samedi 31 juillet 2021

La résistance contre le pass sanitaire

 

Aix-en-Provence, le 31 juillet 2021 

La résistance contre le pass sanitaire et toutes les mesures répressives qui vont avec ne faiblit pas, au contraire même selon le ministère du mensonge l'affluence a augmenté. C'est donc un succès. Ce qui est d’abord reproché au gouvernement c’est qu’il veut non seulement forcer la vaccination de ceux qui n’en veulent pas, mais aussi de donner un pouvoir quasi illimité aux chefs d’entreprises de licencier les récalcitrants. Cette mise en place d’une société du contrôle est inédite en France, elle n’a d’équivalent qu’au temps de l’Occupation. Mais pourquoi me direz-vous les Français – du moins une bonne partie d’entre eux – s’opposeraient ils à une mesure décidée par un chef omniscient qui ne travaille que pour notre bien ? La première raison est queles Français n’ont absolument pas confiance dans Macron et son gouvernement, ils nous ont trop déversé des mensonges de toute sorte pour qu’on croit en ce qu’ils disent. Un chef de l’Etat moins stupide et un gouvernement moins arrogant auraient eu peut-être plus de chance de nous convaincre. Ils représentent d’abord l’imbécilité dans la recherche d’un pouvoir sans frein. C’est comme ça depuis le début de l’élection malencontreuse d’Emmanuel Macron. Il a menti à tout le monde, aux soignants, aux cheminots, aux Gilets jaunes, aux citoyens sur la question de la Convention sur le climat. Et j’en passe. Ses changements de pied en toute circonstance – le fameux en même temps – lui donne une crédibilité qui est proche de zéro. Qu’il soit stupide et peu instruit n’est pas la raison principale de son rejet, mais le pire est qu’il soit un fanfaron toujours à donner une direction à contretemps. 

Pau, le 31 juillet 2021 

Mais il y a autre chose. Ce que les politiciens payent à travers leurs errements, c’est la privatisation de la santé publique. En effet, on voit celle-ci souvent à travers le financement par la Sécurité sociale des cliniques privées, ou par le biais du développement des mutuelles. Mais il y a le fait que les grands laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca, ont infiltré les comités scientifiques des Etats ou de l’OMS. Ces experts financés par le secteur privé définissent en tant qu’experts la politique que suivra le gouvernement, qu’il soit français ou autre. Quand on s’est lancé, dans le monde entier, dans l’idée que la pandémie ne pouvait être combattue que par un « vaccin » on n’a pas pris de précaution. D’abord on a laissé les laboratoires fixer eux-mêmes les prix de leurs produits en toute opacité, et ensuite on n’a pas vraiment compris que la protection de ces « vaccins » n’offrait qu’une protection de très courte durée. Même Le monde commence à le comprendre, le vaccin Pfizer par exemple n’offre une protection que de huit mois, c’est-à-dire le temps que le COVID s’adapte et produise de nouveaux variants, les variants semblent être la conséquence de la vaccination. C’est pourquoi le gouvernement envisage une troisième dose pour cet automne ! Également il commence à se savoir que les vaccinés non seulement transmettent le COVID, mais sont plus fragiles que les autres face au variant delta, comme si le vaccin avait diminué leurs défenses immunitaires. Les médias dominants ont beau sortir des chiffres incontrôlables sur l’efficacité du vaccin, le doute s’est installé. Dans mon dernier billet j’avançais que le problème était la conception dominante de la médecine-marchandise qui associe nécessairement une maladie ou un virus à un médicament ou un vaccin. La contestation de la médecine-marchandise ne vient pas comme on voudrait le faire croire des complotistes d’extrême-droite, mais au contraire, elle est apparue après Mai 68 quand on a commencé à chercher des solutions en dehors de la chimie qui crée toujours des effets secondaires indésirables. et en effet on ne peut pas se dire contre les multinationales et en même temps leur faire confiance en leur confiant notre santé. 

Montpellier, 31 juillet 2021 

On voit donc que la contestation d’aujourd’hui s’appuie sur une longue défiance vis-à-vis de la médecine officielle, celle qu’on apprend à l’université et qui produit aujourd’hui non seulement des médecins en quantité insuffisante, mais aussi des médecins très mal formés qui ne savent rien des anciennes techniques de santé publique et qui récite le bréviaire de la médecine marchande. C’est sans doute cela qui est le plus difficile à faire comprendre, on croit communément que le progrès suit un cheminement rectiligne, et donc que la médecine d’aujourd’hui serait meilleure que celle d’hier. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Souvent les avancées de la médecine se paie par un abandon de techniques plus anciennes qui sont tout autant performantes. Pour mieux illustrer notre propos, on peut revenir sur le cas du vaccin qui, c’est vrai, dans un premier temps semble efficace pour les cas difficiles, mais qui dans un second temps produit des effets inattendus, c’est-à-dire l’émergence de variants qui invalident partiellement ou totalement les premiers résultats obtenus. La supercherie vaccinale – beaucoup pensent qu’il ne s’agit pas d’un vrai vaccin – risque d’être dévoilée si en septembre-octobre la pandémie repart fortement. A ce moment là le doute ne sera plus permis, la vaccination n’est qu’une illusion pour combattre le COVID. 

