mardi 21 mars 2023

De la dictature et de l’État policier en France

 

La guerre sociale est déclarée 

On a déjà beaucoup analysé les mensonges et les discours des macroniens et de leurs laquais planqués dans les médias[1]. Le seul argument avancé par les ignobles députés et sénateurs de la droite cosmopolite et corrompue est que puisque nous vivons plus longtemps, alors il faut travailler plus longtemps. Sauver les retraites par répartition en les supprimant est la manœuvre employée. Évidemment ils ne parlent pas du fait que le financement des retraites par répartition dépend du partage de la valeur ajoutée entre travail et capital, mais en outre comme ils font semblant de se projeter dans l’avenir, à l’horizon de 2070, ils ne prennent pas en compte que justement l’espérance de vie dans les pays riches a commencé à reculer clairement, et que bien entendu prolonger la vie de travail de deux ans supplémentaires va aggraver forcément ce recul car une des causes de l’allongement de l’espérance de vie se trouve aussi dans la baisse des durées travaillées. Le petit peuple du salariat  l’a compris, et surtout  bien plus vite que les éditorialistes qui en sont à des jongleries comptables d’une autre époque. Jacques Attali, un macronien de la première heure, qui se flattait jadis d’avoir fabriqué Macron, a lui-même dénoncé cette réforme ignoble comme n’étant aucunement une priorité[2]. Philippe Aghion économiste de la chaire, qui jadis travailla au programme de réformes de Macron, lui aussi, considère que cette réforme est brutale et injuste[3]. C’est un peu le même son de cloche chez un autre économiste libéral et borné, Jean Pisani-Ferry qui pensait qu’on devait faire des concessions au moins de façade à la CFDT de Laurent Berger, ne serait-ce que pour des raisons de tactique, visant à briser l’unité syndicale[4]. Mais Macron et son gang ont décidé de s’attaquer frontalement au corps social. 

La racaille en uniforme dans ses œuvres 

Incapable de convaincre qui que ce soit, à part quelques journalistes semi-idiots, Macron a décidé de sortir ouvertement de ce qui restait encore d’apparence de démocratie en France. Le texte sur les retraites a été adopté sans discussion et sans vote à l’Assemblée nationale. Les amendements n’ont pas été discutés et le texte a été adopté sans vote, sous la menace d’une motion de censure qui renverrait des députés mal élus vers des élections à l’issue des plus incertaines. Qu’un tel texte soit adopté sans vote est déjà le signe d’une dictature avancée, d’autant que la très large majorité de la population, entre 75 et 80%. Sans doute que l’essentiel n’est pas là. En effet, après tout, les députés peuvent voter contre le gouvernement et le renverser. Mais ils sont bien trop lâches et préoccupés pour garder leur petit fromage qu’ils ne le voteront pas. En vérité ce qui est intéressant c’est que le régime macronien vire maintenant à la dictature de type fasciste. Au printemps dernier le gouvernement avait commencé à acheter des véhicules blindés destinés à la gendarmerie dans le but de mater des révoltes inévitables. Ils sont arrivés depuis le printemps dernier[5]. Déclarer la guerre au peuple, était dans le plan de Macron, en tant que domestique du grand capital. Chaque véhicule coûte en moyenne 700 000 € l’unité, et on en a commandé quatre-vingts dix ! Au moment où on nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, on en trouve aussi bien pour l’armée – 413 milliards d’euros sur sept ans, soit 60 milliards par an – que pour donner des moyens matériels à l’Ukraine pour continuer à faire massacrer ses soldats – 2,7 milliards d’euros au mois de décembre 2022[6]. Il devient donc évident que le but de cette réforme est de déclencher une révolte qu’on matera par la force, Macron sait qu’il peut compter sur le peu de conscience et la brutalité des forces de l’ordre. Il vise clairement le chaos, quoi qu’il en coûte. 

