Nouvelle déception en Roumanie pour les Européistes
Calin Georgescu se félicitant d’être arrivé en tête des élections présidentielles dans son pays
Calin Georgescu est arrivé en tête des élections
présidentielles en Roumanie. À chaque élection c’est la même chanson, que ce
soit en Moldavie, en Géorgie ou en Roumanie Le monde est très étonné de
la « percée » de ce qu’il appelle les pro-Russes. Ces candidats
qui lui déplaisent sont qualifiés aussi d’extrémistes de droite. En vérité ces
deux qualifications sont fausses. Ce sont des candidats anti-européens avant
tout, on pourrait dire souverainistes. En Moldavie et en Géorgie le camp
européiste a été sauvé in extremis de la débâcle totale en bourrant les urnes.
Les raisons des Moldaves, des Géorgiens et des Roumains de ne pas voter pour
l’Europe sont multiples. D’abord la guerre en Ukraine, malgré la propagande
ruineuse, ils voient bien les dégâts causés par la volonté du camp européiste à
s’obstiner dans la guerre. Ces dégâts sont évidemment visibles avec les images
que les téléspectateurs peuvent voir tous les jours des villes rasées, des
morts par milliers, les résultats de l’obstination européiste à suivre bêtement
le maitre américain dissuade tout esprit normal de leur emboiter le pas. Il y a
aussi le pétrole bien entendu, et quand on voit combien les Ukrainiens ont des
difficultés aujourd’hui pour leurs ressources énergétiques, c’est un argument
important. Mais il y a également que ces trois petits pays, auxquels on peut
ajouter la Hongrie sont justement très proche de l’Ukraine et qu’ils ont un
vieux contentieux qui concerne les minorités qui sont par la force d’un
découpage hasardeux martyrisées par la canaille qui siège à Kiev, c’est encore
un autre argument. Du reste la quasi-totalité des pays qui entourent l’Ukraine,
y compris la Pologne, a une grande méfiance envers ce pays qui s’est construit
finalement sur la haine d’autrui. Cette défaite – relative toutefois – du camp
européiste montre qu’à vouloir s’étendre toujours plus à l’Est est une
stratégie à double tranchant, car en augmentant sa taille, l’Union européenne
intègre de futurs Chevaux de Troie qui se révèlent finalement très instables. Quoi
qu’il en soit l’avance du candidat anti-européen n’est pas assez forte pour que
cela change quelque chose, mais elle est significative d’une opposition
croissante à l’Europe institutionnelle dans un pays comme la Roumanie qui a
bénéficié – pour ne pas dire qui a été acheté – de grasses subventions pour
rejoindre l’UE.
Des trumpistes pour la guerre
en Ukraine
Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent »[1]. « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ?», a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenu dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les Etats-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des Etats-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux Etats-Unis de contrôler sa colonie européenne.
La guerre commerciale contre la Chine et la fin de l’ALENA
L’idée d’une guerre commerciale contre la Chine est très populaire aux Etats-Unis. Comme on le voit sur le graphique ci-dessus malgré les rodomontades des Républicains, le déficit commercial s’est accru d’une façon assez régulière ces trente dernières années. Et bien sûr il est naturel que les Etats-Unis cherchent à le résorber. En vérité cette situation est la rançon de la mondialisation reaganienne que les Etats-Unis ont imposée au monde entier. Donc Trump a grands coups de trompettes annonce que les droits de douane sur les produits chinois vont augmenter de 10 points de pourcentage. Comme on le voit dans le tableau ci-dessous, l’administration Biden avait déjà augmenter les droits de douanes sur la plupart des produits chinois entre 25 et 100 points de pourcentage. Cela va certainement ralentir les importations étatsuniennes de produits chinois. Le deuxième aspect plus inattendu des décrets que va prendre Trump est l’augmentation des droits de douanes sur les produits mexicains et canadiens. Cette nouvelle taxe serait de 25 points de pourcentage. Cette décision est un vrai tournant puisqu’elle met fin de fait à l’ALENA un traité contesté qui voulait fait de l’ensemble Canada-Etats-Unis-Mexique une zone intégrée sous la houlette des Etats-Unis, une sorte d’équivalent à l’Union européenne. Autrement dit, tant que les Etats-Unis se sentaient fort par rapport au reste du monde, ils poussaient à la signature d’accords de libre-échange. C’était la politique initiée par Reagan et les Républicains, jamais remise en cause par les Démocrates. Depuis qu’ils se sentent faibles, c’est-à-dire moins performant que leurs concurrents,
Ce renversement, déjà latent sous l’administration Biden, acte le fait que les rapports de libre-échange ne sont pas une solution viable à long terme et que tôt ou tard ils sont remis en question. Cependant il faut comprendre que Trump ne peut pas déclencher une guerre commerciale et se considérer toujours comme le leader du monde. La première conséquence sera très certainement le retour de l’inflation via une hausse des salaires. Et cette inflation va de fait alimenter une chute de la valeur du dollar, déjà attaqué par le développement des BRICS. La seconde conséquence est que l’Union européenne, zone ouverte aux quatre vents, va se trouver prise entre les USA qui vont tenter de lui imposer des achats de gaz de schiste, et la Chine qui va travailler à envahir le marché européen pour compenser les pertes sur le marché américain. Elle a déjà commencé à réagir en développant des taxes et des sanctions contre la Chine ! Faisant face à une chute drastique de son industrie, c’est l’aveu bien tardif que la mondialisation crée sur le long terme plus de problèmes qu’elle n’en résout. Le problème de Trump est que cette guerre déclenchée par Joe Biden et poursuivie par lui est qu’elle va provoquer obligatoirement une réaction des Européens qui jusqu’ici ont suivi stupidement les Etats-Unis dans tous leurs errements, cela pourrait entrainer un renouvellement en profondeur de la classe politique européenne, comme l’exemple de l’Allemagne tend à le montrer. Mais il y a pire, c’est que l’OMC est maintenant une structure moribonde.
Les nominations de Donald Trump
Linda McMahon nommée à la
tête du département de l’éducation
Si le cabinet de Joe Biden représentait surtout la canaille diplômée représentant de tout ce qui se fait de pire en matière d’arrogance experte, celui de Donald Trump va certainement ressembler rapidement à une pétaudière. Les Etats-Unis ont pourtant, presque comme tous les autres pays occidentaux beaucoup de souci ave l’effondrement du niveau éducatif du pays, à tous les niveaux À l’inverse des démocrates, ces républicains représentent l’arrogance de l’ignorance ! À l’éducation, un poste clé qui gère indirectement un domaine énorme Trump s’apprête à nommer Linda McMahon. On sait que depuis Ronald Reagan, les Républicains veulent démanteler ce département, et renvoyer les compétences aux seuls États. Or la milliardaire – car pour Trump nommer un milliardaire c’est la preuve de sa compétence à gérer n’importe quoi – ne s’est faite connaitre que pour avoir été la gérante de l’entreprise de son mari, le président de la World Wrestling Federation / Entertainment, une entreprise qui organise des combats de Catch ! Mais comme elle a investi des millions de dollars pour ses campagnes ratées pour le Senat, et qu’elle a donné au moins cent millions de dollars pour soutenir la campagne de Trump, elle doit penser que c’est un juste retour sur investissement que d’obtenir ce poste.
Elon Musk jouant les pitres
de service dans les meetings de Donal Trump
L’histrion et milliardaire Elon Musk a obtenu le poste de secrétaire d’État à l’efficacité gouvernementale ! Il est vrai qu’il a beaucoup aider Trump, en mettant ses réseaux sociaux à sa disposition et s’impliquant directement dans les meetings où la stupidité le disputait au cynisme. Pour les milliardaires, l’idée d’efficacité de l’État va avec la diminution de sa taille et le licenciement des fonctionnaires. On connait les extravagances d’Elon Musk, notamment il s’est félicité d’avoir licencié 80% du personnel de Twitter qu’il avait racheté et qui est devenu X[2]. Sur les 7.500 employés de Twitter à l’arrivée de Musk il n’en reste donc aujourd’hui plus que 1.500. C’est d’ailleurs en espérant qu’on pourra mettre au chômage des millions de fonctionnaires que Trump s’est refusé à prévoir des hausses d’impôt pour les plus riches pour résorber l’immense dette publique des Etats-Unis. Musk a commencé à diffuser des idées de braderie des biens immobiliers de l’État, il y a de belles affaires à réaliser pour la crapule. Notez que l’élection de Trump n’a pas enrayé la baisse assez sévère de l’action de Tesla, ce qui pourrait signifier un déclassement de son PDG parmi les hommes les plus riches du monde. Elon Musk travaillera avec Vivek Ramaswamy, un autre milliardaire hindou. Celui-ci s’est fait connaitre pour un ouvrage sur les WOKEs qu’il combat bien entendu. Si son livre a été un énorme succès, c’est à cause principalement de l’imbécilité des WOKEs qui l’ont fait apparaitre comme étant la voix du bon sens. Sa fortune est controversée, il dit qu’il est milliardaire, mais il ne posséderait que 600 millions de dollars. Américain de fraiche date, il a le zèle des convertis et se veut encore plus Américain que les Américains du type WASP, une sorte de John Wayne au visage passé au brou de noix.
Doug Burgum devrait être nommé au poste de secrétaire de l’Intérieur, il sera aussi à la tête d’un Conseil de l’énergie. C’est selon Forbes lui aussi un faux milliardaire. Il aurait gagné en effet 1 milliard de dollars en revendant l’entreprise dont il était le PDG à Microsoft. Mais il a dépensé beaucoup d’argent pour devenir politicien et se faire élire, et puis son divorce lui a couté la peau des couilles. Bref, il ne posséderait qu’à peine 500 millions de dollars[3] ! Cependant ce qui inquiète c’est que Burgum en tant que ministre de l’intérieur va surement reprendre la prospection du pétrole et du gaz de schiste sur les terres qui sont propriété de l’État. On le dit proche des milieux pétroliers. Il pousserait également Trump à sortir des accords de Paris et s’opposerait à toutes les mesures prises par le camp démocrate pour tenter de freiner le réchauffement climatique. Je passe sur Robert Kennedy jr qui porte un nom prestigieux, mais dont la fortune ne serait évaluée qu’à 15 millions de dollars – un pauvre en quelque sorte dans ce gouvernement de milliardaires que Trump a réussi à faire passer pour un défenseur des pauvres ! Il devrait être nommé Secrétaire à la santé. Comme on le sait il est antivaccin et un ennemi déclaré de Big Pharma, et sans doute son implication aux cotés de Trump a bien aidé ce dernier.
L’agressif Rubio veut faire la guerre à la Chine
Marco Rubio est sans doute le plus pauvre du cabinet nommé par Trump. Sa fortune est sans doute inférieure à deux millions de dollars. N’ayant guère d’argent, il a du son ascension essentiellement à ses outrances. Dans le genre conservateur il en rajoute toujours plus : donc il est contre mariage homosexuel, pour augmenter l’âge du départ à la retraite, pour abaisser les impôts sur les plus riches – on ne mord pas la main qui vous nourrit – à 25%. On voit bien l’idée, faire travailler les pauvres plus longtemps pour soulager les capitalistes. Mais il va être en charge des affaires étrangères puisqu’il sera Secrétaire d’État. Il faisait partie des sénateurs qui n’ont pas voté le dernier paquet de l’aide à la Russie, et il serait susceptible d’appuyer les idées de Trump et de