Le chaos dans lequel Trump a plongé les Etats-Unis est symptomatique d’une décomposition du système électoral et généralement des institutions. Curieusement c’est au moment où les Américains ont massivement voté que le système semble partir à la dérive et que rien ne puisse plus l’arrêter. Trump est un daddy’s boy, puis un animateur de télé-réalité, une sorte d’Hanouna en plus grossier. A défaut d’intelligence – voir son extravagante coiffure et sa peau orange – on peut lui reconnaître de la malice. Il a compris que n’importe quel imbécile pouvait être élu président du pays le plus puissant du monde. Président, il a, à peu de choses près, fait n’importe quoi. Le Congrès a été incapable de freiner ses errements dans tous les domaines. Jadis les chantres d’une politique monétaire rigoureuse – austéritaire – les Républicains ont accepté de faire fonctionner la planche à billets et la dette a explosé. Le dernier président a avoir fait reculé la dette publique, c’est Bill Clinton, mais c’était il y a trente ans. Sur le plan de la politique étrangère, cela n’a guère été lisible non plus, non seulement Trump s’est coupé des allies « naturels » des Etats-Unis, mais toutes ses tentatives pour exister face à la Chine, la Russie et même la sinistre Corée du Nord n’ont abouti à rien : la Chine s’est renforcé sur le plan économique et commercial, augmentant toujours plus son excédent commercial avec les Etats-Unis, la Russie est la seule puissance capable de mettre un peu d’ordre face aux ambitions démesurées d’Erdogan. Même sa politique de sanctions envers l’Iran n’a rien donné. Je ne dis rien de sa gestion de la crise sanitaire qui a révélé une incapacité à prendre des initiatives, voire simplement à comprendre les conseils des spécialistes. Comme Macron, il n’est pas fait pour l’adversité et les crises.
Il a naturellement échoué à se faire réélire. Pour que les
Américains aient préféré élire le très pâle et très vieux Biden, il fallait
vraiment qu’ils aient un ressentiment très fort à l’endroit de Trump. Le
capricieux Trump a été battu à plate couture, mais il tente maintenant de faire
un coup d’Etat. Il en a raté deux en Amérique latine, à ne l’empêche pas de
vouloir recommencer aux Etats-Unis. Plusieurs armes sont à sa disposition :
d’abord l’arme juridique, mais les plaintes déposées semblent être là juste
pour cacher le principal. Il entretient l’idée d’une fraude, sachant
pertinemment que les tribunaux ne le suivront pas, cela a pour but de valider
la seconde étape. Il a deux armes sur lesquelles il espère pouvoir s’appuyer.
Comme le Congrès va probablement rester aux mains des Républicains, il voudrait
que ce soient eux qui nomment les délégués pour le 14 décembre. C’est tiré par
les cheveux, mais il semble que le fils Trump s’active dans ce sens. La seconde
arme, ce serait la Cour suprême qui validerait cette magouille, c’est très
hasardeux également. Pourquoi fait-il tout ça ? Certains avancent son
caractère pourri qui l’empêche de reconnaitre sa défaite. D’autres parlent plus
sérieusement des ennuis judiciaires qui l’attendent une fois qu’il quittera son
poste de président en janvier. Il a toute une série de procédure sur le dos qui
vont des fausses déclarations sur son patrimoine, au fait qu’il n’a pas payer
ses impôts, et tout cela pourrait le mettre en faillite[1].
Pour dire la vérité, Trump est un vrai loser, et beaucoup
pensent qu’après janvier ce clown capricieux perdra aussi sa femme qui
s’apprêterait à divorcer et se retrouvera devant les tribunaux. Comme on l’a
dit, Trump est un loser, que ça lui plaise ou non. Et dans tous les domaines,
bon à rien, mauvais à tout, il rate aussi bien les coups d’Etat en Amérique
latine que les négociations avec la Corée du Nord et la Chine, mais aussi il
rate sa réélection. Il faut vraiment que l’Amérique soit foutue pour qu’elle
laisse un sinistre individu rouler les institutions dans la merde. Le slogan de
Trump était celui de Reagan MAGA, mais entre l’élection de Reagan et celle de
Trump, 40 années sont passées, sans que l’Amérique redevienne la grande puissance
qu’on a connu. Si Reagan, un autre menteur, un autre fanfaron, avait pu faire
illusion en s’attribuant la « victoire » sur l’URSS et l’effondrement
du bloc dit « communiste », Trump ne peut pas masquer ses échecs. Ils
ne signent pas seulement la défaite d’un clown, mais la défaite de l’Amérique.
Dans ces temps obscurs, les institutions ont révélé toute l’étendue de leur
dysfonctionnement. Les Etats-Unis ne sont pas un pays démocratique, mais une
parodie de démocratie parce que la liberté d’expression y est plus ou moins
assurée – contrairement à la France. Encore qu’on a vu la police d’Internet
censurer les tweets de Trump, pourtant président encore en exercice. C’est du
jamais vu !
Les casquettes MAGA sont en
solde !
Les pitreries de Trump vont très loin, il limoge à tour de
bras tous ceux qui le contre disent de près ou de loin, notamment Christopher Krebs
qui a eu le culot de dire que les élections avaient été honnêtes[2].
Trump ose tout, et c’est en cela qu’il a inauguré une nouvelle phase de
l’histoire des « démocraties ». Il partage avec Erdogan, Macron et
quelques autres comme Bolsonaro, cette politique de la brute. Tout le monde
sait qu’il ment, à un niveau jamais atteint par un homme politique, mais on n’a
aucun pouvoir pour arrêter ses mensonges. Si avant Trump les hommes politiques
mentaient, disons qu’ils le faisaient plus discrètement. Ultime fantaisie Trump
voulait bombarder l’Iran juste avant de s’en aller ! Mais les militaires
l’en ont dissuadé, preuve qu’il a beaucoup moins de pouvoir qu’il ne le donne à
croire[3].
Trump envoie un message aux Américains, vous n’avez pas voulu de moi, mais je
reste tout de même histoire de vous punir, venez me chercher si vous
l’osez ! Evidemment ça ressemble à une technique de coup d’Etat et donc à
une dictature. A-t-il les moyens d’aller plus loin qu’une crise
d’hystérie ? Personnellement je ne le crois pas, même s’il compte des
alliés à la Cour suprême. Une guerre civile semble improbable parce qu’il n’a
pas l’armée avec lui. A trop emmerder les militaires, il se les ait mis sur le
dos. On n’ose imaginer s’il avait été un peu plus intelligent et qu’il ait su
amadouer les généraux ! Jouer les prolongations est anxiogène, non
seulement pour les Américains eux-mêmes, mais pour le reste du monde. Cependant,
il ne serait pas enclin à de telles pantalonnades si le Parti Républicain
n’était pas complètement pourri de l’intérieur. C’est un mélange de tout ce que
les conservateurs sont capables de faire, toujours en pire. Certes ils habitués
de longue date à tricher, à user des bizarreries du système électoral américain
mais pour se démarquer des démocrates dans le jeu de la concurrence électorale,
ils sont forcés de mettre en avant le pire de ce qu’ils sont. Des évangélistes
aux suprémacistes, des escrocs notoires comme Roger Stone que Trump a gracié
arguant que sa peine de prison était trop injuste, à toute une canaille qui
guette un poste, une fonction pour s’en mettre plein les poches. Dans ce jeu,
il faut toujours aller plus à droite, et c’est ce qui se passe depuis
l’élection de Reagan. Beaucoup avancent que le Parti Démocrate n’est guère
mieux loti. C’est assez difficile à imaginer. Ce parti compte en effet son lot
d’escrocs et de lobbyistes en tout genre, et Obama fut à juste titre considéré
comme l’homme de Wall Street et un mauvais président. Mais en vérité si nous
savons que les grosses firmes arrosent aussi bien les Démocrates que les Républicains,
leur public est assez différent, je l’ai montré dans un précédent article[4].
Les choses seraient sans doute plus simples si le Parti
Démocrate était en position de renverser la table et d’installer une vraie
rupture. Mais il a plusieurs handicaps et ceux-ci doivent être examinés
attentivement. Passons sur le fait que Biden soit âgé, et que par le passé il
n’ait pas montré des dispositifs particuliers pour gouverner autrement. Mais le
premier handicap est que le Senat va sans doute leur échapper. Ce qui obligera
Biden de gouverner par décret avec le risque de voir ses propositions retoquées
par la Cour suprême qui est maintenant clairement à droite de la
droite. Mais ce résultat vient du fait que le Parti démocrate est
extrêmement divisé. L’aile gauche est très préoccupée des questions de races,
de genre, et d’autres bêtises, tandis que l’aile droite est obsédée par le fait
de ne pas changé vraiment de politique économique. Cependant la situation
risque d’obliger Biden et les démocrates à innover pour sortir le pays de
l’ornière où il se trouve. Dans un article d’une grande virulence publié par Marianne,
Renaud Beauchard insiste sur le fait que l’aile gauche a été pour beaucoup
dans l’absence de raz-de-marée bleu au Sénat[5].
Il accuse même Sanders d’être un simple apparatchik opportuniste ! Cette
analyse pose un problème de tactique : doit-on voter pour le moins
médiocre et le moins fou ? Doit-on voter pour une vraie alternance ?
L’auteur suppose que tant que le bipartisme durera, on n’en sortira pas de fausses
alternances en fausses alternances. Mais cette analyse explique pourquoi
finalement c’est Biden qui a été choisi et non Sanders pour représenter le
Parti Démocrate contre Trump. Autrement dit si la percée de Sanders est
intéressante pour dévoiler des aspirations vers plus d’égalité, vers plus de justice
sociale et une meilleure protection de l’environnement, elle n’a pas été assez
importante pour aller au-delà. Autrement dit la poussée à gauche qui me semble
évidente depuis au moins l’an 2000, n’arrive pas à trouver son expression. Et
il n’est pas dit qu’un éclatement du Parti Démocrate soit la solution dans le
cadre des institutions américaines. On a remarqué en effet que les Républicains
n’étaient pas très regardant pour se retrouver derrière une sorte de gourou de
trois sous, pourvu qu’il leur promette des baisses d’impôts et autres conneries
du genre. Mais si la défaite de Trump est assez nette, avec au final sans doute
7 millions de voix de moins que son adversaire, la victoire du Parti Démocrate
est plus étriquée. Cette situation paradoxale est compliquée à analyser. Certes
comme on l’a dit les extravagances des racialisés et des BLM sont pour beaucoup
dans la mobilisation des trumpistes. Mais cela ne suffit pas, il semble que les
démocrates aient aussi souffert d’un manque de clarté dans leur programme
économique et social, un manque de fermeté.
Les avocats de haut niveau n’ont pas sorti Trump de l’embarras
Il y a quelque chose de nouveau cependant dans cette
campagne électorale aux Etats-Unis. C’est le degré de mensonge qui n’avait
jamais été atteint auparavant. Le vrai est un moment du faux. Trump a
commencé à dire que les démocrates avaient triché bien avant que les votes n’aient
commencé. C’est audacieux. Sans doute anticipait il sa défaite mais s’apprêtait
à ne pas la reconnaitre. Comme un enfant capricieux, il se construisait un
mensonge pour pouvoir se draper ensuite dans une posture de martyre. Et donc il
répète et il répète encore, un mois après sa défaite qu’il a largement gagné. Des
avocats célèbres, très bien payés, mais relativement incompétents, Sidney
Powell et Rudy Giuliani, se sont donc pointés devant les tribunaux pour
contester. Mais à chaque fois les juges qu’ils soient républicains ou
démocrates, les ont envoyer paître pour charlatanerie. On dit que Trump a
dépensé 3 millions $ pour cette pantomime. On peut se demander à quoi à servi
ce fiasco total. D’abord il a permis de répéter une sorte de mantra, reprise
par tous les trumpistes sur les réseaux sociaux : « vous allez voir
ce que vous allez voir, Powell et Giuliani vont lâcher une bombe nucléaire qui
va détruire l’Etat profond ». En fait de bombe nucléaire il s’agissait à
chaque fois plutôt d’un pet de mouche sur une toile cirée. Rien, quelques
témoignages certifiés de quelques personnes qui affirmaient avoir vu une
tricherie. L’histoire de l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’ours. Que ce soit
conscient ou inconscient, Trump et ses affidés tentent de nous faire sortir de
la rationalité la plus élémentaire. Plus les échecs de Trump s’accumulent
devant les tribunaux, et plus c’est pour eux la preuve que la fraude a tété
massive puisqu’elle met en évidence que tout le monde est complice ! Il en
est à avancer que le FBI aussi a comploté contre lui[6].
En semant la confusion, il s’enferme et il enferme ses disciples dans un piège
dont ils ne peuvent plus sortir. En renvoyant Powell il est encore plus seul. Cette
arme est à double tranchant car si d’un côté il apparaît comme un battant qui
se bat seul contre le reste du monde, de l’autre il devient le sore loser de
l’Amérique. Mais le principal est qu’il enlevé toute signification à la
pseudo-démocratie américaine, se déclarant presqu’ouvertement pour une
dictature, à condition que ce soit la sienne, bien sûr. Fort heureusement il n’a
pas l’oreille ni de l’armée, ni de la Garde nationale.
Trump ose tout, il a compris qu’en face de lui le plus souvent il n’y avait que des couilles molles, aussi bien au Parti Républicain que dans les médias. Mais cela n’a qu’un temps. Certains trouvent cela décapant, on voit même des gens très à gauche marcher dans ce jeu, et adopter la position complotiste d’icelui. Ils vont faire l’impasse sur les nominations de juges ultra-réactionnaires, sur ses mensonges, sur le fait qu’il a sorti 1200 milliards de dollars pour l’armement nucléaire, ou encore sur son mépris le plus ignoble des questions environnementales, pour en faire une sorte de victime de l’Etat profond et un pacifiste qui nous protégerait d’une troisième Guerre mondiale. En vérité ils sont encore plus fascinés par ses mauvaises manières et sa vulgarité : il crache sur tout ce qui bouge, et les disciples au lieu d’y voir une simple imbécillité y voient un courage exemplaire. Il ose ! Mais dans cette manière à la fois fainéante – il ne connaît pas les dossiers – et ubuesque de gouverner, il est très moderne, il ne représente pas l’Amérique dans sa tradition, mais le désarroi d’un milliardaire en faillite face à la grave crise du capitalisme. Si Trump est le plus extravagant des dirigeants actuels, une sorte d’Ubu dans le pays qui se voudrait à la pointe du progrès, nous avons d’autres caricatures qui comme lui prétendent diriger avec une brutalité sans fin. C’est le cas en France avec l’inénarrable Macron qui dit tout et son contraire, ou au Brésil avec Bolsonaro. Cette politique intervient parce que la société est très divisée, que l’économie s’effondre, et parce que nos dirigeants ne trouvent plus de solution à l’intérieur du système. C’est à mon sens la preuve que la société moderne est à un croisement de son destin et qu’elle doit faire des choix douloureux pour se réformer en profondeur dans presque tous les domaines. La classe politique américaine, mais aussi bien française est incapable de réaliser ce qui s’apparente pour elle à un saut dans le vide. Trump a mis à nu une manière de gouverner par le mensonge, dans le temps le mensonge s’appuyait sur un semblant de vérité, même si cette vérité était détournée et manipulée. Mais Trump a franchi un palier, depuis son bunker de la Maison Blanche, il raconte n’importe quoi, et c’est cela qui est justement sidérant parce que c’est vraiment nouveau. On l’a vu par exemple continuer à nier que Barak Obama soit né aux Etats-Unis, même après que ce dernier ait exhibé son acte de naissance, et il a recommencé avec Kamala Harris alors qu’elle est bien née à Oakland. Mais il refuse avec obstination de reconnaître qu’il a menti ou même qu’il s’est trompé. Incarnant la perfection il se présente comme le meilleur président que les Etats-Unis aient élu.
« Le pouvoir qui parle de désinformation ne croit pas être lui-même
absolument sans défauts, mais il sait qu’il pourra attribuer à toute critique
précise cette excessive insignifiance qui est dans la nature de la
désinformation ; et que de la sorte il n’aura jamais à convenir d’un défaut
particulier. Le pouvoir qui parle de désinformation ne croit pas être lui-même
absolument sans défauts, mais il sait qu’il pourra attribuer à toute critique
précise cette excessive insignifiance qui est dans la nature de la
désinformation ; et que de la sorte il n’aura jamais à convenir d’un défaut
particulier. », écrivait Guy Debord dans ses Commentaires sur la
société du spectacle[7].
C’était très juste jusqu’à Trump. Mais celui-ci a mis en œuvre le concept
de vérité alternative et les trumpistes se moquent bien de toutes les
preuves que vous pouvez accumuler pour tenter de les convaincre. Ils adhèrent
maintenant aux mensonges de leur &gourou tout en sachant pertinemment qu’il
s’agit de mensonges. On a fait un décompte ahurissant, au cours de son mandat, Trump
a balancé 20 000 mensonges sur des sujetes plus ou moins importants[8].
Ce qui veut dire qu’il utilise le mensonge non pas pour déformer la réalité et
la rendre plus acceptable, mais comme une arme pour semer la confusion et
désarmer ses contradicteus. Si pendant longtemps on a fait croire que le vote
était une vraie arme politique en toute circonstance, Trump passe outre et va implicitement
demander que ses disciples le suivent dans cette voie du mensonge le plus
grossier. On attribue à Adolph Hitler cette affirmation, « Un mensonge
répété dix fois reste un mensonge, dix mille fois, il devient une vérité. »
C’est ce que pratique Trump et ça marche parce que les politiciens ont tellement
pris l’habitude de mentir que cela permet à Trump d’apparaître comme un homme
qu’on veut abattre parce qu’il dit la vérité ! Il répète donc qu’il a gagné
très largement les élections et même le vote populaire contre toute vraisemblance,
et ça marche. Les relais sont nombreux, à gauche comme à droite, avec comme fer
de lance les sites complotistes. Ne croyez pas que ce genre de choses n’arrive
qu’aux Etats-Unis, pays de gens naturellement très crédules, c’est en mineur la
même chose en France. Par exemple on a vu Macron nous répéter depuis près de
trois ans que les violences policières n’existaient pas en France parce que c’est
un Etat de droit !
Dernier clou sur le cercueil du trumpisme ébouriffant, William Barr, ministre de la justice et soutient indéfectible de Trump, vient de déclarer le 1er décembre 2020 qu’il n’y a aucune preuve de la fraude massive qui aurait faussé les élections, notamment en ce qui concerne les machines destinées au décompte des votes par correspondance[9]. Cette déclaration signifie que le Parti Républicain s’est résolu à abandonner Trump à son sort et se propose de se reconstruire sans lui.
PS : Dans un article assez hilarant, CNN a compilé les mensonges de Trump
sur les résultats des élections, y compris cette idée encore plus absurde selon
laquelle il aurait même inventé le vaccin contre le COVID-19 ! Quand on
vous dit que c’est le meilleur ! https://edition.cnn.com/2020/11/30/politics/donald-trump-maria-bartiromo-2020-election/index.html
[1]
https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2020-11-11/why-trump-fears-leaving-the-white-house?fbclid=IwAR1c139Px6FvfOnCXBO06uLYXxwA6tMMAOPFM78g8x_3C_laMLxCpkquIqo
[2]
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/18/presidentielle-americaine-donald-trump-limoge-christopher-krebs-un-responsable-de-la-securite-des-elections_6060124_3210.html
[3]
https://www.nytimes.com/2020/11/16/us/politics/trump-iran-nuclear.html
[4]
https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2020/11/elections-aux-etats-unis-resultats-et.html
[5]
https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/avec-lelection-de-biden-la-classe-dirigeante-americaine-retrouve-sa-possession
[6] https://fr.sputniknews.com/amerique-nord/202011291044852007--trump-sous-entend-limplication-du-fbi-et-du-departement-de-la-justice-dans-les-fraudes-electorales/
[7] Gérard
Lebovici, 1988.
[8] https://www.nytimes.com/2020/06/11/opinion/trump-lies.html
[9] https://edition.cnn.com/2020/12/01/politics/william-barr-election-2020/index.html
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