dimanche 21 juillet 2024

Où en est la guerre en Ukraine ?

  

Zelensky devant une assemblée nationale désertée, le 7 juin 2024 

L’Ukraine est un produit de moins en moins vendeur. Même l’opinion occidentale est lassée. Et les perspectives pour ce pays sont très sombres. Le 24 juin Zelensky était venu faire son marché en France, il plaida sa cause devant une assemblée nationale quasi déserte. Depuis quelques semaines, et encore plus depuis l’attentat contre Trump, il est assez évident que les Etats-Unis vont tout doucement laisser tomber ce pays qu’ils ont poussé à la guerre. Le changement de président et peut-être de majorité à la chambre, sera sans doute un prétexte. Le dernier sommet de l’OTAN qui s’est tenu aux Etats-Unis du 9 au 11 juillet 2024 a été très décevant pour Zelensky, si on a répété le catéchisme selon lequel l’OTAN soutiendrait l’Ukraine jusqu’au bout, et que l’Ukraine allait un jour intégrer l’OTAN, rien n’a été acté. Le général Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, dans un entretien accordé à  Voice of America a dit : « Nous avons récemment autorisé l’utilisation de munitions américaines de l’autre côté de la frontière pour des tirs de représailles et des frappes défensives (…). Mais notre politique concernant la longue portée n’a pas changé. Je pense qu’il est important de comprendre que nous ne voulons pas voir des conséquences inattendues, une escalade qui pourrait transformer ce conflit en un affrontement plus large qui dépasserait les frontières de l’Ukraine »[1]. C’était une manière de rappeler qui est le maitre du conflit en Occident, et de dire qu’au fond les Ukrainiens doivent faire ce qu’on leur dit et non pas avoir d’idées personnelles en matière de stratégie militaire. Les Etats-Unis comme souvent tiennent un double langage, d’un côté ils autorise les Ukrainiens à frapper la Russie sur son territoire, et tous les jours il y a des civils tués du coté de Belgorod ou en Crimée, et de l’autre ils mettent en garde contre les risques d’escalade. Mais l’escalade se fait pourtant jour après jour, juste le temps que l’opinion publique occidentale s’habitue aux livraisons d’armes de plus en plus destinées à frapper la Russie et non à défendre l’Ukraine. Ce qui semble vouloir dire que les perspectives de la politique américaine en Ukraine sont à court terme. 

Les choses changent cependant, et sur le terrain tout le monde le dit aujourd’hui, même le journal atlantiste Le monde, l’armée ukrainienne n’a pas les moyens de continuer à subir la guerre. Ils n’ont pas assez d’armement, et ils n’ont pas assez de soldats à envoyer au casse-pipe. Les Russes grignotent du terrain tous les jours et sont en passe de consolider leurs positions dans les territoires annexés. Les Ukrainiens en ont assez, et surtout ceux qui se trouvent près du front et bien sûr les soldats qui subissent de lourdes pertes. Le journal Le monde toujours lui a publié un grand article pour parler de ces Ukrainiens qui restent dans le Donbass pour y attendre les Russes[2]. Les cimetières sont pleins. Normalement il y aurait dû y avoir des élections au mois de mars dernier, mais elles ont été repoussées. Ce qui veut dire que le gouvernement ukrainien est aujourd’hui frappé d’illégalité. La cote de popularité de Zelensky qui l’an dernier était aux alentours de 80% est aujourd’hui tombée à 44%[3]. C’est la conséquence des saignées terribles que ce petit pays a subies et des campagnes sauvages de recrutement pour le front qui sont un vrai probléme. Si Zelensky a encore le soutien apparent de l’Occident, c’est le soutien du peuple ukrainien qui commence à lui faire défaut. C’est le point le plus important. Les Ukrainiens sont de plus en plus nombreux à réclamer maintenant des négociations directes avec la Russie pour mettre un terme au conflit. Selon un sondage réalisé fin juin pour le site d’information ukrainien ZN.ua, publié le 15 juillet dernier, 44 % des Ukrainiens jugent le moment venu de négocier avec la Fédération de Russie et seulement 35 % sont d’un avis contraire. En mai 2023, 23 % des personnes interrogées dans le cadre d’une étude similaire étaient favorables à l’ouverture de pourparlers avec Moscou[4]. Les Ukrainiens ne semblent pas voir le bout du tunnel. Ils ont été victimes de la propagande, qui, jusqu’à la contre-offensive de l’été dernier, leur laissait croire qu’ils pouvaient gagner la guerre. Ils ont trop fait confiance à l’Occident et à son soutien illimité. Cela pourrait expliquer au moins pour partie le retournement de Zelensky après le fiasco de la conférence sur la paix organisée en Suisse sans la Russie. Il a évolué sur la question, et le 16 juillet, il commençait à envisager les négociations avec la Russie[5]. Pour l’instant, il n’en reste qu’au trois points évoqués déjà, la sécurité énergétique, la navigation sur la mer noire et l’échange de prisonniers. Les Russes, en position de force sur le terrain, ont répondu qu’ils attendaient de voir le contenu de ces négociations et sous quelle égide elles se dérouleraient. Ils ne semblent guère disposés pour l’instant à aller au-delà de l’échange de prisonniers, ils savent pertinemment que la reconstruction des infrastructures énergétiques permettrait aux Ukrainiens de souffler un peu pour continuer la guerre et que la navigation sur la Mer Noire faciliterait des attaques à partir de bateaux navigants sous faux pavillons, ou encore le guidage des missiles vers le territoire russe.  

