Manifestation des personnels soignants à la Martinique le 7 octobre 2021
Les gens soi-disant de gauche qui devraient être les premiers à défendre les libertés comme les personnels soignants, se mobilisent assez peu dans les manifestations contre l’obligation vaccinale. N’est-ce pas une des antiennes anciennes de la gauche que de réclamer que les malades puissent contrôler la médecine qu’on leur vend ? La gauche et les hiérarchies syndicales défendent de fait aujourd’hui ce qu’il y a de pire dans la médecine mercantiliste, celle qui est imposée par les multinationales pharmaceutiques et leurs experts qui se retrouvent dans tous les comités où se décide la politique sanitaire. Pourtant nous avons beaucoup de raisons de mobiliser et d’amplifier le mouvement au moment où le gouvernement entend donner un nouveau tour de vis pour contraindre ce qui restent de réfractaires à aller se faire piquer. Partons des faits évidents et incontestables, la Suède vient de suspendre le vaccin Moderna suspect d’effets secondaires indésirables qui engendreraient des problèmes cardiaques chez les plus jeunes[1]. La Slovénie vient de faire la même chose avec le vaccin Jansen après le décès d’une jeune femme de 20 ans d’une thrombose[2]. Ces nouvelles vous ne les trouvez pas dans en une du journal Le monde ou en ouverture de votre journal télévisé. Mais quoi qu’on en dise elles donnent indirectement raisons aux analyses de Laurent Mucchielli contre qui pourtant la cabale pour sa destitution continue. La FCPE vient d’enregistrer les démissions de quatre « personnalités », dont Laurence De Cock, grande spécialiste des fake news sur la laïcité et les migrants, pour ne pas avoir pris de sanctions contre le sociologue[3]. Si en Suède et en Slovénie on prend des décisions en fonction des faits, en France on préfère criminaliser ceux qui contestent les analyses offertes par Big Pharma et qui imposent de se vacciner. Sur les réseaux sociaux un contrôle étroit, digne de Big Brother, freine la liberté d’expression et bannit tous ceux qui ne pensent pas correctement. Si nous sommes dans ce cas de figure, c’est bien parce que nous ne sommes plus dans un pays démocratique, mais sous un régime dictatorial qui se sert de la question sanitaire pour imposer sa violence. On m’opposera niaisement que ce n’est pas tout à fait ça la dictature, et qu’ailleurs, en Corée du Nord par exemple, c’est pire. Je veux bien croire en effet qu’on puisse trouver pire ailleurs, chez les talibans par exemple, mais ce n’est pas parce qu’une dictature est pire ailleurs que notre pays n’est pas une dictature. En quelques mois, le gouvernement vient de lever l’idée du secret médical – par exemple quand vous cherchez du travail, on vous demande si vous êtes vaccinés ou non – mais aussi l’idée d’une responsabilité individuelle dans les traitements médicaux. Sans parler évidemment du fait que vous êtes discriminés aussi dans les possibilités d’aller au restaurant, au café ou au cinéma. Il y a même un aspect totalement ubuesque dans le pass sanitaire qui est d’interdire de soigner à l’hôpital les personnes malades mais qui ne seraient pas vaccinées. Ça n’a pas de sens si on se réfère à la bienveillance du serment d’Hippocrate qui énonce qu’un médecin doit soigner n’importe quel malade dans la mesure de ses moyens qu’il soit payé ou non.