 

Dès l’annonce du 49-3 les salariés sont descendus dans la rue, spontanément, sans même attendre le mot d’ordre des syndicats. Les pouvoirs publics et les forces de l’ordre ont été surpris et cela a donné lieu à des affrontements violents, à Paris, mais aussi dans des villes comme Rennes et Nantes. Macron, c’est le chaos, en vérité on le sait depuis le début, aujourd’hui c’est la crise des Gilets jaunes qui se répète. Si la crise des Gilets jaunes avait révélé la nature fascisante du pouvoir macronien, la crise d’aujourd’hui nous démontre que nous n’avons rien à attendre de la « démocratie » parlementaire qui est un oxymore. Nous avons vu des ministres, Borne, Le Maire – l’homme de l’effondrement de l’économie russe – se mettre à faire les couloirs pour acheter les débris des Ripoublicains, bien contents de penser qu’ils avaient encore une valeur monétaire sur le marché de la magouille politicarde. L’ignoble Zemmour qui s’offusque qu’on brûle les effigies de Borne et de Macron sur la place publique, jaloux sans doute que ça ne soit pas la sienne qui soit clouée au pilori, car cela lui permettrait de faire semblant d’exister encore un peu. Mais aujourd’hui se dévoile la vérité de ce que nous avions dit au moment des élections présidentielles : cette farce a été cautionnée par des organismes dits de gauche, au motif que Marine Le Pen serait encore pire que l’émissaire de Black Rock. Si pour des tas de raisons nous n’avons pas voté pour elle, il est à peu près certain qu’elle n’aurait pas été pire que l’ignoble freluquet de l’Élysée. Autrement dit ceux qui à gauche ont fait campagne pour Macron, se sont moqué de nous en dénonçant un fascisme qui n’existait pas et en couvrant la dictature macronienne. Tout cela explique que les hommes politiques, les partis et les syndicats sont extrêmement dévalorisés, à l’instar des médias dominants. Ces gens-là passent leur temps à mentir, et quand ils ne mentent pas, ils disent des stupidités. 

 

Cette situation bloquée et chaotique explique que les syndicats soient totalement débordés. D’une part si certains veulent découdre parce qu’ils enragent d’être maltraités du matin jusqu’au soir, et d’autre part la stratégie de guerre sociale – propre, je le fais remarquer, aux régimes totalitaires – entraine que les manifestations deviennent de plus en plus violentes. Macron et son gang, qui ne s’attendaient sans doute pas à une riposte si massive et si rapide, ont fait le choix de la répression, comme ils l’avaient fait avec les Gilets jaunes. On a vu la racaille en uniforme, suréquipée et surarmée, bastonner des jeunes femmes qui ne faisaient que passer, des « prisonniers de guerre » alignés contre les murs avant de les embarquer pour que la justice les condamne. Le monde, le journal de l’oligarchie, des vaccins obligatoires, de la guerre en Ukraine et la Macronie, fait semblant d’être choqué par les violences policières de ces derniers jours[7]. Il semblerait bien que selon ses propres critères, la France soit sortie de l’État de droit. En effet, ce n’est pas les manifestants qui sont en cause, curieusement on n’a pas vu de black blocs à l’œuvre. Et au contraire c’est bien la racaille en uniforme qui a nassé, puis chargé les manifestants totalement désarmés. Les éditorialistes stipendiés des chaînes d’information en continu, qu’elles soient privées ou publiques ont avancé que les manifestations étaient spontanées et n’avaient pas été déclarées. Déjà on peut se demander pourquoi il faut déposer une demande d’autorisation à manifester, et attendre qu’elle soit validée par les pouvoirs publics. Mais pire encore, un jugement de la Cour de cassation a rappelé au printemps dernier que de participer à une manifestation non déclarée, n’était pas une infraction. Or la police en roue libre a décidé que non, et donc contrairement au droit des citoyens de circuler librement dans leur pays, elle s’arroge le droit d’arrêter et d’enfreindre le droit de manifester des citoyens. 

