dimanche 30 novembre 2025

Où en est le processus de paix avec l’Ukraine ?

Volodymyr Zelensky rencontrera Donald Trump lundi à Washington, pas de  cessez-le-feu après le sommet en Alaska | RTS

Je suis peut-être trop optimiste, mais je pense qu’un plan de paix entre la Russie et l’Ukraine pourrait finalement émerger du chaos des informations contradictoires qu’on reçoit depuis un certain temps. D’un point de vue factuel, on peut dire que le processus de paix a été initié par la rencontre de Trump et Poutine à Anchorage. Puis on a mis quelques temps avant de nous servir un plan américain en 28 points. A quelques détails près, ce plan épousait la réalité sur le terrain et reconnaissait que l’Ukraine avait perdu la guerre et donc des territoires. Mais Zelensky et la canaille européiste ne veulent pas entendre le mot capitulation. Ils ont avancé un contre-plan inacceptable pour la Russie, notamment que celle-ci renonce aux territoires annexés, y compris la Crimée ! Ils ont ajouté aussi – ce qui ne coûte rien – que l’Ukraine devait avoir le droit d’adhérer à l’OTAN quand elle le déciderait. Et puis encore le droit de posséder une grande armée suréquipée, tandis que la Russie financerait le coût de la reconstruction avec ses avoirs gelés en Occident ! Ce sont des exigences délirantes qu’on ne peut énoncer qu’à deux conditions :

1. D’avoir gagné la guerre sur le terrain,

2. D’avoir les moyens de contraindre le camp vaincu à payer réparation.

On n’a jamais vu dans l’histoire du monde que le vaincu pouvait imposer ses conditions à son vainqueur. On en est là. Les européistes auxquels il faut ajouter le clown Starmer, n’ont pas les moyens de faire la guerre plus d’une semaine à la Russie, mais habitué à suivre les Etats-Unis, ils pensent que réciproquement les Etats-Unis viendront à leur secours, or l’histoire montre que les Etats-Unis ont une grande capacité à abandonner leurs alliés dès lors que la guerre est sans issue. 

Rencontre à Paris de la Coalition des volontaires pour travailler aux (...)  - La France au Japon

La coalition des volontaires, une assemblée de perdants 

La coalition des volontaires, ce rassemblement de dirigeants européens rejetés par leur opinion publique respective, eux tentent de faire croire que la guerre n’est pas perdue, que les Russes n’ont conquis que 20% du territoire, et qu’on peut encore la gagner sur le terrain à condition de balancer encore de l’argent et des armes. « J'interdirai aux États-Unis et à la Russie de signer un traité sans mon consentement » a avancé l’idiote Kaja Kallas qui croit qu’elle existe encore, mais que Marco Rubio a refusé de rencontrer. Elle avait même ajouté qu’il fallait exiger que l’armée russe soit obligatoirement réduite ! Cette gesticulation ne tient pas compte de la réalité sur le terrain. Le mois dernier l’armée ukrainienne a perdu 47 500 soldats sur le terrain[1], depuis janvier 2025, le nombre de déserteurs officiel est de 280 000 ! On parle d’unités entière qui abandonnent le front et qui ne veulent plus obéir en n’ayant pour objectif que de se faire tuer. Les villes tombent méthodiquement les unes avec les autres. Les Occidentaux n’ont plus les moyens en armes et en argent pour soutenir la guerre contre la Russie. Même le journal atlantiste Le monde admet que tout va mal. Mais il continue cependant de traiter de munichois, quiconque oserait dire que la paix se fera aux conditions des Russes. Du reste les territoires revendiqués et annexés par la Russie sont peuplés très majoritairement de russophones qui ne veulent plus rien à voir à faire avec le régime de Kiev. Les européistes répètent comme un mantra le fait qu’on ne doit pas modifier les frontières d’un pays par la force. C’est pourtant comme cela que ça se passe, et quand l’Allemagne a perdu la guerre, on a bien modifié ses frontières sans lui demander son avis. Ce fut essentiellement un accord entre les vainqueurs. De même les frontières de la Serbie ont été modifiées après les bombardements ignobles de l’OTAN. 

Lors d’un rassemblement anticorruption sur la place de l’Indépendance à Kiev, réclamant la démission d’Andriy Yermak, le 22 novembre 2025.

Lors d’un rassemblement anticorruption sur la place de l’Indépendance à Kiev, réclamant la démission d’Andriy Yermak, le 22 novembre 2025

Peut être une image de le Bureau ovale Andriy Yermak le bras droit de Zelensky est accusé de corruption et doit démissionner 

Cependant, le plus important semble maintenant que Zelensky est poursuivi par les organismes anticorruption. Son bras droit, après deux autres ministres, vient d’être démissionné et se trouve directement accusé de détournement de fonds. On se rapproche donc de Zelensky à grande vitesse ! La lame de fonds vient cependant des Etats-Unis. Depuis plusieurs jours les grands quotidiens, The New York Time, The Washington Post, publient des articles à charge contre le régime zelenskien. Ces journaux sont alimentés directement par la CIA qui donne des faits, des chiffres, notamment sur la fortune accumulée de Zelensky. Et évidemment les Américains sont très sensibles au fait que leurs impôts servent à enrichir un gang ukrainien. « J’estime que la corruption représente entre 15 et 30% des 360 milliards de dollars injectés en Ukraine. Probablement plutôt du côté de 30%, c'est ce que les audits ont montré à l’occasion de l’intervention des États-Unis en Afghanistan » avance Steve Hanke. Le problème est que ces sommes faramineuses n’ont pas pu être détournées sans des rétro-commissions ! Ces accusations sont d’ailleurs reprises dans les journaux ukrainiens pourtant bien contrôlés[2] ! Le recyclage de l’argent volé se serait fait par l’intermédiaire des pays baltes, l’Estonie et Kaja Kallas aurait joué un rôle décisif dans ces détournements de fonds. La CIA et le FBI, bien loin des 100 millions évoqués, cherchent à retracer la disparition de 48 milliards de dollars ! Des chiffres ont fuité : selon lesquels Zelensky posséderait, un empire immobilier de 1,2 milliards de dollars, avec 21 biens sur la Côte d’Azur. Seul Le monde jouait les étonnés, alors que les affaires de corruptions en Ukraine sont connues et reconnues du monde entier depuis 2023, ce journal en était à réclamer de la part de Zelensky un peu d’exemplarité[3] ! Ils parlaient aussi de leur stupeur ! Évidemment tout cela accroit la pression sur Zelensky, on comprend tout à fait la menace : soit tu acceptes de signer la paix aux conditions des Russes, adoubées par Trump, soit tu vas finir en prison en Ukraine. En même temps, The Telegraph avançait que Trump reconnaissait les territoires annexés par la Russie comme faisant partie d’elle. Ce qui veut dire que les discussions de paix entre la Russie et les Etats-Unis continuent pour contourner l’obstruction de Zelensky et des européistes[4]. Toutes ces informations ont fait dire à Douglas McGregor que les Etats-Unis s’apprêteraient à exfiltrer Zelensky vers Israël, ce qui demande d’être confirmé. Comme on le voit, c’est loin de l’agitation des européistes décervelés et corrompus que les choses importantes se passent. Il semble donc que les Russes et les Américains aient décidé de se passer des européistes et même de Zelensky ! Cette semaine également, la Commission européenne semble avoir abandonné l’idée loufoque de confisquer les avoirs gelés russes. Cette illusion qui trainait dans les couloirs n’avait aucun fondement juridique et l’État Belge s’y opposait. 

