vendredi 19 juillet 2024

Manon Aubry embrassant Ursula von der Leyen

  

La crapule politicienne s’embrassant, rendre la honte plus honteuse en la livrant à la publicité 

Nous savions Manon Aubry déjà assez médiocre, elle n’est là que par la grâce de Mélenchon a qui elle a fait allégeance. La voilà affichant clairement son costume de social-traitre dee profession. Faire barrage à l’extrême-droite est presque le seul axe de la politique dite de gauche aujourd’hui. Il ne viendrait pas à l’idée de cette jeune femme sans dimension de faire barrage à la droite extrême qui nous entraine vers la guerre contre la Russie. Après la réélection de la très corrompue va-t-en-guerre Ursula von der Leyen, Manon Aubry s’est précipitée pour l’embrasser et la félicité. L’idiote en a même rajouté : elle a prétendu que c’était un usage républicain. « Il y a ceux qui préfèrent serrer la main à des dictateurs. Et il y a ceux qui saluent l'élection de leur opposante, ce qui est un usage républicain et institutionnel quand on est présidente de groupe. Mais cela, vous l'ignorez sûrement »[1] C’est donc pout cette imbécile un usage républicain que de sauter de joie et d’embrasser son soi-disant ennemi avec un grand sourire et des tapes dans le dos ! Pendant ce temps ces collègues de la France Insoumise à Paris refuser de serrer la main d’un député RN pourtant élu dans le cadre de la République, alors que pour le coup c’est un usage républicain que de le faire au moment du vote de la présidente de l’Assemblée nationale. 

Le ridicule François Piquemal refusant de serrer la main à Flavien Termet 

« Je préfère le Chifoumi plutôt que de porter des casquettes nazies », lance stupidement ce grossier personnage de François Piquemal, député de La France insoumise au micro de BFMTV ce jeudi 18 juillet. L’idiot ne semble pas trop gêné de reconduire Yaël Braun-Pivet au perchoir. Cette élection dérisoire en elle-même a montré que si la gauche participe à l’élection des macroniens moribonds, la droite est plus sérieuse et est capable de barrer la route à la gauche pour tous les postes importants. Cette élection préfigure ce qu’il va se passer pour le poste de premier ministre. La connivence entre Macron et la gauche, comme entre von der Leyen et la gauche est maintenant établie.  Ça me rappelle Jean-Luc Mélenchon à Marseille courant après Macron pour lui serrer la main et faire une photo avec lui[2] !  Lui aussi nous dira que c’était là un geste républicain. En vérité c’était une forme d’allégeance, comme quand il manifestera derrière les Frères Musulmans pour leur faire allégeance et mettre en forme son retournement sur la question de la laïcité. Le pire dans ces justifications filandreuses est que la Manon Aubry justifie cela en parlant de geste républicain. Et donc il vient que pour cette idiote que quand l’élu n’est pas de son bord – son bord est large il va de la gauche à la droite extrême pro-américaine – il n’est pas un élu de la République. Régis Castelnau analyse ces répugnants comportements comme le résultat d’appartenir à la même classe sociale, c’est à dire la bourgeoisie. Dans ce cadre les députés de la FI représentent la petite bourgeoisie semi-instruite, légèrement frustrée qui déteste les pauvres qui votent pour le RN et qui marchent à l’idéologie. 

En 2018 Mélenchon fausse grande gueule, mais rampant de métier courait après Macron pour lui serrer la pince à Marseille 

Il y a encore pire les stupides députés de la FI qui ont travaillé à sortir Macron de son tombeau, seront exclus des postes clés de l’Assemblée nationale selon Macron qui va travailler à reconstruire un « arc républicain » et donc mettre la FI qui l’a tant servi hors-jeu. Tout ce spectacle est misérable, mais cette séquence dévoile clairement que les plus pauvres et les plus démunis n’ont rien à attendre de cette classe politique dite de gauche, mais finalement au service du grand capital, de l’Europe et des Etats-Unis. La gauche française aujourd’hui est dans le trente-sixième dessous : sans idée stratégique, elle se révèle quasiment nulle sur le plan tactique. Son seul horizon est de jouer les supplétifs de Macron avec l’idéologie du barrage. Tactiquement il aurait été plus judicieux de laisser couler Macron, de le liquider, certes en donnant le pouvoir au RN, mais en revenant à une logique d’affrontement gauche-droite, la gauche aurait rapidement démontré que le RN ou Macron c’était au fond la même politique de droite et qu’ils se couchait devant l’OTAN et l’UE. La démonstration est faite : le barrage a profité essentiellement à la droite affairiste et cosmopolite, la gauche s’est exclue elle-même du jeu. Les élections n’ont aucune importance aujourd’hui, mais la lutte oui, il faut reprendre le travail là où les Gilets jaunes, trahis par la gauche il faut bien le dire, ont dû l’abandonner sous les coups d’une répression policière violente. Ne plus faire confiance à ces syndicats et partis de gauche totalement idiots ou corrompus, comme vous voulez !


[1] https://www.lefigaro.fr/politique/un-usage-republicain-et-institutionnel-manon-aubry-se-defend-apres-son-accolade-avec-ursula-von-der-leyen-20240719

[2] https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/08/25001-20180908ARTFIG00014--marseille-macron-et-melenchon-mettent-en-scene-un-rendez-vous-nocturne.php

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