Les arrestations arbitraires se sont multipliées pour empêcher de rejoindre les lieux des manifestations. Ces arrestations se sont faites le plus souvent violemment, comme au bon vieux temps des Gilets jaunes[8]. Les témoignages sont accablants. On a même vu un « policier » tirer avec son engin de lancement de LBD, vers les fenêtres sans doute pour empêcher qu’on les films dans leur transgression de la loi ordinaire. C’est évidemment le régime de la terreur l’idée du dictateur Macron et de ses robots, c’est de faire peur pour dissuader de continuer. Nous sommes maintenant dans un État policier, ça ne sert à rien de nous dire qu’ailleurs c’est peut-être pire. La réalité est là, devant nous, la police a les mains libres pour casser les opposants. Ça va d’ailleurs avec les réquisitions des éboueurs qu’on menace d’amendes très élevées s’ils ne se remettent pas au boulot. Ils risquent selon la petite préfète Magali Charbonneau qui n’a honte de rien, jusqu’à six mois de prison et 10 000 euros d’amende. Cette femme, vieillie avant l’âge, entrave au nom de la loi – quelle loi ? – la liberté de manifester et du même coup le droit de grève. On ne voit cela que dans les dictatures africaines ou d’Amérique latine[9]. Vous noterez que le maire de Paris, Anne Hidalgo, a refusé catégoriquement de souscrire à cette fantaisie que Laurent Nunez, le préfet de Paris, voulait lui faire endosser, et pour une fois, elle a eu raison[10]. Les éboueurs résistent et vont au chagrin en traînant les pieds, ce qui est d’autant plus aisé que les incinérateurs sont toujours bloqués. 

La jeune et incompétente préfète Magali Charbonneau dans ses œuvres 

On remarque que cette logique répressive qui était d’ailleurs annoncée ouvertement par François Fillon, l’autre candidat aux côtés de Macron aux présidentielles pour le compte de l’Institut Montaigne, est méthode choisie non pas par Macron qui est en effet complètement fou, mais par l’oligarchie et ses cabinets de réflexion qui indiquent la tactique à mettre en œuvre pour faire passer ses contre-réformes rétrogrades. L’idée est de circonscrire les débats auprès de la représentation nationale où cela ne risque rien du tout, et d’interdire que cela débatte dans la rue, c’est-à-dire au sein du peuple. Mais avec cette réforme des retraites, il a été démontré que cette représentation nationale ne représente rien d’autre que des intérêts misérablement carriéristes. On traite de la France comme jadis on a traité de la Grèce, on impose des lois impopulaires opaques en utilisant la matraque et le canon à eau. C’est ici qu’on voit que le projet de l’Union européenne est bien de faire de l’ensemble des pays européens des sociétés sans caractère particulier, sociétés qui seraient des copies plus ou moins pâles des Etats-Unis, avec le cortège de violences qui les accompagnent. Il est très vraisemblable qu’à terme cela produira son contraire comme en Russie : en 1991 les Américains pensaient tenir dans leurs mains la destinée de la Russie qu’ils gouverneraient de manière indirecte pour leur profit. Aujourd’hui leur création leur a échappé définitivement.  

Des rafles qu’on croyait appartenir à une époque révolue 

Outre qu’elles visent à faire peur, les violences de la milice macronienne tentent de démontrer que le peuple est un peu comme une bête sauvage quand il est livré à lui-même et qu’il se mêle de ce qui le regarde. On a vu un « politologue » - comme si c’était un métier –, Pascal Perrineau pour ne pas le nommer, sur une chaîne de désinformation en continu, moquer les manifestants, au motif qu’ils seraient des ignorants, ne sachant pas ce qu’est un 49-3. Mais ces imbéciles tout occupés qu’ils sont à faire la réclame de leur arrogante imbécillité, ne voient pas qu’ils ne sont que des porte-paroles de l’oligarchie, de simples laquais. Voulant à tout pris faire partie du bloc bourgeois, ils crachent ouvertement sur des gens qui pourtant ont bien mieux compris qu’eux le sens de la réforme. Chaque fois que le peuple se prononce massivement contre une loi ou un projet institutionnel, on prétend le renvoyer à ses études. C’est ainsi qu’on a usé et abusé des condamnations de ce peuple rétif qui a voté en 2005 contre le TEC de sinistre mémoire. Évidemment en disant que le peuple n’est qu’un ramassis d’abrutis – sauf quand il vote bien – on justifie simultanément le fait qu’on ne fasse pas un référendum sur le sujet, et l’usage de la matraque. On ne gouverne pas pour le peuple et avec lui, mais bien contre lui. Mais quelle que soit la complaisance malsaine des forces de l’ordre pour la politique de la matraque, il reste que les politiciens qui usent de leur usage débridé sont les principaux responsables du chaos qui s’installe en France un peu plus tous les jours. Ce n’est pas une guerre civile, mais cela lui ressemble un peu tout de même. Il se pourrait que rapidement à la vitesse à laquelle le feu court dans le pays que cet épisode de la guerre sociale dépasse bientôt en importance Mai 68. On attend la déclaration de Cohn-Bendit pour s’il va retourner sa veste une nouvelle fois. 