Manifestations contre Zelensky et son gang en Ukraine 

Ce n’est pas encore une déferlante, mais il y a maintenant tous les jours des manifestations en Ukraine même contre le régime de Zelensky. Non seulement les Ukrainiens en ont marre d’enterrer leurs morts – il n’y a plus de place dans les cimetières –, de voir leurs jeunes enlevés par la milice pour être envoyés au front quasiment sans formation, mais ils savent comment ce régime est rongé par la corruption, que ce soit pour éviter l’enrôlement sur le front, ou pour sortir du pays, il faut payer. Ils savent également ce qui se passe sur la ligne de front, et les journaux ukrainiens, bien mieux que les journaux occidentaux, décrivent la situation militaire comme désespérée. Toutes ces nouvelles réunies, montre qu’aujourd’hui l’Ukraine n’est plus en mesure de négocier en position de force, ni avec les Etats-Unis, ni avec la Russie. Poutine a d’ailleurs dit qu’il ne signerait rien avec Zelensky qu’il considère comme illégitime. 

François Hollande invité de Ruth Elkrief sur LCI

On a vu récemment le sinistre Hollande, celui qui a tout raté dans sa vie, celui qui a avoué avoir trahi les accords de Minsk I et II pour donner du temps à l’OTAN de réarmer l’Ukraine[5], celui qui a amené dans sa valise le psychopathe Macron à la tête de notre malheureux pays, répéter encore que la Russie a perdu la Guerre ! Sans doute cet imbécile croit que sa parole est écoutée. Il répète cette antienne, comme les experts militaires de plateau, depuis 2022, et juste au moment où les Etats-Unis lâchent l’affaire et reconnaissent la victoire de la Russie dans l’annexion des quatre oblasts. Cependant si ce crétin qui a trahi tout le monde, pense sérieusement que la Russie a perdu la guerre, on ne voit pas pourquoi on continuerait à développer des plans de surarmement en prévision d’une autre guerre qui arriverait d’ici à 2035 ! Certes Hollande est un Young Leader, formé aux Etats-Unis comme Macron, par l’État profond américain, mais il pourrait mettre son logiciel à jour ! Il est peut-être moins stupide que son physique d’apprenti pâtissier pourrait le laisser croire, mais c’est une crapule tout de même. Il faut rappeler que ce fourbe s’est fait élire sur le slogan « mon ennemi c’est la finance » ! On connait la suite. 

L’affaire Anna Novikova ou la cabale infernale du nouvel État français - Réseau International

Anna Novikova et Vincent Perfetti 

On apprenait que la crapule macronienne qui vit ses derniers jours s’était encore distinguée en embastillant Anna Novikova, vice-présidente de SOS Donbass, mère de deux enfants en bas âge et Vincent Perfetti, président de l’association, pour avoir, officiellement, « porté atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ». À part ça certains crétins nous disent que Poutine est un dictateur et qu’il faut le combattre au nom de nos valeurs ! Quelles valeurs, celles de Zelensky et Yermak, celles de Brigitte Macron et de ses pièces jaunes ? Rien de précis n’est retenu contre Anna Novikova et Vincent Perfetti. aucun acte d’accusation écrit (ce que l’article 175 du Code de procédure pénale exige pourtant), aucune notification consulaire à l’ambassade russe alors qu’Anna est aussi citoyenne russe (violation de l’article 36 de la Convention de Vienne, obligation formelle), aucune raison concrète et individuelle de détention, comme l’exige la jurisprudence Buzadji de la Cour européenne des droits de l’homme (2016), qui interdit la détention provisoire fondée sur des soupçons vagues et répétés sans alternatives possibles[6]. Ces arrestations ressemblent un peu à celle de Boualem Sansal. La logique désespérée est d’intimider ceux qui refusent d’aboyer avec la meute. Certainement qu’Anna Novikova et Vincent Perfetti penchent plutôt du côté des Russes que du côté du gang de Kiev. Mais nous sommes nombreux maintenant à le reconnaitre puisque nous savons que la guerre a été voulue par l’OTAN et les Etats-Unis avec comme but 1. De couper l’Europe de la Russie 2. D’éventuellement produire un effondrement du régime à Moscou. Et nous savons parfaitement que l’OTAN encourageait entre 2014 et 2022 le gang de Kiev à bombarder le Donbass, lui fournissant des armes pour ce faire. Remarquons que le narratif du squatter de l’Élysée consiste à dire que la guerre est à nos portes et qu’une fois l’Ukraine avalée, ma Russie se jettera à l’assaut de l’Europe. Il faut insister sur deux points, la Russie n’a pas l’intention de conquérir l’entièreté de l’Ukraine, et du reste elle n'en aurait pas les moyens. Et donc il est exclu qu’elle ait des visées sur les pays de l’Union européenne. Ensuite, l’Ukraine ne fait pas partie ni de l’OTAN, ni de l’Union européenne, et donc on ne voit pas à quel titre on peut se croire menacé par la Russie !

