Aix-en-Provence le 16 octobre
2021
La politique du tout vaccinal est un échec complet, on nous avait promis qu’après deux doses on serait bien protégé, mais voilà qu’on veut nous imposer une troisième dose, puis sans doute un rappel, puis encore plus tard un nouveau vaccin pour lutter contre le nouveau variant. Également il faut rappeler qu’on nous avait dit qu’avec 50 ou 60% de la population vaccinée, l’immunité collective serait acquise. Pire encore, on nous avait dit que le vaccin ne serait pas obligatoire, mais dans les faits ce n’est pas le cas, des salariés sont suspendus, ou se retrouve sans travail et sans revenu, sans que cela émeuve vraiment les soi-disant partis de gauche et les syndicats qui sont étrangement silencieux et qui donc se refusent à défendre les salariés. Mais les choses s’aggravent en France on s’apprête à voter une prolongation de la loi sur le pass sanitaire au-delà du 15 novembre, alors même que les cas de COVID dénombrés sont de moins en moins nombreux comme les hospitalisations et les décès liés à ce méchant virus. En Italie ça va plus loin, Mario Draghi, président du Conseil, nommé, mais non élu, émanation de la banque Goldmann & Sachs, vient de décider l’obligation vaccinale pour tous les salariés quels qu’ils soient. Cela a entrainé des manifestations monstres et bien entendu on a accusé les partis d’extrême-droite de violence. Comme il y a deux partis d’extrême-droite, Fratelli d’Italia et la Lega, et qui a eux deux pèsent plus de 40% de l’électorat, il y a une tendance à se servir de cette crise pour les interdire. Entendons-nous bien, je ne me sens pas proche idéologiquement et politiquement de ces partis, mais la manière du bloc bourgeois autour de Draghi de les combattre me semble particulièrement liberticide. Il est probable que dans ce pays les manifestations vont continuer justement au nom des libertés. Les pseudo-démocrates du bloc bourgeois, autour de Draghi ou chez nous autour de Macron, ne s’embarrassent plus de précautions pour restreindre toujours plus les libertés. En Italie on nous dit que l’obligation vaccinale concernerait 2,5 millions de travailleurs supplémentaires. Le nombre des salariés italiens étant de 23 millions, cela veut dire que les travailleurs italiens sont vaccinés à un peu plus de 90% ! Mais cela ne suffit pas au fascisme sanitaire. Si avec un peu plus de 90% de vaccinés on n’atteint pas l’immunité vaccinale, c’est bien que le vaccin pour tous ne sert à rien qu’il est une dépense inutile. Le cas italien nous intéresse parce que l’Italie a été un des pays les plus touchés en Europe et que globalement sa politique sanitaire a fait faillite. Et en ce sens il semble bien que Macron suive les mêmes errements, lui qui a tout foiré dans cette affaire[1].
Manifestation en Italie le 9 octobre 2021
Tout cela pour dire qu’il est urgent de manifester non pas pour ou contre le pass sanitaire, ou pour ou contre le vaccin – lequel ? – mais pour les libertés. A Aix-en-Provence pour briser l’omerta des médias dominants, on a commencé par mettre des visages sur des gens qui sont censurés, qu’ils soient médecins ou autre. Mais aussi pour donner des visages à des jeunes gens qui sont morts à cause du vaccin expérimental de Pfizer. Les informations finissent par filtrer, les conséquences négatives du vaccin sont bien plus importantes qu’on ne le laisse entendre. Je ne vais pas faire le décompte des manifestants. A Aix en tous les cas, la mobilisation était semblable à celle de la semaine dernière, avec beaucoup de détermination. Chacun comprend maintenant que la question vaccinale est d’abord et avant tout un prétexte pour restreindre les libertés, avec comme toujours l’idée moisie de libéraux selon laquelle il n’y a pas d’alternative (le fameux TINA de l’ivrogne Margaret Thatcher que Macron admire tant). On ne vous demande ni de comprendre, ni de choisir, on vous demande seulement de vous soumettre pour la mise en place d’un ordre nouveau, un ordre hygiéniste et sanitaire, ce qui arrange bien Big Pharma évidemment, mais qui trimballe avec lui des relents de fascisme.
