vendredi 16 décembre 2022

A quoi sert l’ONU ?

 

Macron devant les sièges vides de l’ONU le 21 septembre 2022 

Voilà une question qu’on doit se poser au moment où les conflits militaires se multiplient un peu partout dans le monde et où une menace de Troisième Guerre mondiale n’est plus une hypothèse absurde, ce qui nous fait regretter le bon vieux de la Guerre froide où tout semblait encore sous contrôle. Tout le monde a remarqué que le 21 septembre 2022, Macron a prononcé un grand discours qui devait faire date selon ses équipes, mais qu’il a parlé devant des chaises vides. Outre que cela dénotait une perte d’influence de la France dans le monde, c’était aussi une manière de discréditer l’ONU, comme si dans cette enceinte, rien de sérieux ne pouvait se dire ou se faire, alors que les tensions sont tellement élevées que nous aurions bien besoin d’une instance propice au développement des relations diplomatiques, plutôt que d’une tribune de propagande.

L’ONU a été créée en 1945, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, pour remplacer la vieille Société des Nations (SDN) qui semblait n’avoir servi à rien conséquemment au désastre de la Première Guerre mondiale, sur le mode « plus jamais ça ». Mais si son efficacité n’a jamais été solidement démontrée, elle est de plus en plus mise en doute dans sa nécessité. Donnons des exemples, le 3 novembre 2022, pour la 30ème fois depuis 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté à une écrasante majorité de 185 contre 2 la levée du blocus criminel des États-Unis contre Cuba, on peut ne pas soutenir le régime autoritaire de ce pays, sans pour autant condamner son peuple à un blocus mortifère. Cette nouvelle victoire diplomatique écrasante de Cuba dans sa lutte contre le blocus étasunien était bien sûr absente des grands médias. Le 4 novembre 2022, à New York lors de la séance de la troisième commission de l’assemblée générale de l’ONU (Social, Humanitaire et Culturelle) la Russie avec le soutien de plus d’une dizaine de pays de tous les continents, dont la Chine, avait déposé une résolution claire et simple, visant à la condamnation par l’assemblée générale de l’ONU de la glorification du nazisme. 105 pays ont voté pour, 52 pays ont refusé de condamner la glorification du nazisme au prétexte fumeux que cela ressortait de la propagande russe dans le cadre de la guerre en Ukraine. Le monde, toujours à décoder, rappelait que depuis 2012 la Russie et ses alliés présentaient cette résolution, mais que la France pour la première fois avait voté contre, prouvant que son alignement sur Washington était maintenant complet et non dissimulé. Pour le Quai d’Orsay, dont le personnel vit couché depuis quelques décennies, cette année du fait de la guerre en Ukraine, cette résolution avait perdu toute sa portée. Mélanger les deux questions relève au mieux de l’imbécilité, au pire de la canaillerie. Or, Le monde qui par ailleurs est censé défendre les grands principes de l’Etat de droit, s’arrangeait avec ces grands principes justement pour préserver l’image bien écornée de Zelensky-le-menteur que ce journal soutient envers et contre tout, rappelant que celui-ci, pourtant soutenu par les vrais nazis ukrainiens, dénonçait l’hypocrisie de la Russie[1]. Le monde ne reconnaissant pas le degré d’hypocrisie du camp atlantiste ; forcément il en fait partie. 

 

Ces deux votes, sur Cuba et sur le nazisme, ne seront évidemment pas suivis d’effet, principalement parce qu’ils déplaisent aux Etats-Unis, qui continuent à poursuivre de leur haine Cuba en martyrisant ce pays et qui ont armé le bras de Zelensky et de la canaille nazie qui le soutient, dans le but obscur de mettre la Russie à genoux. Les médias occidentaux ont fait leur miel en proposant des cartes comme celle ci-dessus pour faire croire que la Russie était isolée dans la guerre contre le régime de Kiev, guerre activée par Washington comme l’avouait Angela Merkel en expliquant que les accords de Minsk n’avaient été qu’une ruse pour prendre le temps d’armer l’Ukraine et l’envoyer à la boucherie[2]. Mais on remarque, qu’hypocritement, les journaux occidentaux n’ont pas donné de carte pour montrer que dans la condamnation du blocus de Cuba ou dans la condamnation des résurgences du nazisme, c’était les Etats-Unis et l’Occident qui se trouvent totalement isolés ! Conspiracy watch qui a trouvé des financements importants en prétendant traquer le conspirationnisme, est un site bien-pensant qui sert de caution à la démocratie façon Washington. Bien que financés pour partie par La Fondation pour la mémoire de la Shoah, ils dénoncent donc eux aussi la résolution présentée par les Russes pour lutter contre le nazisme comme de la propagande, mais ils se refusent à dire que la résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine est exactement du même tonneau, or les deux résolutions ont été votées très largement par l’ONU. Ce qui fait que dans le soutien de l’ONU à la résolution Conspiracy Watch fait automatiquement partie de ces boutiques conspirationnistes qu’elle s’applique par ailleurs à pourfendre[3]. S’il s’agit de propagande quand les Russes présentent une résolution sur le nazisme, et on sait que c’est assez vrai aussi, on ne voit pas comment il n’en serait pas de même lorsqu’elle vote pour condamner l’invasion russe de l’Ukraine ! Ce « deux poids, deux mesures », montre que chaque camp va lire dans les résolutions de l’ONU ce qui lui convient du point de vue de ce que chacun croit être son opinion publique. 

 

Tout cela montre que l’ONU ne sert pas à grand-chose dans la résolution des conflits militaires, ou pour restaurer un ordre qui ne serait pas celui des Américains, son immobilisme ressort bien évidemment du Conseil de sécurité qui comprend 5 membres permanents, les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Cette composition du conseil de sécurité fait du reste que l’indépendance de Taïwan n’est pas et ne peut pas être reconnue, et donc que cela privera éventuellement les Etats-Unis d’une légitimité pour entrer en guerre contre la Chine, si celle-ci venait à s’emparer par la force de cette île très prospère. Comme on le voit, ce Conseil de sécurité représente deux camps très opposés, l’Occident contre le reste du monde. Il suffit qu’un de ses membres refuse une décision pour qu’elle soit vidée de son sens et rendue inapplicable. La nécessité d’un unanimisme pour que l’ONU entre en action, explique pourquoi elle ne sert à rien. C’est d’ailleurs le cas de toutes les boutiques qui sont construites sur ce modèle de « gouvernance » comme l’Union européenne par exemple qui est empêtrée dans ses contradictions sur à peu près tous les plans. Certains cherchent à contourner cet obstacle en revoyant la règle de l’unanimité. Mais celle-ci est pourtant au niveau du Conseil de sécurité garante d’un certain équilibre passif. Comme on le voit, l’ONU n’a rien de démocratique. Si on introduisait une règle démocratique dans les votes – un pays une voix – l’Occident apparaitrait alors complètement isolé du reste du monde. Les deux exemples que nous venons de citer le prouvent suffisamment. 


Les principaux contributeurs au budget ordinaire de l’ONU
pour l’exercice 2020 (Millions de dollars)
 