On parle de plus en plus de remplacer Zelensky par Zaluzhny. c'est la préférence des Etats-Unis, il a comme avantage d'être respecté par l'armée. « Nous, Ukrainiens, bien sûr, voulons une victoire complète - l’effondrement de l’Empire russe. Mais nous ne pouvons pas non plus rejeter l’option d’une fin de guerre à long terme (pendant des années), car c’est précisément la manière trop courante dans l’histoire des guerres de les terminer. La guerre ne se termine pas toujours par la victoire d’un camp et la défaite de l’autre. Ce fut le cas lors de la Seconde Guerre mondiale, mais c’est une rare exception. La grande majorité des guerres se terminent soit par une défaite mutuelle, soit chaque camp est convaincu d’avoir gagné », — déclare Zaluzhny. En même temps, il admet qu’à chaque nouveau cycle de négociations, les conditions pour l’Ukraine ne font que se détériorer avec le temps qui passe, et c'est visible aujourd'hui sur le front. Cette nouvelle manière de lire le conflit ouvre évidemment la porte à un cessez le feu qui serait basé notamment sur un retrait des débris de l'armée ukrainienne en dehors des oblasts annexés par la Russie. mais cela veut dire aussi que pour mettre Zaluznhy en place, il faut débarquer Zelensky ! Les scandales de corruption vont y aider, même si les européistes ne le veulent pas. Dans ces conditions que le forcené de l'Elysée reçoive lundi Zelensky, n'a strictement aucune importance, ce n'est pas ça qui refera une vertu au cocaïnomane de Kiev !


[1] Ces chiffres sont repris dans tous les médias étatsuniens, mais en France on les laisse sous le coude pour pas contrarier Macron et Zelensky. Je crois que la France possède la presse la plus corrompue de tout l’Occident.

[2] https://www.pravda.com.ua/articles/2025/11/24/8008661/

[3] https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/11/29/l-ukraine-au-defi-de-l-exemplarite-en-temps-de-guerre_6655360_3232.html

[4] https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/11/28/trump-to-recognise-occupied-ukraine-part-of-russia/

[5] https://solidariteetprogres.fr/mensonge-hollande-merkel-russie-accords-minsk

[6] https://reseauinternational.net/laffaire-anna-novikova-ou-la-cabale-infernale-du-nouvel-etat-francais/?fbclid=IwY2xjawOWy1dleHRuA2FlbQIxMQBzcnRjBmFwcF9pZBAyMjIwMzkxNzg4MjAwODkyAAEe9pHq-5b2ULuhsK40Jx5MkRTcPsQlyQo2xHXii4-dUrf7BrCOr9_fZHxPjn8_aem_R5xJKxM3k5Q6oMcaWg_tFg

vendredi 28 novembre 2025

Des nouvelles de la France

 

Les Français dans leur grande majorité sont hostiles au traité de libre-échange dit Mercosur, concocté à Bruxelles sous la houlette des Allemands qui espèrent ainsi relancer leurs ventes d’automobiles dans les pays d’Amérique du Sud. En effet tout le monde sait que le résultat de ce traité infâme sera pour la France un surplus de produits bas de gamme, mauvais pour le climat – puisqu’il faut bien les transporter – et mauvais pour la santé, notamment de la viande bovine. Si on veut détruire ce qui reste de notre indépendance alimentaire, on ne s’y prendrait pas autrement, mais les Allemands ne sont pas nos amis, de quelque point de vue qu’on le comprenne. Et donc, bien sûr, sachant Macron et la représentation nationale au trente-sixième dessous, ils en profitent pour avancer leurs pions. Cette résolution, présenté en à part quelques résidus de macroniens, a récolté une très large majorité. 484 députés ont voté pour et 70 contre – des traitres par destination. La résolution portée par la France Insoumise n’a aucune valeur contraignante et les deux voies proposées rencontrent chacune des limites. La France tente depuis des mois de constituer une minorité de blocage au Conseil de l'Union européenne qui doit autoriser la signature, mais elle n'y arrive pas, ce qui montre le poids de moins en moins important dans cette structure. Ce n’est donc qu’un succès très limité qui montre que le Mercosur n’est pas populaire et va à l’encontre des intérêts des Français. Cette sorte de baroud d’honneur qui n’impose rien au gouvernement de Lecornu, ni à Macron, on l’a dit n’est pas contraignante. Et donc qu’il vient que la France n’a plus aujourd’hui que deux choix réels : soit elle admet ce traité et l’applique pour faire plaisir aux européistes fous, soit elle sort de l’Europe. Ce traité est l’exemple même de la nocivité de l’Union européenne et de son fonctionnement, la France a perdu sa souveraineté dans la plupart des domaines, et il faudra se rappeler quand les marionnettes viendront en 2027 faire leur réclame pour avoir nos voix, que sans sortie de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, la France n’aura aucune souveraineté. 

Des centaines de salariés d'ArcelorMittal devant l'Assemblée nationale, qui  débat de la nationalisation de l'entreprise | France Culture

Les ouvriers d’Arcelor Mittal se sont manifestés devant l’Assemblée nationale, et les députés ont adopté une « résolution » réclamant la nationalisation de cette boutique au nom de l’intérêt national qui est de produire sa propre métallurgie. La crapule gouvernementale a avancé que de nationaliser ce groupe créerait encore plus de chômage !! C’est osé, mais c’est l’idée que PDG d’Arcelor Mittal France. Il faut rappeler que l’existence de ce groupe vient directement du mouvement des nationalisations « socialistes » en 1982, puis d’une privatisation honteuse de la droite en 1995 sous la houlette de Jacques Chirac. À l’époque le groupe Mittal prétendait accroître les capacités de production de la filière et donc créer de l’emploi. Mais c’est toujours pareil on ne peut pas se fier à la parole des milliardaires comme Mittal ou Bernard Arnault. C’est en mentant qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent des soi-disant représentants de la nation. Donc le 27 novembre 2025, la France Insoumise a fait passer – non pas une loi – mais une proposition de loi pour renationaliser Arcelor-Mittal. Le coût en serait de 3 milliards d’euros. C’est-à-dire bien moindre que les 5,5 milliards supplémentaires que la France verse au budget de la Commission européenne qui ne rêve que de nous crever. Tout ça est très bien, sauf que cette résolution est une fois de plus non contraignante. On remarque également que les députés du Rassemblement National qui ont pris résolument un virage ultra-libéral, dans l’espoir de prendre la relève du macronisme démonétisé, se sont abstenus, montrant par là quel cas cette engeance fait de notre indépendance industrielle. A l’heure où tout le monde nous dit – tout le monde, mais pas moi – qu’il faut se préparer à la guerre, il parait assez évident que le pays devrait posséder son indépendance industrielle dans le domaine de l’acier. Remarquez que c’est parce que la Russie possède son indépendance agro-alimentaire, énergétique et métallurgique qu’elle est en capacité de faire face à une guerre de longue durée et aux sanctions qui vont avec.