Brest, le 31 juillet 2021 

Les manifestations ont été encore soutenues. Notamment à Marseille où il y avait plus de monde que samedi dernier. Les manifestants ne se définissaient pas comme des antivax. On évite ce mot qui est maintenant frappé d’infamie, mais oui, il y avait des antivaccins, comme la semaine dernière, mais aussi des vaccinés et des soignants. Les principaux slogans avaient pour sujet la liberté et on demandait la démission de l’hurluberlu de l’Elysée qui en tant que graine de fasciste ne connait que la matraque. Ce que les manifestants refusaient en bloc c’est une société du contrôle, un contrôle illimité dans le temps puisqu’on ne sait pas jusqu’à quand cette fantaisie vaccinale va durer. Le gouvernement en déshérence s’est fixé comme objectif de vacciner 90% de la population pour soi-disant atteindre une immunité collective. Avec bien sûr à la clé à l’automne l’injection d’une troisième dose. On considère que la population irréductiblement opposée au vaccin représenterait entre 15 et 20%. Pour cette raison Macron prépare un confinement de ces irréductibles, ce qui veut dire que la surveillance se renforcera encore un peu plus, sans parler du fait que le gouvernement veut faire maintenant vacciner tout le monde, y compris les enfants. Dans les cortèges on entendait d’ailleurs des slogans du type ne touchez pas à nos enfants. Cette politique est vouée à l’échec – sauf pour Pfizer bien entendu – parce que malgré l’augmentation du nombre de vaccinés, le COVID reste toujours menaçant et semble repartir à la hausse. Si plus on est vacciné, plus on est infecté, il faudra bien que les politiciens et les laboratoires rendent des comptes. Sans compter que beaucoup des vaccinés se sont laissés convaincre non pas parce qu’ils croient à l’efficacité du vaccin mais parce qu’ils veulent qu’on leur foute la paix, ils veulent aussi pouvoir voyager. Les manifestants sont minoritaires dans le pays, c’est vrai. Mais les rassemblements sont impressionnants surtout si on pense que nous sommes dans une période de transhumance entre les juillettistes qui rentrent et les aoutiens qui prennent leurs congés. 

Marseille, le 31 juillet 2021 

Il y avait beaucoup de monde dans toute la France, alors que la plupart des partis et des syndicats faisaient profil bas, refusant de prendre parti, donc objectivement devenant macroniens. Florian Philippot a réussi son pari d’émerger enfin comme une personnalité politique importante ce qu’il n’avait pas su faire depuis qu’on l’avait évincé du Front National. A Paris où on ne fait rien comme les autres, il y avait quatre manifestations distinctes. Si dans l’ensemble cela s’est passé dans le calme, des heurts importants ont eu lieu à Paris et à Marseille, ce qui en dit long sur la détermination des manifestants d’en découdre avec le pouvoir, quelques membres des forces de l’ordre ont été blessés. Il est difficile de donner un chiffre, le ministère du mensonge l’a déjà donné le matin même avant le début des manifestations, il y aurait 150 000 personnes dans toute la France, ce chiffre a dû au moins être atteint à Paris. Mais les services de désinformation de Darmanin avançaient plus de 200 000 personnes contre 160 000 la semaine précédente. Il est à peu près certain que les manifestants étaient au moins un million. D’une semaine l’autre, les manifestants étaient plus nombreux à Marseille. Ce public qui est un peu différent des Gilets jaunes, est généralement peu affilié à des partis et probablement il ne se reconnaitrait pas dans un clivage gauche-droite. Il est aussi très divers du point de vue de l’âge il y avait pas mal de jeunes. Il est possible que le mois d’août voit la mobilisation s’effriter, c’est difficile de tenir en été. Mais en tous les cas cela laisse entrevoir que la rentrée ne sera pas paisible pour la canaille gouvernementale quand il va être question de vacciner les écoliers et de confiner les réfractaires. Quatre ans de manifestations anti-Macron, ça forme le caractère ! 

Paris, le 31 juillet 2021, le cortège de Villiers jusqu’à la Bastille 

Paris la manifestation de Montparnasse, le 31 juillet 2021 

Scènes de guérilla urbaine dans Paris le 31 juillet 2021


A Nice les pompiers étaient en tête du cortège




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