L’ONU est principalement financée par les pays riches, ces modalités assuraient un certain équilibre du temps de la Guerre froide. Le budget de l’ONU est évalué à plus de 3 milliards de dollars. Ce budget « ordinaire » ne comprend pas les Opérations de Maintien de la Paix – qui sont en réalité presque toujours des opérations de guerre, favorisant tel ou tel camp. Celles-ci font l’objet d’un autre budget. Comme pour le budget ordinaire, ce sont les Etats-Unis qui financent la plus grosse partie des dépenses. L’ONU a été conçue quand les Etats-Unis avaient les moyens économiques et militaires d’imposer leur forme de régulation politique au monde entier. C’est pourquoi au lieu de se trouver en Suisse comme la SDN à Genève, elle s’est installée à New York. La SDN avait déjà été créée elle aussi à l’initiative des Etats-Unis, mais elle avait conservé la pudeur de se situer dans un pays neutre. Or les Etats-Unis qui se méfiaient du bloc communiste voulaient conserver un œil sur ce haut lieu de la diplomatie multilatérale, et ce d’autant qu’ils étaient les seuls à pouvoir la financer sérieusement. Tant que le reste du monde n’avait pas atteint une puissance suffisante, les Etats-Unis pouvaient faire à peu près ce qu’ils voulaient, sans craindre la réprobation de l’ONU. Et ils ne se sont pas gênés, entre autres, pour démanteler la Yougoslavie, bombarder la Serbie et créer un Etat mafieux au Kosovo, sous l’œil glauque et effaré de l’Union européenne. A cette époque la Russie très affaiblie politiquement et économiquement[4], était encore dans la tourmente du démantèlement de l’URSS, et la Chine n’était alors que la manufacture du monde, quant à l’Inde, ce pays n’avait presqu’aune existence à l’échelle de la planète. Mais les temps ont changé, le développement économique a suivi son cours, la Chine est en train de devenir la première puissance économique du monde, elle pousse ses pions en Afrique, la Russie a reconstitué ses forces et l’Inde est une vraie puissance économique et politique. Les pays émergents se sont organisés, économiques – les BRICS et le SCO – et politiquement. Les Etats-Unis, bien qu’ils restent encore la première puissance militaire du monde, ne peuvent pas attaquer à la fois la Russie, la Chine et l’Inde pour les mettre au pas. Ce serait une stratégie qui, si elle était appliquée serait ruineuse pour le monde entier, et suicidaire pour eux. 

Les 10 principaux pays contributeurs au budget des opérations de maintien de la paix (2020-2021) 

Le chaos politique et économique est évident aujourd’hui. Pour cette raison, certains qui voudraient que le nouvel ordre mondial reste semblable à l’ancien, avec une domination exclusive des Etats-Unis, parlent de réformer l’ONU de façon à pouvoir éjecter la Russie de son siège permanent du Conseil de sécurité. Cette tendance un peu fasciste, il faut bien le dire, n’a strictement aucune chance de se produire, sauf à accroître la fracture du monde et l’isolement du camp atlantiste[5]. Les Etats-Unis ont menacé très souvent de priver l’ONU si elle continuait à les contrarier, et de fait c’est bien ce qui se passe, les votes des 3 et 4 novembre 2022 ont montré que les Etats-Unis et leurs vassaux, l’Union européenne, étaient maintenant minoritaires, isolés en quelque sorte de la marche du monde. Certes l’Occident représente encore la puissance militaire redoutable des Etats-Unis, mais le socle de sa richesse s’est considérablement érodé depuis quelques décennies. On le comprend avec le graphique suivant qui compare la Chine, les Etats Unis et la zone euro qui montre que si le premier pays est sur une pente ascendante accélérée, les deux autres blocs sont totalement en perte de vitesse. Et encore dans ce graphique on ne tient pas compte des autres pays comme l’Inde, le Brésil et la Russie qui se retrouve avec la Chine dans les BRICS et dans la SCO. Or évidemment les Etats-Unis pouvaient faire la loi à l’international en 1945 parce qu’ils étaient le pays le plus riche de la planète et se permettre d’acheter tel ou tel gouvernement, voire de le faire chanter en, le menaçant d’un coup d’Etat par exemple, mais ce n’est plus le cas. L’ONU était alors leur « machin ». D’autres ont proposé des réformes pour l’ONU et pour le FMI de façon à ce que plus de pays, notamment les plus pauvres, puissent faire entendre leur voix[6]. Cette tendance n’est pas près de changer. Elle est dans l’air du temps, mais en réalité elle contribue à miner le leadership des Etats-Unis et de ses alliés qui sont tout de même le pays le plus détesté sur l’ensemble de la planète, dans les pays musulmans, en Chine, en Russie, mais aussi dans la majorité des pays d’Amérique latine, ce qui fait beaucoup. Ce qui veut dire que si une réforme de l’ONU était actée par une large majorité des pays siégeant à l’ONU, elle ne se ferait pas en faveur du camp atlantiste qui donc n’a pas intérêt à cela. D’un autre côté abandonner l’ONU aurait pour conséquence d’entériner une fracture entre les deux mondes et nous ne serions pas plus avancés. 