L’antisémitisme de la FI est en plein développement. Un certain Julien Théry soi-disant historien à Lyon2 vient de produire une fatwa contre des Français considérés comme Juifs plutôt que Français. Alain Minc, BHL, Charlotte Gainsbourg, Johan Sfar, Michel Boujenah, et quelques autres. Julien Théry c’est l’antisémitisme de droite, ancienne manière, voire négationniste. Ce n’est pas la première fois que Lyon 2 a des ennuis avec son antisémitisme proclamé. C’est ici qu’enseignait le négationniste Robert Faurisson, et en mai dernier, un de ses vice-présidents était contraint de démissionner pour avoir fait l’apologie du Hezbollah. C’est pourtant cette crapule que Mélenchon au nom de la liberté d’expression tente de justifier. Et là, nous voyons notre misérable Mélenchon pris la main dans le sac, il ne peut pas ne pas savoir que Lyon 2 est une université non seulement qualifiée de médiocre, mais aussi qu’elle est une pépinière d’antisémites forcenés, ancienne manière. Et donc il vient que quand Mélenchon s’allie avec l’extrême-droite antisémite, il sait parfaitement ce qu’il fait, privilégiant son combat antisémite aux problèmes des Français. Vous remarquerez que dans sa défense de Julien Théry emploie exactement le même vocabulaire que Faurisson : On veut surtout faire taire l’auteur d’en finir avec les idées fausses sur l’histoire de France. C’est très clair. De même on ne peut pas se tromper sur les tendances antisémites, voire néo-nazis, de Julien Théry qui détournait en 2021 les propos de François Hollande en remplaçant dans sa bouche « l’ennemi c’est la finance » par « l’ennemi c’est la juiverie internationale » ! Le vocabulaire utilisé est la marque d’un pétainisme attardé. Mais Mélenchon n'en a cure. Il a choisi comme marqueur de représenter l’antisémitisme sous toutes ses formes. En ce sens dans la défense de Julien Théry, il se trouve plus à droite que le Rassemblement National. On voit d’ailleurs sur les réseaux sociaux de plus en plus de militants de la FI se laisser aller à poster avec la régularité d’un métronome des billets ouvertement antisémites, reprenant les éléments de langage les plus éculés qui datent de l’entre-deux-guerres. 

Jean-Luc Mélenchon a, une nouvelle fois, raison. Un "enseignant éclairant"  sur l'antisémitisme en France. #LFI #melenchon #Lyon2

Ci-dessous, vous trouverez la liste dressée par cette canaille de Julien Théry. Cette façon de mettre dans le dos de personnalités juives une cible, c’est un peu comme le retour de l’étoile jaune. Rien ne peut justifier un tel ostracisme, autrement que la volonté d’exclure de la nation des personnes en fonction de leurs origines et de leur opinion. En soutenant Julien Théry, Mélenchon ne soutient pas la liberté d’expression, mais son inverse exact, car on demande de boycotter ces Juifs parce qu’ils ont osé s’exprimer. Mélenchon parle de Julien Théry comme d’un « enseignant éclairant » !

Les sondages pour le second tour des élections présidentielles donnent clairement un avantage à Jordan Bardella sur tous les autres candidats qu’il s’agisse de Edouard Philippe, Raphaël Glucksmann ou Jean-Luc Mélenchon. Ce sont évidemment des sondages à 18 mois de distance et bien entendu beaucoup de choses peuvent se passer d’ici là, notamment il y a des enquêtes en cours contre Bardella pour une utilisation fautive de fonds européens[1]. On voit le coup venir d’assez loin ! Comprenez-moi bien, je ne vais pas défendre Bardella, ni en tant qu’homme politique honnête, ni en tant que présidentiable compétent. Je pense que cet individu est médiocre, sans colonne vertébrale, ce qu’on voit dans ses changements de pied, sur le SMIC, sur l’euro, sur la Russie, et tout ce que vous voulez, et donc évidemment je ne voterais pas pour lui. Cependant laisser croire qu’il serait plus nul que Macron, l’idée ne me vient pas, vu le sinistre bilan de cet imbécile. Je pense pour ma part qu’en 2027 l’abstention au second tour des présidentielles sera importante. Mais ce qui est intéressant dans ce sondage, c’est que Mélenchon apparait clairement comme la personnalité politique la plus détestée. Ce qui veut dire qu’il s’est fait des ennemis à droite bien sûr, mais aussi à gauche. Pitoyable stratège, en tentant de dominer complètement la gauche, notamment avec le jeu trouble que la FI joue avec les municipales, il a généré la haine aussi bien du côté de la gauche de droite, façon Hollande, Glucksmann, que du côté de ses alliés traditionnels, le PCF, EELV. 


Cela pourrait sembler anecdotique, mais cela ne l'est pas. C'est une révélation du Canard enchainé. L'ubuesque femme du non moins ubuesque Macron vient de se faire prendre à détourner des fonds fonds. il s'agit de 2 millions d'euros piqués dans la caisse des Pièces jaunes, pour venir en aide à une association, e-Enfance, dirigée par Justine Atlan, l’une de ses bonnes amies, par ailleurs trésorière du think tank macroniste Renaissance numérique. le problème est que ce genre de carambouille n'a aucune place dans les orientations de Pièces jaunes. Ce qui veut dire que ces gens-là se moque d'à peu près toutes les règles. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Pièces jaunes est plongée dans ce genre de gabegie. voilà ce couple haï comme c'est pas permis, qui en rajoute encore dans l'ignoble.