Bordeaux, le 18 mars 2023 

Après l’amusement des motions de censure du 20 mars 2023 qui démontre que le parlement n’est qu’un simulacre de démocratie, la parole sera de nouveau dans la rue. Malgré la violence de la milice patronale, les salariés ont compris deux choses, d’abord il y a une question de nombre, et bien que nous soyons dans un État policier, la milice ne peut pas en même obliger les éboueurs à travailler à Paris, matraquer les manifestants à Nantes ou à Rennes ou encore dégager les blocages des dépôts de carburants et des raffineries dans le Sud-Est. C’est une question de mathématiques, surtout si elle doit rester vigilante quand aux mots d’ordre d’une marche sur l’Élysée qui est de plus en plus reprise et revendiquée. Tout le monde à compris depuis 2018 que Macron, comme tous ses semblables, est un peureux, et que ce qu’il craint le plus est de voir quelques milliers d’individus venir le chercher en son palais. L’avantage du mouvement social aujourd’hui, est qu’il est largement approuvé par la population, malgré la désinformation continue, et surtout qu’il est disséminé un peu de partout dans le pays. Il a la bienveillance de l’unité syndicale retrouvée. La seule question ce sera la durée. Macron a parié sur une lassitude assez rapide des salariés. Nous verrons bien, c’est peut-être vrai. Mais même si le mouvement social s’essoufflait rapidement, il resterait une telle haine et une telle rancœur qu’il redémarrerait à la première occasion. 

La milice chargée de briser la grève des éboueurs à Paris 

Depuis 2018 au moins Macron alimente le chaos permanent, et du reste il n’a que des mauvais résultats sur le plan économique. La pseudo-activité qu’on a connue en 2021 et 2022 n’est que le résultat d’un endettement croissant explosif, le fameux quoi qu’il en coûte. La mauvaise santé de l’économie française se lit principalement dans le déficit extravagant du commerce extérieur et dans l’explosion de la dette publique. Le chaos est permanent avec Macron, depuis 2014, on a eu droit aux manifestations contre la loi El Khomri, contre le démantèlement de la SNCF, les Gilets jaunes, la SNCF, les soignants, les antivax, puis encore la SNCF, puis les retraites. Résultat de cette guerre sociale déclenchée par le grand capital, de plus en plus d’élus se plaignent d’être la cible de la haine du peuple pour des élus incapables de le représenter. Le louvoyant Éric Ciotti en a fait les frais récemment, et les députés macroniens ont de plus en plus la merde au cul, refusant d’aller à la rencontre de leurs électeurs de crainte de se faire agresser. De même Macron a dit à ses ministres ne pas trop se montrer face à une population particulièrement remontée contre cette crapule politicienne, il est en effet nécessaire que la crapule se cache en attendant que l’orage passe.  

A l’annonce du rejet de la motion de censure par la canaille parlementaire, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour hurler contre le fascisme macronien. Dans toute la France des manifestations et des blocages se sont étendus. Paris était en feu, les poubelles accumulées étaient là pour ça. Bien que débordée la milice faisait son sale travail, à coups de grenades lacrymogènes – que BFMTV appelle pudiquement des fumigènes, comme si nous étions à un match de foot. On remarque de partout en France les révoltés mettent le feu, qui aux poubelles, qui à des planches empruntées à un chantier proche. Cette nouvelle manière de faire qui balaye la France est un appel à la détermination, en finir avec ce gouvernement pourri par le feu, histoire de purifier l’atmosphère qui est devenue en effet bien pesante et compliquée. Les manifestants ont adopté une bonne tactique, celle de faire courir les miliciens de Macron, se déplaçant à vive allure, mettant le feu aux poubelles au passage, dressant des petites barricades, ils montraient que les forces du désordre et du chaos étaient complètement débordées et couraient derrière les manifestants avec toujours un temps de retard. Ce qui n’empêchait pas les miliciens de rafler au passage tout ce qui pouvait lui tomber sous la main, des scènes qui rappellent les heures sombres de l’histoire quand la police du maréchal Pétain, travaillait pour rafler les juifs de Paris. Tous les soirs en effet, ce sont entre 100 et 300 manifestants qui sont déférés en justice, la plupart sont relâchés, la racaille en uniforme n’ayant pas les moyens de prouver leur participation à des dégradations ou à des gestes violents envers les miliciens. Des manifestations fournies et nombreuses ont parcouru l’ensemble du pays, à Rennes, à Strasbourg, à Bordeaux, à Lille et j’en passe, avec souvent des violences policières comme c’est la règle avec le petit dictateur Macron. 