Les prochains mois « seront très difficiles » pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, juge le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien accordé au Corriere della Sera le 16 juillet dernier[6]. « Doit-il poursuivre la guerre au prix de nouveaux morts et de nouvelles destructions, ou envisager un compromis territorial avec Poutine ? », s’interroge l’ancien boxeur. « Et comment pouvons-nous expliquer au pays que nous devons abandonner des parties de notre territoire qui ont coûté la vie à des milliers de nos héroïques combattants ? », poursuit-il, jugeant qu’un référendum serait nécessaire en pareil cas. « Quelle que soit sa démarche, notre président risque le suicide politique », estime le maire de la capitale, adversaire politique du chef de l’Etat. Jugeant que ce dernier concentre trop de pouvoirs, il plaide en faveur de la formation d’un gouvernement d’union nationale.« Soyons clairs, nous devons gagner la guerre, mais la situation devient de plus en plus compliquée, elle dépend de l’aide qui provient des alliés, ce serait un cauchemar si nous devions nous battre encore deux ans », ajoute Vitali Klitschko qui est de longue date un ennemi de Zelensky et qui par ses critiques répétées dans la conduite de la guerre semble réclamer l’éviction de ce dernier, quitte à changer de stratégie et à négocier quand il semble qu’on pusse encore limiter les dégâts. Le puissant maire de Kiev considère à demi-mot que Zelensky doit passer la main. Et en effet si celui-ci s’en va, il sera plus facile pour les Ukrainiens de négocier avec les Russes, avançant que c’est bien Zelensky et non tous les Ukrainiens qui est responsable de cette catastrophe. 

C’est dans ce contexte d’effondrement programmé que Viktor Orban a pris la présidence tournante de l’Union européenne pour les six mois à venir. A ce titre il a commencé à rencontrer des acteurs majeurs, d’abord Vladimir Poutine, puis le président chinois, et enfin Trump, en marge du sommet de l’OTAN. Les tenants d’une guerre longue avec la Russie l’ont dénoncé, disant qu’il outrepassait ses droits en s’avançant sue le terrain de la diplomatie. L’Union européenne, en fait Ursula von der Leyen, Josep Borrell et leur gang, envisagent de boycotter une réunion en Hongrie après la visite de Viktor Orban à Moscou comme mesure de rétorsion. Il n’y a pourtant aucun texte ou traité qui interdit au président de la présidence tournante de l’Union européenne de ne pas tenter d’ouvrir des discussions de paix. Gageons que cette rodomontade n’ira pas bien loin. Si la Commission européenne à des moyens financiers de chantage, la Hongrie en a aussi, en effet la sortie de ce pays de l’Union européenne serait une catastrophe pour la cohésion de l’ensemble et une catastrophe pour l’OTAN qui s’apparenterait à une défaite. Cela met à jour des tensions qui existaient à l’état latent dans l’Europe, malgré l’esprit moutonnier de la plupart des dirigeants européens. En effet lorsqu’il y a un conflit entre deux pays, il n’y a que deux solutions, soit la reddition d’une partie, soit la négociation. Mais évidemment une négociation ça veut dire que chacune des deux parties abandonne un aspect de ses prétentions. L’Union européenne a choisi, pour faire plaisir à l’OTAN et à Biden, un affrontement militaire dont elle n’a pas les moyens, plutôt que la négociation. Il va de soi que la Russie ne saurait renoncer à la Crimée et aux quatre oblasts conquis depuis le début de la guerre, et donc elle ne négociera que quand sur le terrain elle aura consolidé ses positions dans ces régions. De même on ne voit pas la Russie négocier autre chose que la neutralisation de l’Ukraine à sa porte. Viktor Orban est le dernier dirigeant de l’Union européenne qui a quelque crédibilité pour jouer les intercesseurs entre Poutine et Kiev, pourquoi s’en priver, comme le suggère Ursula von der Leyen ? Cette dernière a été réélue à la tête de la Commission européenne par un parlement européen totalement inconscient, car celle-ci va avoir deux problèmes – en dehors bien sûr de ses problèmes judiciaires qui concernent la question de la gabegie des vaccins Pfizer – le premier est qu’elle rend l’Union européenne incapable d’avoir un dialogue avec la Russie, et que cela pourra mener certains pays à s’affranchir de la tutelle de la Commission européenne sur le plan diplomatique. Le second est qu’elle aura rapidement des problèmes avec l’administration Trump si ce dernier est élu. Et cela comptera évidemment dans le financement de la guerre en Ukraine, comme dans le financement de l’OTAN. Le 21 juillet 2024 on apprenait que Biden renonçait à la course à la Maison Blanche, cette sage décision rend en réalité les choses un peu plus difficiles pour Trump. 

 

Si le soutien de l’équipe Biden en Ukraine est de plus en plus mou et incertain, il est à peu près certain qu’une élection de Trump va changer le contexte, pour cette raison de nombreux observateurs pensent que la guerre se terminera juste après les élections de novembre prochain. La position de l’OTAN et de l’Union européenne apparait maintenant intenable. Le colistier de Donal Trump, James David Vance, est un de ceux qui militent pour à la fois des concessions territoriales de l’Ukraine, et une neutralisation de ce pays, ce qui veut dire que l’Ukraine ne rentrerait pas dans l’OTAN et qu’on n’y déploierait aucune base militaire[7]. Les Américains peuvent se retirer à peu près quand ils veulent, ils ont atteint une partie de leur but de guerre en coupant l’Europe de la Russie. Ils ont l’habitude de laisser leurs alliés fantoches, ils abandonneront l’Ukraine à son sort au nom d’une realpolitik, en mettant tout sur le dos de l’administration de Joe Biden. Mais les Européens sont coincés dans leur folie guerrière, folie dont ils n’ont pas les moyens militaires, ni même budgétaires. Reprocher dans cette situation à Orban de chercher des voies diplomatiques de règlement du conflit n’a pas de sens quand dans le même temps Zelensky lui-même envisage des négociations. Remarquez que les sorties de Jack D. Vance coïncident au même moment avec ce que dit Trump sur la nécessité pour Taiwan et les pays asiatiques de financer par eux- mêmes leur propre défense au lieu de se cacher derrière le parapluie américain[8]. Il semble que ce revirement qui sera acté si Trump est élu, est de fait le constat de l’impuissance des Etats-Unis à gagner une guerre de haute in.tensité, et donc à conserver son poste de gendarme du monde. Le fait qu’Elon Musk soutienne ouvertement Trump, que par le passé il ait eu des réticences à aider l’Ukraine avec son réseau de satellites Starlink, n’est pas non plus un bon signe pour l’armée ukrainienne. L’Ukraine n’est pas vraiment aidée par le clan Biden, outre le fait que le candidat du parti démocrate doive être remplacé rapidement pour éviter une déroute, de nombreuses voix au sein de ce parti commence à trouver que cette guerre n’a pas de sens et isole l’Amérique. La nouvelle doctrine du camp Trump est la suivante, les Etats-Unis doivent s’occuper de leurs frontières et cesser de s’occuper de ce qui ne les regardent pas, seul le soutien à Israël doit persister. C’est clairement une position isolationniste. Politico avançait que le choix de Jack Vance comme colistier était un désastre pour l’Ukraine – du moins sa partie va-t-en-guerre. « Je dois être honnête avec vous, je me fiche de ce qui arrive à l'Ukraine d'une manière ou d'une autre. » disait déjà Jack Vance en février 2022. Il constatait également que les Russes produisaient trois fois plus d’obus que tout l’Occident réuni, et donc une impossibilité de gagner la guerre contre eux[9]. Vance avait ajouté : « J'admire les courageux Ukrainiens... mais ne confondons pas le courage des troupes ukrainiennes sur le terrain avec le fait qu'ils ont les dirigeants et le gouvernement les plus corrompus d'Europe et peut-être les dirigeants les plus corrompus du monde » pour réfuter l’enveloppe de 60 milliards que Biden voulait débloquer pour l’Ukraine[10]. Il est possible que le choix de ce colistier, bien qu’il soit très à droite, aille inciter des électeurs hésitants qui n’aiment pas Trump à voter tout de même pour lui, histoire d’apaiser les conflits militaires et de retrouver un peu de paix. Les Ukrainiens se consolent en disant que Vance en tant que vice-président n’aura pas beaucoup de pouvoir, c’est vrai. Mais le fait qu’il ait été choisi en dit long sur les intentions de Trump et de son entourage en matière de politique internationale. Le 21 juillet 2024 Zelensky reculait à nouveau sur la question des négociations, avançant dans une nouvelle déclaration qu’on pouvait maintenant envisager une paix, même si l’ensemble des territoires perdus n’ont pas été reconquis ! Dans un entretien pour la BBC[11], il disait que maintenant on pouvait négocier avec la Russie et mettre fin à la guerre d’ici à la fin de l’année. Ajoutant « Cela ne signifie pas que tous les territoires [ukrainiens occupés par l’armée russe] doivent être reconquis par la force. Je crois que le pouvoir de la diplomatie peut y contribuer »[12]. Ce n’est pas une capitulation mais ça y ressemble assez. Tout semble annoncer un changement, le retrait de Biden, la capitulation de Zelensky, vont dans le même sens : la fin d’un conflit ruineux et meurtrier pour l’Ukraine d’ici à la fin de l’année. 