[1] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/08/le-parquet-europeen-ouvre-une-enquete-sur-le-rn-et-ses-allies-au-parlement-europeen-suspectes-d-avoir-mis-en-place-un-systeme-illegal-pour-financer-des-associations_6619920_3210.html

lundi 24 novembre 2025

Le plan de paix de Donald Trump

 EN DIRECT - Guerre en Ukraine : la Russie et l'Ukraine sont "très proches  d'un accord", assure Trump | TF1 INFO 

Le plan de Trump pour la paix est maintenant connu. Cette fois, c’est un vrai plan de paix. Il faut le lire complètement. L’avancée est significative. Il reprend les revendications russes très largement, même s’il y a encore des points discutables. Ce plan sonne la défaite de l’OTAN et donc la capitulation de l’Ukraine. Évidemment les Européens râlent encore plus fortement que Zelensky, qui dit étudier le plan. Le point principal est d’abord la reconnaissance des gains sur le terrain, même s’il dit que Zaporijjia et Kherson peuvent conserver pour un temps une appartenance floue. La Crimée et le Donbass seront reconnus comme des régions russes. Ensuite il y a cette idée de retenir l’OTAN afin qu’elle cesse de s’étendre à l’Est, et donc également que l’Ukraine ne deviendrait pas un nouveau membre de l’OTAN. Le plan détaille l’idée que si des missiles à longue portée sont tirés depuis l’Ukraine sur la Russie, ou si elle relance le conflit contre la Russie, l’Ukraine ne bénéficiera plus des garanties de sécurité. Le plan vise également à restaurer un ordre mondial, avec une réintégration de la Russie dans le G8, donc l’abandon des sanctions contre elle et la possibilité pour l’Ukraine d’adhérer à l’Union européenne. Manifestement ce plan a été conçu conjointement entre les Etats-Unis et la Russie. Ce plan vise également à réactiver les traités START. Ensuite il parle de reconstruction de l’Ukraine puis de la navigation en Mer Noire et sur le Dniepr. 

Guerre en Ukraine : les États-Unis proposent un plan de paix, Volodymyr  Zelensky sous pression

Passons sur les détails. Globalement ce plan est favorable aux Russes, favorables aux Ukrainiens qui en ont marre de la guerre, et défavorables aux Européistes – dont Macron et Mandon – qui veulent, sans en avoir les moyens continuer à faire la guerre à la Russie.  « La paix, ça ne peut pas être la capitulation. Nous ne voulons pas de capitulation de l'Ukraine », a assuré le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, comme si cela dépendait de lui. Le monde, journal atlantiste et guerrier, parlait le 22 novembre d’un plan déséquilibré. Mais ce déséquilibre est le fait que les occidentaux ont refusé que Zelensky signe les accords d’Istamboul qui auraient été en effet bien plus avantageux pour l’Ukraine. Le plan propose également que des élections aient lieu rapidement en Ukraine. Zelensky a répondu mollement à ce plan en s’adressant directement aux Ukrainiens, mais sans donner de direction à sa pensée[1]. Contrairement aux Européistes qui tempêtent et hurlent que ce plan est inacceptable, Zelensky ne dit rien. Empêtré dans des scandales financiers, peut-il s’opposer à ce plan ? Car s’il refusait la proposition de Trump, il est clair que les Etats-Unis se retireraient du jeu complètement, et les Européens ne peuvent eux entretenir bien longtemps la guerre ? Trump a haussé le ton à propos des atermoiements de Zelensky : Le président américain a lancé un ultimatum à Zelensky : « Il faudra bien que cela lui plaise », fixant une date, le 27 novembre pour qu’il se prononce. 

Guerre en Ukraine. Avancée russe, budget militaire, journalistes arrêtés...  Le point sur la nuit

Le plan de paix présenté par Trump

1. La souveraineté de l’Ukraine sera confirmée.

2. Un accord global de non-agression sera conclu entre la Russie, l’Ukraine et l’Europe. Toutes les ambiguïtés laissées en suspens ces trente dernières années seront considérées comme résolues.

3. Il est attendu que la Russie n’envahira pas les pays voisins et que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ne s’étendra pas davantage.

4. Un dialogue sera mené entre la Russie et l’OTAN, sous la médiation des Etats-Unis, afin de résoudre toutes les questions liées à la sécurité et de créer les conditions d’une désescalade. Selon le FT, l’objectif fixé est par ailleurs de « garantir la sécurité mondiale et d’accroître les possibilités de coopération et de développement économique futur ».

5. L’Ukraine recevra des garanties de sécurité fiables.

6. Les forces armées ukrainiennes seront limitées à 600 000 militaires.

7. L’Ukraine accepte d’inscrire dans sa Constitution qu’elle ne rejoindra pas l’OTAN, et l’OTAN accepte d’inclure dans ses statuts une disposition spécifiant que l’Ukraine ne sera pas intégrée à l’avenir.

8. L’OTAN accepte de ne pas stationner de troupes en Ukraine.

9. Des avions de combat européens seront basés en Pologne.

10. Les Etats-Unis recevront une compensation pour la garantie de sécurité. Si l’Ukraine envahit la Russie, elle perdra cette garantie. Si la Russie envahit l’Ukraine, outre une réponse militaire coordonnée et décisive, toutes les sanctions mondiales seront rétablies, la reconnaissance du nouveau territoire et tous les autres avantages de cet accord seront révoqués. Si l’Ukraine lance un missile sur Moscou ou Saint-Pétersbourg sans raison valable, la garantie de sécurité sera considérée comme nulle et non avenue.

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11. L’Ukraine est éligible à l’adhésion à l’Union européenne et bénéficiera d’un accès préférentiel à court terme au marché européen pendant que cette question est à l’étude.

12. Un important paquet mondial de mesures pour reconstruire l’Ukraine, incluant la création d’un fonds de développement pour l’Ukraine, la reconstruction de ses infrastructures gazières, la réhabilitation des zones touchées par la guerre, le développement de nouvelles infrastructures et la reprise de l’extraction de minéraux et de ressources naturelles, le tout accompagné d’un programme de financement spécial élaboré par la Banque mondiale.

13. La Russie sera réintégrée dans l’économie mondiale, avec des discussions prévues sur la levée des sanctions, la réintégration du G8 et la conclusion d’un accord de coopération économique à long terme avec les Etats-Unis.

14. Quelque 100 milliards de dollars d’actifs russes gelés seront investis dans les projets menés par les Etats-Unis pour reconstruire l’Ukraine et y investir, les Etats-Unis recevant 50 % des bénéfices de l’initiative. L’Europe ajoutera 100 milliards de dollars afin d’augmenter le montant des investissements disponibles pour la reconstruction de l’Ukraine. Les fonds européens gelés seront débloqués, et le reste des fonds russes gelés sera investi dans un véhicule d’investissement américano-russe séparé.

15. Un groupe de travail conjoint américano-russe sur les questions de sécurité sera créé afin de promouvoir et de garantir le respect de toutes les dispositions du présent accord.

16. La Russie inscrira dans la loi sa politique de non-agression envers l’Europe et l’Ukraine.

17. Les Etats-Unis et la Russie conviendront de prolonger la validité des traités sur la non-prolifération et le contrôle des armes nucléaires, y compris le traité START I.