Nantes le 16 octobre 2021
Si la vaccination obligatoire oblige à se mobiliser principalement pour donner un coup d’arrêt à la dérive de la « démocratie » façon Macron, il y a bien d’autres sujets de mécontentement. On parle beaucoup en ce moment de la hausse du prix de l’énergie et de celle des carburants. Pour cette raison, les Gilets jaunes ont ressorti leur vieille, mais bonne, idée de réoccuper les ronds-points. Pendant que les actionnaires du CAC40 se gavent littéralement, le pouvoir d’achat des salariés s’effrite et il s’effrite encore plus pour ceux qui ont perdu leur emploi ou qui sont suspendus. Il devient alors évident que la lutte des Gilets jaunes et celle des anti-vax doivent nécessairement se rejoindre. Pour moi c’est la même chose. Peut-être est ce cela que Laurent Mucchielli a lui aussi perçu en subissant la censure de ses études sur les effets du vaccin. Certes je l’ai beaucoup critiqué pour son angélisme sur la question de la montée de la violence qui finalement arrangeait assez bien les pouvoirs en place qui aiment bien qu’on mette la merde sous le tapis, mais sur le vaccin il a cherché à être honnête et ne mérite pas l’ostracisme dont il est victime.
Paris, le 16 octobre 2021
Un peu de partout il semble que la mobilisation était à peu
près constante, bien que Philippot ait annoncé pour sa manifestation du Trocadéro
une très nette hausse. On aimerait bien évidemment que la mobilisation soit
plus forte, ce serait en effet le seul moyen d’action sérieux au lieu d’attendre
les élections qui vont arriver au mois d’avril prochain et dont il ne faut
certainement rien attendre vu la palanquée de misérables sots qui se présente à
ce tournoi de pitreries, de Mélenchon à Zemmour en passant par Macron. Nous avons
des problèmes immédiats pour lesquels nous devons nous battre, et en premier lieu
la prolongation du pass sanitaire au-delà du 15 novembre qui permettra de nous mettre
en prison à la discrétion du gouvernement[2].
Manifestation de Florian
Philippot au Trocadéro, le 16 octobre 2021
Les Gilets jaunes sont donc revenus officiellement, on les a
vu un peu de partout sur les ronds-points, du nord au sud du pays. Certes ils n’étaient
pas encore très nombreux – on ne peut pas en effet être à la manif antivaccin
et en même temps sur les ronds-points avec les Gilets jaunes – mais on espère
que cela va donner des idées à ceux qui sont restés bêtement claquemurés chez
eux en attendant que ça passe. Leur présence sur tout le territoire est un signe
qui ne trompe pas, et Macron peut maintenant craindre que cette jonction inédite
des luttes ne fasse boule de neige. C’est peut-être le début d’une reprise du
mouvement. En tous les cas nous voyons bien que la contestation est là, l’arme
au pied. Darmanin, ministre du mensonge, va nous dire que la mobilisation
anti-pass faiblit après 14 samedis d’affilée, il se gardera de nous dire que ça
repart du côté des Gilets jaunes. Cette jonction des luttes, en dehors des partis
et des syndicats est tout de même assez inédite. L’incapacité de la gauche à
dire quelque chose de cohérent aussi bien sur le vaccin que sur la situation
sociale explosive dans laquelle nous sommes amène en effet que le clivage droite-gauche
à totalement disparu. La classe politique dans son ensemble a rejoint le bloc
bourgeois et se comporte comme son meilleur soutien.
Saint-Brieuc, les Gilets jaunes
sont de retour sur les ronds-points
En Italie les partis dit de gauche et les syndicats qui
étaient pour une vaccination obligatoire avaient mieux à faire qu’à défendre
les intérêts des salariés, ils ont organisé une manifestation contre l’extrême-droite
à Rome, oubliant que l’autoritarisme de Draghi, représentant de la finance
internationale, privait les Italiens du peu de liberté qu’il leur reste[3].
En continuant à se tromper de cible d’une manière aussi systématique, il ne
faudra pas s’étonner que l’extrême-droite revienne au pouvoir dans ce pays,
comme je l’ai dit plus haut, elle pèse déjà plus de 40%, au lieu d’en faire des
martyres, il serait pourtant un peu plus intelligent de tenter de comprendre
pourquoi elle est plus haute que jamais.
Rond-point occupé à Mougins,
le 16 octobre 2021
Rond-point Mondeville, le 16
octobre 2021
Rond-point des Arthauds, 16
octobre 2021
[1] Dans
leur livre Le traitre et le néant, Fayard, 2021, Davet et Lhomme disent
que la politique macronienne, par rapport à la moyenne européenne, c’est au
moins 15 000 morts de plus.
[2] https://www.arianebilheran.com/post/l-ideologie-sanitaire-est-un-pr%C3%A9texte-a-une-gouvernance-totalitaire?fbclid=IwAR0PIhbvyU9xeSr1JIrnD2oa18Iw3EYm3qNJQAfNHADIe8i_BAFG5QtJ5gs
[3] https://www.20minutes.fr/monde/3149255-20211015-italie-contre-pass-sanitaire-travail-manifestations-blocages
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire