jeudi 5 octobre 2023

Décomposition des soutiens à l’Ukraine

  

Zelensky et Trudeau applaudissant de conserve un nazi devant le parlement du Canada 

J’ai parlé il y a quelques jours des difficultés de la diplomatie ukrainienne. En fait cela s’aggrave tous les jours. La tournée du spectacle zelenskien en Amérique du Nord a été un fiasco total. Aux Etats-Unis, il n’a pas pu prendre la parole devant le congrès, comme à l’ONU. Et puis devant le parlement du Canada, il s’est fait photographier en train d’applaudir un ancien nazi ukrainien, âgé de 98 ans, Yaroslav Hunka, un nazi qui a du sang juif sur les mains. Il n’était pas seul à applaudir ce criminel, l’ambassadrice d’Allemagne l’accompagnait aussi. Cet épisode spectaculaire est un grand scandale de plusieurs points de vue, d’abord parce que cela confirme l’idée des Russes de lutter contre la nazification de leur voisin ukrainien. Ensuite que la communauté ukrainienne exilée au Canada est la descendance des nazis ukrainiens exfiltrés par les Etats-Unis en 1945. Or le Canada est un des pays les plus belliqueux envers la Russie. Il participe directement sur le terrain à la guerre contre la Russie, soit pour instruire les soldats, soit pour fabriquer des plans plus ou moins tordus contre la Russie. Le stupide Justin Trudeau a fait semblant de ne pas être au courant, en évoquant une « erreur », c’est un mensonge bien entendu parce que tout le monde connait la position des Ukrainiens exilés au Canada. Le président du Parlement canadien a démissionné. Mais la vice-premier ministre Chrystia Freeland qui est d’origine ukrainienne et qui se trouvait aux côtés de Trudeau ne pouvait absolument pas ignorer qui était Hunka. Que dans un pays soi-disant démocratique on fasse applaudir un vieux nazi qui a échappé – grâce aux Américains – au peloton d’exécution pour crimes de guerre en dit long sur cette farce.  

Le Parlement canadien applaudit Yaroslav Hunka, ancien membre de la Waffen-SS. Le chef d’état-major de la défense du Canada, le général Wayne Eyre, se trouve à l’extrême gauche. 

Les médias occidentaux qui sont prompts à faire la chasse à des nazis qui n’existent pas, ont rapidement éteint l’incendie, c’est l’autre aspect de ce scandale. Ils ont tous parlé d’erreur. Tout se passe comme si on voulait accréditer dans l’opinion qu’il y a des bons – les Ukrainiens qui ont tué des Russes en plus des Juifs – et de mauvais nazis – ceux qui n’ont aucun pouvoir, et dont le fascisme est plus présumé que prouvé. Depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine, la presse occidentale tend à excuser les nazis ukrainiens – Bandera en tête qui a son avenue à Kiev – qui se seraient malencontreusement engagés aux côtés des Allemands pour massacrer Biélorusses[1], Russes et Juifs, plus par idéal nationaliste erroné que par convictions racistes. Cet épisode répugnant de la canaille Trudeau, a eu des répercussions importantes. Évidemment en Israël, pays où on s’est toujours méfié de Zelensky – malgré ses origines juives – et où on a refusé de s’engager contre la Russie à cause justement du passé nazi de l’Ukraine. Et les Polonais qui ont déjà un contentieux avec Kiev – ils refusent de continuer à livrer des armes, jugeant la stratégie zelenskienne totalement erronée – ont décidé d’ouvrir une enquête sur les crimes d’Hunka sur le territoire polonais[2]. Tout cela contribue à la dégradation des relations diplomatiques de Kiev. 

Yaroslav Hunka au temps de sa belle jeunesse quand il travaillait à la solution finale

Enfin l’autre aspect du scandale est l’absence de réaction des gens de gauche en France. Pourtant prompts à voir des nazis partout, au point de faire voter pour cette crapule de Macron, ils n’ont aucun avis à donner lorsqu’il s’agit d’un vrai nazi, un vrai de vrai. Cela démontre d’abord la connivence de cette fausse opposition de gauche qui trouve plus confortable de taper sur des nazis supposés que sur les compromissions de l’Occident avec les vrais nazis. Fabien Roussel a mieux à faire en disputant son marché de niche à Mélenchon qui lui aussi est aux abonnés absents, et personne n’a entendu ce qu’en pensent les débris du Parti socialiste, quant aux écologistes de profession qui sont les plus acharnés à poursuivre la guerre en Ukraine, ils préfèrent parler d’autre chose, par exemple saluer l’engagement écologiste du roi Charles III, c’est plus urgent[3]. 

Michel Goya c’est le porte-parole officiel de l’OTAN sur les plateaux télé. Il se trompe régulièrement et probablement volontairement pour entretenir la flamme de l’opinion occidentale dans sa croisade contre la Russie. Régis de Castelnau, sur sa petite chaîne YouTube passe son temps à le maltraiter – fort justement d’ailleurs – pour toutes les stupidités contre-factuelles qu’il énonce. On se souvient qu’en mars 2022 il annonçait l’effondrement éminent de l’armée russe ! Quel visionnaire, quel expert ! Aujourd’hui il a changé de ton et nous fait part de son pessimisme. Mais l’important n’est pas là. Cette propagande outrancière est commune à la quasi-totalité des médias dominants. Dans sa dernière vidéo Régis de Castelnau nous apprend que Michel Goya fanfaronne dans les couloirs de l’Aspen Institute[4]. Il n’insiste pas sur ce point, et c’est quelque chose qui m’avait échappé quand j’ai fait mon petit papier sur les agents américains en Europe[5]. Évidemment le fait que Michel Goya soit cornaqué et soutenu par l’Aspen Institute, think-tank néo conservateur américain qu’on retrouve un peu de partout, Meloni en est, mais aussi l’Américaine Natalie Jaresko qui fut nommée directement dans le gouvernement ukrainien par les Etats-Unis[6], le classe directement comme un agent de propagande étatsunien et non comme un simple militant de la cause ukrainienne. 

 

Les divisions de l’Occident sur la question ukrainienne sont patentes, à commencer par les Etats-Unis où les Démocrates et les Républicains. Ces derniers qui tiennent la Chambre des représentants ont pris le prétexte de l’endettement excessif des Etats-Unis pour stopper les aides militaires à l’Ukraine. Kevin McCarthy, le président de la Chambre a négocié avec les Démocrates une hausse de la dette américaine, mais en excluant toute aide à l’Ukraine[7]. Depuis le 22 février 2022, l’aide américaine à l’Ukraine a coûté 110 milliards de dollars[8]. Mais tandis que Kevin McCarthy vient de se faire éjecter de son poste de président de la Chambre, Joe Biden annonce qu’il va négocier pour obtenir 24 milliards de dollars supplémentaires pour l’Ukraine, ce qui nous parait extrêmement compliqué dans les circonstances actuelles, on se demande bien avec qui ! Zelensky qui n’en est plus à une contradiction près a dit qu’avec ou sans l’Occident, il continuerait la guerre jusqu’à la victoire, bien qu’il y a quelques jours il ait affirmé que si la contre-offensive n’avançait pas, c’était bien parce que l’Occident n’aidait pas assez l’Ukraine ! C’est évidemment une bouffonnerie supplémentaire, chacun sait que sans l’engagement des cobelligérants occidentaux qui fournissent des armes, des renseignements, des mercenaires et des éléments de stratégie foireuse, la guerre serait terminée depuis le mois de mars 2022. Je souligne ici que les engagements otaniens dans la guerre en Ukraine sont en, parfaite contradiction avec l’article 5 de son traité qui ne parle jamais d’une mobilisation générale pour venir en aide à un pays non-membre, mais cet article a tellement été violé de fois, en Serbie, comme en Syrie ou en Ukraine, que c’est devenu une habitude de cette institution. L’idée qui est en train de tourner mal est que la guerre, par Ukrainiens interposés, contre la Russie sera très longue et que l’Occident doit en planifier le financement. Mais si les dissensions aux Etats-Unis sur ce sujet sont évidentes, en Europe même l’union commence à se désagréger sérieusement autour de ce funeste projet. Car la guerre en Ukraine a mis à mal les économies européennes. L’Union européenne ne peut plus respecter ses propres règles, elle est endettée à 84% de son PIB et la France à 116%, ce qui va se heurter rapidement au resserrement du crédit mis en place par la BCE, alors même que la récession en Europe a mis à mal le pouvoir d’achat des ménages.

 

Le 1er octobre 2023, devant la presse, le belliciste Josep Borrell a souhaité dédramatiser la situation. « Le vote aux Etats-Unis nous a surpris, a-t-il déclaré. Je le regrette, mais je ne pense pas que ce soit définitif. Le président Biden a appelé le Congrès à trouver une solution. Nous ne faiblissons pas dans notre aide à l’Ukraine, assure M. Borrell. Nous avons déjà apporté quelque 85 milliards d’euros depuis février 2022, soit davantage que les Etats-Unis, dont 25 milliards pour la seule assistance militaire, et nous espérons bien valider d’ici à la fin de l’année deux engagements supplémentaires : 50 milliards d’euros d’assistance financière et 20 milliards d’euros pour l’achat et le transfert d’armes d’ici à 2027, dans le cadre des garanties de sécurité à apporter au pays à long terme ». Évidemment il se dit surpris, soit c’est un menteur, soit c’est un imbécile car le vote du Congrès était très prévisible. Mais au passage on apprend que l’Union européenne a payé près de la moitié des dépenses pour la guerre des Etats-Unis contre la Russie, le reste étant financé par la planche à billets. Sachant – voir le sabotage des gazoducs Nord Stream – que ce n’est absolument pas l’intérêt des Européens de poursuivre cette aventure, il vient que la crapule qui dirige l’Union européenne est directement constituée d’agents américains. Il tentait de rassurer Rustem Oumierov sur les intentions américaines, comme s’il y pouvait quelque chose, n’étant qu’un petit télégraphiste de Washington.  Joe Biden a affirmé qu’il ne laisserait pas tomber l’Ukraine, il a oublié d’ajouter comme auparavant l’Amérique a soutenu ses alliés au Vietnam, en Afghanistan, en Irak ou encore en Syrie. De double langage étatsunien est une constante de leur politique étrangère. 