18. L’Ukraine accepte de ne pas être un État doté de l’arme nucléaire conformément au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

19. La centrale nucléaire de Zaporijia sera mise en service sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et l’électricité produite sera répartie à parts égales entre la Russie et l’Ukraine (50-50).

20. Les deux pays s’engagent à mettre en œuvre des programmes éducatifs dans les écoles et la société visant à promouvoir la compréhension et la tolérance mutuelle.

21. La Crimée, Louhansk et Donetsk seront des territoires reconnus, y compris par les Etats-Unis, comme de facto appartenant à la Russie. Kherson et Zaporijia seront gelées le long de la ligne de front actuelle, ce qui signifiera une reconnaissance de facto le long de cette ligne. La Russie renoncera aux autres territoires qu’elle contrôle en dehors des cinq territoires. Les forces ukrainiennes se retireront de la partie de l’oblast de Donetsk qu’elles contrôlent actuellement, qui sera ensuite utilisée pour créer une zone tampon.

22. Après avoir convenu des dispositions territoriales futures, la Fédération de Russie et l’Ukraine s’engagent à ne pas modifier ces dispositions par la force. Aucune garantie de sécurité ne s’appliquera en cas de violation de cet engagement.

23. La Russie n’empêchera pas l’Ukraine d’utiliser le Dniepr à des fins commerciales, et des accords seront conclus sur le libre transport des céréales à travers la mer Noire.

24. Un comité humanitaire sera créé pour régler les questions relatives aux échanges de prisonniers, à la restitution des corps, au retour des otages et des détenus civils, et un programme de réunification familiale sera mis en œuvre.

25. L’Ukraine organisera des élections dans cent jours.

26. Toutes les parties impliquées dans ce conflit bénéficieront d’une amnistie totale pour leurs actions pendant la guerre et s’engageront à ne faire aucune réclamation ni n’envisager aucune plainte à l’avenir.

27. Cet accord sera juridiquement contraignant. Sa mise en œuvre sera contrôlée et garantie par un « conseil de la paix », présidé par le président Donald J. Trump. Des sanctions seront imposées en cas de violation.

28. Une fois que toutes les parties auront accepté ce mémorandum, le cessez-le-feu prendra effet immédiatement après le retrait des deux parties vers les points convenus pour commencer la mise en œuvre de l’accord.

Les européistes ont eu du mal à réagir. Bien entendu ils ont trouvé que ce plan donnait trop de largesses aux Russes. Ursula von der Leyen à répéter le mantra selon lequel l’Ukraine ne devait pas céder un pouce de terrain et continuer de revendiquer la Crimée et les oblats annexés par la Russie. Mais Kiev était plus nuancé. « Le bain de sang doit cesser, et nous devons nous assurer que la guerre ne reprenne jamais. J’attends les résultats des discussions d’aujourd’hui et j’espère que tous les participants feront preuve de constructivité. Nous avons tous besoin d’un résultat positif », a déclaré Zelensky sur X. Ce qui semble ouvrir la porte à une acceptation avec quelques aménagements pour sauver la face. En attendant Mark Rubio était en Suisse pour discuter de ce plan avec les Ukrainiens. Ils ont présenté ensemble de nouvelles mesures pour assurer la souveraineté de l’Ukraine, et donc pour parer à une nouvelle attaque de la Russie, en fait pour éviter de dire que l’armée ukrainienne capitule. Zelensky se trouve dans l’embarras parce que s’il continue de s’opposer à la paix, les Russes risquent de prendre aussi Odessa et Kharkov. Le front s’effondre de partout et les Européens ne peuvent rien faire de sérieux pour aider l’armée ukrainienne. À l’opposé, les propositions européennes ont été fermement rejetées par la Russie. Dès leur prise de connaissance. Moscou estime que ces propositions ignorent les réalités sur le terrain et ne tiennent pas compte des intérêts russes.

Ce contre-projet, soutenu par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, prévoit l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, le stationnement de troupes de l’Alliance sur son territoire, et une armée ukrainienne forte de 800 000 hommes « en temps de paix ». En échange, il est simplement proposé à la Russie de « reprendre les discussions sur la sécurité ». Pour le Kremlin, ces suggestions ne peuvent en aucun cas servir de base sérieuse à un processus de paix et sont perçues comme provocatrices.

Non, Emmanuel Macron n'a pas tenu la carte de l'Ukraine à l'envers (même si  elle l'était à l'écran) - Le Parisien

Cet imbécile de Macron qui présente à ceux qui l’écoutent une carte de l’Ukraine à l’envers, ne veut pas d’une capitulation de l’armée ukrainienne. Mais que peut-on faire quand l’armée se débande et est détruite ? Il semblerait que les Etats-Unis aient menacé de couper l’aide en termes de renseignements et de satellites à l’Ukraine, si celle-ci s’obstinait à ne pas vouloir faire avancer les pourparlers de paix, sous-entendant que la seule solution était un abandon des oblasts conquis par la Russie. Ce qui signifierait un effondrement rapide de l’armée ukrainienne, livrée à la supériorité militaire de l’armée russe. Le monde reconnaissait que la situation était catastrophique sur le front et à l’intérieur de l’Ukraine où Zelensky est maintenant très démonétisé. Ce qui n’empêche pas ce crétin d’Hollande – celui sabota consciencieusement les accords de Minsk – de crier au loup et de prévenir que l’Ukraine était notre rempart avant que la Russie ne déferle sur l’Europe. Merz a également indiqué qu’aucun accord ne pourrait se faire sans l’Union européenne. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Que cet accord leur plaise ou pas, les européistes seront bien obligé de l’avaler si l’Ukraine le signe. En attendant, on parle de plus en plus de réintégrer la Russie dans le G8 !


[1] https://legrandcontinent.eu/fr/2025/11/21/lappel-au-peuple-ukrainien-de-volodymyr-zelensky-texte-integral-de-son-adresse-a-la-nation/?fbclid=IwY2xjawOOaqlleHRuA2FlbQIxMQBzcnRjBmFwcF9pZBAyMjIwMzkxNzg4MjAwODkyAAEeM-s3SgexZv91JCbWP4apCiQwaBixeYYR4vrcWDG0WYLMl808HefMml76h2g_aem_i6QisZjHGDAtfFyjtjP5Og

vendredi 21 novembre 2025

La guerre éternelle de l’Europe contre la Russie

Le chef d'État-major des armées demande aux maires de préparer la  population aux futurs conflits 

Il ne s’agit plus dans le langage des européistes d’aider l’Ukraine contre l’agresseur russe, mais de se préparer à la guerre contre la Russie. Après les généraux allemands qui pensent qu’il y aura une guerre avec la Russie avant 2029, c’est-à-dire demain, voici un crétin galonné, Fabien Mandon, chef d’État-major des armées, qui se répand un peu partout, notamment devant le 107ème congrès des maires, pour nous dire que nous devons être prêts à sacrifier nos enfants pour défendre « nos valeurs ». Ces ridicules et anxiogènes annonces n’ont pas de sens. D’abord parce que « nos valeurs » représentées par le cocaïnomane, le corrompu Zelensky, personne ne sait ce que c’est. Ensuite parce qu’il n’existe aucune menace russe sur la France. Même si les Russes nous voulaient du mal, ils n’ont pas les moyens en hommes et en matériel pour traverser la Pologne, l’Allemagne et enfin enfoncer nos frontières. Donc il vient que Fabien Mandon est un menteur de première. Quels intérêts sert-il ? Que ce soit Macron ou von der Leyen, les européistes se bousculent pour dire que la guerre est inévitable. Remarquons que l’Union européenne et sa « diplomate » en chef Kaja Kallas n’ont rien fait pour tenter de construire une solution de paix en Ukraine. Au contraire, à la moindre avancée, ils mettent des bâtons dans les roues à un processus de paix. Ce fut le sabotage organisé par les crapules Hollande et Merkel des accords Minsk, puis l’intervention de Boris Johnson, alors que Zelensky était près de signer les accord d’Istamboul en avril 2022. 

L'Otan envisage une guerre contre la Russie

L’OTAN qui est une coquille vide, envisagerait, elle aussi la guerre, mais au nom de quoi ? Pour défendre qui ? Mais en même temps on apprend que les Etats-Unis et la Russie ont mis en place à un nouveau plan de paix[1], ce qui est contradiction totale avec l’OTAN et l’Union européenne. Mais l’OTAN sans les Etats-Unis ce n’est rien. Si par ailleurs je regarde les rapports de forces, il faut être sérieux, au mieux la France pourrait déployer 10 000 soldats, les Allemands et les Britanniques guère plus. Et cela face à une armée russe aguerrie qui peut mobiliser jusqu’à 1,5 millions de soldats. Le but de toute cette agitation semble être autre, nous faire admettre d’investir largement et pendant des années dans la défense et aussi tenter de mettre sur pied une armée européenne qui absorberait les autres armées nationales. Ce projet semble ubuesque et impossible à réaliser en l’état. De nombreux pays se montrent hostiles à cette approche idéologique et affairiste. La Slovaquie, la Hongrie bien sûr, mais également la République Tchèque, l’Italie et l’Espagne. Il est possible que les européiste monte cette cabale d’une guerre imminente pour forcer la main aux Etats-Unis et les enrôler dans leur guerre de cent ans. 

Salvini à Macron : "prends ton fusil et vas-y"|LCI

En France la représentation nationale, obsédée par les préparations des élections municipales de 2026 et présidentielles de 2027, se noie complétement et ne joue pas son rôle. Les députés en nombre réduits – ils étaient 334 sur les 577 que compte l’Assemblée nationale – ont voté à 178 contre 155 l’article 45 du budget qui alloue une augmentation de 5,5 milliards d’euros au budget européen pour un total de 29 milliards. Cela va correspondre à peu près à une contribution nette de la France au budget de la Commission européenne de 18 milliards d’euros. Cette hausse est nécessaire pour alimenter la guerre contre la Russie, c’est avec cet argent que le régime dictatorial de Zelensky va continuer à exister, et c’est avec cet argent que l’Union européenne achètera des armes aux Etats-Unis pour les donner à Zelensky. Il n’y a pas eu de débat sur cette question pourtant importante. La représentation nationale, de la droite à la gauche, laisse faire, alors que les scandales de corruptions à Kiev montrent une implication quasi directe du dictateur ukrainien dans ces tripatouillages, et encore les révélations officielles semblent être en deçà de la réalité. Or l’Union européenne et les Etats-Unis savaient très bien de quoi, il retournait. Faire du battage autour d’une guerre que la Russie s’apprêterait à nous livrer est aussi une autre manière d’étouffer le scandale. 

Tous ces bruits de bottes devraient engendrer des manifestations fournies contre l’OTAN et contre la guerre. Mais rien de tel, la gauche dégénérée laisse faire et préfère s’occuper de la Palestine ou combattre un fascisme fantomatique qui n’existe plus qu’à l’état résiduel, la droite ne bouge pas. La CGT mobilise pour Gaza, sans comprendre vraiment ce qui se passe, mais elle refuse de mobiliser contre une guerre où nous sommes impliqués. Dans le même temps, en France on augmente le budget de l’UE de 5,5 milliards d’euros et le budget de la défense de 6,7 milliards d’euros, et on rogne sur tout le reste, la santé publique, l’éducation et même sur les investissement d’infrastructurs. Intoxiqués par leur propre propagande, les européistes n’ont plus comme horizon des lubies, le réarmement, la guerre à tous crins.



[1] https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/guerre-en-ukraine-la-russie-et-les-etats-unis-prepareraient-un-nouveau-plan-pour-arreter-le-conflit-2199694

mercredi 19 novembre 2025

Macron, Zelensky et les Rafales

Promesse d'achat de 100 Rafale par l'Ukraine : qui va payer ? | franceinfo 

Macron a rencontré Zelensky, toujours à la recherche de soutiens politiques et financiers pour continuer la guerre contre la Russie. A l’issue de cette rencontre, les deux sinistres individus ont signé « une lettre d’intention » selon laquelle les deux parties entreront en négociations pour la livraison d’une centaine de Rafales à l’Ukraine dans les dix ans qui viennent. Dans ce package il y aurait aussi la formation des pilotes ukrainiens. Cette histoire est ubuesque et typique de l’agitation macronienne. Les cadences de production de Dassault sont incapables de faire face à cette fantaisie, d’autant que les carnets de commandes sont pleins. Et du reste il faut aussi 8 à 10 ans pour former des pilotes de Rafales. Plusieurs éléments ont été rapidement debunkés. Le monde qui pourtant est un journal atlantiste, russophobe et qui aimerait voir une guerre mondiale prendre forme pour détruire la Russie, a commencé par dire que le financement de cette histoire saugrenue n’avait pas de base de financement sérieuse. La France n’a pas d’argent pour offrir une centaine de Rafales à l’Ukraine. Un Rafale coûte environs 200 millions d’euros, et donc la facture s’élèverait à un minimum de 20 milliards d’euros ! La Commission européenne a déjà des difficultés à sortir un financement de 70 milliards qui permettrait, sans garantie, de soutenir l’Ukraine en 2026. Cette annonce de Macron tombe au plus mal, au moment où justement l’étau se resserre autour de Zelensky pour des détournements de fonds colossaux[1]. Certes on connaissait depuis longtemps cette corruption, et les montants dévoilés, 100 millions d’euros sont faibles, mais c’est officiel. Les Etats-Unis parlaient de plusieurs dizaines de milliards. 

