte ne fait que
renforcer la logique de la séparation entre ceux qui décident ce qu’on doit
produire, et les autres, entre le capital et le travail. C’est l’ultime relance
du capitalisme avant la chute[3].
Dans quelques mois Macron fera d’ailleurs sienne cette idée pour la vendre
comme une idée sociale et de gauche. Cette idée ni de droite, ni de gauche, lui
permettra sans doute de se démarquer des candidats de droite, par exemple
d’Edouard Philippe ou de Xavier Bertrand.
Progressiste à tout crin, il défend les GAFAM, contrairement aux gauchistes. Quelle est la preuve du bienfait des GAFAM ? Ces monopoles vaseux nous ont aidé à supporter la pandémie. Autrement dit si les GAFAM sont bons, c’est bien parce qu’ils sont un excellent outil de contrôle social ! Mais il n’est pas certain que Sorman se rende toujours bien compte de ce qu’il écrit. De même vous ne verrez pas lutter Sorman contre la malbouffe, au contraire, pour cet anti-écologiste de première, grâce à la révolution verte – lisez l’agriculture industrielle – on a fini par éradiquer la famine. Peu importe si celle-ci revient de temps en temps et si à moyen terme nous allons vers de graves problèmes en la matière du fait de la surpopulation, notamment en Afrique. Sorman lit-il un peu de temps en temps ? La FAO a publié un rapport des plus alarmants sur cette question[4]. Ce ne sera pas en accueillant toujours plus de migrants qu’on réglera le problème. Sorman d’ailleurs ne comprend pas pourquoi le continent africain ne décolle toujours pas.
Sous-alimentation en Afrique,
projections
« Ce qui est absurde pour les OGM, qui n’affectent en rien la teneur, ni le goût des aliments, est plus absurde encore pour le gluten ; le pain sans gluten n’a jamais existé et le gluten de la boulangerie contemporaine est identique à celui d’il y a un siècle. » Sorman aime les OGM il nous affirme que les OGM ne changent rien, en tant qu’expert en rien, il le sait bien[5], pour le pain sans gluten c’est pareil, quoique des boulangers affirment le contraire[6], c’est moderne n’est-ce pas et tout ce qui est moderne est bon car cela figure le progrès, la marche en avant de la civilisation, ce qui est forcément bon en soi et pour soi. Il se demande d’ailleurs pourquoi Macron a mis en place une Convention citoyenne sur le climat, alors que ces gens là ne sont pas élus, ils osent avancer des principes de réformes qui ne plaisent pas à Sorman et à ses semblables. Quand on ne sait pas quoi dire on en revient à l’injure, les 150 citoyens qui ont travaillé à cette Convention, sont des fascistes qui s’ignorent. Fasciste ou pétainiste, c’est l’injure suprême, celle qu’on avance quand on n’a plus rien à dire, on n’est pas loin de l’idée selon laquelle ces conventionnels sont des complotistes : « Il est d’usage de croire que le pétainisme est mort : erreur. Si on la retire de son contexte de guerre, l’idéologie du régime de Vichy serait approuvée par un grand nombre de Français et sous-tend toujours une certaine idéologie contemporaine. Exemple : dans les propositions avancées par la Convention citoyenne pour le climat, en juin 2020, une assemblée de volontaires désignés par Emmanuel Macron – au mépris du suffrage universel et de toute légitimité démocratique –, on ne peut que retrouver les principes mis en forme par Giraudoux. On retiendra de cet agenda conventionnel « la création de fermes municipales », l’arrêt du traitement des sols (« fin de l’artificialisation des sols », en jargon écolo), « l’arrêt de la surconsommation », le confinement de la publicité, l’éloge du vélo (le régime de Vichy était attaché à la forme physique contre la dégénérescence des intellectuels), la haine de la voiture individuelle (parce qu’elle est individuelle ?). Tout cela sous couvert du climat. »
Parmi les autres bêtises de notre Bouvard et Pécuchet
moderne qui tient absolument à cocher toutes les cases, il y a sa haine de
Keynes et son amour de Milton Friedman qui aurait réglé définitivement le
problème de l’inflation en imposant que la masse monétaire ne croisse pas plus
vite que l’économie réelle. Cette idée loufoque est mensongère. Le modèle
libéral ne s’est maintenu ces dernières décennies que par une fuite en avant
dans la création monétaire, soit l’exact inverse de ce que préconisait le petit
gourou de l’Ecole de Chicago. Il admire évidemment Jean Monnet qu’il voit comme
un petit entrepreneur qui aurait réussi à convaincre le monde entier de la
nécessité de créer l’Union européenne et d’éradiquer l’idée de nation. Jean
Monnet ne faisait pas mystère de sa volonté de contourner la démocratie,
c’était un haut fonctionnaire, à la solde des Américains qui le financèrent,
via la fondation Ford et la CIA et qui lui permirent de devenir un banquier
international. Le choix fut excellent puisqu’il arriva même à circonvenir le
général de Gaulle qui n’avait pas vu le coup venir[7].
Mais passons, je suis déjà trop long. Sorman est aussi à
l’avant-garde de la Cancel culture « Je suis favorable au politiquement correct, parce que ne pas nuire
me paraît un impératif. Je suis favorable à la censure, dès l’instant où elle
protège les faibles contre les puissants ; cela me coûte bien peu de contrôler
mon vocabulaire si, de cette manière, je manifeste envers l’autre mon respect
dans une égale dignité » Même s’il ne veut pas déboulonner les
statues, il sera de ceux qui interdisent on l’aura compris les caricatures de Charlie
ou Pépé le pew. On voit donc que d’une manière ou d’une autre Sorman est pour
un contrôle social toujours plus renforcé. Mais peut-être, ce qu’il y a de plus
important, c’est que ces diverses mesures coercitives imposées par un
gouvernement d’experts, ce n’est qu’un masque destiné à masquer la profonde
ignorance de cet individu. En lisant cet ouvrage ridicule on ne perd pas tout à
fait son temps, car on pénètre dans le cœur de l’indigente pensée de ceux qui
prétendent gouverner. Si vous voulez c’est un portrait de Macron en creux. Je
rappelle que Sorman a été à la fois enseignant à Sciences Po et à l’ENA – après
on s’étonne que ces boutiques ne forment que des crétins – mais aussi
conseiller de Raymond Barre, de Jacques Chirac et d’Alain Juppé.
[1]
https://www.jeuneafrique.com/1147268/politique/tunisie-michel-foucault-netait-pas-pedophile-mais-il-etait-seduit-par-les-jeunes-ephebes/
[2] L’essentiel
sur les immigrés et les étrangers, INSEE, juillet 2020.
[3] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/03/revenu-de-base-revenu-universel-etc.html
[4] L’État de la sécurité
alimentaire et de la nutrition dans le monde 2020, FAO, 2020.
[5] Caroline
Sägesser, « Le dossier des OGM dans les instances
internationales. », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 1724,
no. 19, 2001, pp. 5-34.
[6]
https://www.maviesansgluten.bio/confidences-dun-boulanger-sans-gluten/ Personnelle
ne suis pas aussi savant que Sorman, je n’ai pas d’idée sur le pains sans
gluten, mais je préfère faire confiance sur ce sujet au boulanger, plutôt qu’à
un vieux bobo.
[7] Jean-Pierre
Chevènement, La faute de M. Monnet, Fayard, 2006
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