Conseil des ministres des affaires étrangères à Kiev sous le contrôle de Zelensky 

Le 2 octobre se tenait sous l’œil vigilant de Zelensky un conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Kiev. L’idiote de service, Madame Colonna, qui est aussi, ministre des affaires étrangères de la France, qualifiait cette réunion d’historique. Guerre en Ukraine, en direct : la Russie « ne doit pas compter » sur la « lassitude » de l’UE, a promis la cheffe de la diplomatie française, c’est parler pour ne rien dire, ou plutôt pour masquer les dissensions évidentes. C’est vrai en un sens que les désaccords se sont étalés sur la place publique. Plusieurs ministres importants n’étaient pas là. Le ministre des affaires étrangères hongrois – dont le pays est resté proche de Moscou dans l’Union européenne – ainsi que ses confrères polonais et letton n’ont pas assisté à la réunion à Kiev, a précisé à l’Agence France-Presse un haut responsable du gouvernement ukrainien sous le couvert de l’anonymat. Les diplomates polonais et letton sont malades, a-t-il précisé ! C’est un fiasco d’autant plus évident que le ministre hongrois a dit qu’il ne soutiendrait pas la rallonge de 500 millions d’euros que von der Leyen tente de débloquer pour l’Ukraine. La Pologne est dans la continuité de sa politique de défiance vis-à-vis de Zelensky. Il y a plus grave. Les élections ont eu lieu en Slovaquie, ce pays est membre de l’Union européenne, et c’est Robert Fico qui a été désigné comme nouveau premier ministre[9]. Or celui-ci est proche de la Russie et a déjà déclaré qu’il refuserait d’envoyer des armes à l’Ukraine. Comme l’Union européenne fonctionne sur la règle de l’unanimité, on voit se dessiner un front contre l’aide en Ukraine : à la Pologne va se joindre la Hongrie et la Slovaquie. 

Lecornu fait des affaires 

Lecornu est content, les Français vont pouvoir investir directement dans l’industrie d’armement en Ukraine ! Sébastien Lecornu est soi-disant ministre de la défense, mais en réalité il est seulement le VRP des marchands de canons qui souhaitent que la guerre de l’OTAN contre la Russie dure le plus longtemps possible parce que cela engendre des profits élevés. C’est clairement ce qu’il a dit lors de son voyage à Kiev à la fin du mois de septembre. « Néanmoins, si on veut durer, on doit être capable de "brancher" directement les industriels français à l'armée ukrainienne. Cela a un intérêt aussi pour l'avenir parce que si la guerre devait s'arrêter vite, ce que je souhaite, l'armée ukrainienne aura besoin de se reconstruire, aura besoin de se défendre. Et donc ce sont aussi des opportunités pour les industries françaises. Pardon de le dire comme ça, mais il faut l'assumer. »[10] Il a également ajouté cyniquement que de continuer à livrer du matériel à l’Ukraine pour qu’elle se fasse déchiqueter, c’était aussi une manière de renouveler le matériel obsolète de l’armée française. Et bien sûr c’est une manne pour les industriels de l’armement français. Pour le reste il n’a pas vraiment d’idée sur les dangers que représenterait la Russie pour notre pays. Il est en effet contradictoire de dire d’un côté que l’armée russe est médiocre et usée, et d’un autre qu’elle serait une vraie menace pour les pays de l’Union européenne, alors que manifestement la Russie n’a même pas l’envie d’occuper la totalité de l’Ukraine. Mais cette fable d’une menace imprécise permet de soutenir les industriels de l’armement pour leurs profits. Qu’en sera-t-il quand les Russes bombarderont les sites industriels français de production de drones en Ukraine ? Le gouvernement paiera-t-il les pots cassés ? 