Evolution de la part du PIB mondial depuis 40 ans en PPA, source FMI 

Aujourd’hui, ce sont les Etats européens sous la direction de l’incroyable milicienne Ursula von der Leyen qui travaille pour les Etats-Unis qui tente de contourner l’ONU. En effet jusqu’à une date récente la Cour de Justice internationale, émanation de l’ONU, siégeant à La Haye, traitait plus ou moins bien des crimes de guerre. Cette institution n’était pas déjà sans poser problème, lorsqu’il s’est agi de traiter des crimes de guerre en ex-Yougoslavie, les Russes affaiblis, et les Chinois pas encore suffisamment puissants, n’ont pas pu éviter la partialité de cette institution qui a fait en sorte de ne juger principalement que ceux qui s’étaient opposés au découpage imposé par les Etats-Unis. Pire encore, alors que les Etats-Unis n’avaient aucune légitimité à détruire la Serbie avec des bombardements lâches et meurtriers. Pour Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef au Figaro Magazine et essayiste, cette opération humanitaro-militaire violait plusieurs lois et conventions internationales — par exemple, l'article 2, alinéa 4 de la Charte des Nations unies qui prévoit que les membres doivent s'abstenir « dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies »[7]. On pourrait avancer également que les Etats-Unis ont déclenché une guerre meurtrière en Irak sur la base de mensonges éhontés[8], et cette guerre s’est soldée également par des bombardements meurtriers sur les populations civiles, mais aussi des atrocités commises contre les civils irakiens[9]. Mais jusqu’à présent on ne jugeait pas les Etats-Unis qui se sont toujours exclus des règles qu’ils édictent pour les autres, quels que soient les crimes de guerre dont ils sont responsables. Aujourd’hui, c’est plus compliqué, la Russie et la Chine n’entendent plus se faire dicter leur conduite, fut-ce sur le plan judiciaire par les Etats-Unis. Aussi l’idée a germé dans les têtes folles de l’OTAN et de l’Union européenne de créer un tribunal ad-hoc qui serait exclusivement sous le contrôle du camp Occidental pour juger uniquement les « crimes de guerre » commis par l’armée russe, en évitant évidemment de parler de tous les crimes de guerres commis par la partie occidentale et sa pointe avancée, l’armée ukrainienne qui à Marioupol et dans l’ensemble du Donbass en ont commis et en commettent encore depuis au moins 2014. « La Russie doit payer pour ces crimes horribles, a affirmé l’ubuesque von der Leyen, c’est pourquoi, tout en continuant de soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de créer un tribunal spécial soutenu par les Nations Unies pour enquêter et poursuivre en justice le crime d’agression de la Russie. »[10]. Dans sa folie guerrière, elle ajoutait qu’on pourrait faire payer les Russes en leur piquant leurs avoirs gelés par les banques occidentales. Pique de l’argent ça la connaît depuis qu’elle traficote avec Pfizer, c’est même la seule chose qu’elle sait faire correctement ! 