Paris quadrillé par la milice le soir du 20 mars 2023 

Un des points importants de ces manifestations vigoureuses est que le public était très jeune, contrairement aux défilés des têtes grises qu’on voit dans les défilés des syndicats. Ceux-ci préparent la grande journée de jeudi 23 mars 2023 qui va sans doute être une forte mobilisation. Je suis à peu près certain que cette journée va rester dans les mémoires pour longtemps. La patience a des limites et jusqu’ici les Français ont été très tolérants avec les fantaisies de l’hurluberlu de l’Élysée, ça risque de ne pas durer. Avant même le rejet de la motion de censure par les robots de l’Assemblée nationale, les sondages montraient que la popularité de Macron et de l’ignoble Borne étaient tombée au plus bas, en dessous des 30%, respectivement 28 et 29% soit le niveau que l’imbécile avait atteint en moment de la crise des Gilets jaunes[11]. Ces sondages ne signifient rien d’autre que ce gouvernement ploutocrate et brutal n’a aucune légitimité autre que celle que lui donne des règles électorales surannées. Il restera au petit fasciste de l’Élysée et aux membres de son gang à franchir les obstacles du Conseil Constitutionnel et ensuite d’affronter un Référendum d’Initiative Populaire. Certes cette deuxième forme est très difficile à mettre en place, on la vu quand Macron tentait de vendre les Aéroports de Paris à ses amis de la finance, jamais cette forme n’est arrivée jusqu’à un référendum, mais il se pourrait que cette fois ce soit différent, non seulement parce que les Français sont plus préoccupés de leurs retraites que par le devenir des Aéroports de Paris, mais aussi parce qu’on a compris que le fou furieux de l’Élysée, après cette réforme ignoble, s’attaquera au SMIC et aux trente-cinq heures. Une défaite de Macron au référendum sur les retraites pourrait l’obliger à partir pour le bien de tous, sauf ses amis de la finance et même si on sait qu’il est accroché au pouvoir comme la moule à son rocher. 

Tandis que la milice raflait tout ce qui lui tombait sous la main, Paris flambait 

Les rues de Paris flambent le 20 mars 2023


[1] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2023/03/paris-brule-t-il-note-sur-les.html

[2] https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/reforme-des-retraites-mais-que-diable-allait-il-faire-dans-cette-galere-1907595

[3] https://www.liberation.fr/idees-et-debats/philippe-aghion-reculer-lage-de-depart-a-la-retraite-a-65-ans-est-injuste-et-inefficace-20221208_XTLMPESW3ZHDVL2IIRILHWFNHA/

[4] https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/19/jean-pisani-ferry-la-reforme-des-retraites-aurait-du-donner-la-priorite-a-l-augmentation-de-la-duree-de-cotisation-au-regard-de-l-equite-comme-de-l-efficacite_6158547_3232.html

[5] https://infodujour.fr/societe/58492-les-nouveaux-blindes-des-forces-de-lordre

[6] https://www.cnews.fr/monde/2022-12-13/guerre-en-ukraine-quel-est-le-bilan-de-laide-apportee-par-la-france-1299864

[7] https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/20/la-gestion-du-maintien-de-l-ordre-se-durcit-face-a-la-multiplication-des-manifestations-spontanees_6166238_3224.html

[8] https://fsu.fr/le-gouvernement-doit-cesser-la-repression-policiere-de-manifestations-legitimes/

[9] https://www.bfmtv.com/paris/la-rebellion-a-notre-maniere-requisitionnes-des-eboueurs-de-paris-font-de-la-resistance_AV-202303190184.html

[10] https://www.marianne.net/politique/greve-des-eboueurs-hidalgo-refuse-de-requisitionner-le-prefet-de-police-passe-en-force

[11] https://www.lejdd.fr/politique/sondage-macron-chute-et-passe-sous-la-barre-des-30-de-popularite-133772

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