 

Sur le front proprement dit, c’est très stable et malgré les lourdes pertes ukrainiennes, ça n’avance pas. On pourrait même dire que ça recule avec la contre-offensive russe du côté de Koupiansk. Alors que font les Ukrainiens, ils font des coups. Ils ont commencé à frapper la Crimée depuis apparemment Odessa avec des missiles otaniens, guidés par les services de renseignement de l’OTAN, impliquant toujours un peu plus l’Occident dans la guerre contre la Russie. C’est bien évidemment très ennuyeux pour les Russes. Déjà en juillet 2022 un vice-ministre de la défense qui depuis a été démissionné pour corruption, avançait qu’ils allaient couler toute la flotte russe de la Mer Noire[11]. Mais ces petits coups ne changent rien fondamentalement en ce qui concerne le rapport des forces. En effet, les frappes de missiles sur la Crimée sont limitées par le fait que l’Ukraine dispose de très peu de vecteurs. Les Ukrainiens s’étaient félicités d’avoir frappé le quartier général de la marine russe à Sébastopol et d’avoir même tué l’amiral Viktor Sokolov, mais celui-ci est réapparu rapidement, montrant que les Ukrainiens, même appuyés par l’OTAN, les USA et l’UE n’arrivent qu’à se donner en spectacle. C’est peut-être là l’image de la guerre, une succession de mensonges confus, une absence de stratégie sérieuse du côté otanien, et pendant ce temps-là les Ukrainiens meurent par milliers, pour rien. 

L'amiral Viktor Sokolov répond à des chaînes de télévision russe à Sébastopol, en Crimée, le 27 septembre 2023. 

L’autre point est bien sûr que le matériel humain vient à manquer. Le Monde commence à produire des articles sur les difficultés du recrutement, signalant que les recruteurs de l’armée sont aux portes des facs pour embarquer ce qu’ils peuvent et les envoyer au front se faire tuer en sautant sur une mine, quasiment sans formation, vous me direz que pour déminer avec les pieds, il n’y a pas besoin de formation particulière[12]. Mais les réfractaires deviennent aussi de plus en plus nombreux, non pas qu’ils soient moins patriotes, mais c’est surtout qu’ils comprennent l’inutilité de ces sacrifices pour les beaux yeux de l’Oncle Sam. On a pu lire en Ukraine même un article furieux contre Zelensky, dont le fond était Le spectacle est terminé[13], signé Maryna Danyliuk-Yarmolaeva. Zelensky avait endossé les habits de Churchill, il en est maintenant à s’agiter dans tous les sens, sans obtenir quoi que ce soit. C’est publié sur un site russophobe qui ne peut pas être soupçonné de connivence avec Poutine. Cela signifie que les jours de Zelensky à la tête de l’Ukraine sont comptés. Pour le reste, manifestement les Etats-Unis sont à la recherche d’une nouvelle stratégie qui leur permettrait de ne pas perdre la face aux yeux du monde, et tant qu’ils ne l’auront pas trouvée, ils continueront à alimenter la guerre pour la faire durer.    

On recrute dans les facs en Ukraine

[1] Régis de Castelnau signalait à ce propos l’excellent film d’Elem Klimov, Requiem pour un massacre qui traite de ces massacres justement.

[2] https://www.lefigaro.fr/international/la-pologne-envisage-de-demander-au-canada-l-extradition-du-veteran-nazi-ovationne-au-parlement-20230927

[3] https://www.bfmtv.com/politique/sandrine-rousseau_DN-202108310682.html

[4] https://www.youtube.com/watch?v=NXB_MPaTDgA

[5] https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2023/09/agents-des-usa-cest-aussi-un-metier.html

[6] https://www.lexpress.fr/monde/ukraine-une-americaine-ministre-des-finances-un-lituanien-a-l-economie_1628337.html

[7] https://www.lefigaro.fr/international/les-etats-unis-evitent-un-shutdown-in-extremis-l-aide-a-l-ukraine-en-suspens-20231001

[8] https://www.latribune.fr/economie/international/ukraine-les-etats-unis-ont-finance-110-milliards-de-dollars-d-aides-a-kiev-depuis-2022-978252.html

[9] https://www.lefigaro.fr/international/slovaquie-le-populiste-robert-fico-designe-premier-ministre-20231002

[10] https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/grand-entretien-vente-d-armes-a-l-ukraine-il-faut-assumer-selon-sebastien-lecornu_6089385.html

[11] https://www.lindependant.fr/2022/07/19/guerre-en-ukraine-nous-coulerons-la-flotte-russe-de-la-mer-noire-et-nous-reprendrons-la-crimee-assure-le-ministere-de-la-defense-ukrainien-10444162.php

[12] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/03/a-odessa-des-recruteurs-militaires-aux-portes-des-facs_6192069_3210.html

[13] https://wz.lviv.ua/blogs/497918-zelenskyi-duzhe-dovho-hrav-rol-cherchyllia-ale-pik-tsiiei-vystavy-proishov

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