Alors que les faits s’accumulent pour montrer qu’il n’y a pas de lien entre taux de vaccination et recul de la pandémie, on continue comme si de rien n’était, Patrice Gibertie analyse et cite de très nombreuses études qui montrent l’absence de lien entre le cycle du virus et les campagnes de vaccination[4]. Je l’avais déjà fait avec les moyens du bord en mettant en relations dans un tableau des taux de vaccination et le nombre de décès liés au COVID[5]. Mais maintenant des études plus larges, plus solides et difficilement contestables renforcent cette absence de relation. IL y a d’abord l’étude dirigée par SV Subramanian à la Harvard TH Chan School of Public Health, cette étude, collectant et analysant des données jusqu’au 3 septembre 2021 qui porte sur 68 pays et 2947 comtés aux Etats-Unis[6]. Puis il y a l’étude de Juan Chamie qui montre que la vaccination obligatoire des plus de 60 ans ne ferait pas varier le taux de mortalité lié au COVID[7]. Son étude porte sur un ensemble de comtés américains choisis pour la disparité dans le taux de vaccination. Il semblerait que la pandémie ait une allure cyclique déclinante « naturellement » et que les reculs qu’on constate périodiquement dans son évolution n’ait rien à voir avec une politique de vaccination mondiale et ruineuse. En même temps les études sur les succès des traitements à base d’Ivermectine s’accumulent, que ce soit en Inde ou au Japon, mais on met volontairement l’éteignoir là-dessus[8]. On voit que deux conceptions de la médecine s’opposent frontalement, l’une coûteuse et qui vise à donner l’illusion d’une élimination de la pandémie par vaccination obligatoire et récurrente des personnes infectées ou non, et l’autre qui traite le symptôme lorsque la personne est infectée. Les traitements à base d’Ivermectine sont très peu coûteux et en plus ne s’appliquent pas à la totalité d’une population. Si j’accumule ces études et que je les cite, c’est pour montrer deux choses, la première est qu’elles ne sont pas réalisées par des complotistes et des illuminés, et la deuxième c’est qu’elles ne sont pas reprises et analysées par les grands médias qui ont décidé une fois pour toute qu’en dehors du vaccin il n’y avait pas de solution. Je passe ici volontairement sous silence la question des variants qui pour certains serait la conséquence des vaccins, je n’ai pas les qualifications nécessaires pour en juger. Mais par contre je sais lire des statistiques et je repère assez facilement les biais qu’on peut y trouver dans leur élaboration, comme dans leur interprétation.
L’évidence est là, cette pandémie démontre que les gouvernements font un usage intensif des fake news. Ils cachent des faits, et traficotent les chiffres. Je vais donner un simple exemple. Le nombre d’hospitalisations liées au COVID, si on en croit les chiffres officiels, 90% des personnes hospitalisées sont des non-vaccinées. Mais on oublie de dire qu’on analyse ainsi la totalité des populations hospitalisées depuis el début de la pandémie, or, le vaccin a été généralisé qu’il y a moins d’un an. Mais si je ne prends en compte que la période récente, je me rends alors compte que les personnes hospitalisées sont autant des non-vaccinées que des vaccinées ! En Angleterre on a même vu des chiffres qui laissaient voir que le nombre de décès COVID des vaccinés était supérieur à celui des non-vaccinés[9]. Dans les nouvelles cohortes de décès, on arriverait plutôt à 50/50, donc à une équivalence dans les probabilités pour décéder du COVID entre les vaccinés et les non-vaccinés. On a commencé aussi, pour atténuer les chiffres de décès COVID en Israël, à considérer comme non-vaccinés ceux qui n’avaient qu’une dose ou deux doses !
Le 6 octobre 2021, le ministère de la santé nous annonce qu’il reste 24,6% à vacciner !