 

A l’heure actuelle on ne sait pas si cette nouvelle provocation d’Ursula von der Leyen est faite pour ressouder le camp occidental qui se délite doucement mais fermement, ou si elle est vraiment sérieuse. En effet, mettre en place une telle institution en reviendrait à appliquer uniquement le droit ukrainien ! Mais en outre cela prendrait des années pour un résultat des plus incertains qui retarderait d’autant une normalisation des relations diplomatiques entre les blocs. Cette nouvelle fantaisie signifie deux choses : que les Occidentaux sont incapables de se soumettre aux règles de l’ONU qu’ils ont pourtant créées, et donc que sur le plan judiciaire ils vont s’en extraire, recréer un nouveau bloc – un nouvel Empire, en guerre avec le reste du monde. Ensuite évidemment que dans ces conditions on se demande bien à quoi continuera de servir l’ONU dont les casques bleus sont remplacés par l’OTAN et la Cour de Justice internationale par le futur tribunal imaginé par les têtes fatiguées du Pentagone. Cependant pour que tout cela fonctionne, il faudra d’abord que le camp occidental gagne complètement la guerre non seulement contre les Russes, mais aussi contre les Chinois. Les Américains et leurs affidés ne vont pas pouvoir toujours se cacher hypocritement derrière le fait qu’ils n’ont pas déclaré la guerre à la Russie. En effet les conditions du jugement des crimes de guerre dépendent toujours de l’attitude du camp vainqueur, comme cela a été le cas à Nuremberg quand les Etats-Unis ont délibérément choisi d’éviter le procès à certains nazis – ukrainiens ou allemands – afin que ceux-ci les servent pour la suite, ou comme cela a été le cas pour les Serbes qui ont été jugés à La Haye. Il est d’ailleurs très probable que les négociations qui interviendront alors décideront du sort de ce tribunal croupion qui tente de supplanter la Cour Internationale de justice de la Haye. Quoi qu’on pense de l’ONU et de sa passivité légendaire, un effondrement complet de celle-ci fermerait la porte et pour longtemps de la diplomatie internationale et du même coup nous rapprocherait encore un peu plus d’une IIIème Guerre mondiale qui cette fois aurait le courage de ses opinions, mais dont le sort serait très incertain.



[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/11/07/pourquoi-la-france-et-51-autres-pays-ont-vote-contre-la-resolution-de-l-onu-condamnant-le-nazisme_6148868_4355770.html

[2] https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/les-accords-de-minsk-devaient-donner-du-temps-a-lukraine-angela-merkel-jette-un-pave-dans-la-mare

[3] https://www.conspiracywatch.info/resolution-sur-le-nazisme-a-lonu-une-banale-operation-de-propagande-poutinienne.html

[4] Les « réformes » téléguidées par les Américains avaient fait plonger d’un seul coup d’un seul le PIB de plus de 40% entre 1989 et 1998, ce qui avait entraîne des millions de morts, notamment les plus vieux qui furent privés de retraite. https://les-yeux-du-monde.fr/ex-socialiste/12906-leconomie-russe-dans-les-annees/ C’est un véritable génocide organisé par les Etats-Unis, à l’heure où les guignols du Parlement européen reconnaissent l’Holodomor pour faire plaisir à Zelensky-le-menteur, on pourrait en faire de même avec cet épisode dramatique de l’histoire de la Russie.

[5] https://legrandcontinent.eu/fr/2022/10/12/la-russie-peut-elle-etre-exclue-du-conseil-de-securite-de-lonu/

[6] Jean-Yves CALVEZ, « Peut-on réformer l'ONU ? », Études, 2007/4 (Tome 406), p. 441-450. 

[7] https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/03/23/31002-20140323ARTFIG00225-belgrade-15-ans-apres-le-bombardement-les-serbes-n-oublient-pas.php

[8] On se souvient encore de Colin Powell et de sa petite fiole agitée devant l’ONU de la légitimité de leur action en Irak. Il avouera la supercherie par la suite, démontrant une fois de plus l’hypocrisie étatsunienne.

[9] Neta CRAWFORD, « Démocratie et lois de la guerre : où situer la responsabilité morale des atrocités en Irak ? », Critique internationale, 2008/4 (n° 41

[10] https://www.courrierinternational.com/article/guerre-en-ukraine-l-union-europeenne-propose-de-creer-un-tribunal-pour-juger-les-crimes-de-guerre-russes

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