Pourquoi Euroclear, l'institution qui gère les actifs russes gelés en  Europe, « n'exclut pas » de poursuivre l'UE en cas de confiscation

Valérie Urbain, directrice générale d’Euroclear 

L’idée qui semble venir d’un cerveau de nazi, difficile à mettre en œuvre est de voler les fonds russes qui se trouve sous la protection d’Euroclear. Ursula von der Leyen pousse à la roue pour voler 140 milliards de ces fonds qui sont d’environ 200 milliards. Mais il n’y a pas de base juridique à cette prédation. La directrice d’Euroclear a prévenu qu’en cas de vol, elle porterait plainte contre l’Union européenne en cas de confiscation[2]. Le gouvernement belge – la Belgique hébergeant Euroclear – ne veut pas non plus de cette solution. Mais la Commission européenne n’a pas d’argent, ou pas assez, pour continuer à financer la guerre contre la Russie. Les européistes étudient depuis 3 ans maintenant la possibilité juridique de voler la Russie, pour l’instant, ils n’ont rien trouver. Mais le problème est le suivant : si l’Union européenne vole les fonds de la Russie, ce serait une déclaration de guerre, et en outre elle s’exposerait à des sanctions russes, la Russie détenant environ elle aussi 200 milliards de fonds européens. En outre c’est le système financier occidental qui perdrait toute crédibilité. En effet on voit mal des pays arabes, ou asiatiques déposer des fonds chez Euroclear, sachant que ceux-ci seraient exposés à un vol, la parole des Européens n’ayant plus beaucoup de crédit. 

Accord Zelensky-Macron : Avec 100 avions Rafale, « l'Ukraine est surtout en  train de préparer l'après-guerre »

Les délais de production des Rafales font qu’il est exclu que la France puisse livrer des avions à Kiev – à condition que les financements soient bouclés – avant une dizaine d’années ! Dassault vient de sortir le 300ème avion Rafale de ses chaînes. Il a en commande ferme 533 avions, donc il lui reste 233 avions à produire sachant que deux avions Rafale sortent des chaînes par mois. La cadence est donc trop faible, plus de 116 mois à attendre pour les derniers en commande, c'est à dire près de 10 années, c'est pourquoi des avions d'occasion ont été prélevés sur nos escadrons de type F3R pour parer à l'urgence. Le problème est que l’armée de l’air française qui est à l’os, devrait passer avant les livraisons à Kiev. Avec la meilleure volonté du monde, Kiev se trouverait en queue de peloton, et donc il vient que soit c’est du vent, soit Macron et Zelensky envisagent qu’ils seront encore là dans dix ans pour continuer cette guerre avec des Rafales, ce qui est vraiment absurde. Cependant, la cote de popularité de Zelensky a chutée lourdement en Ukraine même selon les médias ukrainiens, et donc cette mise en scène autour d'une hypothétique livraison de Rafales, pourrait aussi être un contrefeu à cette dégringolade.

Défense. Le retour de l'arme nucléaire à Luxeuil confirmé : revivez la  visite d'Emmanuel Macron à la BA 116

Il faut se souvenir aussi que Macron est le champion des déclarations d’intention qui ne sont pas suivies d’effet. Rappelons-nous des fameux cahiers de doléance destinés à calmer les Gilets Jaunes, ou encore le grand plan de rénovation de l’éducation nationale lancé à Marseille, et jusqu’aux annonces dans le domaine de la sante à la suite du COVID. Tout cela n’a pas eu de suite. Et il est probable que cette pseudo livraisons de Rafales à l’Ukraine n’en aura pas plus. Alors quel est le sens de ce cinéma ? On peut supposer que le plan fumeux de Macron, probablement poussé par le lobby militaro-industriel, est de prendre le leadership de la défense en Europe, et donc de contrarier le plan de Merz qui lui voudrait que l’Allemagne devienne rapidement l’armée la plus forte de l’Europe. Également on peut supposer que cette posture vise à mettre des bâtons dans les roues de Trump qui veut bien que les Européens achètent des armes pour les donner à l’Ukraine, mais à condition que ces armes soient américaines. Mais quelles que soient les intentions réelles de Macron, elles buttent sur la crédibilité de ces propositions. En France, il n’a plus la main sur le budget, et on ne voit pas comment les députés, aussi stupides soient-ils, soutiendraient de telles élucubrations. En Europe, il n’a plus la main. Le pouvoir se partage entre l’Allemagne de Merz et la Commission européenne d’Ursula von der Leyen. Ces deux descendants de nazis na savent plus quoi faire pour essayer d’entraîner les Etats-Unis dans une guerre ruineuse contre la Russie. Derrière ce tintamarre il y a bien sûr la lutte entre les marchands d’armes pour prendre des parts de marché. L’action Dassault a pris 6% au lendemain de l’annonce de Macron !



[1] https://www.lexpress.fr/monde/europe/corruption-en-ukraine-leurope-doit-envisager-lapres-zelensky-BNBIAT2RTNDXNCINXG44ZU4QFU/

[2] https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/11/15/en-cas-de-confiscation-des-avoirs-russes-euroclear-n-exclut-pas-de-poursuivre-l-ue-en-justice_6653499_3234.html#:~:text=Val%C3%A9rie%20Urbain%2C%20directrice%20g%C3%A9n%C3%A9rale%20d,%C3%A9t%C3%A9%20pr%C3%A9venue%20par%20Friedrich%20Merz.

Des nouvelles de la Propagandastaffel et du fascisme européiste

Rappelons que Robert Schuman, avant d’être un  des pères de l’Europe fut un collaborateur grand teint   En quelques années de guerre les...