Parmi les saloperies du gouvernement, il y en a deux qui ne passe pas, d’abord l’obligation vaccinale pour les personnels de santé. Cette obligation de type dictatorial a engendré des mouvements de grève spontanés, les centrales syndicales ne soutenant en rien ces salariés en difficultés. Mercredi 6 octobre à Aix-en-Provence, des personnels soignants manifestaient encore contre cette obligation, on a des échos sur des cas similaires, mais évidemment personne en parle et les hiérarchies syndicales, Philippe Martinez en tête, font le gros dos. Je suppose qu’ailleurs c’est pareil. Mais le ministère de la santé qui évaluait à 350 000 soignants non vaccinés avouait en avoir suspendu 3000[10]. Que sont devenus les autres ? Un certain nombre est en maladie, d’autres en congés, d’autres encore ont obtenu des certificats de complaisance[11]. Mais le peu de nombre de suspendus dans un secteur sous tension montre que cette politique du bâton est un fiasco dont on ne parle pas. Dans les services les plus difficiles, et avec des directions d’ARS aussi bornées qu’incompétentes comme en Île de France, on met en péril la santé des malades, en retardant les opérations, en refusant des prises en charge. On trie les malades pour cause de pénurie de personnel. La directrice de l’ARS Île de France, Amélie Verdier, bonne copine de Macron avec qui elle partage le fait de ne rien connaître en matière sanitaire, mais aussi d’avoir fait l’ENA avec lui, s’est flattée d’avoir fait suspendre 1400 soignants[12]. Cependant ces suspensions ne vont pas sans mal. Le tribunal de Cergy-Pontoise vient de retoquer cette privation de salaires décidée à l’encontre d’une soignante qui était en congé maladie[13]. Or l’hôpital suivait les instructions de Véran-le-véreux qui disait qu’on ne tolérerait pas les congés maladie pour les non-vaccinés ! L’ignoble n’est pas le fait que de la seule droite macronienne, la gauche de gouvernement n’(est pas en reste. Un groupe d’élus « socialistes » proposaient un amendement du rapporteur Bernard Jomier soumettant une contravention forfaitaire de 135 euros en cas de refus de se soumettre à la vaccination. Après trois verbalisations sur une durée de 30 jours, cette amende serait portée à 1 500 euros pour récidive. La vaccination est le « seul moyen d’atteindre une protection collective suffisante » et de « transformer l’épidémie en un phénomène à bas bruit avec d’éventuelles résurgences saisonnières, tout en conciliant l’impératif de protection de la santé publique et un traitement égalitaire de nos concitoyens », avait insisté Bernard Jomier dans la conclusion de son rapport. Il aurait été facile de contrôler les contrevenants à partir de la base de données de la Sécurité Sociale[14]. Cette proposition liberticide a été retoquée par la commission des affaires sociales du sénat. Ce tour de vis aurait renforcé la dictature sanitaire. Pourquoi une telle précipitation ? Au début de la campagne de vaccination, Karine Lacombe assurait qu’avec 50 ou 60% de vaccinés, on attendrait l’immunité collective, or nous en somme aujourd’hui à un peu plus de 75% vaccinés avec au moins une dose et 73,1% vaccinés avec deux doses. Le but est donc bien de vacciner 100% de la population quand bien même il n’est pas du tout prouvé que cela soit utile, et si possible de vendre encore des doses de rappel.
Aix-en-Provence, le 9 octobre 2021
Comme on le voit le lobby pharmaceutique est à l’offensive et se sert de ses relais au gouvernement comme de l’ignorance des journalistes pour faire avancer sa propagande et dons ses affaires. Les politiciens ne jouent pas seulement ce jeu parce qu’ils sont corrompus, ce serait trop simple, mais parce qu’il voit une manière, au nom du progrès et de l’urgence sanitaire, de renforcer leur contrôle sur les populations qui leur échappent de plus en plus. Il est donc important de poursuivre la mobilisation contre le pass sanitaire et contre la vaccination obligatoire. Contrairement à ce que laissent entendre les journaux qui préfèrent parler de Zemmour, la mobilisation du samedi n’est pas morte. A Aix-en-Provence, nous devions être environ encore 2000 personnes à manifester pour soutenir les soignants et les salariés qui sont sous la menace de suspensions et de licenciements. Certes c’est beaucoup moins qu’à la fin du mois de juillet, mais pour Aix-en-Provence, c’est énorme, surtout si on pense que nous en sommes au 13ème samedi de mobilisation. Les journalistes et les politiciens font maintenant le black-out sur les manifestations, ils font comme si elles n’existaient plus, rien n’est plus faux. Après les mensonges sur les chiffres des participants, voilà qu’on a décidé de ne plus en parler. Mais le fait que dans certaines villes comme Montpellier, Rouen ou Epinal le préfet ait interdit la manifestation du samedi 9 octobre suffit à prouver que la mobilisation est toujours là. En effet, si personne ne manifestait plus on n’aurait pas besoin d’interdire les rassemblements. L’éteignoir qui est mis sur les manifestations contraste avec l’enthousiasme dont les journalistes font preuves pour faire la réclame de Zemmour. A Aix nous avons donc fait un circuit qui nous menait à l’hôpital après avoir remonté le cours Mirabeau et traversé le marché.