Attaques de missiles ukrainiens sur des cibles civiles en Ukraine 

Je voudrais revenir sur un fait de guerre qui s’est passé le 23 juin 2024. Ce jour là des missiles américains sont tombés en Crimée sur des cible civiles. Sur la plage il n’y a évidemment pas de cibles militaires. Ces missiles larguaient des bombes à sous-munitions qui sont normalement interdites par des traités qui toutefois n’ont pas été signés par la Russie et les Etats-Unis. Cet usage est cependant considéré comme un crime de guerre. Et évidemment les Ukrainiens ne peuvent pas faire ce genre d’action sans l’aide de l’OTAN et des Etats-Unis, à cause des nécessaires systèmes de repérages et de guidages. Or la presse occidentale, surtout en France ne parle pas de cet évènement, mais elle parle à loisir d’un missile russe qui serait tombé sur un hôpital pédiatrique le 8 juillet 2024, Le monde en rajoutant en signalant que les Russes avaient sciemment visé cet hôpital[13]. C’est un mensonge éhonté digne de ce journal crapuleux, les spécialistes de la chose militaire se sont accordés pour dire que finalement si ce drone était bien tombé sur l’hôpital c’est parce que la défense aérienne ukrainienne était défaillante, elle aurait abattu le missile au-dessus de l’hôpital, et non parce que les Russes avaient visé un hôpital pour les enfants[14]. C’est comme ça qu’en France on informe sur la guerre, à coups de mensonges. Depuis le début de l’entrée de la Russie en Ukraine, Le monde essentialise les Russes qui sont décrits comme mauvais, alors que les Ukrainiens sont présentés comme des soldats qui simplement se défendent. L’ennui avec cette histoire opaque est que les débris de ce missile étaient bourrés de technologie occidentale. Qu’en déduire ? Soit c’est un missile américain mal guidé, soit c’est la preuve que l’embargo ne fonctionne pas[15] ! Dans les deux cas on voit les limites d’une guerre voulue par l’OTAN et les Etats-Unis, mais très mal préparée et mal conduite. Ces gens-là connaissent mal et méprisent leur ennemi désigné, confiants dans leur supériorité économique et intellectuelle. C’est toujours une mauvaise voie ! il reste que si les Russes mènent une guerre d’attrition qui peu à peu fait disparaitre l’armée ukrainienne. Zelensky et l’OTAN an sont réduits, faute de mieux à mener des actions terroristes sur le territoire de la Russie, un peu à la manière du Hamas. Le 16 juillet, Zelensky réclamait 25 systèmes de défense Patriot supplémentaires, sachant que chaque système vaut environ 500 millions de dollars, ça fait 12,5 milliards de dollars ! Une paille. Qui les donnerait ? Mais en outre ce n’est pas seulement une question d’argent pour donner ces systèmes de défense, encore faut-il les produire et en disposer sans trop démanteler ses propres systèmes de défense. La doctrine de l’OTAN est différente : elle suppose que l’Occident est un tout global et que ses systèmes de défense doivent être mutualisés afin de protéger ses frontières. Il faudrait donc que Paris et Washington considèrent que leurs frontières se trouvent en Ukraine et qu’elles sont menacées. Cette doctrine a peu de chances de l’emporter, au moment où on constate un renouvellement de l’idée nationale. L’idéologie mondialiste est en perte de vitesse, or c’est uniquement elle qui justifie l’existence de bureaucraties comme l’Union européenne et l’OTAN. En effet adhérer à cette doctrine serait un abandon radical de la souveraineté des nations. Tous les pays européens n’y sont pas près. Que ce soit en Allemagne ou en France les dirigeants sont complètement affaiblis et ils seront dans l’impossibilité de prendre des décisions aussi radicales au moment même où les Etats-Unis menacent de lâcher l’affaire. 