Vance pour signer une paix rapide avec la Russie, donnant l’assurance à Poutine que l’Ukraine et la Géorgie ne rentreraient pas avant au moins vingt ans dans l’OTAN, et que la Russie conserverait les territoires conquis. Il circule plusieurs variantes de ce plan qui irait d’un simple gel du conflit à des accords de type Minsk réactivés. Mais Marco Rubio préfère concentrer l’effort de police des Etats-Unis sur deux terrains privilégiés : l’Amérique latine et la Chine. D’origine cubaine, c’est encore un immigré qui présente le zèle des convertis de fraiche date. il est pour renforcer les sanctions contre Cuba ! Et du même coup il voudrait voir l’effondrement du gouvernement de Maduro au Venezuela. Avec le retour de la gauche au pouvoir en Uruguay et la méfiance des Brésiliens envers les Etats-Unis, il va avoir bien du mal à labourer à nouveau ces terres que les Etats-Unis ont toujours considérées comme leur arrière-cour. Quant à la Chine, il voudrait prendre le prétexte de Taiwan pour la faire plier. Mais comment ? Avec des taxes à l’importation, des nouvelles sanctions unilatérales ? Les importations étatsuniennes en provenance de la Chine ne représente que 15% du total. Ce peut-être un peu difficile, mais elle peut s’en passer sans s’écrouler, d’autant que les Chinois misent sur d’autres marchés, la Russie, l’Indonésie qui est un futur géant et les pays africains. Sur le plan militaire, ni les Etats-Unis, ni l’OTAN et encore moins les Européens n’ont les moyens de gagner une guerre de haute intensité contre la Chine, sauf à déclencher l’apocalypse. Les Chinois travaillent la diplomatie et ont du succès aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe, tandis que les Américains procèdent toujours par menace contre lesquelles aucun pays occidental n’ose s’élever, alors qu’elles sont peu fondées en droit international.
Chris Wright a été nommé secrétaire à l’énergie. C’est un des pionniers de la fracturation de la roche pour en extraire le gaz de schiste, il est le PDG de Liberty Energy. Climatosceptique affiché, Trump l’a nommé pour qu’il démantèle toutes les contraintes administratives dans le secteur de quoi enrichir les amis pétroliers qui l’ont soutenu et sans doute indirectement Chris Wright. Le secteur du pétrole a toujours eu aux Etats-Unis un rôle déterminant sur le plan politique, c’est d’ailleurs pour ne pas se fâcher avec les pays arabes qu’ils hésitaient à soutenir la création d’Israël. Chris Wright n’est cependant pas le plus riche de ce gouvernement : il ne posséderait qu’un peu plus de 170 millions de dollars. Le problème est qu’il est directement dans un conflit d’intérêt. Très proches des milieux pétroliers, outre le problème écologique de la fracturation des roches, il aura à s’opposer aux Amérindiens qui ne veulent pas que les pipelines passent sur le peu de terres qui sont encore sanctuarisées. De ce coté, le désastre est annoncé.
Exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis
Les Etats-Unis pour l’instant ont retrouvé une indépendance énergétique, mais on l’oublie trop, le gaz de schiste est aussi une arme contre les Européens, en effet, en obligeant ceux-ci à n’être plus sous la dépendance du gaz russe, donc en sabotant les gazoducs Nord Stream, les Etats-Unis les obligent à acheter un gaz de schiste américain qui coute beaucoup plus cher et dont les livraisons sont aléatoires. C’était d’ailleurs un des buts de l’administration Biden, rendre les Européens dépendants de leur gaz et les racketter avec des prix très élevés. Il se pourrait qu’à terme on se rende compte en Europe que dépendre pour sa fourniture de gaz des Russes n’est pas pire que de dépendre des Américains, en tous les cas c’est plus cher ! Et donc on pourrait prendre pays par pays des mesures de rétorsion, notamment en refusant les lois américaines d’exterritorialité qui sont purement et simplement une autre forme de racket. Quelques firmes allemandes ont réagi en s’installant aux Etats-Unis, mais c’est une solution très difficile à reproduire à l’échelle d’un pays entier ! A court terme il