Lanion, le samedi 9 octobre
2021
A Toulouse où le préfet est particulièrement virulent, la police a attaque directement les manifestants à coups de grenades lacrymogènes, à Pau, la ville de ce couillon de Bayrou, il y a eu aussi une bousculade entre les policiers et les manifestants. Vu le peu d’informations qui ont transpiré dans les médias dominants, il est impossible de donner un chiffre sur le nombre des manifestants de cette journée, mais il semble bien que les cortèges étaient beaucoup plus fournis que la semaine dernière. A Paris le cortège des Gilets jaunes était plus gonflé, et celui de Florian Philippot fut clairement un nouveau succès. Le mot d’ordre était celui de Liberté, comme si les manifestants avaient compris que la politique sanitaire de type fasciste de Macron n’était qu’un prétexte pour nous apprendre encore plus à obéir à n’importe quoi. En discutant avec les manifestants, on se rend compte qu’ils sont bien plus informés qu’on ne croit, ils citent très souvent l’étude de Subramanian sur les effets secondaires indésirables du vaccin. Et beaucoup font part de leurs propres expériences, aussi bien en ce qui concerne des personnes qu’ils connaissent et qui ont été vaccinées, que des salariés qui se retrouvent sans travail pour cause d’obligation vaccinale. Tout cela va dans le sens d’un renforcement de la détermination des manifestants à continuer le mouvement. A Nice où le cortège était important, Christian Estrosi, le maire, en a pris pour son grade, lui qui a été soigné en son temps par Raoult est maintenant signalé par sa population comme un collaborateur !
Strasbourg, les pompiers
ouvrent la marche au son de La Marseillaise
Toulouse, le 9 octobre 2021
Paris, la manif des Gilets
jaunes, le 9 octobre 2021
Florian Philippot a une fois
de plus rassemblé beaucoup de monde le 9 octobre 2021
Un imposant cortège à Nice, le 9 octobre 2021
[1] https://francais.rt.com/france/91387-suede-vaccin-moderna-suspendu-par-precaution-pour-les-moins-de-30-ans
[2] https://francais.rt.com/international/91206-slovenie-suspend-vaccin-anti-covid-janssen-apres-deces-femme-20-ans
[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/06/quatre-demissions-au-sein-du-conseil-scientifique-de-la-fcpe-dirige-par-laurent-mucchielli_6097393_3224.html
[4] https://pgibertie.com/2021/10/04/aucun-lien-entre-le-taux-de-vaccination-et-levolution-de-lepidemie-harvard/?fbclid=IwAR2_cjE457D1GTNCJO8MAICg5rxHEfrbbeMFZ7fIUT2KN886Pmr9jF4jIWY
[5] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/08/chronique-dune-lutte-mort-contre-le.html
[6] https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-021-00808-7
[7] https://pgibertie.com/2021/09/19/la-vaccination-obligatoire-des-plus-de-60-ans-na-aucun-impact-sur-la-mortalite/
[8] https://covid19criticalcare.com/ivermectin-in-covid-19/epidemiologic-analyses-on-covid19-and-ivermectin/
et https://covid19criticalcare.com/wp-content/uploads/2021/06/Ivermectin_for_Prevention_and_Treatment_of.98040.pdf
[9] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1001358/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing_18.pdf
[10] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/09/20/3-000-soignants-suspendus-l-estimation-parcellaire-d-olivier-veran_6095356_4355770.html#:~:text=le%20Covid%2D19-,Trois%20mille%20soignants%20suspendus%20%3A%20l'estimation%20%C2%AB%20parcellaire%20%C2%BB%20d,relever%20d'une%20recension%20exhaustive.
[11] https://www.liberation.fr/societe/sante/obligation-vaccinale-des-soignants-chaque-jour-jai-des-collegues-qui-pleurent-20210914_HSWWA3MSFVG4VM7DE45JVCU2XI/
[12] https://www.bfmtv.com/economie/emploi/obligation-vaccinale-plus-de-1400-soignants-suspendus-en-ile-de-france_AD-202110040368.html
[13] https://blog.landot-avocats.net/2021/10/05/non-respect-de-lobligation-vaccinale-lagent-en-conge-de-maladie-ne-peut-pas-etre-suspendu/
[14] https://francais.rt.com/france/91385-texte-sur-vaccination-obligatoire-contre-covid-19-rejete-commission-senat
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