L'aile de l'hôpital pour enfants frappée par un missile le 8 juillet 2024

[1] https://www.holosameryky.com/a/pet-raider-interview/7697802.html

[2] https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/17/guerre-en-ukraine-dans-le-donbass-sous-une-pluie-d-obus-russes-la-defiance-persistante-entre-militaires-et-civils-ukrainiens_6251325_3210.html

[3] https://www.lopinion.fr/international/guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-est-il-encore-lhomme-de-la-situation

[4] https://zn.ua/ukr/UKRAINE/bilshist-ukrajintsiv-vpevneni-shcho-putin-pohoditsja-na-mir-lishe-na-vlasnikh-umovakh.html

[5] https://www.lemonde.fr/international/live/2024/07/16/en-direct-guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-favorable-a-ce-que-la-russie-participe-a-un-prochain-sommet-pour-la-paix_6249722_3210.html

[6] https://www.corriere.it/esteri/24_luglio_21/sindaco-kiev-intervista-a4020136-15d7-45ec-82a2-fc0a50d83xlk.shtml

[7] https://www.wsj.com/politics/elections/jd-vance-trump-vp-us-ukraine-support-c24c0448?mod=hp_lead_pos8

[8] https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/17/donald-trump-exhorte-taiwan-de-payer-pour-sa-defense_6251617_3210.html

[9] https://www.politico.eu/article/jd-vance-europe-russia-ukraine-donald-trump-kyiv-vp-pick-policy-us-elections-ohio-aid-war/

[10] https://www.youtube.com/watch?v=TTVVtEwbzXg

[11] https://www.youtube.com/watch?v=G9YcQ2CP2ZM

[12] https://www.ukrinform.ua/rubric-ato/3887466-zelenskij-mozemo-sprobuvati-zaversiti-garacu-stadiu-vijni-do-kinca-roku.html

[13] https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/09/a-kiev-un-hopital-pediatrique-et-une-maternite-touches-a-la-suite-de-frappes-russes-les-russes-ont-fait-expres-de-tirer-sur-un-hopital-pour-enfants_6248074_3210.html

[14] https://archive.ph/NORvo

[15] https://www.7sur7.be/monde/lembargo-ne-fonctionne-plus-le-missile-russe-qui-a-frappe-un-hopital-pour-enfants-etait-barde-de-composants-occidentaux~a5257bad/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Walter Benn Michaels, La diversité contre l’égalité, Raison d’agir, 2009

  Ce petit ouvrage a été publié avec succès aux Etats-Unis en 2006, et traduit ensuite en 2009 en français. Publié dans la collection Libe...