est assez clair que les grands perdants des fantaisies trumpistes sont d’abord les Européens. Mais à moyen et long terme, ce sont bien les Américains qui vont se retrouver à la marge de la dynamique économique du monde. Les pays européens n’ont pas d’autre choix que de se séparer des Etats-Unis et de leur valet le Royaume-Uni. Ce qui veut dire qu’ils doivent retrouver une manière de reprendre langue avec la Russie. Pour cela il faudra que l’Europe se débarrasse vigoureusement de sa classe politique corrompue. On en est loin en France où la gauche comme la droite restent dans les pas des Etats-Unis sur le plan diplomatique. Mais en Allemagne et aux Pays-Bas, le mouvement anti-européiste est plus avancé. Ce qui va probablement balayer les réticences envers une émancipation bien comprise, c’est que le chaos européen est déjà programmé : en effet l’Europe va souffrir, et souffre déjà, de l’augmentation des couts de l’énergie, mais les choses vont encore s’aggraver, d’abord avec les restrictions trumpistes aux exportations européennes, mais ensuite du fait que l’Union européenne est pressée par les Etats-Unis de reprendre le fardeau de la guerre en Ukraine et du financement de l’OTAN. Cela ne peut se faire qu’au détriment des populations européennes, c’est-à-dire de leur bien-être. On le voit déjà avec les crises récurrentes des agriculteurs en 2024. Mais cela pourrait s’aggraver encore avec les licenciements qui s’annoncent dans toute l’Europe, en Allemagne c’est Volkswagen qui ferme cinq de ses sites, en France c’est Arcelor Mital qui ferme les derniers restes de la sidérurgie française[4] et Michelin qui délocalise[5], sans parler des fantaisies de Auchan[6]. A cela vous ajoutez la politique restrictive de la Commission européenne qui réclame des économies budgétaires drastiques, au nom de la lutte contre l’inflation et de la rigueur budgétaire, et vous avez un cocktail explosif. Il ne faut pas se le cacher, l’avenir immédiat s’avère sinistre. L’hiver va être difficile pour tout le monde. Nous payons deux choses, d’abord d’avoir cru au libre-échange, et ensuite, mais c’est la conséquence du libre échange et de la mondialisation, l’abandon de la diplomatie en Occident. Si au temps de la Guerre froide on a évité les catastrophes, c’est parce qu’à cette époque même les Américains dont ce n’est pas la culture, faisaient encore de la diplomatie.
L’excédent commercial de l’UE sur les Etats-Unis est promis à la disparition
Addendum : Donald Trump,
un délinquant qui échappe aux poursuites judiciaires
Peut-on encore oser parler de démocratie aux Etats-Unis
quand on voit comment Donald Trump a échappé à toutes les poursuites non
seulement pour l’assaut contre le Capitole où il était directement impliqué,
mais aussi pour ses diverses malversations. Manifestement la justice n’est pas
égale pour tous. Bien évidemment les Démocrates ont essayé de se servir de ses
turpitudes pour le disqualifier, mais cela ne prouve pas qu’il est innocent. En
vérité ce délinquant a pu échapper à la prison c’est grâce aux amis qu’il a
nommé à la Cour suprême qui se sont arrangé de façon sournoise à faire trainer
les procès en longueur pour lui donner la chance de faire réélire et d’échapper
à la justice. Quoi qu’on en dise cela en dit long sur la corruption de l’État
américain.
[1]
https://www.youtube.com/watch?v=9O8h9Smpqnc
[2]
https://www.20minutes.fr/monde/4122829-20241122-x-elon-musk-confirme-felicite-avoir-vire-80-employes-twitter
[3]
https://www.forbes.com/sites/kylemullins/2024/11/15/just-how-rich-is-gop-presidential-candidate-doug-burgum/
[4]
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/25/le-siderurgiste-allemand-thyssenkrupp-va-supprimer-11-000-postes_6413779_3234.html
[5]
https://www.20minutes.fr/economie/4122426-20241120-michelin-salaries-site-cholet-bientot-licencies-convoques-tribunal-blocages
[6]
https://www.ouest-france.fr/economie/consommation/un-choc-social-auchan-ferme-dix-magasins-et-supprime-2-400-emplois-f8df6104-9b5d-11ef-8c9a-d91c37658659
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